Ian Brossat (PCF): "La réalité est que le président de la République avait décidé qu'il n'y aurait pas de Premier ministre qui remettrait en cause la réforme des retraites"

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Ian Brossat, sénateur Parti communiste français de Paris, s'est exprimé ce samedi soir sur BFMTV au sujet de la nomination du Premier ministre Les Républicains, Michel Barnier.

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Transcription
00:00– C'est ça mon pote. – Il faudrait péter ça, j'ai entendu ces éléments de langage mille fois,
00:06tout ça est une pure et simple fable, la réalité c'est que l'hypothèse de Michel Barnier à Matignon était là dès le départ
00:12et que, en l'occurrence, le directeur de cabinet du président de la République avait déjà envisagé,
00:16dès le mois de juillet, au lendemain des législatives, de faire appel à Michel Barnier.
00:19Et ensuite, il y a eu des leurres, et notamment ce leurre…
00:22– Comment vous savez que je ne sais pas parler de l'Élysée ?
00:24– Mais parce que ça circulait déjà, et il y a eu des leurres, notamment M. Cazeneuve,
00:28on nous a dit pourquoi pas M. Cazeneuve, la réalité c'est que le président de la République avait décidé
00:32qu'il n'y aurait pas de Premier ministre qui remettrait en cause la réforme des retraites,
00:36que vous êtes accrochés à cette réforme des retraites, cette réforme scandaleuse
00:40rejetée par une écrasante majorité française et dont jamais Bernard Cazeneuve
00:45n'aurait accepté d'être Premier ministre pour poursuivre la même politique économique qu'Emmanuel Macron.
00:50Donc la responsabilité c'est celle du président de la République,
00:52et j'ai envie de vous dire, vous les macronistes, soyez adultes, vous êtes grands,
00:57vous assumez d'avoir choisi un Premier ministre qui représente un parti qui a fait 6% des voix,
01:02quelqu'un qui a perdu la primaire de l'État républicain, et donc assumez-le,
01:07soyez grands, soyez adultes, assumez maintenant les choix du président de la République.

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