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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 08/10/2024.

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Sport
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00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue au Sommaire ce soir, on va parler
00:00:18du désamorce chez les Bleus, un sondage préoccupant pour les Bleus, qu'on aime évidemment analyser,
00:00:25critiquer, éreinter, mais on les aime quand même.
00:00:27Tour de plateau avec un président ce soir, qui est une présidente, la Tigresse est dans la place,
00:00:32bonsoir Présidente Gomez, salut mémé, ça va ? Ça va très bien, je vous présente votre
00:00:37ville peuple ? Oui, on prend ce qu'il y a de toute façon, on est là, prenez tout ce qu'il y a,
00:00:44Jérôme Alonso bonsoir, bonsoir mémé, bonsoir Présidente, ça va ? Impeccable, le docteur Love
00:00:50est dans la place, alors comment ça va docteur ? Ça va très bien, un métier sportif, il n'y a pas
00:00:57de dicton, il n'y a pas de truc ? Je n'étais pas au courant, les 42 dernières fois qu'on a fait
00:01:01l'émission, tu m'as sabré, j'ai bossé toute l'après-midi, j'ai épluché tous les livres
00:01:06possibles et imaginables, il y avait les citations, les dictons sautés, on me demande si l'émission
00:01:11n'est pas truquée, j'essaie de me mettre en porte-à-faux ce soir. Pas contra, Bernard,
00:01:16attention, généralement il est de l'autre côté, est-ce que ça marche de ce côté-là ? Le Parisien
00:01:21est bien dans la place. Ça fait plaisir, j'aime que ce monde bouge, j'aime que le Président soit une
00:01:28présidente, j'aime les nouveautés, je suis content. C'est vrai ? Oui. Sortez.
00:01:31Le Bikers est dans la place, regardez, plus de franchise parce que je rappellerai à mon
00:01:42voisin Dominique que la présidente nous a un petit peu taclé en début d'émission quand même.
00:01:48Et alors, qui aime bien, châtie bien, c'est comme avec les Bleus.
00:01:52Israël-France jeudi, Belgique-France lundi, Virginie Saint-Cylie, on va aller du côté du
00:02:00compte Twitter de l'équipe du soir parce qu'il y a un sondage, allez-vous regarder les matchs des
00:02:05Bleus et là je ne sais pas, ou alors à moins que ce soit complètement retourné, mais là cet après-midi
00:02:10c'était terrible. On peut se connecter ? On va voir ça ensemble, je vais voter en live comme ça on va
00:02:16découvrir les chiffres ensemble. Allez moi je vais dire oui puisque de toute façon on va travailler
00:02:19dessus. Et donc 72% de votants sur environ 5000 personnes quand même ont décidé qu'elles ne
00:02:27regarderont pas les Bleus pendant cette trêve. 4930 en vote. Didier Deschamps est-il responsable
00:02:34de ce désamour envers les Bleus à cette question ? Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord. Je
00:02:38demande tout de suite à la régie de mettre le dinguerie sur cette martyrise très triste. Bernard je crois que vous avez dit oui, je débrouille ces contrats pour qu'on soit à peu près clair, sinon vous allez me dire que c'est truqué, on va perdre énormément. Et puis vous allez affronter Dominique Sévrac qui a dit non.
00:02:55Didier Deschamps est-il responsable du désamour des Bleus ? Contrat pour Bernard. Vous commencez, pourquoi
00:03:01finalement, pourquoi la personnalité du sélectionneur est liée finalement avec cette cote, ce désamour ?
00:03:05Alors M. Sévrac va nous sortir le sacro-saint-principe, responsable mais pas coupable. Enfin moi je veux bien. Mais enfin quand tu laisses Antoine Griezmann au chouchou des Français claquer la porte de l'équipe de France,
00:03:16Kylian Mbappé décider de ne pas venir même pas faire vérifier sa blessure, jouer avec le Real Madrid, que tu laisses l'arrivée dans le sacro-saint centre de Clairefontaine se transformer en défilé de
00:03:28mode, d'un mauvais goût, que tu n'as pas de résultat et que tu n'as pas un jeu très policé, forcément Didier Deschamps a une responsabilité. Je ne dis pas que c'est le responsable, mais c'est fait partie des responsables.
00:03:39Vous dites non, le désamour des Bleus et la cote de Deschamps, vous ne les liez pas, pourquoi ?
00:03:45Les gens regardent la télévision, ils s'informent, ils lisent l'équipe, ils lisent le parisien, ils ont vu qu'ils auraient peut-être une attaque Randal Colomoni-Christopher Mkoumkou,
00:03:52ça les excite moins que Mbappé-Griezmann par exemple, c'est humain, et sur le fond, l'actualité marche par séquence, et la séquence n'est pas aux sélections, la séquence est aux matchs de club,
00:04:05on voit aujourd'hui que ceux qui ont pris le pouvoir ce sont les clubs, la Ligue des champions est rallongée, les gens n'ont pas envie après un euro, qui a été très regardé,
00:04:12beaucoup plus que des matchs de Ligue des Nations, n'ont pas envie de se plonger dans les matchs internationaux, ils ont envie de football de club.
00:04:18Ok, question de séquence médiatique, mon cher Bernard, une fine analyse de la chose médiatique par professeur en médias.
00:04:26Il est découvert que l'euro avait été un franc succès, et qu'il y avait eu des millions... 14 millions, regardez France Espoir, c'est pas mal quand même.
00:04:32Pendant l'euro, les audiences télé étaient en baisse, notamment lors du premier tour, 10 à 15% de moins pour les matchs... Mais pas pour M.Sévrac !
00:04:38Mais peut-être que l'administration... Mais c'est pour ça que l'euro sort tous les meilleurs... On le connaît M.Sévrac, on le connaît. France-Portugal, 10 millions.
00:04:44Bernard et Dominique Poupounes, s'il vous plaît. Vous allez évidemment sur l'équipe Connect, vous voyez ici un QR code, le petit smartphone,
00:04:52si vous avez envie de vous inviter dans le débat, ne vous gênez pas, on est là jusqu'à 1h du matin. La présidente est dans la place. Présidente.
00:04:58Bonsoir. Bonsoir. Je vais voter contre les twittos, puisque évidemment que tout le monde va dire que c'est la faute de Deschamps, moi je suis pas tout à fait d'accord avec ça.
00:05:07Même s'il y a une part de responsabilité, peut-être dans l'absence, on va dire, de fond de jeu. Mais je suis d'accord avec Dominique, je crois déjà que le foot, il y en a tout le temps, beaucoup.
00:05:17Que les sélections hors grande compétition, ça a du mal à passionner les foules tout le temps. Alors on va dire que c'est la Ligue des Nations, mais c'est quand même des matchs amicaux, un peu déguisés,
00:05:27puisque la Ligue des Nations, ça n'a jamais vraiment pris. Enfin, on n'est pas là à se dire que c'est aussi important qu'une phase finale. Et puis il y a tellement de foot, il y a trop de foot.
00:05:35On a eu un été de beaucoup d'émotions sportives, hors foot aussi, il n'y a pas déjà un appétit énorme. Et par ailleurs, Deschamps, tu argumentes, enfin il n'est pas styliste de Jules Koundé,
00:05:49à la limite les joueurs s'habillent à peu près comme ils ont envie, je ne suis pas sûre que ce soit ça le problème.
00:05:54C'est quand même le sélectionneur national. Oui, mais tu crois que c'est lui qui dit à Koundé de s'habiller comme ci et comme ça ?
00:05:59Parce qu'il n'a pas du tout le même style, lui, pour le coup. Non, mais je pense qu'il peut décider de comment on arrive au capital.
00:06:05Oui, mais ça, on n'est pas en 1932, enfin tu vois, c'est pas... Ça joue dans le désamor, Bernard ?
00:06:10Ah oui, je pense que ça a fait beaucoup tiquer des gens. Alors, excuse-moi, moi, je ne suis pas parisien, mais je pense que des gens sont choqués.
00:06:20Bernard, est-ce qu'on peut savoir qui a choisi ta chemise et ta veste, par exemple ?
00:06:24Moi.
00:06:25Sortez.
00:06:26Non, mais alors, moi, je n'attaque pas la coupe de cheveux de Mélisande.
00:06:30Je n'attaque pas la coupe de cheveux de Mélisande.
00:06:32C'est sponsorisé par Playmobil, moi, si tu veux savoir.
00:06:38Juste, pardonnez-moi, mais dans l'arbitrage de la présidente, j'avais également vu peut-être une forme d'usure.
00:06:44Regardez, la semaine dernière, on se prend une petite semaine tranquille avec l'actualité des clubs.
00:06:50C'est cette semaine. Donc, on avait lundi soir un match de Ligue 2.
00:06:53Le mardi, hop, de la Ligue des champions avec Brest à 18h45, plus Paris-Arsenal à 21h.
00:06:59Bisse répétite à le lendemain avec les matchs de Monaco et l'exploit de Lille face au Réal.
00:07:04Jeudi, vous en voulez encore ? Il y en a. Il y a Lyon et Rennes.
00:07:08Vendredi... Lyon et Nice, pardonnez-moi, Rennes n'est pas qualifiée.
00:07:13Vendredi, l'Olympique de Marseille face au redoutable Sco Danger avec quelque chose qu'on ne peut pas manquer.
00:07:20Merci, vous avez suivi le match. Vendredi, on se refait un petit coup de Ligue 1.
00:07:24Et puis, il y a aussi un petit coup de Ligue 2 avec notamment le match Rennes-Monaco.
00:07:28Ça, c'est pour samedi, dimanche, notamment, le dernier match, le feu d'artifice entre Nice et le Paris Saint-Germain.
00:07:35J'ai l'impression que nous aussi, nos téléspectateurs, nos fans, on est soumis à des cadences et des calendriers infernales.
00:07:43Je ne sais pas si c'est nouveau, mais en tout cas...
00:07:46Elle aborde un peu. La séquence, elle est terrible. Tu as le mois de mars.
00:07:50Moi, la première rupture, je pense qu'elle est aussi entre mars et l'euro. Mars, c'est catastrophique ce qui se passe.
00:07:55Rappelez-vous, match contre l'Allemagne. On a l'impression que tout le monde s'en fout. Deschamps est perdu.
00:08:00Après arrive l'euro. Il y a une demi, mais je pense qu'il y a une première vraie rupture avec le public et les audiences nous disent beaucoup de tout ça.
00:08:08Et derrière, moi je pense que c'est lié, il y a les JO.
00:08:12Et la séquence post-JO pour les bleus, pour le foot en général, elle est catastrophique.
00:08:17Pourquoi ?
00:08:18Parce que tu as un élan populaire. Le foot a toujours été un sport populaire.
00:08:22Et la séquence qui nous est proposée là, elle les rend impopulaires.
00:08:27Alors que tu as eu, dis-donc, Marchand, tu as eu les bleus au basket, tu as eu Teddy Riner, tu as eu toutes les belles aventures qu'on a vécues.
00:08:36D'une simplicité, d'une accessibilité, d'une humanité qui contraste avec l'arrivée de la carte frontale.
00:08:41Et derrière effectivement, tu reviens avec du foot, à plus savoir quand faire, à temps faire, une indigestion.
00:08:46Donc tout ça mis bout à bout, les affaires, Deschamps, Griezmann, Mbappé, il y a un moment donné, les gens, ils n'ont pas non plus comme ça à faire.
00:08:54Je pense qu'il y a une indigestion de tout ça et que Deschamps, on est responsable pour une partie, mais pas à 100% évidemment.
00:09:01Mais que c'est l'indigestion des gens par rapport au foot, au foot de club et de sélection, mais tout en même panier,
00:09:07qui arrive aujourd'hui à ce qu'effectivement les gens te disent, non, non, Francis Red, je ne parle pas de lui.
00:09:11Il y a du vrai dans tout ce que vous êtes en train de dire, mais moi il y a un truc sur lequel je ne souscris pas du tout.
00:09:15Parce qu'on a suffisamment fait des dossiers, des émissions en veux-tu en voilà, sur la question des diffuseurs.
00:09:21Et combien il y a de personnes qui regardent les matchs de Ligue 1 ou de Ligue 2 ?
00:09:24On n'a pas encore les chiffres, mais ça ne se bouscule pas en portant.
00:09:30On n'est pas sur des millions et des millions.
00:09:32Le chiffre qui circule ce serait 100 000 abonnés.
00:09:34Il y a des pirates qui se rajoutent à ça, mais il y a quand même des frustrés du foot dans tout ça.
00:09:38Il y a des gens qui, parce qu'ils ne peuvent pas ou parce qu'ils ne veulent pas et qu'ils ont des bonnes raisons pour le faire et ne pas le faire surtout,
00:09:44ne voient pas de match.
00:09:46Donc on pourrait se dire, les matchs de l'équipe de France arrivent, c'est une occasion de se mettre devant son poste et de passer une bonne soirée.
00:09:53Bon, après l'effet J.O. ça, c'est indéniable, c'est évident que ça a mis une claque.
00:09:58Pardon, mais juste sur l'effet J.O., c'est juste une relation avec le foot qui s'est distendue ou c'est un basculement ?
00:10:05Regardez, pendant l'Euro, à votre avis pourquoi ?
00:10:08Trop tôt pour l'instant de savoir.
00:10:09On peut tout savoir, on n'a pas la science infuse.
00:10:11Je pense qu'il y a eu un décrochage parce qu'on était dans une séquence très particulière en France,
00:10:17où il y avait une actualité politique qui était très très lourde.
00:10:21Et non seulement ça n'a pas été une respiration, mais j'ai envie de dire que les faits saillants médiatiques de nos joueurs principaux
00:10:30ont été veille de match, veille du premier match ouverture de l'Euro, de faire 25 minutes de conférence de presse sur la situation politique en France.
00:10:39Je pense que les gens, ils se sont dit, mais alors là, c'est bon.
00:10:43Ils ont répondu aux questions des journalistes.
00:10:45Je ne dis pas que c'est de leur faute.
00:10:47Je dis qu'ils se sont engouffrés dans cette brèche-là, qui à mon avis n'était pas la bonne,
00:10:53parce que ce n'étaient pas du tout les attentes de la plupart des gens qui ont préféré se dire,
00:10:58bon déjà que je n'avais pas très envie, elle ne me fait pas rêver depuis longtemps cette équipe de France pour des raisons machin.
00:11:03Tu penses que Jean-Yves Mbappé dit que le match France-Autriche, le premier, passe au second plan ?
00:11:08Tu penses que c'est une erreur de communication quand il dit demain on va tout faire pour gagner,
00:11:11mais ce match passe au second plan ?
00:11:13Je ne dis pas qu'il a raison, ce n'est pas un jugement moral que je fais.
00:11:16Je dis simplement qu'à partir de cet instant...
00:11:18Tu dis que ça a détourné les gens de l'équipe de France parce qu'ils ont parlé de politique ?
00:11:22Je dis que les gens qui avaient déjà peut-être saturation et qui étaient dans une séquence extrêmement...
00:11:28On était dans une névrose.
00:11:30La France, je ne sais pas qu'elle en soit particulièrement sortie,
00:11:33mais il y avait quand même à un moment donné, à ce moment-là, une surdose de politique et de peur.
00:11:40Si vous regardez les matchs des Bleus, Israël-France, Hongrie, à Budapest, le match est délocalisé.
00:11:46En plus, le match jouera non pas huis clos, mais à peu près, avec une jauge extrêmement réduite
00:11:53vu les conditions de sécurité qui entourent les sorties d'Israël.
00:11:57Lundi, Belgique-France, toujours pas nos téléspectateurs qui votent, disent à 72% je ne regarderai pas.
00:12:05Ils ont peut-être suivi les conseils qu'avaient donnés Didier Deschamps lors du dernier Euro.
00:12:10Cette séquence avec un journaliste suédois. On y va.
00:12:14On parle beaucoup de la France avec ce genre de qualité qui joue de façon ennuyeuse.
00:12:18Que pensez-vous de ça et des gens qui veulent un football plus excitant ?
00:12:24Vous êtes suédois, vous êtes sûrs ? Non, vous êtes déguisés.
00:12:27Vous vivez en France, vous. C'est sûr.
00:12:32Écoutez, si vous vous ennuyez et que vous regardez autre chose, ce n'est pas grave.
00:12:37Vous n'êtes pas obligés.
00:12:39Voilà Didier Deschamps. Finalement, je pense que les téléspectateurs ont suivi.
00:12:43Le dernier match à Lyon, le sélectionneur avait été sifflé lors de l'annonce de son nom.
00:12:48C'était une première après le match. Le camarade biker Philippe Sanfourche, vous aviez tenté de recueillir son sentiment.
00:12:54Tenté de recueillir en vain, puisque pirouette, cacahuète. Regardez.
00:12:59On a entendu des sifflets dans les tribunes du stade ce soir.
00:13:03Notamment à l'annonce de votre nom. Est-ce que ça vous a surpris ?
00:13:08Je n'ai pas entendu.
00:13:10Et peut-être même déçu ?
00:13:12Non, je n'ai pas entendu. Je suis dans le vestiaire. Je ne sais pas quand ça se passe.
00:13:15J'ai entendu pour Bradley.
00:13:19Après, par rapport à moi, il n'y a pas de souci avec ça.
00:13:24Même si je savais que je n'avais pas, pour différentes raisons, énormément de supporters inconditionnels à Lyon.
00:13:31Evidemment, il s'en sort une pirouette, l'ancien entraîneur de Marseille.
00:13:35Il a mis 5 ans à reprendre Benzema, qui est formé à Lyon.
00:13:41Il ne prend plus la casette depuis X années. Il continue à jouer à Lyon.
00:13:45Donc, il y a un ressenti local quand même.
00:13:48L'impopularité, le désamour, les sifflets. Evidemment, il ne va pas s'y pencher.
00:13:52Il souffre. Il a un ressentiment. Il se dit, par rapport à mon palmarès, ce n'est pas possible.
00:13:58J'ai un mauvais traitement. Il vit ce mauvais passage, cette mauvaise séquence.
00:14:03Cette séquence, ça ne lui fait pas plaisir.
00:14:06Mais pas plus que ça.
00:14:08Personne n'aime siffler, même si on part des matchs ou qu'on est nul.
00:14:12Raymond Domenech, votre ami et maître.
00:14:14Raymond est à part.
00:14:16C'est pour ça que je l'aime.
00:14:18On a un nouveau message.
00:14:20Raymond Domenech peut réagir ?
00:14:22Non, pas du tout.
00:14:24Il nous explique pourquoi ils ne regarderont pas les Bleus pendant ce rassemblement.
00:14:29Personne n'ira voir l'équipe de France.
00:14:31C'est le message d'Iboupa Rodave.
00:14:34Personne n'ira voir l'équipe de France car elle ne donne plus envie de la regarder.
00:14:37C'est une équipe fade, sans saveur.
00:14:39C'est comme si tu mangeais le même plat depuis 10 ans.
00:14:41Forcément, tu n'as plus d'émotion.
00:14:43Et surtout, il n'y a pas un joueur dans l'effectif qui peut nous procurer cette émotion.
00:14:47Cette équipe est vraiment en déclin.
00:14:49Donc, pas besoin de les regarder.
00:14:51Autant attendre l'équipe du soir pour le débrief.
00:14:53Merci beaucoup de votre...
00:14:55La fin est vraie.
00:14:57Le début est plus discutable.
00:14:59Comme Michael Ulysse, ces premiers pas me passionnent.
00:15:01Manu connaît ce que j'ai vu l'autre fois à Lyon.
00:15:03Contre la Belgique en Sentinelle.
00:15:06Ça m'a interloqué.
00:15:08Le retour de Genndouzi dont j'attendais rien.
00:15:11J'ai trouvé ça intéressant.
00:15:13Après, peut-être que je suis spécialiste.
00:15:15C'est une niche.
00:15:17C'est l'équipe de France.
00:15:19Le mec ne regarde pas l'équipe de France pour Ulysse.
00:15:21Il est titulaire au Bayern.
00:15:23Il faut quoi alors ?
00:15:25Il faut que ça prenne.
00:15:27Je ne dis pas que j'adore ce joueur.
00:15:29Ce n'est pas la question.
00:15:31Mais c'est une niche.
00:15:33Si on parle grand public, c'est sûr qu'il n'y a pas de matière.
00:15:35Si je t'annonce une défense Saliba ou Konaté, ça ne sert pas à rien.
00:15:39Elle est comment l'émission ?
00:15:41De très bons joueurs.
00:15:43Vous avez des lunettes ?
00:15:45Très bien.
00:15:47Merci beaucoup.
00:15:49Maignant.
00:15:51Pas capitaine qui portera le brassard.
00:15:53Pas intérim lors de ces deux matchs.
00:15:55C'est le sujet de notre discussion.
00:15:57La côte de Jules Koundé prend un peu d'épaisseur.
00:15:59Hier, à l'entraînement,
00:16:01nos envoys spéciaux,
00:16:03à la fin de l'entraînement,
00:16:05une conversation longue de 7 à 8 minutes
00:16:07entre Jules Koundé et le sélectionneur
00:16:09Didier Deschamps.
00:16:11L'autre joueur ayant la main selon l'équipe pour le brassard,
00:16:13c'est Aurélien Chouameli.
00:16:15Présenté un peu comme favori la semaine dernière
00:16:17par nos confrères des RMC,
00:16:19Mike Maignan ne devrait pas porter le brassard.
00:16:21On s'écarte un peu des noms,
00:16:23mais peut-être pour y revenir.
00:16:25Le choix du capitaine, est-ce que c'est pour vous
00:16:27un choix sportif ou un choix politique ?
00:16:29On me dit qu'en régie, il y a encore un icross.
00:16:31C'est fou.
00:16:33Jingle, s'il vous plaît.
00:16:37Bernard, cette émission tourne autour de vous.
00:16:39Bernard, vous dites un choix sportif,
00:16:41et Jérôme, vous dites que c'est un choix politique.
00:16:43Vous aviez commencé le premier duel,
00:16:45vous l'avez remporté.
00:16:47Honneur au vainqueur,
00:16:49à vous de jouer.
00:16:51Pourquoi ce n'est qu'un choix sportif,
00:16:53en priorité ?
00:16:55Je vous espérais que c'est un choix sportif.
00:16:57D'ailleurs, l'histoire de l'équipe de France
00:16:59le montre.
00:17:01Si on prend les trois joueurs les plus capés
00:17:03dans l'histoire de l'équipe de France,
00:17:05dans l'ordre, Golori, Didier Deschamps
00:17:07et Cédric Sailly, ce n'étaient pas les stars,
00:17:09ce n'étaient pas les joueurs les plus bankables,
00:17:11mais c'étaient des joueurs qui avaient un vrai leadership,
00:17:13un vrai rôle de cimenter
00:17:15le groupe de l'équipe de France.
00:17:17C'est eux qui ont été le plus souvent capitaines.
00:17:19Après, Michel Platini, Zidane
00:17:21les stars incontestées se sont devenues bien plus tard
00:17:23sur la fin de leur carrière.
00:17:25Donc oui, ce n'est pas de la politique,
00:17:27ce n'est pas du merchandising, c'est un choix sportif.
00:17:29C'est le sportif qui parle de politique.
00:17:31On marche sur la tête. Jérôme Alonso.
00:17:33Les exemples lointains ne sont pas mauvais,
00:17:35mais ce n'est pas la dure réalité des choses,
00:17:37c'est que c'est politique.
00:17:39Griezmann, qui n'est pas capitaine,
00:17:41c'est un choix politique.
00:17:43Le capitaine des Bleus à cette époque-là,
00:17:45c'était Griezmann, ce n'était pas Mbappé,
00:17:47pour toutes les raisons qu'on a évoquées
00:17:49mille fois ici.
00:17:51Le choix qui suivra cette séquence-là,
00:17:53dans les jours qui viennent,
00:17:55sera-t-il aussi politique ?
00:17:57Est-ce que Ménihan peut représenter
00:17:59un contre-pouvoir qui pourrait
00:18:01quitter Deschamps et faire dombrer Mbappé ?
00:18:03Jérôme a une routine, je ne sais pas,
00:18:05mais en tout cas, c'est politique, c'est certain.
00:18:07Attention, Jérôme, vous débordez.
00:18:09Une intervention pas inintéressante,
00:18:11mais attention, vous débordez.
00:18:13Jérôme ou Bernard, Bernard ou Jérôme,
00:18:15l'équipe connecte.
00:18:17Le petit smartphone, vous accédez.
00:18:19On attend évidemment vos messages,
00:18:21présidente, à vous de jouer.
00:18:23Est-ce politique ou est-ce sportif ?
00:18:25Est-ce Bernard ou Jérôme ?
00:18:27On en fait beaucoup sur cette histoire
00:18:29de Capitana, je trouve.
00:18:31Le capitaine et le vice-capitaine
00:18:33sont absents de ce rassemblement,
00:18:35donc c'est complètement conjoncturel.
00:18:37S'il faut, il y en aura un autre
00:18:39pour le deuxième match contre la Belgique.
00:18:41Je suis d'accord avec Bernard,
00:18:43j'espère que ce sera sportif.
00:18:45Dans les candidats qu'on voit se détacher,
00:18:47il y a une légitimité sportive à chaque fois.
00:18:49Il faut que ce soit des joueurs
00:18:51qui s'imposent aux yeux de leurs coéquipiers.
00:18:53Je ne suis pas sûre qu'il faille calculer
00:18:55dans le risque que Ménihan faille
00:18:57de l'ombre Mbappé.
00:18:59C'est normal, il a vu la dimension
00:19:01qu'il a prise.
00:19:03On est en train de parler
00:19:05du remplaçant du remplaçant.
00:19:07On en fait tout un pataquès.
00:19:09Je ne suis pas sûre que dans le vestiaire
00:19:11ou aujourd'hui à Clairefontaine,
00:19:13ce soit l'obsession absolue de savoir
00:19:15qui va porter ce brassard pour un match
00:19:17ou deux matchs de Ligue des Nations.
00:19:19Honnêtement, je peux me tromper.
00:19:21Dans votre arbitrage, vous donniez
00:19:23le point à Bernard Nuance.
00:19:25Bernard, pour l'instant, invaincu et invincible.
00:19:27J'observais le visage de Philippe Sanfourche,
00:19:29l'un de vos précieux sujets,
00:19:31ma chère Mélisande,
00:19:33et quand vous disiez
00:19:35que j'ai l'impression qu'actuellement
00:19:37à Clairefontaine, l'idée du brassard
00:19:39ne captive pas forcément les gens,
00:19:41je vous ai vu de l'idée.
00:19:43Oui, parce qu'il y a plus de peau de banane
00:19:45et de risque que de choses à gagner
00:19:47dans cette histoire.
00:19:49Le fait de ne pas le donner à Ménihan,
00:19:51ce n'est pas anodin.
00:19:53Evidemment que Mbappé,
00:19:55c'est le personnage central en équipe de France.
00:19:57Il l'était déjà et avec le départ
00:19:59de tous les joueurs qu'on a cités,
00:20:01c'est devenu le pilier absolu.
00:20:03Mais,
00:20:05il a toujours été clivant, ce garçon,
00:20:07dans son comportement,
00:20:09dans sa façon d'être,
00:20:11dans sa façon de rayonner
00:20:13et de laisser peu de place aux autres.
00:20:15Et Mike Ménihan, c'est quand même celui
00:20:17qui a levé le doigt.
00:20:19Lors du dernier rassemblement...
00:20:21Pour nos téléspectateurs,
00:20:23juste après la défaite au Parc des Princes
00:20:25en septembre dernier contre l'Italie,
00:20:27il y a une grosse gueulande poussée par Mike Ménihan
00:20:29après cette défaite.
00:20:31Mike Ménihan pointue du doigt
00:20:33les comportements de Starlet
00:20:35et c'était visé, c'était Kylian Mbappé.
00:20:37Voilà pour le contexte, à vous de jouer.
00:20:39Ça veut donc dire que
00:20:41il est potentiellement
00:20:43celui qui peut créer un contre-pouvoir.
00:20:45Il ne l'est pas à lui seul,
00:20:47mais lui donner le brassard,
00:20:49c'est lourd de symbole.
00:20:51Deux
00:20:53clans en équipe de France.
00:20:55Et on sait déjà que...
00:20:57Il y avait eu l'histoire
00:20:59du sondage dans le vestiaire
00:21:01du Paris Saint-Germain
00:21:03où il a fallu faire voter 4 fois
00:21:05avec des petits papiers,
00:21:07pour que finalement Mbappé
00:21:09puisse avoir quelques votes.
00:21:11C'est-à-dire que
00:21:13partout où il passe,
00:21:15il est incontournable.
00:21:17Et évidemment que la valeur sportive
00:21:19locomotive et ce qu'il a prouvé
00:21:21en compétition, c'est indéniable.
00:21:23C'est un monstre et ils sont tous à le reconnaître.
00:21:25Mais au quotidien, est-ce qu'ils ont
00:21:27envie que ce soit l'homme qui le représente
00:21:29sachant qu'il est déjà omniprésent ?
00:21:31C'est beaucoup plus contestable.
00:21:33Je ne dis pas que tu vas lui enlever le brassard.
00:21:35De toute façon, que tu le donnes ou pas,
00:21:37il y aura ce contre-pouvoir et il y aura
00:21:39le fait qu'il ne ferait pas l'unanimité comme capitaine.
00:21:41C'est le prochain sur la liste.
00:21:43Il va dire au revoir bientôt.
00:21:45Mais là, on ne redistribue pas les cartes
00:21:47du brassard.
00:21:49Il n'aura pas la prochaine fois
00:21:51quand il y aura Mbappé.
00:21:53Ou pas.
00:21:55Pourquoi ?
00:21:57C'est l'interrogation.
00:21:59Il se demande s'il faut nommer un vice-capitaine
00:22:01à la place de Griezmann ou il faut nommer
00:22:03un vice-capitaine juste pour ces matchs-là.
00:22:05Ça peut être juste une parenthèse
00:22:07d'octobre et en novembre
00:22:09avec le retour de Kylian Mbappé
00:22:11à priori, un autre vice-capitaine
00:22:13peut être désigné sur le long terme.
00:22:15On a promis qu'il n'y a pas un conseil élargi.
00:22:17Il y a un capitaine. Avec la retraite internationale
00:22:19de Griezmann, il n'y a plus de vice-capitaine.
00:22:21Mais il n'y a pas un groupe de joueurs.
00:22:23C'est des joueurs pour discuter des primes.
00:22:25Maintenant, il n'y a plus que Mbappé en représentant du personnel.
00:22:27Le truc, c'est que Mbappé
00:22:29le vit comme un sport de porte-parole.
00:22:31Lui, il se fait le porte-parole.
00:22:33Son capitainat, il le vit
00:22:35comme un porte-parole du groupe.
00:22:37Il va voir les gars ou il fait remonter.
00:22:39Il demande à trois gars, Griezmann, Meignan
00:22:41et Okumde. Qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:22:43Qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:22:45Ils centralisent.
00:22:47Il va voir le coach et il dit ce que le groupe veut.
00:22:49C'est comme ça qu'il imagine son rôle.
00:22:51Il est plus un porte-parole qu'un capitaine
00:22:53à la Loris
00:22:55ou à la Platini.
00:22:57Je n'ai pas exactement
00:22:59la même lecture.
00:23:01J'aime pas le mot clan.
00:23:03Mais plusieurs groupes,
00:23:05plusieurs tendances, plusieurs affinités
00:23:07d'un côté des Griezmann et de l'autre côté des Mbappé
00:23:09pour faire simple.
00:23:11Ça a souvent existé en Équipe de France.
00:23:13Ça se passait plus ou moins bien.
00:23:15C'est la première chose. La deuxième,
00:23:17c'est faire un contre-pouvoir.
00:23:19T'as pas besoin d'avoir le brassard de capitaine
00:23:21pour être en contre-pouvoir dans un vestiaire.
00:23:23Et deuxièmement...
00:23:25S'il lui donne, il le formalise.
00:23:27Dans le vestiaire, il l'aura quand même
00:23:29parce que celui qui a ouvert sa gueule a pris l'Italie.
00:23:31Il n'a pas attendu d'avoir un brassard
00:23:33pour l'ouvrir.
00:23:35J'ai plutôt une lecture sportive.
00:23:37Quand tu le donnes à Hugo Loris,
00:23:39j'ai un pied de politique.
00:23:41Tu sais bien que c'est à la différence de toi.
00:23:43T'as fait cette carrière. J'aurais dû faire.
00:23:45Mais Loris...
00:23:47Loris, c'est quand même
00:23:49une garantie sportive.
00:23:51Jamais blessé, jamais attaqué, etc.
00:23:53Magménion, tu l'as intronisé
00:23:55vis-à-vis de Michel.
00:23:57C'est la garantie qui va durer.
00:23:59Jérôme Alonso !
00:24:01Écoutez en casque bleu, Jérôme Alonso !
00:24:03Un dé qui est très bon, mais depuis deux mois.
00:24:05J'ai le droit de ne pas être d'accord
00:24:07quand on donne le brassard.
00:24:09Alors tu donnes à personne ?
00:24:11Tu regardes la match des bleus.
00:24:13Même pendant l'Euro.
00:24:15Honnêtement, dites-moi ce que vous en pensez.
00:24:17Quand tu allumes la télé
00:24:19et que tu vois ces bleus-là,
00:24:21c'est qui qui incarne le mec qui va terminer la bataille ?
00:24:23C'est pas Magménion ?
00:24:25C'est Magménion.
00:24:27Aujourd'hui, si tu faisais un sondage
00:24:29j'imagine
00:24:31complètement masqué, évidemment.
00:24:33Je suis sûr que
00:24:35pour la majorité de l'équipe de France,
00:24:37aujourd'hui, leur capitaine
00:24:39de cœur, c'est plus
00:24:41Magménion qu'Mbappé.
00:24:43Ça veut dire qu'aujourd'hui...
00:24:45Ah oui, là c'est...
00:24:47Il n'est plus invaincu.
00:24:49Ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:24:51si en plus Deschamps
00:24:53formalise tout ça
00:24:55en donnant le brassard à Mike,
00:24:57ne serait-ce que pour ces deux matchs-là
00:24:59qui ne seront pas les deux matchs de l'équipe de France.
00:25:01Mais s'il formalise ça
00:25:03il relance un débat
00:25:05qui est terminé avec le débat de Rizman.
00:25:07Oui, mais pardonnez-moi, non !
00:25:09Il fera un choix consensuel. Et attention,
00:25:11Jules Koundé ou Aurélien Chouabény
00:25:13seraient des cas bien tout à fait respectables.
00:25:15Les légitimes !
00:25:17Pour moi, quand j'ai eu le capitaine du bleu,
00:25:19c'est Mike Mégnon.
00:25:21Et Koundé serait consensuel.
00:25:23Aux yeux des Français, tout va bien.
00:25:25...
00:25:31On poursuit le débat
00:25:33Mike Mégnon sur l'intérim
00:25:35au niveau du Capitana.
00:25:37Choix sportif, choix politique.
00:25:39Le mettre ou donner le brassard
00:25:41à Mégnon, ça, on va dire,
00:25:43justifierait un contre-pouvoir.
00:25:45Ça peut-être aulurerait de nouvelles tensions
00:25:47en vue. Avec l'homme absent
00:25:49de ce rassemblement, c'est Kylian Mbappé.
00:25:51Vous vouliez prendre la main ?
00:25:53Il y a des questions à la politique.
00:25:55Vous avez parlé de l'équilibre de vestiaire.
00:25:57Il y a aussi le message
00:25:59que vous allez diffuser à l'extérieur.
00:26:01Demain soir, à Budapest,
00:26:03il va y avoir énormément de questions sur Israël.
00:26:05Si vous êtes capitaine
00:26:07et que vous n'avez rien à dire sur la situation géopolitique,
00:26:09c'est compliqué.
00:26:11Philippe en a parlé, à l'euro,
00:26:13on n'a parlé que de politique française.
00:26:15C'est aussi ça un capitaine.
00:26:17Aujourd'hui, ça plaît ou ça ne plaît pas,
00:26:19mais tu ne peux pas éluder le sujet
00:26:21et dire que les élections en France, je m'en fous.
00:26:23La situation d'Israël à Gaza,
00:26:25rien à branler.
00:26:27Ou faire comprendre que ça ne t'intéresse pas.
00:26:29Elle a évoqué
00:26:31la question d'Israël.
00:26:33C'est un truc
00:26:35qui a réponse.
00:26:37C'est extrêmement casse-gueule.
00:26:39C'est pour ça que la dimension politique d'un capitaine,
00:26:41s'il n'est pas solide...
00:26:43On ne montre pas ça à Deschamps.
00:26:45Deschamps ne va pas lui demander de parler de politique.
00:26:47On ne va pas lui demander.
00:26:49Et peut-être pas le joueur
00:26:51qui sera le plus à même
00:26:53de pouvoir s'exprimer.
00:26:55Il devra le faire en tant que capitaine.
00:26:57S'il est là et présenté comme tel,
00:26:59il ne pourra pas se soustraire
00:27:01à la question et ce ne sera
00:27:03probablement pas celui
00:27:05qui aura peut-être les mots les plus...
00:27:07Il va certainement éluder
00:27:09très rapidement et on pourra peut-être
00:27:11trouver...
00:27:13C'est terrible.
00:27:15Le jugement des réseaux sociaux
00:27:17ne s'échappe pas à vous comme moi,
00:27:19comme tout le monde, mon cher Dominique.
00:27:21Personne. Eux, c'est les joueurs d'équipe de France.
00:27:23Moi, je suis présidente.
00:27:25Virginie, si le brassard est en jeu,
00:27:27c'est que le capitaine habituel est absent.
00:27:29Après des explications
00:27:31en berlificoté de notre sélectionneur
00:27:33Didier Deschamps, on connaît
00:27:35la réelle raison de l'absence de Mbappé.
00:27:37C'était à lire aujourd'hui dans l'équipe sous la plume
00:27:39d'Antoine Simonot, notre correspondant à Madrid.
00:27:41L'idée du Réal, ce serait de parfaire
00:27:43la condition physique d'Mbappé.
00:27:45Le club madrilène veut profiter de cette pause
00:27:47pour concocter un programme de réathlétisation
00:27:49un petit peu plus poussé
00:27:51à celui qui n'a pas effectué de préparation physique
00:27:53estivale complète depuis deux saisons
00:27:55et qui, après une seule semaine
00:27:57d'entraînement, avait repris la compétition
00:27:59et avait enchaîné pratiquement tous les trois jours.
00:28:01Vous vous posez des questions. Parfois, il y a des réponses
00:28:03qui sont chez nous, dans le journal L'Equipe.
00:28:05Ça, c'est le problème du Réal Madrid.
00:28:07S'il est arrivé le 7 août, 8 août à l'entraînement
00:28:09et ils avaient un match de supercoupe à discuter
00:28:11une semaine après, ils l'ont fait jouer.
00:28:13C'est l'équipe de France. S'ils ont envie de jouer
00:28:15avec le feu et de faire n'importe quoi,
00:28:17ils en sont là aujourd'hui, un mois et demi après
00:28:19à le réathlétiser en pleine saison.
00:28:21Ils avaient qu'à y penser avant.
00:28:23On pourrait inverser la chose
00:28:25et dire que le staff des Bleus,
00:28:27Didier Deschamps et le staff médical
00:28:29pourraient demander au Réal
00:28:31que Mbappé se réathlétise
00:28:33pendant les prochains matchs de Ligue 1.
00:28:35Voilà.
00:28:37Vous savez qu'on est très écoutés par le HAL.
00:28:39Le message est bien passé.
00:28:41Le Réal nous a fait attendre d'autant plus volontiers
00:28:43qu'ils ne payent pas bien cher.
00:28:45Minuit info, Virginie Saint-Cylie
00:28:47entre en lice. Réussi ce soir pour l'OL
00:28:49en Ligue des Champions d'Armes.
00:28:51Une victoire 3-0 contre le Galatasaray.
00:28:53Vous avez certainement les buts.
00:28:55Bien sûr. Copie parfaite.
00:28:57Kadidiatou Diani a ouvert le score
00:28:59à la 34ème de la tête sur un centre de Shawinga.
00:29:01Reprise parfaite pour tromper la gardienne.
00:29:03Vanessa Gill a doublé la mise
00:29:05avant la pause sur un corner
00:29:07pour permettre aux fenotes de mener 2-0.
00:29:09Encore un but de la tête.
00:29:11Et puis ce sera pareil pour le 3ème.
00:29:13Diani pour le doublé.
00:29:15Les Lyonnaises soignent leur entrée.
00:29:17Elles affronteront Wolfsburg pour leur 2ème match.
00:29:19Ce sera le 17 octobre prochain.
00:29:21En foot féminin, les gardiens, ça progresse.
00:29:23Jérôme Alonso.
00:29:25Hugo Equitiqué, finalement, apte à jouer
00:29:27chez les Bleuets.
00:29:29Oui, il était encore un incertain hier.
00:29:31Il jouera avec les Bleuets, l'ancien Parisien.
00:29:33Il se sent particulièrement bien à Francfort.
00:29:35Auteur de 6 buts plus 4 passes
00:29:37depuis le début de la saison.
00:29:39Il a retrouvé sa confiance et évoque sans rancune
00:29:41son passage au PSG.
00:29:43On a tous des parcours
00:29:45et des processus différents.
00:29:47Moi, ça a été comme ça.
00:29:49C'est sûr que c'est une fierté pour moi
00:29:51d'être ici.
00:29:53Je me donnerai toujours à fond
00:29:55pour aller chercher plus haut.
00:29:57Je n'ai pas un état d'esprit de revanche.
00:29:59C'est surtout de la reconnaissance
00:30:01envers la confiance qu'on me donne.
00:30:03Le football, en général,
00:30:05c'est toujours de la remise en question
00:30:07et toujours se prouver à soi-même
00:30:09qu'on peut aller chercher plus haut.
00:30:11Moi, personnellement,
00:30:13je suis dans cet état d'esprit.
00:30:15Je donne toujours
00:30:17le meilleur de moi-même
00:30:19pour aller chercher plus.
00:30:21Bernard, Hugo Equitiqué,
00:30:23il n'a pas la même coloris que notre présidente.
00:30:25Oui, mais à la différence de la présidence,
00:30:27je n'attaque pas sur le physique.
00:30:29Jamais ?
00:30:31Je ne me rabaisse pas à ça.
00:30:33Les trophées NFP du jour du mois font le retour.
00:30:35Demandez les nommer, Virginie.
00:30:37Pour ce premier vote,
00:30:39c'est Bradley Barcola, l'un des hommes
00:30:41en forme de ce début de saison du PSG.
00:30:43Jonathan David, qui monte en régime à Lille
00:30:45avec 4 buts à son actif, dont un triplé
00:30:47sur la pelouse du Havre.
00:30:49Et enfin, Mason Greenwood,
00:30:51le nouvel atout offensif de l'OM.
00:30:535 buts pour lui depuis le début de la saison,
00:30:55dont 2 au mois de septembre.
00:30:57Le lauréat sera élu à 50% par le vote des joueurs
00:30:59et 50% par le vote du public.
00:31:01C'est les 3. Après, c'est les gens qui votent.
00:31:03Mais qui nomme les 3 ?
00:31:05Oui, sur septembre.
00:31:07Mais sur septembre, Greenwood, c'était déjà...
00:31:09Ça commençait à être un peu lent.
00:31:11Greenwood, sur septembre, ce n'est pas possible.
00:31:13Je t'en sors 10 à la volée qui ont été meilleurs que lui.
00:31:15Jonathan David, oui.
00:31:17Pour l'instant, oui.
00:31:19Comme Marseille, d'ailleurs.
00:31:21À Barcelone, l'émotion d'Iniesta
00:31:23pour ses adieux au football.
00:31:25Il a donné sa conférence de presse,
00:31:27entouré de ses amis, de joueurs,
00:31:29et de l'équipe du soir. Regardons.
00:31:59Je suis fier d'être un joueur.
00:32:01Et...
00:32:03Et je l'ai réussi.
00:32:05Nous l'avons réussi.
00:32:07Après beaucoup de travail,
00:32:09beaucoup de sacrifices,
00:32:11beaucoup d'efforts.
00:32:15Et de ne jamais se rendre.
00:32:17Je crois que ces valeurs
00:32:19ont été indispensables
00:32:21dans ma vie.
00:32:23Et c'est pour cela
00:32:25qu'aujourd'hui,
00:32:27je suis fier de tout ce chemin.
00:32:29Le plaisir de jouer au football,
00:32:31raconté par Andrés Iniesta.
00:32:33Le meilleur joueur de l'histoire, son ballon d'or.
00:32:35Exactement.
00:32:41Info le Parisien.
00:32:43La maire de Paris s'apprête à activer
00:32:45le tribunal administratif dans sa ligne de mire.
00:32:47La région Île-de-France.
00:32:49Valérie Pécresse, sa présidente et la région
00:32:51ont validé il y a quelques semaines une enveloppe
00:32:53pour, je cite,
00:32:55l'amélioration d'intérêt régional.
00:32:57Anne Hidalgo voit elle cette manœuvre
00:32:59comme une aide logistique et financière
00:33:01au déménagement du PSG du Parc des Princes.
00:33:03Un commentaire ?
00:33:05De quoi se mêle la mairie de Paris ?
00:33:07On a l'impression qu'on est
00:33:09en URSS en 1963.
00:33:11Ils ont décidé que c'était un club d'État.
00:33:13Ils ont rompu les négociations
00:33:15parce qu'ils ne veulent pas
00:33:17vendre le Parc des Princes.
00:33:19Le PSG veut,
00:33:21comme une entreprise moderne,
00:33:23investir 50 millions dans un truc qui n'est pas eux.
00:33:25Ils veulent désormais faire des travaux.
00:33:27On leur dit que ce n'est pas possible,
00:33:29c'est classé, ne vous touchez pas.
00:33:31Ils vont chercher ailleurs.
00:33:33La vraie info dans tout ça,
00:33:35c'est que pour la première fois,
00:33:37depuis le début, ils se disent
00:33:39que ce n'est peut-être pas du bluff.
00:33:41Je m'inclus dans le truc
00:33:43parce que depuis le début,
00:33:45je pense que c'est du bluff absolu.
00:33:47Sauf que les années passent
00:33:49et qu'ils commencent à en avoir marre
00:33:51du fait d'être dans les murs
00:33:53du nouveau centre d'entraînement à Poissy.
00:33:55Depuis plusieurs mois,
00:33:57ils commencent à s'approprier les lieux,
00:33:59à s'apercevoir que
00:34:01quand tu es dans des infrastructures
00:34:03extrêmement modernes,
00:34:05tu travailles mieux.
00:34:07Ils sont prêts à se dire que...
00:34:09Depuis le début, c'est simplement
00:34:11qu'il faut voir la Tour Eiffel en sortant
00:34:13sinon ce n'est pas possible.
00:34:15Et là, l'idée fait son chemin.
00:34:17Peut-être pas du bluff,
00:34:19mais c'est un projet de 60 000 places
00:34:21dans la région parisienne.
00:34:23C'est Victoriano Melero,
00:34:25le directeur général,
00:34:27qui s'est confessé ce soir dans le Paris 1.
00:34:29C'est un projet de 8 ans.
00:34:31Le 8 octobre 2024,
00:34:33il n'y a toujours pas de lieu
00:34:35d'autorisation de tout ça.
00:34:37Tu rajoutes 8 ans à tout ça.
00:34:39Ce n'est peut-être pas du bluff,
00:34:41mais le nouveau stade du PSG
00:34:43n'est pas encore prêt.
00:34:45Pour le coup, c'est politique.
00:34:47Même du même bord de la majorité présidentielle
00:34:49ou de l'opposition ?
00:34:51Elles pourraient se tirer dans les pattes
00:34:53même du même bord.
00:34:55Ça serait bien compliqué.
00:34:59Victoriano Melero dans le parisien.
00:35:01La mairie de Paris.
00:35:03Les contacts, c'est toujours au point mort.
00:35:05Silence radio entre Paris Saint-Germain
00:35:07et la mairie de Paris.
00:35:09Il y a bientôt les élections municipales.
00:35:11Tout ça peut rechanger.
00:35:13Tout ça reste pour l'instant
00:35:15en fofaron, en plastron.
00:35:17Du bluff.
00:35:19Et que Mme Hidalgo
00:35:21est élue par 18% des parisiens.
00:35:23Encore des déménaies judiciaires
00:35:25pour Vissam Ben Yader.
00:35:27L'ancien capitaine de Monaco
00:35:29est visé par une plainte
00:35:31de son ancienne épouse.
00:35:33Une plainte qui date du mois de février.
00:35:35Plainte pour violences psychologiques
00:35:37ayant entraîné une incapacité totale
00:35:39de travail de plus de 8 jours.
00:35:41Elle dénonce aussi des menaces
00:35:43et des intimidations de la part du joueur.
00:35:45Il est convoqué pour cela devant le tribunal
00:35:47de Nice le 27 décembre prochain.
00:35:49Par ailleurs, sans rapport
00:35:51avec les faits que je viens d'évoquer,
00:35:53Vissam Ben Yader est convoqué mardi prochain
00:35:55devant le tribunal correctionnel de Nice
00:35:57dans le cadre de son procès pour agression sexuelle
00:35:59en état d'ivresse.
00:36:01Yael Monfils est en huitième de finale
00:36:03du tournoi de Shanghai.
00:36:05Il est sorti vainqueur de ce duel 100% français
00:36:07face à Hugo Imbert.
00:36:09Il s'impose en 3-7 et confirme sa bonne forme
00:36:11pour faire Sébastien Baez au tour d'avant.
00:36:13Il va retrouver Carlos Alcaraz
00:36:15pour une place en quart.
00:36:17Les deux hommes s'étaient déjà croisés au mois d'août
00:36:19au tournoi de Cincinnati.
00:36:21Et il avait créé l'exploit en battant l'Espagnol.
00:36:23Est-ce qu'il pense pouvoir le refaire ?
00:36:25C'est la question que lui a posée David Loriaux
00:36:27dans un entretien pour le journalique.
00:36:29Il prépense, non non, je pense qu'il va me battre.
00:36:31Il va m'écraser même à 100%.
00:36:33La dernière fois, j'ai eu beaucoup de chance
00:36:35et ce n'était pas un bon match de sa part
00:36:37et c'était un de mes bons matchs.
00:36:39Mais comme je le dis, je ferai tout
00:36:41pour ne pas être écrasé trop facilement d'une certaine manière.
00:36:43C'est du bonus pour moi.
00:36:45Muller, impuissant, pas satisfaste.
00:36:47Vous avez quelques images ?
00:36:49Oui, il est sorti, lui.
00:36:51Pas de deuxième tête de série consécutive pour Alexandre Muller
00:36:53après sa brillante victoire
00:36:55contre le Canadien Félix Ogé Aliasim.
00:36:57Le Grec sorti au premier tour
00:36:59sur ses deux dernières apparitions en tournoi officiel
00:37:01n'a cette fois-ci pas flanché.
00:37:03Victoire 6-3, 7-5 pour lui.
00:37:05Et il affrontera
00:37:07Daniel Medvedev en huitième de finale.
00:37:09Après Muller, Djokovic.
00:37:11Ballade ?
00:37:13Une ballade complète.
00:37:15Vraie démonstration du serbe qui a balayé l'italien Koboli 6-1, 6-2
00:37:17et qui a régalé le public chinois
00:37:19avec quelques coups spectaculaires
00:37:21dont il a le secret.
00:37:23Je vous en montre un, il est en rouge à l'écran.
00:37:37Après le coup de tennis, le coup de show,
00:37:39celui de Francis Tiafoe, l'américain
00:37:41a insulté l'arbitre à la fin de sa rencontre.
00:37:43Oui, battu par sa fioline,
00:37:45le 17e mondial a été sanctionné
00:37:47pour dépassement de temps
00:37:49à la fin du tie-break du 3e set
00:37:51par l'arbitre.
00:37:53Ça l'a déconcentré,
00:37:55il a perdu le point suivant
00:37:57qui offrait une balle de match au russe.
00:37:59Balle convertie,
00:38:01Tiafoe a explosé de rage
00:38:03et il s'en est rendu compte
00:38:05à l'arbitre.
00:38:07Ça donne ça.
00:38:21Ça nous ramène aux jeunes années,
00:38:23les McEnroes, les Connors,
00:38:25non Philippe ?
00:38:27C'est exactement à ça que j'ai pensé.
00:38:29C'est évidemment
00:38:31à proscrire,
00:38:33c'est un très mauvais exemple
00:38:35pour tous les sportifs
00:38:37et les jeunes tennismen qui y regardent.
00:38:39Après, il y a
00:38:41quand même...
00:38:43Tous les tennismen savent que c'est un sport
00:38:45qui est le fait de ne pas s'énerver.
00:38:47Je me souviens que c'était qui ?
00:38:49C'était McEnroe qui parlait de Borg.
00:38:51On pensait que c'était moi le mec anormal,
00:38:53mais pour quiconque qui a joué au tennis,
00:38:55ne pas s'énerver comme Borg,
00:38:57c'était lui le mec anormal.
00:38:59C'est un déchirement intérieur permanent
00:39:01pour le tennis, c'est-à-dire qu'à chaque fois
00:39:03qu'on perd un point, on a envie de casser sa raquette.
00:39:05La progression dans le tennis,
00:39:07dans un premier temps, elle est technique, physique,
00:39:09et après, c'est que ça, la tronche.
00:39:11Mais encore une fois,
00:39:13je reprends la précaution d'usage,
00:39:15c'est interdit, on ne fait pas ça, c'est pas beau.
00:39:17Mais on y a pris
00:39:19une voie ces dernières années,
00:39:21ça dure maintenant,
00:39:23qui est de plus en plus cadré
00:39:25et où les joueurs ne peuvent plus
00:39:27sortir à aucun moment
00:39:29de ce cadre.
00:39:31Et là, Thiafoué, quand même,
00:39:33il se prend un deuxième service,
00:39:35il se fait annuler sa première balle
00:39:37parce qu'il a pris un peu de temps
00:39:39et qu'il a fait le geste
00:39:41et qu'il reprend sa balle.
00:39:43Il y a un moment où il faut un tout petit peu de psychologie.
00:39:45T'es à 5-5 dans le troisième,
00:39:47tu lui fais ça, derrière il perd,
00:39:49ace derrière, le match est terminé.
00:39:51C'est pas bien, mais qu'il pète les plombs,
00:39:53c'est normal.
00:39:55Il faut aussi comprendre,
00:39:57un petit peu d'humain,
00:39:59on a souvent dans le foot ce débat-là,
00:40:01que les arbitres soient plus en connexion
00:40:03avec le joueur, essayer de comprendre ce qui se passe
00:40:05aussi dans la tête du joueur à ce moment-là.
00:40:07Un extrait sur ce plateau,
00:40:09aujourd'hui même, alors c'est pas l'équipe du soir,
00:40:11c'est pas l'équipe de l'ES, c'est l'émission d'avant,
00:40:13l'équipe de choc. C'est un chroniqueur, il s'appelle Kanto,
00:40:15il est amoureux de tennis,
00:40:17et il partage un peu votre opinion.
00:40:19Écoutons Kanto.
00:40:21Je ne fais pas partie
00:40:23des gens qui défendent les joueurs,
00:40:25qui insultent les arbitres.
00:40:27Néanmoins, il y a quand même une fracture assez nette en ce moment
00:40:29entre les joueurs et les joueuses de tennis,
00:40:31et les arbitres, qui parfois appliquent des règles
00:40:33de manière un peu injuste.
00:40:35Thiafaud, dans ce match-là, a été sanctionné une première fois
00:40:37pour gain de temps. Ce qui arrive, on a le droit d'un avertissement.
00:40:39Il a été une nouvelle fois
00:40:41à 5 jeux à 6
00:40:43dans le dernier set,
00:40:4530 partout, donc c'était un moment clé,
00:40:47où l'arbitre lui a dit, Francesc, tu vas servir
00:40:49une deuxième balle, parce que tu as gagné du temps.
00:40:51Francesc a commencé un petit peu à s'énerver,
00:40:53il arrive quand même à gagner son jeu, il va au tie-break,
00:40:55et là, 5 points partout, l'arbitre reprend
00:40:57de nouveau la même décision de lui enlever une première balle.
00:40:59Je ne sais pas si on se rend compte.
00:41:01S'il ne respecte pas le timing.
00:41:03Il ne respecte pas le timing, il est à 5-5 dans un match
00:41:05qui a duré plus de 3 heures, et il sort
00:41:07d'un rallye où il y a eu plus de 25 coups
00:41:09dans l'échange. Il y a un timing,
00:41:11mais pour autant, il y a aussi un côté
00:41:13humain qu'il faut garder. Si on
00:41:15commence à tout chronométrer à la seconde près,
00:41:17surtout qu'au moment où il a été sanctionné, il était en train de jeter sa balle
00:41:19en l'air, donc il était dans les temps.
00:41:21L'arbitre a été trop intransigeant
00:41:23vis-à-vis du règlement, et je pense que si
00:41:25les arbitres continuent de s'appuyer
00:41:27de plus en plus sur les règlements de manière bête et méchante,
00:41:29ils vont perdre complètement le respect des joueurs,
00:41:31et d'autant plus que l'arbitrage aujourd'hui
00:41:33est en train de devenir de plus en plus électronique,
00:41:35donc moi, je ne défends pas les joueurs qui
00:41:37s'adressent mal aux arbitres,
00:41:39mais je comprends parfaitement la situation de Francesco.
00:41:43La même action,
00:41:45à la seconde près, avec Djokovic.
00:41:47Est-ce qu'il le sanctionne pareil ?
00:41:51Je ne peux pas parler à sa place.
00:41:53Non, mais parce que c'est une vraie question.
00:41:55France, Pierron, dit très justement,
00:41:57il y a un timing. Il y a plein de sports où il y a un timing,
00:41:59et où, selon que tu sois puissant ou misérable,
00:42:01ce n'est pas pareil. Moi, je suis passionné
00:42:03de golf. Au golf, il y a un time aussi.
00:42:05Maintenant, depuis 3-4 ans, tu ne peux pas jouer
00:42:07parce qu'en fait, le combat
00:42:09moderne du golf, c'est combattre
00:42:11le jeu lent, ok ?
00:42:13Et les pros sont extrêmement lents.
00:42:15Et donc, ils ont timé. Pour la télé,
00:42:17c'est chiant à mourir. Donc, tu as X secondes
00:42:19pour jouer ton coup. Mais selon que ce soit
00:42:21Tiger Woods, ou le mec
00:42:23qui a sa carte depuis deux semaines sur le tour...
00:42:25Robert Schramafleux.
00:42:27Ce n'est pas du tout jugé pareil.
00:42:29Et la question que je pose à Philippe,
00:42:31c'est si cette action-là, c'est Djoko,
00:42:33Alcaraz, ou un autre,
00:42:35est-ce que c'est pareil ? Et ça, c'est un vrai problème.
00:42:37Et là, tu ne réponds pas, tu vois, Philippe.
00:42:39Ah non, c'est facile.
00:42:41Il risque quoi, l'ami ?
00:42:43Il risque jusqu'à un an de suspension,
00:42:45selon l'évaluant de l'alcool.
00:42:47Il risque un jour jusqu'à un an.
00:42:49Ils vont se doper dans le tennis.
00:42:51À Shanghai,
00:42:53il y a eu également un autre joueur
00:42:55qui s'en est pris à l'arbitrage. On y va, Virginie.
00:42:57Oui, juste après ce match, Zverev,
00:42:59vainqueur de Grixpour, dans la douleur,
00:43:01en a rajouté une couche auprès de son arbitre,
00:43:03à lui. Regardez ce qui s'est passé.
00:43:17Comment ça s'est passé ?
00:43:47Tiens, il y a des nouvelles,
00:43:49parce que Pogacar a enfin été battu.
00:43:51Oui, il a enfin été battu, mais par la pluie.
00:43:53Le champion du monde slovène ne visera pas
00:43:55de nouveaux titres sur les trois Valais-Varésines
00:43:57parce que la course n'ira pas à son terme.
00:43:59Tout simplement, des torrents se sont
00:44:01abattus ce mardi en Lombardie.
00:44:03L'ensemble des coureurs engagés ont mis
00:44:05pied à terre un petit peu plus d'une heure après le départ,
00:44:07qui avait déjà été décalé
00:44:09de 20 minutes à cause des intempéries.
00:44:11On va écouter Tadej Pogacar. Il en a parlé.
00:44:18Nous avons essayé de faire la course,
00:44:20mais dans la descente du dernier tour,
00:44:22on ne voyait plus où on roulait.
00:44:24Tout le monde voulait s'arrêter.
00:44:26Ce n'était qu'une question de tour
00:44:28avant que quelqu'un ne tombe.
00:44:33Je connais beaucoup d'amis du peloton
00:44:35qui ont eu des commotions cérébrales cette année,
00:44:37donc nous devons faire plus attention.
00:44:41Rentrée réussie pour Yabouzélé,
00:44:43avec les Sixers.
00:44:45Le Français jouait son tout premier match
00:44:47de présaison en NBA face aux Breakers
00:44:49de New Zealand.
00:44:51Il a eu 100% au tir, ce qui lui fait 15 points,
00:44:53plus deux passes et une interception.
00:44:55Tout cela en seulement 16 minutes de jeu.
00:44:57Copie parfaite pour l'ancien joueur
00:44:59du Real Madrid dans la continuité
00:45:01de ses très beaux Jeux Olympiques à Paris.
00:45:03Oui, ça nous ramène cet été.
00:45:05Vous avez raison.
00:45:07Après ce joli point et ce joli panier,
00:45:09un duel pour terminer votre Minute Info.
00:45:11Une image insolite.
00:45:13Le vainqueur du Vendée Globe 2020-2021,
00:45:15Yannick Bestaven,
00:45:17rencontre le champion du monde de windsurf,
00:45:19Antoine Halbot, en pleine mer.
00:45:21Ça donne ça.
00:45:27La borraine avec Halbot aujourd'hui.
00:45:29Nickel !
00:45:33Regarde l'accélération !
00:45:35Regarde l'accélération !
00:45:37C'est incroyable !
00:45:43Halbot a un record de vitesse.
00:45:45Oui, il détient le record
00:45:47de vitesse 98,66 km heure.
00:45:51Merci beaucoup de ce journal.
00:45:53Grisou sans héritier.
00:45:55La vie en bleu sans Grisou,
00:45:57ça commence donc jeudi.
00:45:59Le nom de Griezmann est évoqué
00:46:01aujourd'hui en conférence de presse.
00:46:03Aux oreilles de Christopher Nkunku,
00:46:05il est sur la possibilité de jouer
00:46:07un rôle à la Grisou en équipe de France.
00:46:09Alors là, le nom Grisou arrive,
00:46:11Christopher Nkunku freine des 4 fers,
00:46:13attention, rétro-pédalage.
00:46:15Christopher Nkunku, nous parlons de Griezmann.
00:46:17Hommage, puis après prudence.
00:46:19Je pense que Antoine Griezmann
00:46:21a laissé un héritage immense
00:46:23en équipe de France.
00:46:25On connaît tous
00:46:27ce qu'il a apporté pour l'équipe de France,
00:46:29qui marque une génération de foot.
00:46:31Pour ma part,
00:46:33je n'essaie pas de remplacer
00:46:35Antoine Griezmann.
00:46:37Je veux juste apporter ma pierre à l'édifice.
00:46:39On a des caractéristiques
00:46:41qui sont aussi différentes.
00:46:43Je veux juste rester moi-même,
00:46:45donner le maximum.
00:46:47La succession de Grisou
00:46:49est-elle impossible ?
00:46:51On me dit, ou j'ai entendu,
00:46:53qu'à court terme,
00:46:55c'est non.
00:46:57Impossible.
00:46:59Pourquoi ?
00:47:01On lui demande de succéder
00:47:03à 137 sélections.
00:47:05Un gars qui est resté
00:47:07à 34.
00:47:09Le suivant,
00:47:11c'est Patrick Vieira,
00:47:13à 46.
00:47:15Le gap est considérable.
00:47:17Un gars qui a réussi
00:47:19à être un cadre jusqu'à faire
00:47:21le match pour être capitaine, vice-capitaine.
00:47:23La remplacer Griezmann,
00:47:25la charge est tellement forte
00:47:27en termes de football et de coulisses.
00:47:29C'est impossible.
00:47:31On ne demande ça à personne.
00:47:33La question était de savoir
00:47:35si vous aviez un rôle à jouer.
00:47:37Ce n'est pas seulement un joueur,
00:47:39c'est un personnage.
00:47:41Un personnage central de l'histoire des Bleus
00:47:43depuis plus de 10 ans.
00:47:45Il est arrivé en 2014.
00:47:47Il me revient parce que
00:47:49Nkunku, ce n'est pas neutre.
00:47:51Vous allez peut-être m'aider.
00:47:53Pendant l'Euro, Griezmann,
00:47:55ça n'allait pas trop.
00:47:57On regrettait le fait
00:47:59qu'il était revenu juste avant l'Euro.
00:48:01Il n'avait pas été sélectionné.
00:48:03Est-ce qu'il a dans son registre
00:48:05quelque chose ?
00:48:07Je ne le compare pas à Griezmann.
00:48:09Pour allumer l'équipe de France.
00:48:11Le jeu offensif de l'équipe d'Europe.
00:48:13Ça m'a surpris.
00:48:15Il est formé au milieu.
00:48:17Il n'est pas formé attaquant depuis quelques années.
00:48:19Je le voyais au Paris Saint-Germain.
00:48:21Je ne voyais pas quelqu'un qui pouvait...
00:48:23Il joue au foot.
00:48:25C'est différent de Griezmann.
00:48:27Il n'y a plus ce profil.
00:48:29Il y avait ce côté espagnol Griezmann
00:48:31dans son jeu.
00:48:33Sans toucher beaucoup le ballon.
00:48:35D'être capable d'accélérer tout le monde
00:48:37sur une ou deux touches.
00:48:39Parce qu'il a grandi
00:48:41dans ce foot là
00:48:43qui a un rapport différent
00:48:45à la passe et au collectif.
00:48:47C'est toujours leur côté cognitif.
00:48:49Il n'y a plus ça.
00:48:51Mais effectivement,
00:48:53on est curieux de voir.
00:48:55C'est un joueur qui est titulaire au Bayern.
00:48:59Ça va prendre des années.
00:49:01On ne va pas lui dire
00:49:03qu'il n'y a plus Griezmann.
00:49:05Il a le profil.
00:49:07Mais en l'apportant différemment
00:49:09avec d'autres conchines et un autre jeu.
00:49:11C'est pour ça qu'à court terme,
00:49:13tout ce qu'il représentait sur le terrain,
00:49:15en dehors et au niveau de...
00:49:17Je vous fais des gestes
00:49:19parce qu'il y avait le court terme et le long terme.
00:49:21J'ai une bêtise.
00:49:23Quand il a été appelé
00:49:25en équipe de France,
00:49:27on avait dit qu'il serait appelé
00:49:29à terme
00:49:31à remplacer Griezmann.
00:49:33Au niveau de l'animation offensive,
00:49:35le positionnement,
00:49:37ça pourrait être un joueur dans la sensibilité de Griezmann.
00:49:39Pas la palette tactique
00:49:41de Griezmann.
00:49:43Mais oui, un petit peu.
00:49:45Moi, franchement,
00:49:47je lui souhaite d'en luminer un peu.
00:49:49On le souhaite à l'équipe de France aussi.
00:49:51Oui, mais d'accord.
00:49:53Moi, je vois un attaquant
00:49:55typique de la profondeur,
00:49:57de la rapidité, des choses comme ça.
00:49:59Expliquez-moi.
00:50:01On cherche des similitudes.
00:50:03Il a du volume.
00:50:05Techniquement, il est très au-dessus de la moyenne.
00:50:07Il défend.
00:50:09Il peut faire le box-to-box.
00:50:11Il peut faire jouer les autres.
00:50:13Il n'est pas obsédé par le but.
00:50:15Je ne pense pas que Griezmann
00:50:17n'est pas obsédé par son logiciel premier.
00:50:19Donc, il y a ça.
00:50:21Le côté starter.
00:50:23Je peux aider les autres à accompagner une action
00:50:25défensivement ou offensivement.
00:50:27Je ne suis pas le mec qui reste dans la surface
00:50:29et j'attends que ça se fasse.
00:50:31Franchement, vous me décrivez un jeu que j'ai rarement vu.
00:50:33Moi, c'est celui que j'ai commencé à voir au début
00:50:35au PG de Kuna Yemmeri.
00:50:37Griezmann, c'est la palette.
00:50:39Il y a ce que vient de décrire Dominique.
00:50:41Et puis, il y a tout le reste.
00:50:43Il y a la vision du jeu.
00:50:45Griezmann a été le dépositaire du jeu pendant 10 ans.
00:50:47Evidemment que personne ne peut
00:50:49se prévaloir de ça aujourd'hui.
00:50:51Justement, dans l'inconscient collectif,
00:50:53c'est normal que vous n'ayez pas d'image.
00:50:55C'est un peu de les danser.
00:50:57C'est les montagnes russes.
00:50:59Vous avez combien de sélections en tête de Nkunku ?
00:51:01Pas grand-chose. 10. Il y a 2 passes d'ace.
00:51:03Au début, on l'aime bien.
00:51:05On voit un petit jeune débarquer.
00:51:07On voit tout de suite le maillot.
00:51:09L'équipe de France est un peu lourde à porter.
00:51:11On ne mesure pas encore l'absence que ça va être.
00:51:13Il y a des gens qui disaient
00:51:15qu'à long terme,
00:51:17c'était même impossible.
00:51:19L'imaginaire collectif garde l'euro.
00:51:21C'est normal aussi.
00:51:23Pour toutes les raisons qu'on a expliquées tout à l'heure.
00:51:25Mais vous verrez que le manque
00:51:27sportif, affectif,
00:51:29la place sociale dans le groupe,
00:51:31pour toutes ces raisons-là,
00:51:33je pense que l'équipe de France va énormément souffrir
00:51:35de la retraite d'Antoine Griezmann.
00:51:37Et beaucoup plus que ce qu'on pense.
00:51:39Mais si on y est à la Coupe du Monde
00:51:41du 26, tu verras
00:51:43que ce joueur-là,
00:51:45peut-être à moyen terme,
00:51:47ça va être un manque immense.
00:51:49Mais si, je pense qu'on s'en est rendu compte.
00:51:51Parce que l'onde de choc,
00:51:53depuis son annonce,
00:51:55que ce soit les techniciens,
00:51:57les supporters,
00:51:59en fait,
00:52:01ils étaient partis les uns après les autres
00:52:03pour des raisons différentes.
00:52:05Pogba a disparu de la circulation.
00:52:07Et puis,
00:52:09Lloris, et puis Varane.
00:52:11Mais Griezmann, c'est son équipe.
00:52:13Les 2018,
00:52:15ils sont nés en 2016,
00:52:17et il a été l'homme de 2016.
00:52:19En 2018,
00:52:21aussi beaucoup,
00:52:23c'était son équipe.
00:52:25Et le fait qu'il disparaisse,
00:52:27c'est la page qui se tourne.
00:52:29Les champions du monde 2018.
00:52:31Je vous ai mis des images d'Antoine
00:52:33dans un autre rôle,
00:52:35où il est obligé de s'adapter.
00:52:37Et je vous ai mis des images,
00:52:39même on peut les mettre en plein pot,
00:52:41parce que de voir ma petite trottinette,
00:52:43c'est bien,
00:52:45mais de voir des buts de Griseux,
00:52:47c'est quand même extraordinaire.
00:52:49A chaque fois qu'on revoit des séquences
00:52:51de lui en équipe de France,
00:52:53alors évidemment, c'est une compilation,
00:52:55il en a marqué 44,
00:52:57je trouve qu'il donne du sourire au jeu.
00:52:59S'il y avait quelque chose,
00:53:01on a fait la bio d'Ignesta hier,
00:53:03on a fait la bio, malheureusement,
00:53:05on a parlé des sensations
00:53:07que nous offrent ces champions.
00:53:09Lui, je trouve qu'il y a quelque chose
00:53:11qui donne de la légèreté,
00:53:13de la joie au jeu, un sourire.
00:53:15Rappelez-vous quand il galère au Barça,
00:53:17quand il venait en bleu,
00:53:19ça faisait plaisir à voir.
00:53:21On faisait les débats ici,
00:53:23et au Barça, il était transparent.
00:53:25C'était réciproque.
00:53:27L'amour entre les bleus et Griezmann,
00:53:29c'était fantastique.
00:53:31A court terme, il n'y a pas un gars
00:53:33qui n'a pas été élu.
00:53:35Je crois qu'il y a des chroniqueurs
00:53:37qui m'ont dit qu'à long terme,
00:53:39l'héritier de Griezmann...
00:53:41Plus haut que Griezmann récemment,
00:53:43il y a eu Zidane.
00:53:45Zidane, au final de la Coupe du monde
00:53:47en 2006 avec Raymond,
00:53:49après Zidane, il arrêtait son match
00:53:51sur le coup de boule.
00:53:53Les gens ont dit que c'était bon,
00:53:55qu'il n'y avait plus rien.
00:53:57Le foot, c'est toujours comme ça.
00:53:59Tu crois qu'il n'y aura plus rien
00:54:01le 9 octobre ?
00:54:03Tu ne sais pas qu'il est là,
00:54:05il est en train de finir sa formation.
00:54:07Dominique, j'ai un calcul.
00:54:09L'équipe de France ?
00:54:11Non, non, non.
00:54:13Mais non, mon Jérôme.
00:54:15J'avais tout prévu.
00:54:17On va avoir une petite frise.
00:54:19Remettez-moi la frise,
00:54:21mes chers amis en régie.
00:54:23Regardez.
00:54:25L'après Platini jusqu'à Zidane.
00:54:27Dernier match, on est en 87 de Michel.
00:54:29Zizou arrive.
00:54:31Premier match contre la République Tchèque à Bordeaux.
00:54:332-0.
00:54:357 ans et 3 mois de quoi ?
00:54:37Entre le dernier match de Platini
00:54:39et le premier match de Zizou.
00:54:41Ce n'était pas un avènement.
00:54:43Il y a une promesse.
00:54:452006,
00:54:47on se souvient de son dernier match
00:54:49avec son malheureux coup de boule sur Materazzi.
00:54:51On est le 9 juillet 2006.
00:54:53Le premier match de Grizou
00:54:55avec les Bleus, c'est le 5 mars 2014.
00:54:57C'est contre les Pays-Bas.
00:54:59Il y aura 7 ans et 8 mois.
00:55:01De 7 à 8 ans.
00:55:03Statistiquement, en 2031.
00:55:05On se revoit en 2031-2032
00:55:07pour nous parler du successeur de Grizou.
00:55:09On aura le nom.
00:55:11Finale 2006, finale 2016.
00:55:13Actuellement,
00:55:15le successeur d'après,
00:55:17parce que Griezmann a commencé sa carrière en bleu,
00:55:19il avait 23 ans.
00:55:21Actuellement, son successeur, c'est un joueur de football
00:55:23qui a entre 15 et 16 ans.
00:55:2515 et 16 ans.
00:55:27Vous me dites que...
00:55:29C'est long.
00:55:31C'est pas jamais.
00:55:33C'est pas impossible.
00:55:35On sera encore là avec vous.
00:55:37Pendant les 7-8 ans,
00:55:39nous, journalistes,
00:55:41on a inventé 12 000 nouveaux Zidane,
00:55:4312 000 nouveaux Griezmann.
00:55:45On va retrouver des nouveaux Griezmann
00:55:47dans les 3 semaines.
00:55:49Il y en a eu combien de nouveaux Zidane ?
00:55:51Kamel Merriam,
00:55:53Michel Megni.
00:55:55Tous les ans, on vous trouvera un nouveau Griezmann
00:55:57qui ne sera pas le vrai Griezmann.
00:55:59Dans 7 ans, il y aura le vrai Griezmann.
00:56:01Déjà, on a Olisée.
00:56:03Le pauvre.
00:56:07On a eu plein de nouveaux Michel Platini aussi.
00:56:09Il y a eu qui ?
00:56:11Daniel Bravo.
00:56:13Philippe Vercuis.
00:56:15Jean-Marc Ferreri.
00:56:173 très bons joueurs.
00:56:19Une belle carrière.
00:56:21Mais attendez.
00:56:23Après, il y a des alchimies
00:56:25qui ne prennent pas.
00:56:27Quand toi et Papin, on est dans la même équipe,
00:56:29normalement, ça doit fonctionner.
00:56:31En termes de talent, quand on a Papin,
00:56:33ça doit...
00:56:35Après, c'est pas forcément aussi...
00:56:37Tu peux avoir des talents et ça ne marche pas.
00:56:39Tu peux avoir une équipe qui marche
00:56:41avec moins de talent.
00:56:43J'ai une histoire à vous raconter.
00:56:45J'ai reçu un texto de Philippe Sanfourche ce matin.
00:56:47Il m'a dit qu'il fallait absolument me parler
00:56:49dans quelques minutes.
00:56:51Dans quelques minutes.
00:56:53Philippe Sanfourche, se fasse-toi.
00:56:59Franchement, c'est pas possible.
00:57:01Dans quelques minutes.
00:57:03Le coup de colère de Philippe Sanfourche.
00:57:05Je t'ai mis dans la bagnole.
00:57:17Péralonzo, bonsoir.
00:57:19Virginie, le réflexe à chaque fois,
00:57:21c'est d'aller regarder la une de l'équipe.
00:57:23Est-ce qu'on l'a ?
00:57:25Les confessions de Pablo Longoria
00:57:27qui avoue avoir commis
00:57:29une erreur stratégique.
00:57:31Avoir pensé trop à court terme pour le club.
00:57:33Du coup, Roberto Dozerbi
00:57:35qui était engagé pour trois saisons
00:57:37incarnerait, selon lui, un nouveau cycle.
00:57:39Long entretien signé Baptiste Chaumier
00:57:41et Mathieu Grégoire.
00:57:43J'ai reçu un texto, non pas de Dominique Sévrac,
00:57:45ce soir, de Philippe Sanfourche
00:57:47qui est en effet mon 06.
00:57:49Je voulais revenir, mon cher Philippe,
00:57:51sur l'extrait que nous avons diffusé
00:57:53hier soir dans l'équipe du Soir.
00:57:55Documentaire de la première saison Paris Saint-Germain
00:57:57de Louis-Henri Quay.
00:57:59C'est diffusé par la Movistar Plus.
00:58:01Nous sommes donc le 14 février.
00:58:03On est à la pause, à la mi-temps
00:58:05de PSG Real Sociedad et à 0-0.
00:58:07Et là, les bouteilles vont voler.
00:58:09Louis-Henri Quay, coup de colère. Extrait.
00:58:21Oui, ça va, c'était pas trop non plus.
00:58:23C'est un étudiant.
00:58:25C'était plutôt ça.
00:58:27Déjà, il ne fait que des mimes.
00:58:29Avec le son, évidemment.
00:58:31Est-ce que nous avons recalé l'élément ?
00:58:33Ne vous inquiétez pas.
00:58:35Deux secondes, il n'y a pas de... Comment ?
00:58:37On a acheté le son dans l'extrait ?
00:58:39On a acheté le son, mais il y a eu juste un petit problème.
00:58:41Bon, on voit que Louis-Henri Quay
00:58:43parle, éructe, il n'est pas content.
00:58:45Il prend les bouteilles.
00:58:47Il étasse. Tout ça en espagnol.
00:58:49Et donc,
00:58:51vous allez me dire, il a bien fait.
00:58:53Il avait 0-0 à la mi-temps de ce match.
00:58:55Avec une première période qui était bien moisie.
00:58:57Et à la fin, il gagne 2-0.
00:58:59Et ça roule.
00:59:01Sauf qu'il faut quand même se souvenir un petit peu de ce match.
00:59:03C'est-à-dire que là, il leur explique
00:59:05qu'ils ne savent pas jouer au foot, qu'il n'y en a pas un
00:59:07qui sait ressortir un ballon et que tout se passe
00:59:09n'importe comment, pas du tout comme il avait prévu.
00:59:11Sauf que, qu'est-ce qu'il a fait,
00:59:13Louis-Henri Quay ? C'est-à-dire qu'il s'est complètement remis
00:59:15en cause
00:59:17à ce moment du match.
00:59:19Parce qu'il nous avait mis
00:59:21Vitinha à la place de Fabien Nourris.
00:59:23Fabien Nourris qui était le premier relanceur
00:59:25qui permettait, quand il est sous pression, qu'il ne sait pas ressortir un ballon
00:59:27proprement. Et accessoirement, ce qu'on a aussi
00:59:29un peu oublié, c'est que Beraldo faisait son tout
00:59:31premier match titulaire à gauche
00:59:33en C1 et c'est de loin le plus
00:59:35mauvais du match.
00:59:37Il devait supporter Kubo, c'est ça ?
00:59:39Oui, d'accord, je me souviens.
00:59:41En fait, ça dit quoi de
00:59:43Louis-Henri Quay ?
00:59:45Il constate, à la mi-temps,
00:59:47qu'il a fait une erreur tactique.
00:59:49Ça peut arriver à tous les entraîneurs, ce n'est pas un problème.
00:59:51Il ne sera pas le premier ni le dernier.
00:59:53Donc, il va refaire son truc, mais
00:59:55il pourrit les mecs. C'est-à-dire qu'à aucun moment,
00:59:57tu ne sens
00:59:59qu'il y a la prise de conscience
01:00:01ou en tout cas la volonté de l'exprimer,
01:00:03qu'il a pu se planter. Et en fait, c'est
01:00:05tout le management de Louis-Henri Quay qui est comme ça.
01:00:07C'est-à-dire que ce monsieur qui est probablement
01:00:09techniquement un des meilleurs techniciens
01:00:11de la planète, c'est indéniable.
01:00:13Quelqu'un qui travaille énormément
01:00:15sur son équipe, sur l'adversaire,
01:00:17c'est indéniable. Mais
01:00:19son frein, en fait,
01:00:21ce qu'il fait, à mon sens,
01:00:23qu'il n'est pas au niveau des plus grands,
01:00:25c'est qu'il n'est pas capable de se remettre en question
01:00:27quand il fait des conneries. Et tout le monde en fait,
01:00:29des conneries. Mais lui, il est incapable.
01:00:31Donc, que ce soit avec les joueurs
01:00:33où il ne laisse pas la place
01:00:35à la contradiction,
01:00:37que ce soit, parce que j'entends beaucoup,
01:00:39dès qu'on dit un truc sur Louis-Henri Quay,
01:00:41c'est la corporation des journalistes,
01:00:43on s'en fout, ce n'est pas le problème des journalistes.
01:00:45Ça pourrait être un supporter, le boulanger ou l'expert comptable
01:00:47qui viennent lui poser une question.
01:00:49Il va prendre un scrud parce qu'il est
01:00:51incapable de se remettre en question.
01:00:53Donc, moi, cet extrait, pour moi, il démontre que
01:00:55c'est peut-être l'un des meilleurs techniciens au monde,
01:00:57mais qu'en termes de management, il a des limites
01:00:59énormes.
01:01:01Oui.
01:01:03Il a fait des corrections, cette mi-temps-là,
01:01:05du match. Donc, lui-même, il est conscient
01:01:07qu'il s'est trompé. Après, il active différents leviers.
01:01:09Tu n'es pas étonné qu'un entraîneur,
01:01:11après une mi-temps pourrie, gueule dans le vestiaire
01:01:13à la mi-temps. Ça arrive tout le temps.
01:01:15Oui, mais après, tu ne l'admettes pas.
01:01:17C'est-à-dire qu'au PSG, quand l'entraîneur
01:01:19n'a pas le pouvoir et que les joueurs
01:01:21appelaient la fille en se disant
01:01:23« L'entraîneur, attends, pour qu'il se prend, viens,
01:01:25on va faire un petit barbecue à la maison. » On dirait « Attends, l'entraîneur,
01:01:27il est trop seul dans ce club. »
01:01:29Là, il a le pouvoir, il fixe des règles,
01:01:31il fixe un cadre, il gueule
01:01:33à la mi-temps. Mais tous les joueurs pros,
01:01:35ça t'est arrivé combien de fois dans ta carrière
01:01:37qu'un entraîneur...
01:01:39Il s'est fait engueuler à la mi-temps tout le temps.
01:01:41Et tu me dis « Il ne s'est pas managé. »
01:01:43Peut-être que si, en fait.
01:01:45C'est l'erreur en permanence. On le voit bien.
01:01:47C'est le patron, c'est l'entraîneur.
01:01:49En exemple, une mi-temps, ça dure un quart d'heure.
01:01:51Parce que c'est celui qu'on nous livre dans un documentaire
01:01:53où on choisit comme par hasard le match
01:01:55où il y avait 0-0 à la mi-temps et à la fin ça fait 2-0.
01:01:57La scène est spectaculaire, Philippe.
01:01:59Est-ce qu'à la mi-temps des deux
01:02:01de match contre Dortmund, où il n'y a rien qui se passe,
01:02:03il a peut-être posé la même ?
01:02:05Il reste 40 minutes la semaine prochaine,
01:02:07il reste un troisième épisode avec les demi-finales
01:02:09des champions.
01:02:11Tu prends un extrait d'une minute
01:02:13et tu dis son management est comme ça.
01:02:15Je trouve que c'est un peu sévère.
01:02:17On ne sait pas s'il ne replace pas tactiquement
01:02:19des gens en disant « bon, je me suis gouré,
01:02:21j'ai mis celui-là là et celui-là ici,
01:02:23je vais refaire différemment ».
01:02:25Tu prends un extrait et tu résumes.
01:02:27Je vais te dire autrement,
01:02:29c'est un extrait supplémentaire
01:02:31dans toute la palette de ce qu'on connaît
01:02:33de Luis Henrique.
01:02:35Le montage ne nous montre que des moments
01:02:37où il se farcit qu'il y a Nembapé,
01:02:39où il fait ça dans le vestiaire
01:02:41et puis quand on le voit,
01:02:43il se farcit les journalistes en conférence de presse.
01:02:45Il y a un moment,
01:02:47il y a le feeling quand même.
01:02:49Comme tu l'as dit Mélisandre,
01:02:51il faut qu'on soit cohérent.
01:02:53Nous, les suiveurs du Paris Saint-Germain,
01:02:55les observateurs, on a dit pendant des années
01:02:57que le trainer n'a pas de pouvoir au Paris Saint-Germain.
01:02:59C'est les joueurs qui sont au-dessus,
01:03:01Thiago Silva fait ce qu'il veut,
01:03:03il y a des dispenses d'entraînement,
01:03:05les mecs n'ont pas envie de bosser,
01:03:07ils demandent aux médecins.
01:03:09Il y a eu une vidéo de Roupy en conférence de presse,
01:03:11le mec qui n'a rien à dire,
01:03:13qui ne rentrait jamais dans la gueule de personne.
01:03:15Donc on est obligé de passer d'un extrême à l'autre.
01:03:17On ne peut pas avoir un acte médian
01:03:19avec un entraîneur qui est capable
01:03:21de bosser pendant trois ans.
01:03:23Je ne suis pas sûr,
01:03:25je ne pense pas qu'il surjoue quoi que ce soit,
01:03:27il n'est pas dans la communication.
01:03:29Vol au Mondial,
01:03:31lu aujourd'hui
01:03:33dans les colonnes de l'équipe.
01:03:35Bernard Lyons, vous avez interviewé
01:03:37Johnny Repp sur la disparition
01:03:39d'un de ses coéquipiers,
01:03:41c'est à la fin de l'interview,
01:03:43Johnny Repp déclare ceci,
01:03:45ils nous ont volé nos deux Coupes du Monde.
01:03:47Bernard, vous avez l'occasion de nous éclairer
01:03:49sur notamment la victoire de l'Argentine
01:03:51dans l'Or Mondial en 1978,
01:03:53qu'on pourrait qualifier
01:03:55de scandale d'État, mais je vous donne la main,
01:03:57racontez-nous cette histoire.
01:03:59Très vite,
01:04:01c'était une formule à 16 équipes
01:04:03et deux tours.
01:04:05Il y avait 4 groupes de 4 équipes,
01:04:07second tour, 2 groupes de 4 équipes
01:04:09et les 2 premières équipes étaient qualifiées
01:04:11directement pour la finale.
01:04:13Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:04:15On arrive au 3ème match du groupe B,
01:04:17le Brésil joue la Pologne,
01:04:19l'Argentine joue le Pérou
01:04:21et comme il y avait un coup d'État militaire
01:04:23du général Videla 2 ans auparavant,
01:04:25il fallait absolument que l'Argentine soit en finale
01:04:27pour légitimer le coup d'État.
01:04:29Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:04:31Les organisateurs décident de décaler
01:04:33les deux matchs,
01:04:35le Brésil joue 2 heures avant,
01:04:37bat la Pologne 3-1,
01:04:39ils sont à égalité de points
01:04:41et pratiquement le même goal à virage.
01:04:43Comme ils gagnent 3-1, ils ont plus au goal à virage
01:04:45et l'Argentine doit absolument battre le Pérou.
01:04:47C'est croisé !
01:04:49Oui, battre le Pérou par 4 buts d'écart
01:04:51pour être sûre d'aller en finale.
01:04:53Je rappelle que le Pérou à cette période-là
01:04:55c'est Obitas, Kubias, Chumpitas, Sotil,
01:04:57c'est l'équipe qui vient de remporter
01:04:59la Copa América 75,
01:05:01et le résultat final, arbitrage Robert Wutz,
01:05:03le Français 6-0.
01:05:05Un miracle !
01:05:07Et l'Argentine va en finale.
01:05:09La finale se déroule de façon tout à fait ubuesque.
01:05:11C'est peut-être la seule finale
01:05:13de l'histoire de la Coupe du Monde
01:05:15qui a démarré avec une demi-heure de retard
01:05:17parce que les Argentins n'ont pas voulu
01:05:19que René Van den Kerkhove joue avec un plâtre
01:05:21sur le poignet.
01:05:23Les Néerlandais ont refusé
01:05:25de jouer la finale.
01:05:27Ils ont finalement mis un plastique,
01:05:29ils ont joué, ils se sont fait un petit peu voler
01:05:31et ils ont perdu.
01:05:33Et là vous voyez, il y a eu un changement d'arbitre
01:05:35puisque c'est un arbitre israélien qui devait arbitrer
01:05:37cette finale.
01:05:39Et finalement c'est Videla, le dictateur,
01:05:41qui a dit non, lui il ne plaît pas,
01:05:43il va peut-être avantager les Pays-Bas.
01:05:45Changez-vous à l'arbitre, vous en prenez un arbitre italien.
01:05:47C'était politique ou sportif ?
01:05:49Là c'est très politique.
01:05:51Il y a eu également une collusion avec le Pérou
01:05:53quelques années plus tard.
01:05:55Un des lieutenants du sordide général
01:05:57Videla qui avait dit finalement qu'il y avait eu
01:05:59un marché avec l'État du Pérou.
01:06:01D'où le scandale d'État.
01:06:03C'est le seul exemple, à mon sens, appliqué au sport
01:06:05de l'opération Condor. Je ne sais pas si vous savez
01:06:07ce que c'était l'opération Condor.
01:06:09C'est toutes les gentes militaires d'Amérique du Sud
01:06:11qui s'étaient mises d'accord
01:06:13pour éliminer à tour de rôle les opposants.
01:06:15C'est-à-dire que tu avais des Boliviens réfugiés en Argentine,
01:06:17on s'occupait des opposants,
01:06:19on les assassinait, etc.
01:06:21Là ils l'ont appliqué au football.
01:06:23C'est-à-dire qu'il y a eu des cargos de blé
01:06:25qui sont partis après de Buenos Aires
01:06:27direction le Pérou.
01:06:29Il y a eu des opposants politiques
01:06:31péruviens qui ont été
01:06:33éliminés aussi.
01:06:35Le début du match,
01:06:37c'est extraordinaire, c'est qu'il y avait Harry Kilsinger
01:06:39qui était le conseiller des États-Unis
01:06:41qui est venu avec le président Videla
01:06:43voir les Uruguayens, les Péruviens
01:06:45en disant « Bonne chance, vous allez perdre le match ».
01:06:47Une petite anecdote pour Jérôme,
01:06:49le gardien qui ne devait pas jouer s'appelait
01:06:51Quiroga, donc le gardien péruvien
01:06:53qui a pris 6 buts, il était d'origine argentine.
01:06:55Pour la petite histoire,
01:06:57je finis là-dessus, j'ai eu le plaisir de rencontrer
01:06:59Hector Chumpitas qui était le capitaine
01:07:01du Pérou à cette période-là.
01:07:03Il m'a dit « Oui, mais avant le match, il y a aussi
01:07:05les Brésiliens qui étaient venus nous voir pour nous proposer
01:07:07de ne pas perdre par troupes budécaires. »
01:07:09Ils avaient offert une cabane sur une plage
01:07:11brésilienne à Ipanema.
01:07:13Merci beaucoup de cette histoire. On se quittera
01:07:15sur cette très belle anecdote demain
01:07:17dans l'Équipe du Soir.
01:07:19Pas Mélisande Gomez qui sera président de l'Équipe du Soir,
01:07:21c'est un vrai président de l'OGCNI,
01:07:23Jean-Pierre Rivère. Si vous avez des questions à poser
01:07:25sur l'Équipe Connect, on va les recueillir cette nuit
01:07:27et puis évidemment on va lui poser.
01:07:29A demain avec Jean-Pierre Rivère. Bonne nuit à tous.

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