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00:00On va parler de la crise en Nouvelle-Calédonie qui est l'un des enjeux urgents pour le gouvernement Barnier.
00:05Une crise qui est économique et sociale, sécuritaire, institutionnelle.
00:08Alors le Premier ministre a indiqué qu'il voulait redonner du temps, le temps du dialogue avec les acteurs.
00:14Et puis Patrick Cannaire, le gouvernement devrait s'appuyer sur votre proposition de loi,
00:18celle des sénateurs socialistes, de reporter les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie au 30 novembre 2025.
00:24Mon groupe va sauver le gouvernement sur ce sujet, je vous le concède.
00:28C'est assez extraordinaire mais logiquement un projet de loi donc issu du gouvernement
00:33aurait dû intervenir pour reporter les élections, ils n'ont plus le temps.
00:36Ils n'ont plus le temps par rapport à l'échéance qui est celle de décembre prochain.
00:39Et donc nous avons déposé le 16 septembre une proposition de loi organique visant à reporter les élections.
00:45Ça a toujours été notre position, nous avons toujours dit donnons du temps au dialogue,
00:50reprenons l'esprit des accords de Matignon, des accords de Nouméa, vous allez dans le mur.
00:55Donc vous avez sauvé le gouvernement, vous lui avez évité d'aller dans le mur.
00:59Ce texte sera évoqué le 23 octobre prochain, il devrait être voté par le Sénat.
01:04Nous avions raison trop tôt mais depuis il y a eu 13 morts, 3 milliards d'euros de dégâts
01:10et une situation cataclysmique en Nouvelle-Calédonie.
01:14Donc je suis heureux effectivement de donner mon secours au gouvernement parce que la cause est juste.
01:19Il faut renoncer Laurent Marcangeli à un congrès du Parlement sur ce projet de loi
01:24qui prévoit le dégel du corps électoral.
01:26La situation qui est celle de la Nouvelle-Calédonie aujourd'hui elle est dramatique,
01:30moi je pense aux habitantes et aux habitants de cette partie du territoire national.
01:3513 morts, des milliards d'euros d'outils de production détruits,
01:39des familles qui ont été obligées de s'en aller, de fuir, 40% de chômage, tout va mal.
01:47Et une situation politique bloquée.
01:49Des émeutes de la fin potentielle.
01:51Des émeutes de la fin potentielle.
01:52Et puis un manque d'anticipation du gouvernement.
01:54En tout cas ce que je vais vous dire, vous avez eu une période de vacances politiques
01:59qui vous a échappé, je ne pense pas, il y a eu une dissolution
02:03et les choses ont mis du temps à se mettre en place.
02:06Moi j'ai écouté Michel Barnier avec attention.
02:08Vous avez aujourd'hui une volonté de se remettre autour de la table.
02:14Moi j'ai reçu une délégation transpartisane pour évoquer notamment la question de la reconstruction
02:19parce que la Nouvelle-Calédonie ne pourra pas seule faire face à cette reconstruction.
02:22Il y a le dialogue politique.
02:24On ne peut pas voter cette année, je le pense, eu égard à la situation.
02:28C'est bien de reporter les élections.
02:29Il faut se remettre autour de la table.
02:30Vous savez, Edouard Philippe a été un Premier ministre,
02:32c'est beaucoup inspiré de la philosophie qui avait prévalu et en 1988 et en 1998.
02:39– Auteur justin.
02:40– Dans ce qu'il était, aux responsabilités.

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