Arrivée surprise à Paris, parcours en Italie, l'OM… L’intégrale de Maxime Lopez invité de Génération After

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Maxime Lopez est l’invité exceptionnel de Génération After du jeudi 05 septembre. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille revient sur son arrivée surprise au PFC, son parcours en Italie, son attachement à l’OM.

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Transcription
00:00Notre invité est un ancien joueur notamment de l'OM, 150 matchs à Marseille, une centaine à sa solo, une trentaine à la Fiorentina
00:07depuis quelques jours au milieu de terrain du Paris FC en Ligue 2, Maxime Lopez est dans Génération After. Salut Max !
00:12Salut Nico, salut tout le monde. Heureux de t'accueillir, on a des bons souvenirs avec toi, on était venu quoi, on s'en rappelait tout à l'heure,
00:182022, Burel, l'After est dans le pré, t'étais là, avec Ilan Kebbal notamment.
00:23Exactement. Ilan Kebbal, enfin Kilian Kebbal.
00:25Ilan Kebbal, avec Ilan Kebbal. Ah c'est la liaison. T'as compris ? Parle un peu vite par contre, ça m'a mangé les mots.
00:32On est heureux de t'avoir avec nous, on va parler avec toi bien sûr de ton choix, du PFC, la Ligue 2,
00:36ton passage en Italie, remarqué, sa solo, deux Airbys aussi, avec qui t'as bossé pendant huit mois,
00:42évidemment ça nous intéresse, c'est toi aussi un ancien Marseillais, tu me diras comment ça s'est passé, est-ce qu'il est vraiment différent,
00:48on connaît déjà un peu la réponse. Et puis à 21h, on parle à l'équipe de France,
00:51Bappé de retour au Parc des Princes demain soir, il n'attend pas grand chose de l'accueil qui lui sera réservé, serait-ce indigne de le siffler
00:57au parc, on va en débattre ensemble, et puis on parlera aussi d'Antoine Griezmann,
01:00fragilisé, on écoutera Dié Deschamps, qui a priori ne débutera pas demain, Antoine Griezmann,
01:05on donnera les infos compo pour le France-Italie, et puis à 21h45, le retour du quiz de l'After, d'ailleurs vous nous appelez,
01:12vous envoyez par sms quiz au 7 32 16 pour vous inscrire,
01:16ce sera la première, on espère que la saison sera plus disciplinée que la précédente,
01:19on compte sur l'animateur, j'ai pas fait des équipes encore, on compte sur l'animateur,
01:23Gilbert sera avec qui ? Gilbert à la chair chaude, c'est Kévin qui représentera l'After,
01:30puis Gilbert, vous avez reconnu sa voix, mythique,
01:34celle de Lonsitrone et celle de Gilbert Brébois dans les médias français, bonsoir Gilbert, salut les gars, ça va ?
01:40Alors à 22h, Daniel Riolo sera là, toujours chaud bouillant,
01:43Kévin Diaz aussi, et comme on sait que la génération After va débolir Kylian Mbappé sur sa conférence de presse du jour,
01:48pas du tout, on va nous, avec la sagesse qui le caractérise, dire ce qu'on en pense aussi tout à l'heure à 22h, le meilleur joueur du monde.
01:57C'est là qu'on voit que la génération After compte maintenant,
02:00c'est que l'After de 22h veut contrebalancer ce qu'on dit à 22h,
02:05maintenant ils font les débats autour de nous, Daniel il est en scooter, il part à 21h40 de chez lui,
02:10il fait pourquoi on l'a pas fait nous ça, on va le faire mieux, alors qu'il y a un an ils en avaient rien à faire de nos débats.
02:15Comme la troisième saison de génération After.
02:17Je te rappelle que nous t'avons créé.
02:19Ah oui carrément, papa si tu m'écoutes !
02:21C'est une création !
02:23Sinon, on va aller en Italie, savoir ce que vaut l'Italie aujourd'hui, qui joue demain contre la France,
02:28on va aller également en Angleterre, qu'il y a un nouveau sélectionneur,
02:30Paulo Breitner va nous raconter la nouvelle stratégie du Bayern,
02:33ce sera tout à l'heure, et puis le feuilleton habituel tous les jours de la présidence de la Ligue,
02:37avec plein d'infos ce soir, notamment concernant la future élection,
02:40parce qu'on a l'impression qu'elle est déjà faite en fait, cette élection,
02:43on vous expliquera pourquoi et comment.
02:45Une info Joseph Gourlian.
02:47Joseph Gourlian se retire.
02:49Il était a priori un opposant à Vincent Labrune.
02:52Mais bon, le fait qu'il se retire veut dire beaucoup de choses en fait,
02:55aussi sur le process d'élection et tout ça, on décryptera.
02:58T'as connu Maxime toi en tant que président Vincent Labrune à Marseille ?
03:01Oui, quand j'ai signé mon premier contrat pro c'était lui le président.
03:04Oui c'est ça, en 2016.
03:06Non pardon, moi j'ai signé en 2014.
03:082014, c'est beau quand même.
03:10Mais tu vas nous en parler, on va faire une demi-heure sur Vincent Labrune ce soir.
03:13Maxime, évidemment.
03:15Voilà, donc je vous laisse, vous avez remarqué que tu es un Maxime.
03:17Père Noé Ricard finalement a abandonné son partenariat avec le PSG.
03:20Est-ce que les Marseillais vont accepter que Maxime Lopez vienne à Paris ?
03:23C'est une question que je comptais lui poser, mais on lui posera tout à l'heure.
03:26Gilbert Poelhafter à 22h sur RMC.
03:28Vous le savez, on est ensemble jusqu'à minuit.
03:30Je vous rappelle également qu'on est aussi sur YouTube en vidéo
03:33pour voir Maxime Lopez, Damien Perquis, Jimmy Brown, Wally Descherchours.
03:36Vous envoyez également des messages dans le chat,
03:38ça apparaît derrière moi dans le mur d'écran.
03:40N'hésitez pas à venir vous abonner également.
03:42Vous êtes 181 000 désormais.
03:44Et puis le 32-16, vous le savez, est ouvert comme tous les soirs.
03:47Le standard, vous nous appelez, posez vos questions à Maxime, il y répondra.
03:50C'est parti pour Génération After.
03:53Alors Maxime, c'est vrai que ça en a surpris beaucoup.
03:55Pourquoi Maxime Lopez, 26 ans, qui a enchaîné les saisons en Ligue 1,
03:59Marseille, qui a joué la Coupe d'Europe en France,
04:02et en Italie aussi avec sa Swallow, tu es un cadre.
04:04Une saison à la Fiorentina, à la Grande Fiorentina aussi.
04:07Pourquoi le choix du Paris FC ?
04:09C'est une question que tu as posée mille fois, j'imagine déjà.
04:11Ça a surpris du monde aussi.
04:13Oui, je pense que c'était un choix surprenant.
04:15C'est vrai que l'année dernière, j'étais à la Fiorentina.
04:17On fait quand même une finale de conférence Ligue.
04:19Tu joues beaucoup la Ligue Europe 1 Conférence.
04:21La Ligue 1 Conférence, c'est là où j'ai le plus joué d'ailleurs.
04:23Et puis deux mois et demi après, je signe au Paris FC.
04:26C'est simple, honnêtement, on ne peut pas se mentir.
04:28Des fois, il faut être honnête aussi.
04:30J'ai eu un mercato très compliqué.
04:32Parce que j'ai eu une saison aussi compliquée la saison dernière.
04:35Un mercato compliqué, ça veut dire pas beaucoup de propositions ?
04:38Exactement.
04:39Je n'ai pas eu tant de propositions que ça.
04:41C'est vrai que sur les derniers jours, il y a eu des trucs avec des clubs en Ligue 1.
04:45Mais j'avais déjà fait mon choix.
04:47J'avais vraiment envie de m'inscrire dans ce projet.
04:50Puis, surtout à la base, je n'avais surtout pas envie de retourner à Sassolo.
04:54J'ai eu quelques conflits avec la direction là-bas.
04:57Dans les années précédentes, ils m'ont bloqué un transfert à Brighton à l'époque.
05:00C'était un truc où j'avais eu du mal à la valer.
05:02Retrouver De Zarbis.
05:03Sassolo relégué en Série B.
05:06Sassolo aussi qui était en Série B.
05:08C'est vrai que quand je suis arrivé à la prépa,
05:11plein de choses se sont passées dans ma tête.
05:13Après, le mercato n'était pas facile pour moi.
05:16Pas forcément de propositions, tout ça.
05:18Et puis, le Paris FC, c'est vrai que par le biais de mon frère.
05:21Parce que mon frère, ça fait 7 ans qu'il est au club.
05:24François Ferracci m'a contacté.
05:26Il m'a parlé de cette possibilité.
05:29C'est vrai que moi, j'étais dans un truc où...
05:32C'est vrai que l'Italie Sassolo, je ne me vois pas trop rester.
05:36Pour jouer en Ligue 2, il y a un projet ambitieux au Paris FC.
05:40Depuis le début, ils m'ont respecté dans toutes les discussions qu'on a eues.
05:43Vraiment.
05:44Après, de fil en aiguille, même moi, j'ai commencé à...
05:47Mon frère, il avait du mal à y croire.
05:51Est-ce qu'il a soufflé ton nom ou pas au président ?
05:54Pour être honnête, c'est même moi qui ai envoyé un premier message
05:57auprès de François Ferracci.
05:59Sur le temps, un peu de la rigolade.
06:01J'envoyais une photo avec mon frère.
06:03J'avais dit que c'était le duo Lopez au Paris FC.
06:06Et de là, ça a pris.
06:08Le truc, il a pris.
06:12Après, on a commencé les discussions très avancées.
06:15Moi, de mon côté, à Sassolo, j'ai discuté avec eux.
06:19J'ai eu la possibilité de sortir libre.
06:21Parce qu'il me restait quand même le contrat.
06:23C'est ça aussi qui a joué.
06:26Après, j'ai signé le mercredi.
06:29Mais la veille, j'ai eu un club de Ligue 1
06:31qui a appelé au moment où on a su que je sortais libre.
06:33Tu veux pas dire fini ?
06:35Non, ça sert à rien.
06:37Honnêtement, il n'y a pas forcément d'intérêt.
06:41C'était fini. Mon choix était déjà fait.
06:43J'avais vraiment envie de m'inscrire dans ce projet.
06:45Il y a une très belle équipe.
06:47Donc voilà, c'est tout.
06:49Il y a l'ambition au Lille, à Paris FC.
06:51C'est longtemps déjà.
06:53L'année dernière, ils ont fait les premiers barrages
06:55avec le Rodès PFC
06:57et la séance de tir au but qu'on avait vue
06:59en fin de saison complètement dingue.
07:01Déjà, ça avait été une belle équipe
07:03avec l'entraîneur, le coach Gilly.
07:07Cette année, ils ont gardé tous leurs meilleurs éléments.
07:09Les jeunes, Kamara, Gori,
07:11Ilan Kebal, qui était dans les 5 meilleurs joueurs
07:13de Ligue 2 l'année dernière.
07:15On pouvait penser qu'il allait peut-être partir
07:17en première Ligue ou ailleurs en Ligue 1.
07:19Il est aussi resté.
07:21On peut penser qu'il est resté.
07:23On peut penser qu'il est resté.
07:25On peut penser qu'il est resté.
07:27On peut penser qu'il est resté.
07:29On peut penser qu'il est resté.
07:31On peut penser qu'il est resté.
07:33On peut penser qu'il est resté.
07:35On peut penser qu'il est resté.
07:37On peut penser qu'il est resté.
07:39On peut penser qu'il est resté.
07:41On peut penser qu'il est resté.
07:43On peut penser qu'il est resté.
07:45On peut penser qu'il est resté.
07:47On peut penser qu'il est resté.
07:49À 26 ans, j'ai essayé d'en parler
07:51avec les spécialistes de la Ligue 2.
07:53Il n'y a pas beaucoup de joueurs
07:55avec son CV et son Pty
07:57qui sont retournés en Ligue 2
07:59de cette manière.
08:01Damien, ton regard sur le choix de Maxime ?
08:03Nous, à BIM Sport, on est contents de l'avoir
08:05parce qu'on va avoir de beaux matchs.
08:07C'est ça qui est sympa.
08:09On a notre affiche.
08:11J'ai envie de dire la tête de gondole.
08:13Après, je suis rejoint à Walid.
08:15C'est sur les ambitions du Paris FC
08:17pour moi, un entraîneur
08:19qui a des bonnes idées.
08:21J'aime beaucoup Stéphane Gilly, j'ai travaillé avec lui.
08:23J'aime beaucoup l'homme aussi,
08:25qui est très proche des joueurs,
08:27qui prend vraiment l'humain au centre du projet.
08:29Et après, le recrutement qui a été fait,
08:31pour moi, c'est exceptionnel.
08:33Ils ont récupéré Touraine de Grenoble
08:35qui était un très bon arrière-droit.
08:37C'est vrai que l'arrivée de Maxime
08:39va donner une plus-value encore à cette équipe.
08:41C'est ça qui est important aussi
08:43quand un joueur arrive,
08:45c'est quelque chose d'important
08:47au relief et au jeu de l'équipe.
08:49Et ça va faire du bien au PFC.
08:51C'est une situation un peu nouvelle pour toi aussi.
08:53Tu viens là en tête de gondole, comme l'a dit Damien.
08:55Tu es très attendu.
08:57C'est presque la première fois que ça t'arrive ou pas ?
08:59À Marseille, il y a eu beaucoup de pression
09:01mes premières années quand même.
09:03Surtout qu'avant moi, il y avait eu Nasri.
09:05Il n'y avait pas eu Grammond après Samir.
09:07J'ai eu énormément de pression à Marseille.
09:09Après, attention, en arrivant ici,
09:11je sais que je ne viens pas en vacances.
09:13Honnêtement, c'est un peu le message
09:15que je n'ai pas encore fait passer.
09:17Mais les joueurs l'ont pris conscient.
09:19Parce que c'est vrai que
09:21quand tu es en Ligue 2, des fois que tu rates
09:23plusieurs fois la montée, au barrage,
09:25c'est un peu compliqué.
09:27Après, la direction a fait comprendre,
09:29passer le message.
09:31Et puis même nous, les joueurs,
09:33il faut qu'on fasse passer le message
09:35qu'on n'est pas là pour même les barrages.
09:37Honnêtement, même s'il faut,
09:39je mets un peu de pression sur tout le monde.
09:41C'est pas normal, on doit viser plus haut.
09:43Après, attention, peut-être que je dis ça
09:45et dans 6 mois, on sera dans l'eau dure.
09:47Mais honnêtement, comme disait Damien,
09:49le coach, et c'est ça aussi
09:51qui m'a fait mon choix.
09:53Honnêtement, si c'était un coach
09:55qui prenait pour un jeu de jeu long
09:57deuxième ballon, je n'aurais jamais
09:59voulu venir au Paris. C'est vraiment un coach
10:01qui aime le foot.
10:03On ne parle que de foot.
10:05Depuis le début, chaque fois que j'ai parlé avec lui,
10:07c'est que de ça. Je suis étonnamment surpris
10:09du niveau général de l'équipe, de tout le monde,
10:11l'intensité qu'il peut y avoir dans l'entraînement.
10:13J'ai fait ma première semaine avec l'équipe. Vraiment, je suis fatigué.
10:15Et ça m'avait manqué un peu
10:17parce qu'en Italie, il y a cette intensité-là.
10:19Mais après, quand tu joues tous les 3 jours, comme l'année dernière par exemple à la FIO,
10:21il n'y est plus du tout.
10:23Et franchement, là, de faire une semaine complète,
10:25j'ai été étonnamment surpris du groupe.
10:27Il y a vraiment un groupe de qualité.
10:29Et tu as discuté, Maxime, avec lui, justement, de comment il allait t'utiliser,
10:31comment tu comptais t'intégrer dans l'équipe.
10:33Pas trop dire la tactique.
10:39C'est vrai que j'aime bien jouer devant la défense.
10:41Après, je peux jouer en relayer aussi.
10:43Honnêtement, on n'en a pas vraiment encore parlé.
10:45Mais je pense qu'il me fera jouer soit devant la défense,
10:47soit en relayer.
10:49Mais il a un des deux relayers
10:51qui joue comme numéro 6.
10:53Pour revenir juste sur le Mercato.
10:55Vas-y, vas-y.
10:57Pour parler franchement,
10:59tu disais que ça a été un Mercato très compliqué.
11:01Tu as pris un mur dans la tête
11:03où tu as été dégoûté un peu
11:05avant de faire ton choix du Paris FC.
11:07Mais parce que, quand même, Maxime Lopez,
11:09tu parlais de Brighton il y a un an
11:11où on t'attendait dans d'autres gros clubs européens.
11:13Après, ce que tu avais fait à Sassouolo.
11:15Surtout quand on avait vu les joueurs de Sassouolo
11:17où ils étaient partis derrière.
11:19Est-ce que tu l'as mal vécu dans un premier temps ?
11:21Et après, il y a eu l'histoire du PFC
11:23en te disant, bon, en fait, moi,
11:25je suis un joueur qui aime le football.
11:27Ça joue le facteur humain avec ton frère.
11:29Mais avant tout, on ne va pas se raconter des histoires.
11:31Est-ce qu'à un moment donné,
11:33tu t'es dit, wow,
11:35par rapport à ce que je suis ou ce que j'étais,
11:37je m'attendais à mieux ?
11:39Clairement, on ne va pas se mentir.
11:41Les joueurs de foot, on a tous notre égo.
11:43Même si je ne sortais pas d'une grande saison,
11:45je suis réaliste sur mes performances.
11:47J'avais fait des bons matchs, mais je n'avais pas fait
11:49le nombre de matchs qu'il fallait.
11:51Je n'avais pas fait une saison pleine.
11:53Bien sûr que tu prends un mur,
11:55mais après, qu'est-ce que tu veux faire ?
11:57Des fois, dans la vie, il faut faire des choses.
11:59Je parlais avec le coach Grosso à Sassouolo
12:01et il essayait de me convaincre.
12:03Des fois, c'est bien aussi de reculer pour mieux sauter.
12:05Aujourd'hui, j'ai fait ce choix-là.
12:07J'arrive en Ligue 2 sans aucune prétention.
12:09Je ne suis pas là pour me sentir au-dessus
12:11des autres joueurs de l'équipe.
12:13Je suis quelqu'un de très tranquille, très simple.
12:15Puis il y a mon grand frère qui est là,
12:17donc si je m'enflamme un peu, il va me calmer direct.
12:19Je suis là pour apporter un plus,
12:21mais oui, bien sûr,
12:23on ne va pas se mentir, on a tous notre égo, les joueurs.
12:25Sime Lopez qui incarne à ce point Marseille,
12:27un minot qui a fait
12:29cinq saisons à Marseille,
12:31plein 2016-2021.
12:33C'est ça, à peu près.
12:35Un peu plus de quatre, c'est ça.
12:37Qui signe à Paris ?
12:39Beaucoup disent que ce n'est pas le PSG, c'est le Paris FC.
12:41Est-ce que tu as reçu
12:43des remarques ?
12:45J'en ai reçu plein. Franchement,
12:47qu'est-ce que je peux répondre à ça, la vérité ?
12:49Qu'est-ce que je peux dire ?
12:51C'est des Marseillais ou c'est des Parisiens
12:53qui sont les plus virulents ?
12:55C'est des faux Marseillais, mais c'est des gens
12:57qui se disent supporters de l'OM
12:59et qui n'ont jamais allé au stade.
13:01Non, la vérité, qu'est-ce que je peux dire ? Honnêtement,
13:03des fois, il y a des choix de carrière qui sont faits.
13:05En plus, aujourd'hui,
13:07je n'ai pas signé au PSG, j'ai signé au Paris FC.
13:09Qui n'est pas un rival jusqu'à présent ?
13:11À part s'il y avait une rivalité que je ne connaissais pas entre le PSG
13:13et l'OM, mais je ne crois pas.
13:15Dans le passé, je crois qu'il y a pas mal de joueurs qui ont fait PSG-OM.
13:17Il y a même eu des joueurs qui ont fait
13:19ces deux clubs et qui ont été adults à Marseille.
13:21Donc non, franchement,
13:23ça fait rire. Honnêtement,
13:25si ça apparaît sur chaque message comme ça,
13:27je ne vais pas avancer.
13:29Ta parole en Italie nous intéresse aussi forcément.
13:31Tu as fait cinq saisons en Italie,
13:33Sassuolo, La Fiorentina.
13:35Qu'est-ce que tu retiens spontanément
13:37de ton travail en Italie ?
13:39C'était une belle expérience. Franchement, j'ai beaucoup appris.
13:41J'ai eu trois coachs,
13:43Deservi, Dionisi et Italiano,
13:45qui étaient pas mal aussi.
13:47J'ai appris beaucoup tactiquement.
13:49Franchement, c'est vrai que des fois,
13:51c'est un peu les clichés. On dit que l'Italie,
13:53c'est vrai en fait. C'est beaucoup de détails.
13:55C'est beaucoup de travail
13:57tactique. C'est
13:59vraiment détaillé.
14:01Après, sur le reste,
14:03ce n'est pas là-bas où j'ai appris
14:05le plus de choses. Mais l'Italie, ce n'est pas moi. Je garde
14:07une bonne image. Peut-être qu'un jour,
14:09j'y retournerai parce que j'ai bien aimé.
14:11J'ai kiffé la vie là-bas et tout ça.
14:13J'avais besoin de revenir en France surtout.
14:15C'est vraiment ça. Parce que j'ai même eu
14:17dans le Mercato, on m'a parlé d'un club espagnol.
14:19J'avais vraiment envie de revenir en France.
14:21Je ne sais pas.
14:23La culture française.
14:25C'est vrai que
14:27j'ai eu une saison compliquée à Sao Paulo
14:29il y a deux ans avant d'aller à la FIO.
14:31Dans ma vie privée et tout ça,
14:33je n'ai pas eu des moments faciles. C'était un peu compliqué.
14:35J'avais besoin de me retrouver dans ma vie perso.
14:37C'est pour ça aussi que j'ai fait,
14:39pas que pour ça, mais c'est vrai aussi que j'étais content de venir
14:41avec mon frère. Parce que mes premières saisons
14:43à Marseille, je vivais avec lui carrément à Marseille.
14:45Lui joue à Marseille-Consola.
14:47C'est vrai que j'avais besoin de me retrouver aussi dans ma vie perso.
14:49C'est pour ça, c'est tout ce truc-là
14:51qui a fait que je suis venu ici.
14:53Allez-y les amis, si vous avez des questions.
14:55Je voulais revenir sur l'épisode Marseillais aussi.
14:57Sur l'Italie, comment tu as vécu ta dernière année
14:59à la Fiorentina ? J'ai l'impression
15:01que c'était compliqué. Tu n'es pas dans les plans du coach.
15:03Tu es remis en Coupe d'Europe.
15:05Comment tu as vécu ça ? Est-ce que tu sentais que
15:07les D étaient pipés ? C'est quoi une histoire de niveau ?
15:09Ça m'a fait penser à Villas-Boas
15:11un peu. C'est que tu peux faire ce que tu veux,
15:13tu ne joueras pas.
15:15Ça me fait penser à Libo.
15:17Ça t'étienne ?
15:19Exactement.
15:21T'arrivais le mardi et tu savais déjà qu'il allait jouer le samedi.
15:23Quoi qu'il arrive, des fêtes ?
15:25Quoi qu'il arrive.
15:27Mardi après-midi,
15:29tu savais déjà que tu n'allais pas jouer.
15:31Tu te mettais à aller dans le 11 remplaçant.
15:33Pas d'explication, rien.
15:35Tu t'entraînais, mais tu ne pouvais pas être au maximum.
15:37C'est ce qu'on parlait de l'autre fois. On me disait que le mec
15:39revient, finalement, il ne peut pas s'entraîner
15:41s'il n'est pas à 100% et il ne fera progresser
15:43personne. Tu avais un espoir
15:45le lundi, c'est déjà pas mal.
15:47Oui, mais il fallait des cuvées du samedi.
15:51Je rejoins ce qu'il dit. Il n'y a rien de pire.
15:53En vrai, je l'ai vécu un peu comme
15:55l'injustice. J'ai eu des périodes
15:57où j'étais bien, j'ai fait
15:59des bonnes rentrées. Quand tu rentres dans des matchs
16:01qui sont à 0-0, que l'équipe gagne, que tu es bon,
16:03tu te dis le match d'après.
16:05Je me rappelle l'année dernière, après un match contre la Roma,
16:07j'ai joué titulaire tout le match. Ce n'était pas facile car la Roma
16:09était une belle équipe avec Desrosiers, ça joue bien.
16:11A la fin du match, devant tout le vestiaire,
16:13le coach italien nous a dit « Max, tu as fait un gros match ».
16:15Là, avec les Français, avec Icone,
16:17il y avait Enzola et
16:19Kwame, ils me regardent et me disent « ça y est,
16:21c'est bon, tu es rentré dans le truc ».
16:23Le jeudi, on joue en Coupe d'Europe et ils me mettent
16:25sur le banc. En fait, c'était plein de trucs
16:27comme ça. A plein de moments, je pensais mériter
16:29un peu plus de temps de jeu
16:31et au final, je n'ai jamais eu.
16:33Ça m'a servi parce qu'humainement, j'ai rencontré des personnes
16:35exceptionnelles,
16:37footballistiquement aussi, parce que mentalement,
16:39ça ne peut que te renforcer.
16:41Et après, au bout d'un moment,
16:43malheureusement, tu ne joues pas tous les week-ends,
16:45tu n'as pas beaucoup de temps de jeu parce que des fois, je ne rentrais pas pendant
16:47d'autres matchs.
16:49Et même la Coupe d'Europe, vous allez jusqu'en finale, au début,
16:51tu la joues, t'es titulaire, etc.
16:53Et derrière, tu ne joues pas à la fin, ça, ça doit être écoeurant.
16:55Il n'y a rien de plus frustrant. Et surtout qu'en plus, en début de saison,
16:57personne ne voulait jouer. Les titulaires, ils ne voulaient même pas jouer.
16:59C'est vrai.
17:01Au début, ils t'envoient un peu.
17:03Je sais, mais bon, l'italien, il est censé
17:05convaincre tout le monde.
17:07C'est déjà comme ça à Marseille.
17:09Les premiers matchs contre Konia Sport, etc.
17:11Exactement, personne ne voulait jouer.
17:13Celle-ci a fait sa liste, ils n'ont pas pris Cole Palmer
17:15pour la première phase de Conférence League.
17:17Ils ne l'ont même pas mis dans la liste.
17:19Ah ok, ok.
17:21Là, c'est un cas différent. C'est parce que les mecs, ils ne voulaient pas jouer.
17:23Donc, quand tu joues tous les matchs,
17:25surtout les matchs de poule, sans manquer de réception,
17:27tu vas jouer en Serbie, en Conférence League,
17:29il y a des pays un peu chelous, on va dire.
17:31Et qu'après, plus tu avances dans la compétition
17:33et plus les mecs, maintenant, ils ont envie de jouer.
17:35Ça fout la haine. Et la finale, en plus,
17:37il ne me fait même pas rentrer, donc ça fout la haine.
17:39Une forme d'injustice, évidemment.
17:41T'as porté le maillot de la Viola, quand même.
17:43T'as ressenti le poids de l'histoire, le poids du maillot, la folie à Florence ?
17:45Ouais, vraiment. Honnêtement, du coup,
17:47quand tu passes de Marseille à Sassoulo,
17:49c'est deux mondes différents.
17:51Sassoulo, je pense que c'est même pire que Monaco.
17:53Ah ouais ? Ouais, honnêtement.
17:55Parce que c'est un club nouveau. Même les petits,
17:57aujourd'hui, ils commencent à être un peu fans,
17:59mais ils préfèrent le Milan, parce que Milan n'est pas loin.
18:01Sassoulo, c'était horrible, en termes d'ambiance.
18:03Après, c'est un bon club.
18:05Franchement, il n'y a rien à dire.
18:07Par contre, la FIO, dès que t'arrives,
18:09tu sens qu'ils ont fait un cent d'entraînement.
18:11Le propriétaire, il a investi plus de 120 millions,
18:13je crois, dans le cent d'entraînement.
18:15C'est un truc exceptionnel.
18:17J'ai jamais vu ça de ma vie, même à Marseille.
18:19On n'avait pas un truc du même niveau.
18:21Et puis voilà, il y a une ferveur, il y a de la pression.
18:23J'ai retrouvé un peu ce qui me manquait de Marseille.
18:25Et avec le départ d'Italiano, il n'a pas été question,
18:27il n'a pas été question.
18:29Si il restait, c'était mort.
18:31Au début, ils ont fait croire
18:33qu'ils aimeraient baisser le prix
18:35parce que mon option était à 9 millions.
18:37Sachant qu'il ne me restait qu'un an, que je n'avais pas trop joué.
18:39Au début, ils ont fait croire qu'ils aimeraient
18:41baisser le prix de l'option.
18:43Mais au final, j'ai compris directement.
18:45Je ne suis pas bête.
18:47C'est une question qu'on se pose,
18:49Maxime Lopez est dans Génération After sur RMC.
18:51C'est une façon de se relancer le Paris FC ?
18:53T'as signé trois ans au Paris FC.
18:55Ou c'est un projet
18:57dans lequel tu crois vraiment, dans lequel tu peux t'inscrire dans la durée ?
18:59Ou tu espères convaincre
19:01à nouveau, via tes performances,
19:03des gros frères de Ligue 1 ?
19:05Déjà,
19:07ça serait un kiff
19:09de faire une grosse saison, de monter en Ligue 1
19:11parce que c'est un club qui n'est jamais allé en Ligue 1.
19:13Puis il y a mon frère.
19:15Pour l'histoire, je trouve que c'est beau.
19:17Il y a l'aspect humain qui compte.
19:19L'aspect humain, il a beaucoup joué, comme je disais juste avant.
19:21Le fait de me dire que je vais jouer avec mon frère,
19:23c'est un kiff.
19:25Il y a 7-8 ans en arrière, on le disait en rigolant
19:27dans des interviews.
19:29Mais là, d'être avec lui au quotidien,
19:31dans le même vestiaire, s'entraîner ensemble,
19:33c'est vraiment un truc spécial.
19:35Après, il faudrait arriver à rester sérieux aussi,
19:37parce que les Marseillais, on aime bien rigoler.
19:39Mais non,
19:41bien évidemment, j'aimerais m'installer
19:43sur la durée dans le club.
19:45Je sais, pour avoir parlé avec la direction,
19:47qu'il y a un vrai projet.
19:49Il y a quelque chose de sérieux
19:51et d'ambitieux surtout.
19:53C'est pas on prend des bons joueurs,
19:55on prend Maxime Lopez et on verra.
19:57Non, c'est vraiment, on fait ça
19:59pour monter en Ligue 1.
20:01Sur la notion de kiff dont on parlait
20:03juste avant la pub,
20:05depuis le début de ta carrière,
20:07on sent véritablement que t'aimes
20:09être dans des équipes joueuses,
20:11d'être, pas au centre d'un projet,
20:13mais d'avoir de la considération,
20:15de l'affection. Est-ce qu'avec le coach Gilly,
20:17est-ce que t'as pu voir l'année dernière
20:19ça a aussi compté ?
20:21Je vais en Ligue 2, parce que
20:23c'est plus la Ligue 2 d'il y a 3, 4, 5 ans,
20:25c'est quand même une ligue où ça joue
20:27de plus en plus au ballon,
20:29mais tu peux te dire, attention, la Ligue 2, par rapport à mon gabarit,
20:31moi je viens d'Italie, etc.
20:33Là, est-ce que le fait d'être dans ce club-là
20:35avec ce coach, où tu connaissais
20:37véritablement le collectif, ça a aussi joué ?
20:39Complètement. Comme j'ai dit tout à l'heure,
20:41si c'était un autre entraîneur
20:43qui voulait autre chose,
20:45je sais pas, le jeu lent...
20:47Si t'as tiré l'oreille il y a 3 ans, tu viens pas.
20:49Ouais, je voulais pas le tirer.
20:51On a compris, on a compris.
20:53Exactement, on va pas se mentir.
20:55Après voilà,
20:57bien évidemment, du fait que je regarde les matchs,
20:59et puis je disais à mon frère tout le temps, vous jouez trop bien,
21:01il me disait, mais non, vraiment, vous jouez bien.
21:03Je retrouvais plein de choses, par exemple,
21:05je travaillais avec Deserbi, les ressorties de balle,
21:07c'est un coach vraiment qui est fou du foot.
21:09J'étais surpris, parce que je le connaissais pas.
21:11Mon frère m'en parlait un peu, mais parce qu'il le connaît très bien.
21:13Et franchement,
21:15il est passionné, aujourd'hui on a fait une vidéo,
21:17il m'a fait 45 minutes de vidéo pour montrer un peu ce qu'est lui,
21:19il attend tout ça,
21:21donc vraiment,
21:23c'est le projet aussi, de jeu,
21:25pas que le projet global,
21:27le projet de jeu qui m'a donné envie encore plus de venir.
21:292016, première saison,
21:31tout le monde te découvre.
21:33T'avais déjà expliqué aussi qu'à la fin de cette première saison-là,
21:35t'as le directeur sportif du Barça qui avait contacté ton agent,
21:37en expliquant, grosso modo,
21:39il fait encore une bonne saison,
21:41et après on sera là la saison prochaine.
21:43Et t'as expliqué aussi que ça t'avait fait un peu de mal,
21:45beaucoup de mal même.
21:47C'est vrai que cette histoire, je vais en parler, je vais me faire tailler,
21:49mais bon, vas-y.
21:51C'est factuel, c'est arrivé ça.
21:53Clairement, c'est factuel, c'est vrai,
21:55j'étais jeune, j'avais
21:5718 ans, je venais de sortir
21:59d'une belle saison,
22:01ma première saison en pro,
22:03c'était extraordinaire à vivre.
22:05En fait, quand tu y es
22:07au jour le jour, peut-être Damien peut le confirmer,
22:09quand tu le vis au jour le jour,
22:11t'as pas le temps de réaliser,
22:13c'est après que tu te dis, pourquoi j'ai pas un peu plus profité
22:15de ces moments-là ? Parce que le temps,
22:17il passe trop vite quand tu es dans un bon mood.
22:19Mais ça aurait été quoi, profiter ? Parce que les matchs,
22:21tu les as enchaînés, tu t'es fait une place ?
22:23Profiter, je sais pas, mais
22:25tu t'en rends pas compte de ce qui se passe,
22:27vraiment quand tu es jeune, et que tu joues
22:29à Marseille en plus, que ton premier club,
22:31ton club formateur c'est Marseille, que tu arrives à jouer
22:33en pro à Marseille, et que ça se passe bien,
22:35parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui ont un peu joué,
22:37qui ont vite dégagé.
22:39Donc non, après oui, c'est vrai
22:41que quand tu joues à Marseille, t'as plus de visibilité,
22:43t'es plus exposé, donc oui, c'est vrai qu'après
22:45ma première belle saison à l'OM,
22:47on a eu ces contacts-là, qui m'ont desservi
22:49au final, on va pas se mentir, parce qu'après,
22:51j'ai eu six mois compliqués, même si grâce
22:53à l'Europa League, encore une fois, et grâce à la rotation,
22:55j'ai pu jouer quand même, mais en championnat
22:57je jouais très peu, et après par contre
22:59j'ai bien fini la saison, la deuxième partie de saison,
23:01où je joue tous les matchs d'Europa League et beaucoup de championnats,
23:03et la finale on me lève du 11 titulaire.
23:05Mais quand tu dis que ça t'a desservi, c'est qu'en fait
23:07inconsciemment dans ta tête, tu lâches
23:09un peu, tu bosses moins,
23:11tu te crois arriver...
23:13Exactement, j'avais 18 ans,
23:15je venais de sortir de ma saison
23:17incroyable en Ligue 1,
23:19et moi je suis un fan inconditionnel du Barça
23:21en plus, du Barça de Messi surtout,
23:23donc voilà, de me dire
23:25à tout moment dans un an, je vais être dans le même vestiaire que Messi,
23:27je crois que c'était l'époque où Ousmane
23:29il venait de signer en plus au Barça,
23:31et le directeur sportif il avait parlé de moi
23:33c'est quelque chose qu'il a vu, qu'on se connaissait un peu et tout,
23:35et donc voilà, je me disais
23:37si je suis bon toute la saison, mais en même temps
23:39en pensant comme ça, tu te trompes
23:41totalement. Est-ce que l'entourage il doit te le dire comme ça ?
23:43C'est ce que j'avais posé comme question, tu n'as eu personne
23:45qui est venu et qui t'a dit...
23:47Est-ce qu'il doit te dire
23:49que le Barça il t'intéressait si ça se fait pas ?
23:51C'est vrai qu'à cette époque-là,
23:53c'est vrai que c'était pas... Après, moi j'aimais bien
23:55qu'on me disait des choses aussi, c'était peut-être ma faute aussi,
23:57j'ai pas envie de mettre la faute sur les autres,
23:59après mon frère il était pas au courant,
24:01c'était qu'entre moi et mon agent de l'époque,
24:03donc voilà,
24:05c'était un peu ma faute aussi, parce que c'est moi
24:07qui ai toujours voulu qu'il me dise des choses, qu'il y avait quoi que ce soit.
24:09Mais c'est ton attitude qui avait changé,
24:11ou c'est ton comportement sur le terrain ?
24:13Non, je pense que déjà
24:15à l'entraînement je faisais un peu moins, alors que l'année
24:17d'avant, vu que c'était ma première saison en pro,
24:19j'étais vraiment
24:21à fond, tu vois, quand t'es jeune, tu fais peut-être
24:23même plus, et là le fait d'avoir fait
24:25une saison pleine et d'entendre ce genre de choses-là,
24:27peut-être qu'à l'entraînement
24:29j'étais un peu plus relâché, peut-être que je me disais
24:31la Ligue 1 l'année dernière j'ai été bon, donc cette année
24:33je vais être encore bon, alors que pas du tout, le haut niveau,
24:35et vraiment la Ligue 1, parce que c'est le haut niveau,
24:37si t'es pas à fond tout le temps,
24:39tu te fais manger.
24:41Et comment ça se passe à l'OM, quand on est
24:43issu du centre de formation, quand ça va très très bien ?
24:45Et quand ça va très très mal ?
24:47Dans le quotidien aussi, quand ça va très bien,
24:49ça doit être extraordinaire,
24:51tes petits minots, quand tu marches,
24:53dans la rue...
24:55On l'a vu tous les jours !
24:57On l'a vu tous les jours, quand tu sors, le samedi, etc...
25:01Comment tu fais pour rester solide,
25:03et dans l'autre sens ?
25:05Non, parce qu'après, quand même,
25:07j'ai pas pour habitude de m'enflammer,
25:09là sur ce moment-là, c'est vrai que ça m'a guéri
25:11pendant un mois et demi, deux mois, où vraiment
25:13je me suis un peu pris pour un autre, peut-être,
25:15mais après,
25:17quand tu vis ce genre de choses à Marseille,
25:19c'est fois 100, fois 200
25:21par rapport à d'autres villes, et même par exemple
25:23mon père, qui était éducateur,
25:25au Burel, là, où on s'était vus,
25:27tous les jours, il était amené
25:29à croiser des gens qui allaient lui parler de moi,
25:31ton fils, ton fils, ton fils...
25:33C'est Marseille, en fait, dans n'importe quel endroit
25:35où tu vas aller, à la boulangerie, je sais pas, n'importe où,
25:37les gens vont te parler du match,
25:39de ton fils, à moi directement,
25:41et puis voilà, c'est beau,
25:43parce que quand ça se passe bien, c'est exceptionnel,
25:45quand ça se passe pas très bien, c'est pas facile.
25:47Et c'est là où je dis, on n'a pas le temps,
25:49les footballeurs, de profiter de ces moments-là,
25:51parce que ça va trop vite,
25:53on n'a pas le temps de kiffer le moment,
25:55de se rendre compte de ce qui se passe.
25:57De se poser et de regarder ce qui se passe.
25:59Et souvent, on entend plein de joueurs, d'ex-joueurs,
26:01qui le disent, pourquoi ils font des films
26:03après leur carrière, certains, parce qu'ils n'ont pas le temps
26:05de profiter de ça, non, mais c'est vrai.
26:07Bon, maintenant, avec la nouvelle génération,
26:09il y a des films qui sortent même pendant les carrières, mais...
26:11Des livres.
26:13À 22 ans, des historiographies à 22 ans.
26:15J'aime bien écouter un peu
26:17les documentaires, les anciens joueurs,
26:19qui le disent, ça va trop vite, en fait.
26:21Donc, tu n'as pas le temps de profiter.
26:23Damien, tu as connu ça à Sochaux, toi ?
26:25Non, moi, j'ai connu ça à Troyes, moi.
26:27Je suis né là-bas, j'ai fait ma première
26:29licence là-bas, après, je suis au
26:31centre, on monte de Ligue 2
26:33à Ligue 1, et je suis transféré à Saint-Etienne.
26:35Je l'ai connu, oui, après mon passage
26:37de Troyes à Saint-Etienne, c'est là où j'ai un peu...
26:39J'ai un peu comme Maxime,
26:41j'ai un peu fanfaronné, je me suis cru un petit peu
26:43pour un autre, t'achètes la grosse voiture
26:45parce qu'il va avec, tu vois, tu penses que
26:47c'est arrivé, mais en fin de compte, c'est là où le plus dur
26:49commence. C'est là où il faut que tu remettes...
26:51Mais toi, c'est pareil, la question que tu posais à Maxime, on t'a pas prévenu de ça, justement ?
26:53On t'a pas dit, attention, le plus dur commence.
26:55Moi, je suis né là-bas, j'étais tout seul.
26:57Et c'est ma mère
26:59qui a vu que je faisais un petit peu
27:01n'importe quoi, qui m'a envoyé un pote
27:03d'enfance à moi, en lui disant
27:05tu es au chômage, là, tu prends ton
27:07chômage, tu vas avec Damien et tu t'occupes de lui.
27:09Et en gros, mon pote est venu vivre chez moi pendant
27:1110 mois, jusqu'à ce que je rencontre la mère de mes enfants.
27:13Et il était venu pour
27:15me stabiliser, entre guillemets.
27:17Et au final, c'est après qu'il a fait couler, c'est ça ?
27:19Non, c'est qu'après, tu te rends compte que tu joues
27:21pas et là, c'est plus dur. Maxime, il jouait, moi, je jouais
27:23pas, tu vois, donc là, quand tu dis, ouais, je joue pas et tout
27:25et puis j'ai beau faire ce que je peux, j'y arriverai pas
27:27ou ça passera pas. Là, c'est plus compliqué.
27:29Après, ce qu'il faut se rendre compte, c'est qu'on n'est pas des robots aussi.
27:31Enfin, je veux dire, souvent, on parle
27:33de Mbappé, ça c'est un autre monde, mais
27:35les mecs, les footballeurs, c'est pas des robots.
27:37On est des humains, on a nos trucs,
27:39on vit des choses,
27:41tous les jours, on est amenés à être critiqués,
27:43à être insultés, et voilà,
27:45ça fait partie du truc, on le sait,
27:47mais on n'est pas des robots non plus.
27:49Il y a l'argument de certains supporters qui disent, au prix auquel
27:51ils sont payés, ils ont pas le droit de se plaindre,
27:53c'est le seul truc un peu... Ouais, non, clairement.
27:55Ouais, mais je valide pas forcément ça, Jimmy. Non, mais moi, justement,
27:57Walid, il parlait des moments où ça allait très bien
27:59et aussi, on n'a pas évoqué ça, mais des moments où
28:01ça allait très mal. À un moment donné, tu t'es senti obligé de partir de Marseille,
28:03tu t'es dit, faut que je parte pour pouvoir me relancer,
28:05mais j'arriverai plus ici, quoi ? Honnêtement,
28:07moi, mon départ de Marseille, il est dû
28:09au sportif, pas à l'extrasportif,
28:11à la vie extérieure,
28:13et moi, tout se passait bien à Marseille,
28:15c'est juste parce que je jouais plus. À un moment donné,
28:17je suis arrivé à un moment où, avec Villas-Boas,
28:19je jouais plus du tout. Il me faisait rentrer
28:21attaque en droit, et ça avait aucun sens.
28:23Je me rappelle, je me souviens de ça. J'ai joué
28:25contre le PSG, là, où on gagnait un 0, j'ai joué attaque
28:27en numéro 9, ça avait aucun sens, en fait.
28:29Et au bout d'un moment, je suis arrivé à 22 ans,
28:31où qu'est-ce que je fais ? Oui, Marseille, j'aime,
28:33je pourrais y rester toute ma vie,
28:35et j'espère un jour que j'y retournerai, parce que je kifferais.
28:37Mais après, au bout d'un moment, des fois, il faut faire des choix
28:39dans une carrière, et c'est là où, ben, du coup,
28:41j'ai reçu l'appel de Dezerby.
28:43On a reçu beaucoup de questions, enfin, moi, j'ai reçu beaucoup de questions
28:45là-dessus sur les réseaux, sur le
28:47fameux été que t'as eu.
28:49T'as pas eu de touche avec
28:51l'Olympique de Marseille, vu que Robert Dezerby
28:53te voulait à Brighton, peut-être que...
28:55Cet été-là, oui. Vu qu'il arrive à
28:57l'Olympique de Marseille, ou pas du tout ?
28:59Non, pour être honnête, on a parlé un peu, mais
29:01je pense qu'il fallait...
29:03On va être honnête, il avait des priorités
29:05qu'il a faites, et je pense
29:07qu'il fallait dégraisser avant qu'il puisse faire
29:09quelque chose, je pense, de
29:11ce que je sais. Mais t'as échangé avec lui
29:13pendant l'été, quand il est arrivé ? Oui, bien sûr,
29:15encore heureux, honnêtement, même sans parler de moi,
29:17personnellement, c'est un coach que j'apprécie
29:19énormément, humainement et footballistiquement.
29:21Et qui t'a apprécié aussi à cette fois-là.
29:23Voilà, j'ai failli le rejoindre au Shakhtar à l'époque.
29:25Ah ouais ? Au Shakhtar aussi ?
29:27Au Shakhtar, un an après, six mois
29:29après qu'il ait signé là-bas, il m'a appelé, il m'a dit
29:31est-ce que tu serais chaud de venir ? Moi,
29:33pour lui, je serais allé, honnêtement, pour son football
29:35et tout ça, je serais allé. Bon, malheureusement,
29:37il y a eu la guerre qui a commencé, donc voilà.
29:39À Brighton, aussi, il m'a appelé,
29:41donc bien évidemment, aussi, je vous mens pas,
29:43quand il a signé à l'OM, je me suis dit, bon,
29:45au Shakhtar, il m'a appelé à Brighton,
29:47aujourd'hui, il est chez moi, il va m'appeler.
29:49Bref, on a eu des discussions, et puis, non, bien évidemment,
29:51j'ai envoyé un message pour le féliciter, parce que je sais qu'il
29:53kiffe vraiment Marseille, je savais qu'à l'époque, il m'en parlait
29:55tout le temps. Ah oui, déjà ? Ouais, non, il aime
29:57bien ce genre d'ambiance, ce genre d'atmosphère.
29:59À Sassoulo, il l'avait pas du tout,
30:01au Shakhtar non plus, à Brighton, c'était différent,
30:03mais je savais que... C'était pas surpris, en fait,
30:05parce que beaucoup étaient surpris quand les premières rumeurs
30:07ont fleuri sur les réseaux...
30:09Le soir, on a fait l'émission,
30:11on a fait, non mais, deux Herbés à Marseille, vraiment, là ?
30:13L'Hiverpool...
30:15Non, non, après, je sais pas ce qu'il s'est passé dans son mercato, lui aussi,
30:21mais je sais qu'il kiffe vraiment Marseille.
30:23Il avait vraiment envie d'entraîner un jour
30:25un club de ce standing-là,
30:27avec ce genre de pression, tout ça.
30:29Donc, moi, je rentrais de vacances, et d'un coup,
30:31je sors de l'avion, et avec mon frère,
30:33je voyais la signale de l'OM. C'était incroyable.
30:35Et du coup, non, je savais qu'il kiffait l'OM.
30:37Tu serais allé, bien évidemment.
30:39Bah oui.
30:41Tu avais dit ça, ça avait fait le tour,
30:43tu avais sorti la déclan ou sur RMC,
30:45parce que c'était assez fort, sur deux Herbis.
30:47Quand tu rencontres une meuf, parfois, tu as le feeling direct.
30:49Là, c'était pareil. Coup de foudre.
30:51Sa façon d'aimer le football était exactement la mienne.
30:53Je me souviens qu'une réunion d'une heure
30:55avec lui et son staff, il m'avait montré ce qui attendait de moi.
30:57Pour sortir ça, il fallait vraiment avoir un super interviewer en face.
31:00Il n'avait pas trop posé de questions.
31:03Lui, il ne posait pas de questions.
31:05Exactement.
31:07Je le connais, maintenant.
31:09Coup de foudre, c'est fort, également.
31:11Après, j'ai peut-être un peu extrapolé.
31:13Non, du coup, j'ai tout dit.
31:16Pourquoi ?
31:18C'était une situation compliquée à Marseille,
31:20où je jouais plus.
31:22Après un match, j'étais dans le bus pour rentrer.
31:24On avait joué à Lyon, j'étais dans le bus pour rentrer.
31:26Il m'appelle, avec mon agent,
31:28parce qu'il ne parlait que italien ou espagnol.
31:30Moi, je gérais un peu l'espagnol, mais pas l'italien.
31:32Bref, pendant une demi-heure, on n'a parlé que de foot.
31:34Il n'y a aucun moment où il m'a dit
31:36d'autres choses que du foot.
31:38La première chose qu'il m'a dit,
31:40c'est que j'ai regardé le match ce soir,
31:42ça m'a fait mal au cœur de te voir rentrer à l'attaquant droit.
31:44Il m'a dit qu'il n'y avait rien à faire à ce poste-là.
31:46Tu sens que le mec, il suit quand même.
31:48Honnêtement, je ne le connaissais pas du tout,
31:50sans être hautain ou quoi.
31:52Même sa solo, l'équipe, je ne connaissais pas les joueurs.
31:54Je connaissais Jérémy Boga, qui était à l'époque.
31:56Mais sinon, je ne connaissais pas trop les joueurs.
31:58Après, footballistiquement,
32:00franchement, qui peut dire
32:02que son football n'est pas plaisant ?
32:04Quand tu es joueur de foot, milieu de terrain comme moi,
32:06j'ai fait des matchs à 170 ballons
32:08touchés avec lui en Italie.
32:10Et contre l'Inter, on ne jouait pas.
32:12Mais ça ne m'étonne pas.
32:14Tu vois, Hubert, il était à combien ?
32:16A 103, un truc comme ça.
32:18C'est un football que j'aime,
32:20que les gens, comme je l'ai déjà dit,
32:22vont kiffer à Marseille.
32:24C'est quelqu'un de très exigeant.
32:26Humainement, il est exceptionnel
32:28parce qu'il est très proche des joueurs.
32:30Après, sur le terrain, il est fou.
32:32Très fou.
32:34Même au quotidien, à l'entraînement.
32:36En fait, c'est fou parce que c'est 50-50.
32:38En dehors du foot, il est exceptionnel
32:40humainement. Quand je suis arrivé à Sassoulo,
32:42il m'a même proposé d'aller dormir chez lui les premiers jours.
32:44J'étais encore en couple à l'époque,
32:46donc je ne pouvais pas. Il m'a dit
32:48« si tu veux venir à la maison, on parle foot, on va voir les matchs. »
32:50C'est rare.
32:52Par contre, dès qu'il arrive sur le terrain,
32:54on dirait qu'il y a un bouton qui s'active.
32:56Il est fou. Je pense que vous avez peut-être vu la vidéo
32:58à l'entraînement à Marseille.
33:00Ça, c'est un dixième de ce que j'ai vu
33:02pendant huit mois. Après, attention,
33:04il ne fait pas des trucs de fou non plus, il ne frappe personne.
33:06Mais c'est quelqu'un de très exigeant
33:08et en fait, il voit tout.
33:10Là, la vidéo à Marseille,
33:12où il dit à son adjoint « guide-le »,
33:14il lui dit en italien, c'est que je pense qu'il voit
33:16tout et il voit que l'adjoint, il n'aide pas le joueur
33:18à faire ce qu'il faut. Et comme c'est un fou du détail,
33:20ça le rend fou.
33:22C'est un caractériel, c'est un nerveux,
33:24on va se mentir. Là, il brille.
33:26Mais à Sassoulo, c'était ça tous les jours.
33:28C'était...
33:30Les entraînements, ils étaient mentalement...
33:32Comment tu as réagi sur le terrain, justement ? Moi, j'ai pensé, quand j'ai vu
33:34cette vidéo à Marseille, les mecs, soit tu tais,
33:36soit tu... Ah, c'est...
33:38En fait, d'un moment à l'autre, le coach,
33:40c'est comme dans tous les travails,
33:42c'est ton supérieur, on ne va pas se mentir.
33:44Donc, si tu veux faire quoi, tu vas lui répondre.
33:46Mais là, dans la vidéo de Marseille, je pense qu'il ne parlait pas
33:48à un joueur, je pense qu'il parlait à un de son staff, parce qu'il aime
33:50bien créer. Des fois, au lieu de créer sur le joueur, il va créer
33:52sur le staff, pour un peu...
33:54pour ne pas non plus abuser.
33:58Moi, perso, je n'ai pas trop aimé avec l'autorité,
34:00tant que c'est dans le respect, en fait. Et je pense que les joueurs
34:02avec lui, ils comprennent vite que c'est...
34:04Quand tu le connais en dehors, en fait, que tu vis au quotidien
34:06avec lui, donc dans un groupe de foot,
34:08tu comprends que c'est une personne...
34:10C'est une bonne personne et qu'il n'est pas méchant.
34:12Son côté humain, c'est fou, parce que moi, sur l'échauffement
34:14avant Marseille-Reims,
34:16j'étais choqué, il va voir... Il le fait tout le temps, ça, ouais.
34:18Il va voir tous les joueurs, il va les voir
34:20et même avant, dans le tunnel. Ouais.
34:22Mais les mecs, ils sont en train de s'échauffer,
34:24il fait la petite bise.
34:26Non, vraiment. Il y a des coachs qui restent dans le vestiaire.
34:28C'est ouf.
34:30Tu le sens dans toutes ses déclarations
34:32sur Royis, je vais le défendre comme mon fils,
34:34etc. Non, mais ça, il blague pas.
34:36Ça, c'est pas des blagues. Vraiment, moi, le connaissant
34:38très bien, c'est vraiment pas des blagues.
34:40Pas de la communication. Non, il s'en fout, lui, de ça.
34:42Franchement, encore en Italie,
34:44on pourrait dire, mais là, il est en France et en Italie, il s'en fout.
34:46Mais toi, Maxime, lui,
34:48tu le connais très bien, tu connais très bien Marseille aussi.
34:50À sa solo, tu n'as pas la même pression
34:52que tu as à Marseille, etc.
34:54Est-ce que tu penses qu'il a ce qu'il faut pour supporter
34:56le cadre marseillais sur la durée ?
34:58Ouais, tout à fait.
35:00Après, moi, je peux pas dire oui ou non,
35:02parce qu'on va le savoir dans le futur. Si ça se passe bien,
35:04voilà, si ça se passe mal.
35:06Pour moi, il n'y aura aucun problème
35:08là-dessus pour lui. Je pense qu'il saura gérer la pression.
35:10Après, voilà, maintenant, il faut s'habituer.
35:12Les joueurs, ils doivent aussi
35:14s'habituer à sa méthode.
35:16Tu switches de méthode.
35:18Les entraînements, ils sont intenses,
35:20mais la charge, elle est plus mentale
35:22que physique.
35:24Moi, j'ai le souvenir à sa solo
35:26qu'il y avait des joueurs pour qui ça faisait 3 ans
35:28qu'ils étaient avec lui. Je les ai sentis fatigués,
35:30mais mentalement, pas physiquement.
35:32Parce que c'est au quotidien des entraînements qui peuvent être
35:34très longs, 2h, 2h30.
35:36T'as vu des mecs lâcher un peu sur la durée de la saison ?
35:38Ouais, après, c'était surtout
35:40pour ce que j'ai vécu moi.
35:42C'était surtout des mecs qui jouaient un peu moins aussi.
35:44C'est un peu dans le taille de tous les coachs.
35:46Mais moi,
35:48ma saison avec lui, mes 8 mois avec lui, c'était plus
35:50mental où à la fin, on va pas se mentir,
35:52les joueurs, vers la fin, t'es un peu fatigué mentalement
35:54parce que c'est vrai que tous les jours, être à fond, c'est pas facile.
35:56Et ils laissent aucun détail.
35:58Donc en fait, même toi, joueur, tu deviens
36:00fou de ça aussi. Sur la progression des joueurs,
36:02ça a été fulgurant.
36:04À sa solo,
36:06il y a des joueurs que tu connaissais avant
36:08entre guillemets deux herbies, et tu t'es dit, en fait,
36:10le mec, c'est plus le même. Parce que nous,
36:12on a l'effectif de l'Olympique de Marseille
36:14et on voit, par exemple, un Cornelius qui est un peu
36:16en difficulté. Des autres joueurs
36:18qui sont très très jeunes, est-ce que tu penses qu'il va
36:20véritablement les faire progresser ? Tout le monde, franchement,
36:22même les jeunes, le Pisternal,
36:24j'ai vu qu'il y en a un autre qui vient de signer, Bakola. Bakola,
36:26Daryl Balcola. Même les jeunes, ils vont être concernés
36:28parce que c'est un entraîneur, si vraiment tu montres
36:30que tu es prêt, il s'en fout
36:32complètement de l'âge et de qui
36:34est dans la hiérarchie devant toi. Ça peut être même un joueur
36:36avec 500 matchs, il va te faire jouer.
36:38Lui, vraiment, sur ça, nous, à l'époque, il avait lancé
36:40un petit jeune, et à son pote, c'était Berardi.
36:42Berardi, pendant un ou deux matchs, il n'était pas trop bien,
36:44il avait lancé le jeune. Il s'en fout sur ça,
36:46il n'y a pas de... Et toi, qui l'a vu,
36:48qui l'a pratiqué
36:50plus probabilistiquement avec son projet de jeu
36:52et tout ça, et tu as vu
36:54le vestiaire marseillais, est-ce que tu penses
36:56qu'avec ce qu'il a en main,
36:58il peut faire quelque chose de bien avec l'Olympique de Marseille ?
37:00Parce qu'on parle, là, on a vu, il y a eu des...
37:02On parlait d'enflammades et tout ça.
37:04Mais clairement. Est-ce que tu penses qu'ils peuvent
37:06jouer vraiment plus qu'une place
37:08en Ligue des Champions cette saison ?
37:10Je suis un peu mitigé parce que
37:12je sais que...
37:14Par exemple, je l'ai vécu beaucoup à Sassolo,
37:16on a fait 8ème, meilleur classement de l'histoire du club.
37:18Mais il y a des matchs où tu vas tellement...
37:20Par exemple, Reims. Reims, le match,
37:22finit par match nul. Tu as bien joué, tu as mieux joué qu'eux peut-être,
37:24mais tu as eu un creux dans ce match-là, tu vois.
37:26C'est ce genre de choses-là où peut-être
37:28ça peut être son axe d'amélioration à lui aussi,
37:30en tant qu'entraîneur, c'est qu'il y a dans ses équipes...
37:32Nous, à Sassolo, ça nous arrivait souvent d'avoir un peu des creux
37:34dans les matchs. Malheureusement, tu vas prendre
37:36un de but, après c'est dur à reprendre parce que l'équipe,
37:38elle ferme. En Italie, ça ferme plus,
37:40donc c'était compliqué. Je pense que l'équipe
37:42sur le papier, elle est très belle.
37:44Il y a vraiment une belle équipe.
37:46Je pense qu'il aurait peut-être,
37:48de ce que j'ai compris aussi de ses déclarations, il aurait peut-être aimé
37:50avoir d'autres joueurs en plus, parce que lui,
37:52il aime bien avoir des joueurs qui lui correspondent vraiment.
37:54Ça manque d'un Max Lopez au milieu.
37:56Non, jamais de l'avis.
37:58Mais c'est un entraîneur qui est capable
38:00de changer 20 joueurs pour en prendre 20 autres,
38:02parce que les 20, il aime bien
38:04des joueurs qui lui correspondent vraiment.
38:06Après, attention, Paris, pour moi,
38:08même avec le départ de Kylian, ça reste quand même
38:10une équipe très, très forte.
38:12Parco, là, il est en train de s'affirmer.
38:14Il y a la Haussmann qui est aussi en forme,
38:16donc il faut faire attention. Parce qu'aujourd'hui,
38:18on peut dire, tu sais qu'on est très bien, aussi bien que moi,
38:20que c'est compliqué d'annoncer en début de saison.
38:22Je leur souhaite vraiment de tout cœur, parce qu'il y a
38:24des joueurs que je connais. L'entraîneur, je le connais, donc vraiment.
38:26Et puis c'est ma ville, c'est mon club, donc je leur souhaite.
38:28Mais après, une saison, c'est longue.
38:30C'est vrai que le fait qu'il n'y ait pas de Ligue des Champions,
38:32pas de Coupe d'Europe, il n'y aura que la Coupe de France
38:34à partir de décembre ou janvier, je crois.
38:36Ça joue aussi, parce qu'il aura bien le temps
38:38de préparer ses matchs, tout ça.
38:40Il y a des appels au 32-16. Je vais accueillir Hicham,
38:42supporter de l'OM. Salut Hicham !
38:44Salut l'équipe ! Bienvenue dans Génération Hafter.
38:46Maxime Lopez est là. Tu as une question à lui poser ?
38:48Une question ? Non, pas forcément.
38:50On ne m'a pas appelé pour ça, les gars.
38:52On m'a appelé pour parler de Dezerbi,
38:54mais Max Lopez, juste,
38:56merci pour ton petit passage à l'OM.
38:58On avait envie de te mettre une petite écharpe
39:00quand tu commençais, t'étais tout mignon.
39:02Et là, te voir comme ça
39:04dans l'émission qu'on écoute tous les soirs,
39:06j'aurais kiffé quand même
39:08que tu reviennes chez nous à l'OM.
39:10Merci, c'est gentil. Franchement, j'aurais kiffé.
39:12Tu as le jeu parfait pour
39:14le Dezerbi Ball.
39:16Si j'avais une seule question à te poser,
39:18vu que là, on me demande de te poser une question,
39:20c'est, à l'époque,
39:22tu en as parlé tout à l'heure, la pression
39:24autour de l'OM. On parle souvent
39:26d'un club mythique.
39:28Tout à l'heure, tu parlais quand tu allais à la boulangerie
39:30et tout ça. Moi, c'est le côté
39:32journalistique. Est-ce que tu as
39:34senti que
39:36quand tu es parti dans les autres clubs,
39:38qu'il y avait moins de pression
39:40des journalistes, de la presse ?
39:42Est-ce que la sphère
39:44médiatique, elle est lourde
39:46à assumer à l'OM ou est-ce que
39:48c'est un fantasme qu'on a, nous, à l'extérieur ?
39:50Non, non, c'est réel. Honnêtement,
39:52quand tu es en France, à Marseille,
39:54avec Lyon et le PSG, je pense que c'est
39:56les clubs où il y a le plus de
39:58pression médiatique. Bien évidemment,
40:00quand tu fais un mauvais match, dans la presse, tu prends un peu cher.
40:02Après, il ne faut pas trop y faire
40:04attention. En Italie, c'est pareil,
40:06les gros clubs sont sous la pression
40:08médiatique aussi. Ça fait partie
40:10du monde d'aujourd'hui
40:12et la presse, elle est présente.
40:14Donc, oui, à Marseille,
40:16c'était quand même assez fort.
40:18Merci Hicham. On va faire le 32-16.
40:20Très vite sur RMC, une dernière question avant de te libérer.
40:22Maxime, tu es français
40:24et tu es aussi algérien. Deux bonnes nationalités.
40:26L'Algérie. Beaucoup se posent la question.
40:28Est-ce que c'est possible un jour ? La sélection ?
40:30Honnêtement, je ne me suis pas posé la question.
40:32J'ai joué
40:34en équipe de France de jeune.
40:36Donc, pour l'instant,
40:38franchement, honnêtement, c'est même pas pour
40:40faire de la langue de bois, parce que j'en fais jamais.
40:42Ce n'est absolument pas dans mes pensées
40:44en ce moment. J'ai d'autres priorités,
40:46que ce soit le Paris FCA, ma vie
40:48privée, plein de choses.
40:50On verra ce qui se passera dans le futur,
40:52mais on verra. La vérité, c'est que
40:54Wally, il te met un message par semaine pour te dire
40:56« viens jouer avec Algeria ».
40:58Il pourrait faire du bien au milieu de terrain.
41:00L'Algérie ou la France, c'est le choix du cœur
41:02et il faut que ça soit vraiment
41:04en créant lui. Maxime,
41:06c'était un plaisir de t'avoir. On a plein de messages sympas,
41:08tellement rafraîchissants, on nous dit Mazadou.
41:10On n'a pas l'impression d'entendre un footballeur parler
41:12de l'inside, de l'expertise. Pas de prise
41:14de tête du miel.
41:16On va te suivre cette saison, évidemment.
41:18On va venir aussi à Charletti.
41:20Là, vous n'avez pas d'excuse, c'est gratuit à tout le monde.
41:22Tu sais que t'es pas emmerdé
41:24par la famille, par les potes.
41:26Là, même si on me demande 20 places,
41:28c'est bon.
41:30On va accompagner le PFC cette saison.
41:32J'espère qu'il y aura du monde.
41:34Le Red Star PFC, si tu peux être sur le banc,
41:36on peut gratter
41:38un nul. On espère t'accompagner à
41:40Jambon aussi l'année prochaine, si vous m'entendez les gars.
41:42Merci, c'était vraiment un plaisir. Merci d'être venu,
41:44Maxime. Il a parlé
41:46avec personne pour l'instant,
41:48et il est venu en génération.
41:50Ça peut dire que c'est un coup Wally de la Cherchour. Non, non, c'est un coup Maxime Lopez
41:52de la génération.
41:54Merci de ta disponibilité. Merci à vous, vraiment, c'était un plaisir.
41:56Merci Max. On fera un bilan à la fin de la saison ?
41:58Tu reviendras ? Avec grand plaisir.
42:00Merci à toi d'être venu dans la génération.
42:02Je vais m'aborder de l'eau parce que les 1h de 15, 15 là...
42:04Dommage, j'aurais pu rester pour faire un débat sur Bappé,
42:06qui allait te siffler demain par des fringues.

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