Les Vraies Voix - Émission du 30 août
Les Vraies Voix avec René Chiche, directeur des rédactions de groupe Entreprendre Lafont presse ; Jean-Marc Governatori, élu écologiste niçois et coprésident d'Écologie au centre ; Madi Seydi, conseillère en communication d'influence, auteure de "Française venue d'ailleurs" publié chez Stock ; Marc Truffaut, président des Fédérations française et internationale du sport adapté ; Vincent Gardeau, président du club Les Dauphins du TOEC à Toulouse.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-30##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Judith Belaire, Frédéric Brindel.
00:00:06Eh bien, les Vraies Voix sont avec vous, que vous soyez au soleil ou sous la pluie, n'est-ce pas Frédéric ?
00:00:10Alors nous, c'est sous les spots.
00:00:13Oui, il y a des spots, c'est chouette, ça fait spectacle, ils sont beaux les studios de Sud Radio.
00:00:18Bienvenue à tous et à toutes, c'est la dernière des Vraies Voix de l'été de Sud Radio.
00:00:22Dès lundi, vous pourrez retrouver à la barre Cécile de Ménibus et Philippe David.
00:00:27Voilà, d'ailleurs, on les embrasse.
00:00:30Allez, comme chaque soir, on va parler vrai avec vous sur Sud Radio.
00:00:33Vous appelez le standard au 0826-300-300 pour commenter l'actualité, réagir à ce que vous entendez.
00:00:37Évidemment, Sud Radio, c'est votre radio, puis nos éditorialistes du jour.
00:00:42Ah oui, l'homme qui fait le poids, René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse.
00:00:49C'est le bonheur.
00:00:50C'est comme la jamais faite, celle-là.
00:00:51Non, non, évidemment.
00:00:52Et alors, je fais la transition avec le retour de Philippe David.
00:00:56Ah oui, je suis obligé, je suis obligé d'y avoir un défi.
00:00:59Et j'aurai un petit jeu de mots pour chacun d'entre vous.
00:01:01C'est bien.
00:01:02Alors, je présente Jean-Marc et je vous laisse votre jeu de mots.
00:01:05Frédéric, réfléchissez bien.
00:01:06Jean-Marc Governatori, élu écologiste au Nice, soit éco-président d'Ecologie au Centre.
00:01:10Tout à fait, merci.
00:01:11Alors, le petit jeu de mots ?
00:01:12Governatori ou Gouvernatora ?
00:01:14Ah, ah, ah, ah.
00:01:17Bon, on va faire pareil pour Madi.
00:01:18Alors, Madi Seydi, conseillère en communication d'influence,
00:01:21auteur de Française venue d'ailleurs publier chez Stock.
00:01:23Genre, je n'ai rien à dire ?
00:01:25Tout est dit avec Madi Seydi.
00:01:27Ah, ah, ah, ah.
00:01:28Et en plus, elle ne m'avait pas vu venir.
00:01:30Allez, les vrais mois de l'été, c'est parti.
00:01:33C'est ça, oui.
00:01:34Notre débat de 17h30, chers auditeurs, les athlètes paralympiques refusent d'être
00:01:39assimilés à des super-héros pour diverses raisons, même si ces comparaisons telles
00:01:43que faites par celles de Teddy Reiner et Marie-Josée Perret quand les associant aux Avengers
00:01:49se veulent souvent élogieuses et inspirées par l'admiration, elles peuvent également
00:01:52avoir des conséquences indésirables.
00:01:53En effet, derrière ces métaphores flatteuses se cache une réalité plus nuancée où ces
00:01:58analogies risquent non seulement de les déshumaniser, mais aussi de réduire l'ampleur de leurs
00:02:02efforts et de perpétuer des stéréotypes préjudiciables.
00:02:06Pour vous, les auditeurs de Sud Radio qui votez sur X, on vous pose la question.
00:02:10Les athlètes paralympiques vous apparaissent-ils comme des 1- super-héros, 2-performers, 3-valides
00:02:17ou 4-des victimes ? Vous votez, vous réagissez.
00:02:20Emmanuel Macron vend des avions en Serbie.
00:02:23Ses jeux paralympiques sont une réussite, il devrait passer le week-end dans sa résidence
00:02:27de la Lanterne.
00:02:28En fait, tout va bien.
00:02:29Jusqu'à ce qu'on parle des choses qui fâchent.
00:02:31Monsieur le Président, pouvez-vous nommer un Premier Ministre ? Les gens en ont assez,
00:02:35d'où la question de notre coup de projecteur à 18h40.
00:02:38Face au choix du Premier Ministre, diriez-vous qu'Emmanuel Macron est 1-puissant, 2-stratège,
00:02:453-inconscient, 4-incohérent ? Même chose.
00:02:49Vous donnez votre avis sur la question sur le compte X de Sud Radio.
00:02:54Et puis, vous intervenez au 0826 300 300.
00:02:57On a beaucoup travaillé avec Judith sur les 4 possibilités à chaque fois sur nos 2 questions.
00:03:02Pour trouver les bons mots.
00:03:03On a beaucoup préparé cette dernière émission de l'été pour vous.
00:03:05Parce qu'on est bien content d'être avec vous, effectivement.
00:03:08Et effectivement, le 0826 300 300, il sert aussi à laisser des messages.
00:03:12On file au répondeur.
00:03:13Oui, bonjour, je m'appelle Marie, j'habite Montrouge, je suis retraitée, j'étais en
00:03:19classe, j'ai été enseignante.
00:03:20Je suis une enseignante de gauche, bien évidemment.
00:03:22Je ne sais plus trop ce qu'est la gauche, je ne me retrouve pas dans cette gauche.
00:03:26Je ne pense pas qu'elle fasse particulièrement du mépris de classe.
00:03:29Je pense qu'elle fait plutôt du racolage.
00:03:31Je pense surtout à l'AFI.
00:03:34Je pense que, quelque part, ils n'ont pas bien compris que la population avait énormément
00:03:39changé et que nos valeurs d'entendre ne pouvaient plus être appliquées maintenant,
00:03:44au niveau notamment de la sécurité et de bien d'autres choses encore.
00:03:48Mais je pense qu'ils ne comprennent pas bien qu'on ne peut plus agir comme on agissait
00:03:55dans les années 70.
00:03:56Voilà, en gros, c'est ce que je voulais dire.
00:03:59Maintenant, bien sûr, ça demanderait développement.
00:04:01C'était Marie de Montrouge.
00:04:02On est là pour ça, pour le développement.
00:04:04Marie de Montrouge, on ne se trompe pas.
00:04:07Pardon.
00:04:08René Chiche, on va reprendre son sérieux un petit peu.
00:04:15René Chiche, ces valeurs d'entendre dont nous parle Marie, de cette gauche d'avant,
00:04:20elles sont donc, selon elle, non adaptées à notre société d'aujourd'hui.
00:04:23Est-ce que vous êtes d'accord avec elle ?
00:04:24Franchement, non, je ne suis pas tellement d'accord avec elle.
00:04:27Pourquoi ?
00:04:28Parce que les notions, les valeurs de la gauche, ça reste quand même des valeurs de générosité,
00:04:35de solidarité, de plus en plus maintenant d'environnement.
00:04:39Je pense que même au niveau de la sécurité, la gauche, à part effectivement une certaine
00:04:44partie de la gauche, en l'occurrence LFI, je pense que la gauche essaye d'avoir une
00:04:51politique, une stratégie en matière de sécurité qui n'est peut-être pas de celle éventuellement
00:04:54de la droite, mais qui reste quand même une politique cohérente.
00:04:59D'ailleurs, il y a même des gens, on parle par exemple de Bernard Cazeneuve actuellement
00:05:02ou même de Manuel Valls, qui ont été quand même des représentants d'une gauche plutôt
00:05:06sécuritaire.
00:05:07Mais justement, ils ne sont pas affiliés au Nouveau Front Populaire.
00:05:12Où est la part ?
00:05:13Madi Seydi, où est la part ?
00:05:14Vous m'interrompez, je vais finir.
00:05:15Allez-y, c'est pas mon genre.
00:05:16Madame ne parlait pas du Nouveau Front Populaire pour moi.
00:05:17Elle parlait de la gauche.
00:05:18Elle parlait de la gauche, oui.
00:05:19Ah oui, donc ce n'est pas la même chose.
00:05:20Après, c'est un peu le Nouveau Front Populaire.
00:05:21On peut en discuter après.
00:05:22Madi Seydi.
00:05:23Moi, j'avais envie de dire, je ne sais pas quelles sont les valeurs de la gauche, mais
00:05:24tu viens de les décrire.
00:05:25Je viens de les dire.
00:05:26Il se trouve que ce n'est pas des valeurs de gauche pour moi.
00:05:27C'est des valeurs de ?
00:05:28Je pense que ce sont des valeurs de bon sens.
00:05:29Je suis de droite, la solidarité, elle n'a jamais été de gauche chez moi.
00:05:30Elle fait partie de mes valeurs intrinsèques.
00:05:31C'est comme ça qu'on m'a élevée, c'est aussi culturel.
00:05:32Ce n'est pas une question de droite ou de gauche.
00:05:33Sur la sécurité, on ne va pas être d'accord parce qu'effectivement, depuis toujours,
00:05:34la gauche ne s'est jamais engagée à faire des choses de la gauche.
00:05:35Elle ne s'est jamais engagée à faire des choses de la gauche.
00:05:36Elle n'a jamais été de gauche chez moi.
00:05:37C'est un peu comme ça qu'on m'a élevée.
00:05:38Je pense que c'est des valeurs de bon sens.
00:05:39Je pense que c'est des valeurs de bon sens.
00:05:40Moi, je suis de droite, la solidarité, elle n'a jamais été de gauche chez moi.
00:05:43Elle fait partie de mes valeurs intrinsèques.
00:05:46C'est comme ça qu'on m'a élevée.
00:05:47C'est aussi culturel.
00:05:48Ce n'est pas une question de droite ou de gauche.
00:05:49Sur la sécurité, on ne va pas être d'accord parce qu'effectivement, depuis toujours,
00:05:50la gauche ne s'est jamais engagée à faire des choses de la gauche.
00:05:51C'est un peu comme ça qu'on m'a élevée.
00:05:52Je pense que c'est des valeurs de bon sens.
00:05:53Moi, je suis de droite, la solidarité, elle n'a jamais été de gauche chez moi.
00:05:54Elle fait partie de mes valeurs intrinsèques.
00:05:55C'est comme ça qu'on m'a élevée.
00:05:56C'est aussi culturel.
00:05:58de sécurité.
00:05:59Et d'ailleurs, on le voit bien, on parlait d'Emmanuel Valls.
00:06:02Quand il a commencé à avoir des propos plutôt sécuritaires, tout de suite, on lui a dit
00:06:06« dis donc, tu n'es plus de gauche, tu es plutôt de droite ».
00:06:08Que dire de Jean-Pierre Chevènement à l'époque ?
00:06:10Absolument.
00:06:11Il y a quand même des sujets qui sont différents entre la droite et la gauche.
00:06:14Mais je crois qu'avec un petit peu de volonté, on peut continuer à vivre ensemble.
00:06:18Il faut vraiment une vraie volonté politique.
00:06:20Jean-Marc Gouvernatori, vous êtes écologie au centre.
00:06:23Ça veut dire que vous êtes un déçu de la gauche au départ ou pas ?
00:06:26Je ne suis pas dans ce schéma.
00:06:27Je pense que la gauche et la droite sont des vieux mots.
00:06:30Ce qui est important, c'est le bien commun.
00:06:31Et donc, ce qui est important, c'est le respect et l'application de valeurs.
00:06:34Et si vous n'appliquez que la fraternité sans la responsabilité, vous créez une société
00:06:39qui ne fonctionnera pas.
00:06:40Donc, je pense qu'il faut une société qui s'appuie à la fois sur la fraternité
00:06:44et à la fois sur la responsabilité.
00:06:46Voilà, tout est dit, chers amis.
00:06:48C'était très intéressant.
00:06:49Le débat est bien parti, je trouve.
00:06:50On a eu plein de choses ce soir.
00:06:52On est toujours au 0826 300 300 et nous sommes avec notre auditrice du jour, Sandrine,
00:06:57qui nous appelle du Tarn-et-Garonne.
00:06:59Bonsoir, Sandrine.
00:07:00Bonsoir, mes vrais voix.
00:07:02Vous m'entendez bien ?
00:07:03Oui, très bien.
00:07:05Quelle ville dans le Tarn-et-Garonne, Sandrine ?
00:07:07Alors, Castel-Sarrazin, c'est assez.
00:07:10Ah, Castel-Sarrazin.
00:07:12C'est la ville de Pierre Perret.
00:07:13Alors, Sandrine, quand même, je précise.
00:07:15C'est la ville de Pierre Perret.
00:07:16C'est vrai ?
00:07:17Bien sûr.
00:07:18Et oui, c'est la ville de Pierre Perret, oui.
00:07:20Vous êtes agricultrice et productrice de lait, donc vous êtes dans la terre.
00:07:24Les pieds bien ancrés, quoi.
00:07:26Alors, j'ai bien la terre.
00:07:28Oui, oui, j'ai bien les pieds en terre.
00:07:30Mais bon, bien sûr.
00:07:31J'aime beaucoup les mots.
00:07:33Et bien qu'aujourd'hui, alors c'est pour ça.
00:07:36Moi, j'ai un coup de cœur à faire.
00:07:38Pour une fois que ce n'est pas un truc gai.
00:07:40À Sud Radio, surtout.
00:07:42En tout cas, à Sud Radio.
00:07:43Après, le reste, on ne va pas en parler.
00:07:45Merci, Sud Radio.
00:07:47Et donc, tous les chroniqueurs.
00:07:49C'est vrai que Frédéric Brindel.
00:07:51Alors Brindel, je l'ai bien dit, je précise.
00:07:53Oui.
00:07:54Vous faites un super duo avec Judith.
00:07:57Pour la dernière fois.
00:07:59Alors là, alors là.
00:08:01Merci Marie.
00:08:03Alors là, c'est parce que Judith est très sérieuse.
00:08:06Et Frédéric, bon, il ferait, je veux dire, dans une pièce.
00:08:10J'imagine.
00:08:11Alors là, j'imagine.
00:08:12Alors là, il n'aurait pas besoin de soi.
00:08:15Il éclairerait, il éminerait toute une pièce.
00:08:18C'est du gros piment, ça.
00:08:21Vous êtes trop mignonne, Sandrine.
00:08:23Tous les chroniqueurs qu'il y a eu, qui étaient invités.
00:08:26Je remercie aussi Christine, qui était super.
00:08:28Parce que voilà, après les européennes,
00:08:32puis après les législatives,
00:08:34que ça a été la cacophonie.
00:08:36Comme j'expliquais, bon,
00:08:38les présidents démissionnaires,
00:08:40tous ils sont démissionnaires.
00:08:42Mais Sud Radio n'a pas démissionné, au contraire.
00:08:44Alors, on est là.
00:08:47Et puis bon, voilà.
00:08:49J'avais un peu le cafard.
00:08:51Et puis du coup, ça m'a fait énormément de bien.
00:08:53Oh, ben regardez.
00:08:55Là, on ne peut pas faire plus sympa comme compliment.
00:08:58Après, mais tous, vous êtes exceptionnels.
00:09:01Vraiment, vous êtes tous formidables.
00:09:03Vous aimez bien vos nez chiches ?
00:09:07Mais justement, j'allais parler justement à Aude.
00:09:10J'embrasse beaucoup.
00:09:11Bisous.
00:09:12Bisous à Aude.
00:09:14C'est trop facile, c'est juste qu'avec René Fuchs.
00:09:17Alors, je préfère Maggie,
00:09:19parce que moi, j'aime bien Maggie.
00:09:21Ah, ben oui.
00:09:23Je suis très bonne avec René.
00:09:25Il sait tout, il connaît tout.
00:09:27Il est énervant.
00:09:29Pour ça, René est énervant.
00:09:31René, je te l'ai déjà dit.
00:09:33C'est vrai.
00:09:35C'est pour ça qu'on l'aime.
00:09:37Et après, pour les jaloux,
00:09:39bon, me rentrez pour les jaloux,
00:09:41parce que je suis sûre qu'ils doivent écouter.
00:09:44J'adore.
00:09:46Excusez-moi, pour terminer,
00:09:48vous pourriez dire un petit mot pour Jean-Marc ?
00:09:50Governatory, qui est avec nous.
00:09:52Je ne le connais pas trop,
00:09:54mais je vais l'apprécier.
00:09:56Vous allez le découvrir.
00:09:58Voilà, je vais le découvrir.
00:10:00C'était simplement pour...
00:10:02On vous garde avec vous déjà pendant toute l'émission,
00:10:04mais si vous voulez venir nous voir directement,
00:10:07restez avec nous.
00:10:10Pour le Premier ministre,
00:10:12j'avais pensé à une petite idée.
00:10:14J'ai beaucoup d'humour.
00:10:16Je ne peux pas le prendre.
00:10:18Comme je sais que vous n'allez pas le prendre
00:10:20au premier degré,
00:10:22donc j'avais pensé à un drag queen.
00:10:24Parce que j'avais pensé que, voilà,
00:10:26je me suis dit Emmanuel.
00:10:28Il y a Emmanuel Macron,
00:10:30le président, excusez-moi.
00:10:32Et puis après, il peut faire...
00:10:34Il peut avoir aussi Emmanuel
00:10:36comme Premier ministre.
00:10:39Il manque le fauteuil en osier aussi.
00:10:41C'est ça.
00:10:43Merci Sandrine.
00:10:45C'est très gentil ce que vous avez dit.
00:10:47Vous restez avec nous,
00:10:49parce qu'on va vous faire réagir aujourd'hui.
00:10:51Et puis vous allez jouer aussi avec nous tout à l'heure.
00:10:53Oui, j'ai préparé un quiz.
00:10:55Il faudra choisir le bon coéquipier
00:10:57ou coéquipière.
00:10:59Sandrine, je pense que vous les connaissez bien.
00:11:01Je crois que vous allez savoir avec qui il faut aller.
00:11:03Moi, je pense que ça sera Madi.
00:11:05Peut-être, on va voir.
00:11:07Vous restez avec nous dans un instant.
00:11:09C'est les trois mots de l'actu
00:11:11de Clément Arion, évidemment.
00:11:13Et puis juste après, ça sera le grand débat.
00:11:15C'était gentil, Sandrine. Merci beaucoup.
00:11:17Gros bisous, Sandrine. Restez là, surtout. Bougez pas.
00:11:19Sud Radio.
00:11:21Parlons vrai.
00:11:23Les vraies voix Sud Radio.
00:11:2517h-19h.
00:11:27Judith Belair.
00:11:29Frédéric Brindel.
00:11:31Et c'est le retour des vraies voix sur Sud Radio.
00:11:33Il est 17h18. On est avec vous jusqu'à 19h.
00:11:35On vous rappelle nos vraies voix du jour.
00:11:37Il y a René Chiche, excellent.
00:11:39Il y a Jean-Marc Governatori, pertinent.
00:11:41Il y a Madi Seydi, rayonnante.
00:11:43Sinon, tout va bien.
00:11:45Allez, les trois mots de l'actu
00:11:47de Clément Arion.
00:11:49Les vraies voix Sud Radio.
00:11:51Vos trois mots du jour, Clément.
00:11:53Moto, hommage et or.
00:11:55On commence avec Moto, une fille de 7 ans
00:11:57entre la vie et la mort après avoir été
00:11:59percutée violemment par un conducteur
00:12:01de deux roues à Valoris, près de Cannes.
00:12:03Un jeune homme auteur d'effet à 19 ans.
00:12:05Il n'était pas connu des services de police.
00:12:07Il n'était pas positif, ni à l'alcool,
00:12:09ni aux stupéfiants.
00:12:11Le maire de la ville a expliqué aujourd'hui que l'individu
00:12:13roulait à vitesse excessive sur la roue arrière.
00:12:15Une famille traverse à ce moment-là
00:12:17sur un passage piéton.
00:12:19La petite fille est percutée. Elle souffre
00:12:21d'un traumatisme crânien et de multiples fractures.
00:12:23Elle a été placée dans un coma
00:12:25artificiel. Pour le maire de Valoris,
00:12:27Kevin Luciano, on ne peut pas parler
00:12:29de rodéo urbain dans cette affaire.
00:12:31Voilà ce qu'il a déclaré chez nos confrères
00:12:33de BFM TV.
00:12:35Il ne faut pas parler de rodéo urbain, en l'occurrence, ça n'est pas le cas.
00:12:37Vous avez un individu qui a
00:12:39un comportement criminel,
00:12:41qui roule beaucoup trop vite,
00:12:43qui fait une roue arrière sur une route
00:12:45très fréquentée. Maintenant,
00:12:47pour autant, ça n'est pas un rodéo urbain.
00:12:49Il ne faut pas amalgamer, voir des choses
00:12:51qui ne sont pas la réalité.
00:12:53Ce n'est pas un rodéo, c'est un individu
00:12:55qui se comporte de façon
00:12:57outrancière, qui ne respecte
00:12:59pas les règles et qui, malheureusement,
00:13:01a produit le drame que l'on sait.
00:13:03Le conducteur âgé de 19 ans, je le rappelle,
00:13:05a été interpellé et placé en garde à vue
00:13:07pour blessures involontaires.
00:13:09Il y a un point commun avec ceux qui font des rodéos, c'est qu'eux non plus
00:13:11ne respectent pas.
00:13:15René Chiche, quand on voit
00:13:17qu'en fait, c'est juste une histoire
00:13:19de folie,
00:13:21presque. Déjà,
00:13:23ne serait-ce que faire ces rodéos là, c'est dangereux pour la
00:13:25personne qui les fait, mais en plus,
00:13:27en arrivant à toucher la vie
00:13:29d'une petite fille, ou de qui que ce soit d'ailleurs,
00:13:31ça devient quand même catastrophique.
00:13:33Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour arrêter ces...
00:13:35Moi, je crois
00:13:37qu'il faut être intransigeant avec ce genre de comportement,
00:13:39même si c'est
00:13:41entre guillemets un accident.
00:13:43C'est ce qu'ont dit
00:13:45le maire et les enquêteurs, etc.
00:13:47Mais cette personne qui se met à faire une sorte
00:13:49de rodéo, quand même, en levant sa roue
00:13:51avec son bolide,
00:13:53moi je trouve que quelqu'un comme ça,
00:13:55moi je trouve qu'il devrait aller en prison,
00:13:57quel que soit son âge, même s'il n'a pas l'antécédent.
00:13:59Pourtant, je ne suis pas le
00:14:01Monsieur Sécurité à 100%, mais là, oui.
00:14:03Non, non, mais quand même, justement,
00:14:05comme qu'on peut l'être. Mais surtout,
00:14:07c'est que moi, je lui retirerais son permis à vie.
00:14:09Tout simplement. Une telle erreur
00:14:11face à une fillette de cette forme...
00:14:13C'est vrai qu'on a l'impression que c'est un peu redondant tout ça.
00:14:15On en entend beaucoup parler en ce moment.
00:14:17Oui, parce qu'en plus, même s'il y a une législation là-dessus,
00:14:19je crois que la législation n'est pas vraiment
00:14:21tellement bien appliquée. Je sais que
00:14:23quelqu'un comme ça est passible d'un an de prison
00:14:25et de 15 000 euros d'amende
00:14:27ou quelque chose comme ça, il me semble.
00:14:29Ce qu'on disait hier, c'est que la sévérité de la justice
00:14:31n'est pas...
00:14:33C'est à remettre en cause, c'est-à-dire que les magistrats
00:14:35ne donnent pas forcément les bonnes peines ou ne les font pas forcément appliquer.
00:14:37Oui, je ne sais pas ce qu'en pensent mes confrères.
00:14:39Il y a une vraie problématique en France
00:14:41avec les passages piétons.
00:14:43Moi, ma belle
00:14:45famille est serbe, on a reçu aujourd'hui
00:14:47Emmanuel Macron, d'ailleurs.
00:14:49Il était dans notre ville en plus.
00:14:51C'est impressionnant. En Serbie, par exemple,
00:14:53personne ne traverse quand c'est rouge
00:14:55pour le piéton et puis vice-versa.
00:14:57On a un problème avec ces passages piétons, m'a dit Saïdi.
00:14:59Aussi, je crois que c'est culturel.
00:15:01C'est un petit peu l'indiscipline française.
00:15:03Moi, je suis allée en Pologne, personne ne traverse.
00:15:05Moi, j'avais envie de traverser. Je me suis dit
00:15:07mais c'est pas possible, on va pas attendre que le feu change de couleur.
00:15:09Personne ne bouge. Ils sont hyper
00:15:11disciplinés. Maintenant, sur la question
00:15:13des rodéos ou pas,
00:15:15en tout cas, qu'est-ce qu'est un rodéo
00:15:17et le fait de faire une roue, pour moi, ça fait partie
00:15:19d'un acte qui participe en tout cas à ces questions.
00:15:21C'est l'esprit rodéo.
00:15:23Après, je trouve qu'il y en a beaucoup.
00:15:25Il y en a énormément. Il existe un corpus
00:15:27légal, ça c'est sûr. C'est comme tu le disais
00:15:29justement.
00:15:31Ils encourt, je crois, un an de prison,
00:15:3315 000 euros d'amende, sauf que dans les faits,
00:15:35personne ne fait un an de prison. Il y a un aménagement des peines.
00:15:37Il y a toujours ça.
00:15:39Ils ont essayé de légiférer dernièrement
00:15:41mais moi, je suis d'accord avec toi.
00:15:43Moi, je suis presque militaire
00:15:45sur ces sujets-là. Ces mecs-là méritent
00:15:47d'aller en taule. Et puis la gamine, elle a quand même été renversée
00:15:49sur un passage.
00:15:51Elle était au bon endroit,
00:15:53c'est ce que j'ai envie de dire, parce qu'elle était
00:15:55dans son bon endroit et il doit rentrer dedans.
00:15:57C'est-à-dire qu'il y a un problème d'incivilité
00:15:59grandissant. Alors, moi, je peux parler
00:16:01d'une expérience personnelle. Ma fille, en traversant la dernière fois,
00:16:03s'est fait renversée par un vélo. Donc, ça n'a rien à voir.
00:16:05Mais quand même, c'est-à-dire qu'en fait,
00:16:07les gens qui se comportent
00:16:09comme ça, partent du principe que la route leur appartient
00:16:11aussi, Jean-Marc Gouvernatoré.
00:16:13Pour être précis, ce n'est pas la justice qui est laxiste,
00:16:17puisque le juge
00:16:19de telle ville ne donne pas
00:16:21le même jugement que dans une autre ville.
00:16:23Le juge est maître
00:16:25totalement de ce qu'il décide, d'une part.
00:16:27Et puis, d'autre part, la problématique de l'individu
00:16:29qui sort des règles, c'est qu'en fait,
00:16:31il fait dans sa tête le rapport bénéfice-risque
00:16:33et il s'aperçoit que souvent,
00:16:35effectivement, il ne va pas se passer grand-chose contre lui.
00:16:37Et donc, il sort des règles et donc, il arrive
00:16:39ses malheurs, comme il est arrivé aux gendarmes,
00:16:41comme il est arrivé à ce pauvre fils.
00:16:43Et donc, la problématique, c'est qu'il faudrait qu'on soit dans un pays
00:16:45où, enfin, le rapport bénéfice-risque
00:16:47explique à tout individu
00:16:49que s'il franchit la ligne rouge,
00:16:51effectivement, il aura un gros problème.
00:16:53Mais tant qu'on n'arrivera pas à ce stade-là,
00:16:55eh bien, il y aura malheureusement
00:16:57des morts et des blessés dramatiques.
00:16:59Deuxième mot de l'actu, Clément Arion,
00:17:01hommage. Un hommage national
00:17:03sera rendu lundi à Éric Comines,
00:17:05le gendarme tué par un chauffard
00:17:07à Mougence, dans les Alpes-Maritimes.
00:17:09Une cérémonie qui sera présidée par le
00:17:11ministre de l'Intérieur, démissionnaire Gérald Darmanin.
00:17:13Des hommages seront aussi
00:17:15rendus au même moment dans toutes les préfectures
00:17:17et dans toutes les gendarmeries de France.
00:17:19Dernier mot de l'actu avec vous, Clément Arion,
00:17:21c'est l'or !
00:17:23Eh oui, il y a un petit peu moins d'une heure, le paracycliste
00:17:25Alexandre Léauté a remporté
00:17:27la médaille d'or en poursuite individuelle
00:17:29sur 3000 mètres. Je vous propose de
00:17:31revivre ce moment avec les commentaires
00:17:33de France Télévisions.
00:17:35Bon, il reste 250 mètres.
00:17:37Ça devrait le faire, mais faut pas craquer maintenant !
00:17:39Le dernier tour pour Alexandre !
00:17:41Ce qui donne tout ce qu'il a. Alexandre également !
00:17:43Deux secondes, une, et il se sera sans doute
00:17:45sous les deux secondes, mais ça pourrait suffire.
00:17:47Trois secondes, dix-sept maintenant.
00:17:49Trois minutes, dix-sept.
00:17:51Alexandre Léauté pour ses derniers mètres !
00:17:53Alexandre Léauté !
00:17:553'26 ! Champion paralympique !
00:17:57C'est bon, il est devant, il est champion paralympique !
00:17:59Avec deux secondes d'avance !
00:18:01Il a réussi à conserver
00:18:03l'avance qu'il a pris au début. Il en a perdu un petit peu,
00:18:05mais ça suffit ! Alexandre Léauté,
00:18:07champion paralympique,
00:18:09deuxième médaille d'or pour la France
00:18:11dans ses Jeux paralympiques, et deuxième médaille d'or
00:18:13pour Alexandre Léauté,
00:18:15trois ans après son titre à Tokyo.
00:18:17Voilà, deuxième médaille
00:18:19d'or paralympique pour
00:18:21Alexandre Léauté, 25 ans.
00:18:23C'est fabuleux la poursuite, donc ils sont chacun
00:18:25d'un côté de la piste,
00:18:27et paf, à chaque fois qu'on passe sur la ligne, on voit l'écart.
00:18:29C'est magnifique. Ça fait très plaisir.
00:18:31On en est à deux médailles d'or
00:18:33et deux médailles d'argent au compteur pour l'équipe de France.
00:18:35Merci, Clément Harion.
00:18:37Je trouve que c'est très bien
00:18:39de nous mettre dans les conditions du direct
00:18:41comme ça, ça donne plus de vie
00:18:43au reportage. A noter que
00:18:45Marie Patouillet aussi a eu de médailles.
00:18:47C'est d'ailleurs la première en argent.
00:18:49Donc ça nous fait deux médailles au niveau de l'équipe.
00:18:51Et bien, voilà, justement,
00:18:53ces paralympiques,
00:18:55ces athlètes qui refusent
00:18:57d'être comparés à des
00:18:59super-héros, car ces analogies, bien qu'admiratives,
00:19:01peuvent les déshumaniser, minimiser
00:19:03leurs efforts réels, les voir comme
00:19:05des figures surhumaines, réduire la reconnaissance
00:19:07de leur travail écharné
00:19:09et de leurs compétences sportives.
00:19:11De plus, ces comparaisons
00:19:13peuvent renforcer des stéréotypes nuisibles
00:19:15liés au handicap.
00:19:17Alors, 10 millions de téléspectateurs
00:19:19pour la cérémonie d'ouverture des épreuves
00:19:21en direct toute la journée sur le service public.
00:19:23Vous venez de l'entendre. Le sport
00:19:25pratiqué par des personnes handicapées
00:19:27s'invite dans notre quotidien.
00:19:29Comment percevons-nous
00:19:31ces athlètes maintenant que nous les regardons
00:19:33plus attentivement ?
00:19:35En toute honnêteté, répondez à la question sur le compte
00:19:37X de Sud Radio. C'est l'objet
00:19:39de notre débat dans un instant.
00:19:41Les athlètes paralympiques vous apparaissent-ils
00:19:43comme des 1. Super-héros,
00:19:452. Performers, 3. Comme des valides,
00:19:474. Comme des victimes ?
00:19:49Et vous votez à 47%
00:19:51pour des Performers.
00:19:53Ensuite, ce sont des victimes
00:19:55qui arrivent en deuxième position,
00:19:57des super-héros en troisième et des valides
00:19:59en quatrième position.
00:20:01Vous pouvez évidemment aussi
00:20:03appeler le 0826 300 300.
00:20:05Le standard de Sud Radio
00:20:07vous attend. Et dans un instant, c'est le
00:20:09grand débat. A tout de suite.
00:20:21Vous avez choisi Sud Radio et vous avez bien raison.
00:20:23On est bien avec vous en cette
00:20:25dernière des vraies voix de l'été
00:20:27avec mon acolyte Frédéric Brindel
00:20:29qui va vous les rappeler d'ailleurs.
00:20:31Oui, merci Judith Bélair.
00:20:33Alors René Chiche est avec nous.
00:20:35Sacré pédigré. Directeur
00:20:37de la rédaction du groupe Entreprendre la Font-Prêtre.
00:20:39C'est du pouvoir d'achat. C'est solide.
00:20:41C'est du compte en banque.
00:20:43C'est des lingots d'or.
00:20:45Vous me direz dans quelle banque,
00:20:47s'il vous plaît ?
00:20:49Jean-Marc Gobernatory, élu écologiste
00:20:51de Niçois et coprésident d'Ecologie
00:20:53au Centre.
00:20:55Les caisses du parti vont bien ?
00:20:57Vous avez peut-être besoin d'un peu d'aide ?
00:20:59Tout va bien.
00:21:01C'est pas sur les européennes
00:21:03que vous allez gagner de l'argent.
00:21:05C'est vrai, c'est vrai. On a gagné les électeurs.
00:21:07Ah bon, d'accord.
00:21:09C'est ça, on gagne toujours.
00:21:11Pourquoi Mehdi ?
00:21:13Je le prononce à l'anglais.
00:21:15Mehdi Seydi.
00:21:17Mehdi Seydi qui est conseillère en
00:21:19communication d'influence. Donc là aussi, ça touche
00:21:21un petit peu à l'autosphère. C'est de la référence.
00:21:23Auteur de françaises venues
00:21:25d'ailleurs publiées chez Stock.
00:21:27C'est une présentation qui aura duré le double des présentations
00:21:29en termes de temps.
00:21:39Les comparaisons entre les athlètes paralympiques
00:21:41et des super-héros sont souvent bien
00:21:43intentionnées, visant à souligner leur courage
00:21:45et leur résilience. Cependant, de plus en plus
00:21:47d'athlètes en situation de handicap expriment
00:21:49leur désaccord avec cette analogie.
00:21:51Derrière l'éclat de ces métaphores se cache
00:21:53une réalité plus complexe, où ces comparaisons
00:21:55loin de les honorer, peuvent les
00:21:57déshumaniser, minimiser leurs efforts,
00:21:59renforcer des stéréotypes nuisibles.
00:22:01Pourquoi ces athlètes, comme ceux
00:22:03des Jeux paralympiques, rejettent-ils cette
00:22:05image de super-héros qu'on leur attribue trop facilement ?
00:22:07Alexis Anquincan,
00:22:09Nanténin Keïta,
00:22:11Marie-Amélie Le Fur, Miquel Jérémias,
00:22:13Alexandre Léauté.
00:22:15Ces noms résonnent depuis quelques années dans
00:22:17votre environnement médiatique. Ils
00:22:19réapparaissent plus concrètement à l'occasion
00:22:21de ces Jeux paralympiques, en tant
00:22:23qu'athlète ou responsable du paralympisme
00:22:25français. Leurs paroles et leurs performances
00:22:27les exposent au même titre que
00:22:29les valides. La vulgarisation
00:22:31du parasport se poursuit
00:22:33et impacte peut-être, vous les auditeurs
00:22:35de Sud Radio, votre perception
00:22:37des compétitions. Aussi, nous vous posons la
00:22:39question, les athlètes paralympiques
00:22:41vous apparaissent-ils ?
00:22:43Répondez honnêtement ! Ils vous apparaissent
00:22:45comme des 1. Super-héros, 2.
00:22:47Performers, 3. Valides, 4.
00:22:49Victimes. Eh bien, c'est Performers
00:22:51qui arrivent en première position avec
00:22:5347%, ensuite Victimes
00:22:55à 23%, des Super-héros
00:22:57à 18 et des Valides à
00:22:5912. Eh bien, on va vous poser
00:23:01la question à vous, les vrais voix,
00:23:03à commencer par vous, Jean-Marc Gouvernatori.
00:23:05Qu'est-ce que vous en pensez ? Quel
00:23:07est le mot qui, selon vous,
00:23:09raconte le mieux les athlètes paralympiques ?
00:23:11Et Judith, peut-être juste avant, on va tout de suite accueillir
00:23:13notre invité qu'on va solliciter.
00:23:15Marc Truffaut, le Président des
00:23:17Fédérations françaises et internationales
00:23:19de sport adapté. Bonsoir Marc Truffaut.
00:23:21Bonsoir.
00:23:23On rappelle ce qu'est
00:23:25la Fédération du sport adapté
00:23:27qui est une des catégories finalement
00:23:29au sens large du sport
00:23:31réservé aux personnes
00:23:33souffrant d'un handicap ou
00:23:35ayant un handicap.
00:23:37Tout à fait. En France, il existe
00:23:392 fédérations sortives au service du sport
00:23:41et du handicap. La Fédération française
00:23:43d'handisport pour ce qui est handicap physique
00:23:45et la Fédération française du sport adapté
00:23:47pour ce qui est handicap mental, handicap
00:23:49psychique et autisme. Et après,
00:23:51dans la famille paralympique, dans ces jeux
00:23:53paralympiques, il y a quelques sportifs
00:23:55du sport adapté qui sont présents dans une seule classe,
00:23:57la classe des déficients intellectuels.
00:23:59Voilà. Et qu'on va notamment
00:24:01découvrir aussi en parathlétisme
00:24:03parce qu'il y a beaucoup de
00:24:05représentants et c'est très intéressant
00:24:07à comprendre aussi stratégiquement.
00:24:09Du coup, je vous repose la question Jean-Marc Governatori.
00:24:11Qu'est-ce que vous en pensez, vous, des super-héros, des
00:24:13super-performeurs ? Comment vous les voyez, ces
00:24:15super-athlètes ? C'est souvent comment on interprète
00:24:17les mots. Si performer,
00:24:19c'est athlète de haut niveau, effectivement,
00:24:21je suis tout à fait sur cette option-là.
00:24:23Compétiteurs, on aurait pu dire aussi.
00:24:25Ce sont des athlètes de haut niveau de façon incontestable.
00:24:27Mais ça me permet de préciser qu'il y a souvent
00:24:29des facteurs déprimants dans l'actualité,
00:24:31les forêts qui disparaissent, le phytoplancton
00:24:33qui se meurt, etc.
00:24:35Les droits de la femme qui évoluent
00:24:37dans le bon sens ou
00:24:39les sports paralympiques qui prennent une telle ampleur
00:24:41en France et dans le monde, je trouve que c'est encourageant.
00:24:43Donc heureusement qu'il y a des éléments d'optimisme
00:24:45comme ça, qui prouvent que les consciences
00:24:47avancent, et ça fait vraiment plaisir.
00:24:49Bon. Madi, c'est
00:24:51Edi. Alors moi, je dirais que c'est des
00:24:53performeurs, mais je dois
00:24:55avouer que ça n'a pas toujours été le regard que j'ai,
00:24:57et ça je crois que c'est une question de société. Ça a changé cette année ?
00:24:59Pas que cette année, depuis quelques années.
00:25:01Je devrais dire depuis que je suis adolescente, je trouve qu'en France
00:25:03pendant longtemps,
00:25:05on ne montrait pas fortement le handicap,
00:25:07on ne montrait pas des sportifs, donc il y avait aussi une question
00:25:09de rôle modèle,
00:25:11et je dois avouer que ça a changé depuis que je suis adolescente,
00:25:13le fait d'avoir été en Afrique,
00:25:15les handicapés vivent dans la société avec nous,
00:25:17on ne les cache pas,
00:25:19ils travaillent, ils sont sportifs,
00:25:21et donc ça a changé mon regard,
00:25:23parce que finalement, je vis avec eux,
00:25:25et on vit comme des personnes valides.
00:25:27Donc effectivement, pour moi, c'est
00:25:29de vrais performeurs.
00:25:31Vraiment. René Chiche,
00:25:33vous êtes un passionné de sport, vous regardez le sport
00:25:35à la télévision, est-ce que
00:25:37quelque part, j'imagine comme beaucoup de gens,
00:25:39le fait d'avoir des athlètes qui étaient
00:25:41victimes d'un handicap,
00:25:43dans un premier temps,
00:25:45ne faisait pas finalement chez vous
00:25:47le même effet passionnel que
00:25:49lorsque vous regardiez des compétitions
00:25:51de sport valides, et puis ça a changé.
00:25:53Je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:25:55En plus, il y a deux ans, j'assistais à un tournoi
00:25:57à l'étranger,
00:25:59un tournoi de tennis sur fauteuil.
00:26:01Mais d'abord, j'ai été absolument halluciné
00:26:03par la puissance
00:26:05de frappe de ces gens,
00:26:07de ces athlètes, la rapidité.
00:26:09En plus, ils ont droit
00:26:11à deux rebonds dans le tennis,
00:26:13pour handicapés.
00:26:15Pour moi, et pour répondre à votre question,
00:26:17c'est vrai que maintenant, je regarde d'un autre oeil,
00:26:19pour moi, c'est bien sûr des performeurs, comme on disait.
00:26:21Mais pour moi, c'est quand même...
00:26:23C'est pas des super-héros. Effectivement, l'expression employée par Teddy Riner
00:26:25et Marie-Jo Pérec est un peu réductrice,
00:26:27un peu gadget, parce que super-héros, on pense à
00:26:29Batman, Superman...
00:26:31Ils ont dit Avengers.
00:26:33Mais c'était sympa.
00:26:35Oui, exactement.
00:26:37Ça part pas d'un mauvais sentiment, c'est un petit type
00:26:39de langage. Mais c'est quand même des athlètes,
00:26:41mais quoi qu'on dise,
00:26:43moi je les regarde quand même de façon un peu spéciale
00:26:45parce que ce sont pour moi justement des athlètes hors normes.
00:26:47Vous voyez les athlètes normes, qui sont valides.
00:26:49Bon, on applaudit à leurs exploits,
00:26:51etc. Mais eux,
00:26:53ce qu'ils font, vu
00:26:55l'invalidité qu'ils ont, et vu ce qu'ils
00:26:57font, et quand on les voit en vrai,
00:26:59c'est quand même incroyable. Donc ce sont pour moi des gens,
00:27:01non pas des super-héros, mais des athlètes quand même,
00:27:03pour moi, quand même extraordinaires.
00:27:05Quand même qui sortent de l'ordinaire, parce que franchement,
00:27:07aller jouer même en tant que
00:27:09joueur cuidable de tennis
00:27:11face à un champion de tennis en fauteuil,
00:27:13je suis pas sûr qu'on tienne la route.
00:27:15Je vous confirme.
00:27:17Je rappelle que vous êtes président des Fédérations françaises et internationales
00:27:19de sport adapté.
00:27:21C'est une idée comme ça
00:27:23que je me fais. La perpétuation
00:27:25de ces stéréotypes, même s'ils sont
00:27:27bien intentionnés, sont nuisibles.
00:27:29Puisque mettre trop haut, c'est comme mettre
00:27:31trop bas, c'est-à-dire c'est mettre à part.
00:27:33Marc Truffaut.
00:27:35C'est un peu
00:27:37stigmatisé, et
00:27:39c'est ne pas respecter la personne, et surtout
00:27:41le projet de vie qui est le sien. C'est-à-dire que
00:27:43il y a un investissement pour
00:27:45obtenir la performance qui est vraiment important.
00:27:47C'est comme n'importe
00:27:49quel athlète, deux entraînements
00:27:51par jour. C'est une vie qui est dédiée à ça.
00:27:53Et du coup, de voir
00:27:55que son projet de vie,
00:27:57il est un petit peu caché
00:27:59par le fait de se dire
00:28:01on continue à avoir le handicap.
00:28:03Effectivement, c'est assez frustrant pour ces athlètes
00:28:05qui se donnent à fond au quotidien pour représenter
00:28:07leur pays.
00:28:09Justement, Marc Truffaut,
00:28:11la volonté, c'est évidemment que les gens
00:28:13se passionnent parce que,
00:28:15en plus René Chiche l'a très bien dit,
00:28:17il y a des épreuves magnifiques, passionnantes.
00:28:19Maintenant,
00:28:21ce n'est pas la même
00:28:23organisation. Rappelons-le,
00:28:25moi, je le répète, pardon,
00:28:27ça fait un peu moigeux, mais au moins, je vous fais part
00:28:29de mon expérience,
00:28:31j'ai commenté les championnats du monde de parathlétisme
00:28:33l'année dernière pour une chaîne
00:28:35de télévision. Bon,
00:28:37il y a, qu'on le veuille ou non, une différence
00:28:39parce que les valides,
00:28:41tout le monde est à, on va dire,
00:28:43chance égale.
00:28:45Dans les compétitions parathlétisme,
00:28:47par exemple, il y a un système
00:28:49de notation de codes parce que
00:28:51on n'est pas forcément en fonction du handicap
00:28:53égaux. Donc, il y a aussi
00:28:55cet apprentissage à faire,
00:28:57Marc Truffaut.
00:28:59Tout à fait, il faut pouvoir expliquer ce qui
00:29:01se met en place dans le mouvement paralympique, c'est-à-dire des
00:29:03classes, il y a plusieurs classes
00:29:05qui correspondent à l'impact
00:29:07du handicap dans la pratique
00:29:09sportive. Et donc, c'est vrai qu'il faut
00:29:11pouvoir vulgariser auprès
00:29:13du grand public, c'est quoi
00:29:15ces différentes classes. En plus,
00:29:17c'est des chiffres. En athlétisme, j'avais les 11,
00:29:19les 12, les 13, les 20 pour ce qui
00:29:21est le sport adapté. Effectivement,
00:29:23il y a tout un travail de pédagogie pour
00:29:25vulgariser ça. Parce que
00:29:27en fait, ces classes, elles sont justement mises
00:29:29en place pour garantir l'équité
00:29:31sur la ligne de départ. Et après,
00:29:33comme on dit dans le sport, c'est le meilleur
00:29:35qui gagne. Mais l'équité, elle est là
00:29:37grâce à la mise en place de ces classifications.
00:29:39Et les personnes sourdes
00:29:41et malentendantes n'ont toujours pas
00:29:43le droit de participer, c'est bien ça ?
00:29:45C'est une organisation à part, c'est un autre
00:29:47comité, c'est ça ? C'est surtout ça. En fait,
00:29:49aujourd'hui, il y a différentes
00:29:51classifications qui sont là.
00:29:53Ne bougez pas trop parce que vous captez
00:29:55pas très bien, là, qu'on vous
00:29:57entende bien.
00:29:59On va
00:30:01essayer, Marc Truffaut, vous allez essayer de
00:30:03retrouver une position où on vous
00:30:05capte un petit peu mieux. Mais
00:30:07effectivement, pour avancer là-dessus,
00:30:09les sourds et les malentendants,
00:30:11ils ont une... Comme d'ailleurs
00:30:13les non-voyants, non ? Si c'est ça ?
00:30:15Non. En fait, précisément,
00:30:17on va dire qu'il y a trois grandes catégories.
00:30:19Il y a la fédération de sport adapté,
00:30:21ce que nous expliquait Marc Truffaut,
00:30:23avec ce qu'on appelle les déficients mentaux.
00:30:25Mais certains sont obligés
00:30:27de participer différemment
00:30:29dans d'autres styles de
00:30:31catégories. Et ils ont trois sports seulement, non ? C'est ça ?
00:30:33Oui, et notamment l'athlétisme.
00:30:35Mais du fait des organisations, c'est
00:30:37très difficile de
00:30:39pouvoir les incorporer au programme paralympique.
00:30:41Donc ça, et puis vous le disiez
00:30:43aussi, alors bon, c'est un peu un mystère,
00:30:45mais l'histoire de la problématique des
00:30:47sourds et malentendants, parce que
00:30:49est-ce que finalement c'est si
00:30:51handicapant que cela pour la pratique sportive ?
00:30:53Est-ce que c'est équitable ?
00:30:55Voilà, c'est toujours ça le problème.
00:30:57L'équité. Alors vous,
00:30:59Madita Hidi, je ne sais pas, vous avez certainement
00:31:01dû regarder ces épreuves.
00:31:03Est-ce qu'elles vous semblent
00:31:05finalement assez facilement compréhensibles ?
00:31:07Eh ben non.
00:31:09Finalement, c'est pas
00:31:11toujours compréhensible, et c'est
00:31:13un souci qu'on a aussi avec le sport et le handicap,
00:31:15c'est qu'en dehors de ces grandes compétitions, on n'en parle
00:31:17pas beaucoup. Et je pense qu'on gagnerait
00:31:19à faire connaître non seulement le sport
00:31:21et le handicap, mais aussi comment ça se passe
00:31:23et différentes fédérations,
00:31:25pourquoi il y a un souci d'équité et comment
00:31:27on le fait. Mais c'est vrai que si on est
00:31:29un profane, on ne comprend pas forcément.
00:31:31Il y a certains handicaps, on se demande, on se dit
00:31:33mais, de fait,
00:31:35il est peut-être plus fort parce qu'il a
00:31:37deux jambes ou autre chose.
00:31:39Ça marche effectivement beaucoup
00:31:41pour les catégories des amputations.
00:31:43Alors, une ou deux jambes,
00:31:45donc une ou deux prothèses,
00:31:47avec la même force de propulsion
00:31:49ou pas, et là, effectivement,
00:31:51ça peut poser souci.
00:31:53L'équité sur les prothèses aussi, effectivement.
00:31:55Ça peut nous faire aussi évoluer sur la lecture des résultats.
00:31:57Parce qu'on est dans un monde où le résultat,
00:31:59le résultat, le résultat. Ou par exemple,
00:32:01on ne parle que du médaillé d'or ou du médaillé
00:32:03tout simplement. Mais ceux qui sont capables
00:32:05de faire finale dans un sport
00:32:07olympique ou paralympique, c'est déjà extraordinaire.
00:32:09Ça, c'est très philosophique
00:32:11et bravo, Monsieur Gouvernator.
00:32:13Et c'est bien vous.
00:32:15C'est le cœur de la démarche.
00:32:17C'est des cheveux et de l'humour,
00:32:19j'ai le droit ou pas ?
00:32:21Allez, 08126-300-300,
00:32:23vous voulez réagir, vous le pouvez,
00:32:25vous le savez, Sud Radio, c'est votre radio.
00:32:27Parlons vrai avec vous. On est avec Sandrine,
00:32:29notre chère Sandrine qui nous a fait tant plaisir tout à l'heure.
00:32:31Vous êtes là, Sandrine ?
00:32:33Oui, oui, vous m'entendez bien ?
00:32:35Oui, on vous entend bien. Alors, je vais vous poser la question à vous, Sandrine.
00:32:37Dans quel mot correspond mieux
00:32:39pour vous à nos athlètes paralympiques ?
00:32:41Super-héros,
00:32:43performeurs, valides ou victimes ?
00:32:45Et pourquoi, d'ailleurs ?
00:32:47Alors, au début,
00:32:49je lui avais dit
00:32:51super-héros, puis j'ai compris qu'il n'aimait pas
00:32:53quand je leur ai appelé super-héros.
00:32:55C'est bien.
00:32:57Je veux dire, je suis franche là-dessus,
00:32:59je ne vais pas mentir.
00:33:01Les performeurs, oui.
00:33:03Par contre, c'est vrai qu'effectivement,
00:33:05le système des sélections, parce que j'avais vu un reportage
00:33:07justement sur un athlète, mais je crois qu'il n'a pas
00:33:09été sélectionné, il a été amputé des deux jambes
00:33:11et des deux pieds.
00:33:13Et au niveau de la natation,
00:33:15il y a effectivement, au niveau
00:33:17de l'équité, je veux dire,
00:33:19par rapport, en fait, à la sélection,
00:33:21on va dire, pour arriver,
00:33:23c'est là où, peut-être,
00:33:25il faudrait qu'ils expliquent. Après, pour moi,
00:33:27moi, j'ai eu une amie, justement,
00:33:29quand je racontais, quand j'étais étudiante,
00:33:31qui s'est retrouvée,
00:33:33malheureusement,
00:33:35en randonnée à cheval, elle est mal tombée
00:33:37et s'est foutue la main d'étudière.
00:33:39Elle s'est retrouvée paralysée.
00:33:41Et donc, du coup, l'établissement du lycée agricole
00:33:43avait vite adapté une classe
00:33:45qui n'avait rien d'adapté. Je parle de ça,
00:33:47c'était en 94,
00:33:4995 même.
00:33:511995, excusez-moi.
00:33:53Et donc, du coup,
00:33:55ils avaient adapté une classe.
00:33:57Et alors,
00:33:59un caractère exceptionnel,
00:34:01bon, déjà, il avait un caractère pas facile,
00:34:03heureusement qu'il a,
00:34:05je veux dire, passé outre son handicap.
00:34:07Et puis, elle a fait du sport.
00:34:09Puis, on a fait des sorties
00:34:11ensemble.
00:34:13On n'était pas dans la même
00:34:15place.
00:34:17Quand ils faisaient des sorties
00:34:19sur, par exemple,
00:34:21des reconnaissances de végétaux, les copains
00:34:23l'apportaient. Enfin, tout était bien organisé.
00:34:25La boîte est ensemble.
00:34:27Effectivement, Sandrine.
00:34:29En plus, bon, hier,
00:34:31nous avons fait aussi une émission spéciale
00:34:33de 19h à 20h.
00:34:35Et là, on a abordé cette question
00:34:37de l'école, de l'inclusion. Et effectivement,
00:34:39vous êtes au cœur de la réflexion.
00:34:41Tout à fait. On a retrouvé Marc,
00:34:43je crois. Oui, Marc,
00:34:45vous êtes là ? Oui, oui. Ah, bonne nouvelle.
00:34:47Désolé pour tout à l'heure. Ah, super.
00:34:49Alors, Marc, je ne sais plus très bien où vous
00:34:51en étiez, mais peut-être que vous vous savez.
00:34:53Alors, on était, en fait, sur
00:34:55éventuellement des handicaps qui n'étaient pas présents
00:34:57dans le jeu paralympique. Oui, on était en train de faire la différenciation
00:34:59avec, effectivement, les malentendants
00:35:01et les autres. Il y avait les malentendants qui ont
00:35:03fait le choix d'aller sur une
00:35:05organisation ou autre. Et puis, on a aussi
00:35:07une particularité qu'on retrouve au niveau
00:35:09du sport adapté et au niveau du handicap mental.
00:35:11C'est qu'il n'y a qu'une seule classe
00:35:13qui est ouverte, celle des déficients intellectuels.
00:35:15Et donc, ça exclut, de fait,
00:35:17les personnes autistes, ça exclut les personnes
00:35:19en situation de trisomie. Et donc, du coup,
00:35:21voilà, c'est encore
00:35:23une marge de progrès pour le mouvement paralympique.
00:35:25Est-ce que vous souhaitez, justement,
00:35:27que toutes ces fédérations participent
00:35:29aux Jeux paralympiques ? Il y a aussi
00:35:31d'autres écoles... Où se rassemblent,
00:35:33si je peux me permettre. Oui, où se rassemblent.
00:35:35Et il y a aussi l'école
00:35:37qui consiste à dire qu'on rapproche
00:35:39aussi les Jeux olympiques des Jeux paralympiques.
00:35:41Qu'est-ce qu'il est possible de faire
00:35:43dans ce grand rapprochement universel ?
00:35:45Alors, en fait, je pense que
00:35:47déjà, ce qui existe aujourd'hui,
00:35:49le fait d'être pour les mêmes lieux,
00:35:51ça peut paraître bizarre d'être
00:35:53chacun de son côté, mais en même temps,
00:35:55on profite du même engouement,
00:35:57et on le voit, là, sur Paris.
00:35:59Là, pour l'instant, la position surtout des athlètes,
00:36:01c'est d'avoir quelque chose de spécifique
00:36:03et d'avoir ces Jeux paralympiques pour garantir
00:36:05une visibilité. C'est-à-dire qu'on le voit,
00:36:07il y a quand même cette crainte
00:36:09de se dire que si les paralympiques et les olympiques
00:36:11étaient ensemble,
00:36:13au-delà des problématiques entre les deux
00:36:15organisations internationales qui existent,
00:36:17le CIO et l'IPC,
00:36:19c'est la problématique de la visibilité.
00:36:21Là, je pense que l'objectif des Jeux paralympiques,
00:36:23c'est de changer le regard, c'est de faire évoluer la société
00:36:25au sens large, et donc
00:36:27de pouvoir avoir cette fenêtre bien particulière
00:36:29sur les Jeux paralympiques et sur les
00:36:31performances des sportifs,
00:36:33ça convient aujourd'hui aux sportifs.
00:36:35Pour vous, c'est le meilleur format.
00:36:37Vous, René Chiche,
00:36:39ça existe déjà,
00:36:41notamment les championnats du monde de cyclisme sur piste
00:36:43regroupent,
00:36:45ce qu'on appelle les valides,
00:36:47et il y a certaines disciplines
00:36:49dites paracyclisme,
00:36:51est-ce que ce n'est pas finalement une belle solution ?
00:36:53Vous qui êtes aussi un homme d'image
00:36:55et de publicité,
00:36:57deux couplets sur un même événement.
00:36:59Ah non, je suis d'accord avec
00:37:01ce que vient de dire Marc Truffaut.
00:37:03Vous êtes avec nous, René.
00:37:09Je trouve effectivement
00:37:11que séparer les deux
00:37:13compétitions,
00:37:15olympique et paralympique,
00:37:17c'est plus que les Jeux paralympiques
00:37:19et leurs propres
00:37:21calendriers.
00:37:23Ça leur donne plus de force,
00:37:25et je trouve que les gens sont même plus impliqués
00:37:27à regarder les Jeux paralympiques,
00:37:29parce qu'il a raison Marc Truffaut,
00:37:31si on mélange tout en même temps,
00:37:33c'est vrai que les gens vont avoir
00:37:35plus envie de regarder les champions
00:37:37valides, je pense,
00:37:39et que les athlètes non-valides vont être un peu négligés.
00:37:41Mixer les deux ou pas, Jean-Marc Gouvernatori ?
00:37:43J'expliquais dans le chapitre de l'un de mes livres
00:37:45que la personne en situation de handicap
00:37:47était à la fois une enseignante et à la fois une thérapeute.
00:37:49Donc je trouve que c'est très très bien
00:37:51de mettre le regard absolu
00:37:53et exclusif sur cette catégorie
00:37:55à un moment donné.
00:37:57Absolument, complètement d'accord.
00:37:59Je trouve qu'il y a un enjeu de communication et de sensibilisation.
00:38:01Merci Marc Truffaut
00:38:03d'avoir participé à ce débat.
00:38:05Avec grand plaisir, merci à vous.
00:38:07Merci, on rappelle que vous êtes président des Fédérations françaises et internationales
00:38:09de sport,
00:38:11adapté.
00:38:13Vous restez avec nous, chers auditeurs, chères auditrices,
00:38:15parce qu'il y a le truc qui fait très plaisir.
00:38:17C'est le dernier quiz de l'été.
00:38:19Le dernier quiz de l'été, ouais.
00:38:21Et alors il y aura un thème à découvrir évidemment,
00:38:23mais vous saurez lequel si vous nous écoutez.
00:38:25A tout de suite.
00:38:27Sud Radio.
00:38:29Parlons vrai.
00:38:31Sud Radio.
00:38:33Les vraies voix Sud Radio,
00:38:3517h-19h, Judith Belair,
00:38:37Frédéric Brindel.
00:38:3917h52 sur Sud Radio,
00:38:41c'est l'heure du quiz.
00:38:43Mais juste avant, on va vous rappeler quand même nos vraies voix.
00:38:45Oui, alors il faudra choisir justement
00:38:47pour ce quiz entre l'excellent René Chiche,
00:38:49l'excellent Jean-Marc Governatori
00:38:51et l'excellente Madis Haïdi.
00:38:53Je ne peux pas aider notre auditrice
00:38:55et je ne peux pas lui donner un élément de choix.
00:38:57Ma chère Sandrine, êtes-vous là ?
00:38:59Oui, je suis là.
00:39:01Moi je pense savoir qui vous allez choisir,
00:39:03mais on vous écoute quand même.
00:39:05Et je vous donne juste le thème,
00:39:07pour peut-être vous donner...
00:39:09Le thème de la fin des vacances,
00:39:11en chanson.
00:39:13Une petite larme qui roule sur notre joue.
00:39:15Oh là là.
00:39:17Alors écoutez,
00:39:19je vais tonner,
00:39:21mais je vais choisir quand l'agriculture
00:39:23va à un moment donné
00:39:25s'associer avec l'écologie.
00:39:27Donc je vais choisir Jean-Marc.
00:39:29Très bon choix.
00:39:31Merci Sandrine.
00:39:33Vous êtes dans le thème.
00:39:35Par contre, on a une grosse équipe en face.
00:39:37Mais c'est pas grave.
00:39:39C'est ça que vous voulez vous rassembler d'ailleurs.
00:39:41On va gagner tous les deux.
00:39:43Et en plus de nous avoir fait plaisir
00:39:45à Judith et à moi tout à l'heure,
00:39:47vous venez de faire plaisir à Jean-Marc Gouvernatori,
00:39:49parce que pour une fois,
00:39:51quelqu'un de l'agriculture,
00:39:53il n'en revient pas.
00:39:55Mais l'écologie adore l'agriculture.
00:39:57Peut-être qu'elle l'enverse toujours.
00:39:59Oui, mais vous c'est l'écologie au centre.
00:40:01L'écologie est bien particulière.
00:40:03L'écologie fréquentable,
00:40:05c'est ça que vous avez dit.
00:40:07Et vous criez bien fort, Sandrine,
00:40:09qu'on vous entende.
00:40:11L'équipe gagnante est celle qui arrive à 4 points.
00:40:13J'ai bien peur que ça va être compliqué.
00:40:15Et donc vous nous donnez le chanteur
00:40:17ou la chanteuse.
00:40:19Vous vous concentrez bien,
00:40:21vous écoutez bien.
00:40:23La fin des vacances de quiz de l'été,
00:40:25extrait numéro 1.
00:40:27Michel Jonas.
00:40:29Quelle belle chanson.
00:40:31On peut l'écouter un peu.
00:40:33Ça fait du bien.
00:40:37Merci Maxime.
00:40:39Extrait numéro...
00:40:41C'est au bout de 4 points que vous gagnez les équipes.
00:40:43Je ne sais pas si on vous l'a dit.
00:40:45Ça fait 1-0.
00:40:47Extrait numéro 2.
00:40:53René Chiche.
00:40:55Je pense qu'il faut lui mettre un handicap.
00:40:59Oui, tout à fait.
00:41:01Il y a quelqu'un qui est piqué là.
00:41:03Vous l'aviez, Sandrine ?
00:41:05Vous êtes le plus performant d'ailleurs.
00:41:07Parce que je ne vous ai pas entendu, Sandrine.
00:41:09Effectivement.
00:41:11Mais on ne peut pas l'entendre.
00:41:13Il faut crier, Sandrine.
00:41:15Extrait numéro 3.
00:41:17Ça c'est facile aussi.
00:41:19Julien Clerc.
00:41:23Est-ce qu'on pourrait couper le micro
00:41:25à René Chiche pendant 15 secondes ?
00:41:27Il le gagne tout le temps.
00:41:29Oui, Julien Clerc.
00:41:31La prochaine fois, vous choisirez René Chiche.
00:41:33Vous serez sûr de gagner.
00:41:35Cette chanson, elle est belle aussi.
00:41:37C'est beau, cette chanson.
00:41:39Juste vous dire que j'ai choisi
00:41:41mes chanteurs et chanteuses préférées pour certaines
00:41:43et des chansons qui me sont fétiches
00:41:45pour d'autres. Je me suis fait plaisir.
00:41:473-0.
00:41:49C'est le cas tous les jours, j'ai envie de dire.
00:41:51Vous n'êtes pas fan de Louane ?
00:41:53Moins.
00:41:55Moins que celle qui arrive, par exemple.
00:41:57Extrait numéro 4.
00:42:01C'est Morane ?
00:42:03Ah oui, Morane !
00:42:05Non ?
00:42:07Mais qu'est-ce qu'il est fort !
00:42:09Qu'est-ce qu'il est fort !
00:42:11Voilà, j'ai envie de dire.
00:42:13J'ai de l'humeur à chanter.
00:42:15Elle est avec moi, Madi ?
00:42:17J'ai dit après lui, c'est vrai.
00:42:19Moi aussi, j'ai dit après lui, c'est vrai.
00:42:21Ça fait 4...
00:42:23Mais je comptais sur toi.
00:42:25Ce que je propose,
00:42:27ce qu'on va faire,
00:42:29René, il faut avoir
00:42:31la victoire humble, René.
00:42:33Mais j'ai rien dit !
00:42:35Alors taisez-vous, René.
00:42:37Si on n'a pas le droit,
00:42:39sur les autres d'après, vous n'avez pas le droit.
00:42:41Je propose de laisser
00:42:43Sandrine et éventuellement Jean-Marc
00:42:45répondre à ces trois
00:42:47prochaines questions.
00:42:49Et Madi aussi.
00:42:51Et si ils ne répondent pas tous les trois ?
00:42:53Tu grilles, René.
00:42:55Au bout de trois minutes.
00:42:57Extrait numéro 5.
00:42:59Tu diras que c'est ma faute.
00:43:01Ah merde, Jean-Jeanet !
00:43:03Ah, putain !
00:43:05C'est pas Vianney, ça ?
00:43:07Oui, Vianney, Jean-Marc.
00:43:09Ah, il est trépidé sur sa chaise !
00:43:11Essayez de revenir à 4-3.
00:43:13Vous auriez une défaite honorable,
00:43:15Sandrine et Jean-Marc.
00:43:17Extrait numéro 6.
00:43:19Ah ouais, c'est long, c'est court.
00:43:21Extrait numéro 7.
00:43:23Pour moi, SMS.
00:43:25Ah oui, c'est...
00:43:27Allez, Sandrine.
00:43:29C'est l'ancienne...
00:43:31Oh...
00:43:33Ancienne femme de Michel Berger,
00:43:35par exemple.
00:43:37Non, c'est pas Francia, justement.
00:43:39Et l'autre, l'autre dame aussi.
00:43:41Véronique...
00:43:43Sanson.
00:43:45Véronique Sanson.
00:43:47J'aurais dit au bout de deux secondes.
00:43:49T'as pas le droit !
00:43:51Il est trépidé sur sa chaise.
00:43:53Extrait numéro 8.
00:43:55Un temps d'adaptation, René.
00:43:57Allez.
00:43:59Écoutez.
00:44:01Tu verras, tu verras.
00:44:03Tu verras, tu verras.
00:44:05Tu verras, tu verras.
00:44:07Oui, nous verrons, Sandrine.
00:44:09Ça me fait plaisir.
00:44:11C'était le mot de la fin
00:44:13que je voulais vous donner.
00:44:15Tu verras, tu verras, tout recommencera.
00:44:17Voilà.
00:44:19Ça, ça fait du bien.
00:44:21Et en ayant choisi Jonas, Nougaro,
00:44:23Morane et Véronique Sanson,
00:44:25je vous ai donné mes quatre préférés français.
00:44:27C'est magnifique.
00:44:29Merci beaucoup, Sandrine, déjà.
00:44:31Merci à vous.
00:44:33A vous tous.
00:44:35Bonne soirée.
00:44:37Merci, Sandrine.
00:44:39Et puis surtout, n'hésitez pas à rappeler
00:44:41pour faire des compliments.
00:44:43On vous embrasse, Sandrine.
00:44:45Chers auditeurs, chères auditrices,
00:44:47vous avez envie de faire des compliments à l'équipe,
00:44:49vous appelez au 0826 303.
00:44:51N'hésitez pas, on adore ça.
00:44:53Dans dix minutes, ce sera le tour de table de l'actu.
00:44:55Et juste avant, ça sera
00:44:57« Vous avez la parole », avec en fond, pour l'instant,
00:44:59Claude Nougaro.
00:45:01Quand je te réveille,
00:45:03je me réveillerai.
00:45:05Tu verras, tu verras, tout rayé de soleil
00:45:07à la jolie força.
00:45:09Et j'irai réveiller
00:45:11le bonheur dans ses draps.
00:45:13Je crèverai sous le sommeil.
00:45:15Tu verras, tu verras.
00:45:17Sud Radio.
00:45:19Parlons vrai.
00:45:21Les vraies voix Sud Radio.
00:45:2317h-19h.
00:45:25Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:45:27Tiens, tiens, Frédéric Brindel, un petit rappel
00:45:29de nos vraies voix du genre.
00:45:31Oui, Judith Beller, nous avons ce soir la chance
00:45:33d'avoir René Chiffre qui est directeur
00:45:35des rédactions du groupe Entreprendre la France.
00:45:37Vous êtes remarquable.
00:45:39J'adore votre duo, votre tandem.
00:45:41C'est remarquable.
00:45:43Merci René.
00:45:45T'inquiète pas, il va quand même te complémenter.
00:45:47J'ai les joues qui rosissent.
00:45:49On est aussi avec Madi.
00:45:51Il m'a perturbée, René.
00:45:53Décidément, je suis très perturbée ce soir.
00:45:55L'ancien Madi qui, dans la foulée,
00:45:57va nous faire un compliment aussi.
00:45:59Madi, vous préparez notre compliment.
00:46:01Alors, Madi Seydi,
00:46:03vous êtes conseillère en communication d'influence,
00:46:05auteur de Française,
00:46:07venu d'ailleurs publier chez Stock.
00:46:09Vous êtes tellement beau.
00:46:11Vous êtes tellement beau.
00:46:13Je suis tellement contente de faire cette dernière
00:46:15avec vous.
00:46:17Parce qu'ici, on parle vrai.
00:46:19Et avant de faire son compliment, je vous le présente,
00:46:21Jean-Marc Gobernatori.
00:46:23Complément sur commande.
00:46:25Élu écologiste niçois
00:46:27et coprésident d'écologie au Centre.
00:46:29C'est pas un compliment, c'est une réalité.
00:46:31Vous êtes remarquablement professionnel
00:46:33et complémentaire.
00:46:35C'est vrai que c'est pas un compliment,
00:46:37c'est la vérité.
00:46:39Ici, on parle vrai.
00:46:41Parfois, le compliment est fictif.
00:46:43Donc, c'est pas un compliment.
00:46:45Merci Jean-Marc.
00:46:47Et sinon, il y a l'excellent
00:46:49Clément Arion et son
00:46:51« Vous avez la parole ».
00:46:55Clément Arion, vous allez nous parler
00:46:57aujourd'hui du sacre du Gaude Didier
00:46:59aux Jeux Paralympiques,
00:47:01le nageur du même club que Léon Marchand.
00:47:03Le paranageur a remporté la médaille d'or
00:47:05sur le 400 mètres nage libre
00:47:07catégorie S2. Allez, on se refait
00:47:09les 50 derniers mètres avec
00:47:11les commentaires France Télévisions.
00:47:35Ça fait du bien.
00:47:37On a l'impression de replonger quelques semaines en arrière
00:47:39à la Défense Arena.
00:47:41Pour revenir sur cette performance, nous sommes avec
00:47:43Vincent Gardeau, président du club Les Dauphins du
00:47:45Tohec à Toulouse. Bonsoir.
00:47:47Bonsoir.
00:47:49Salut le président le plus heureux de l'histoire de tous les présidents
00:47:51de tous les clubs de France, de tous les sports.
00:47:53Vincent Gardeau,
00:47:55on imagine votre fierté.
00:47:57On vous écoute, Vincent.
00:47:59Ça vous fait du bien, j'imagine.
00:48:01Certainement le premier des plus heureux, effectivement.
00:48:03Hugo Didier,
00:48:05Léon Marchand, tout va bien
00:48:07pour votre club, finalement.
00:48:09C'est de la bonne pub.
00:48:11C'est de la bonne pub, c'est surtout
00:48:13une belle récompense pour deux
00:48:15nageurs exceptionnels, deux belles
00:48:17personnes
00:48:19qui ont des valeurs communes
00:48:21sur le travail,
00:48:23le sérieux,
00:48:25le sens du détail, l'intelligence,
00:48:27dans un peu court, mais l'intelligence
00:48:29de course également.
00:48:31C'est du bonheur
00:48:33également pour les structures qui
00:48:35s'en occupent, notamment
00:48:37les Dauphins du Touhec.
00:48:39J'associerais également
00:48:41le club de Cugnot parce que
00:48:43Hugo Didier
00:48:45est élève ingénieur à l'INSA de Toulouse.
00:48:47Il est originaire du club de Cugnot
00:48:49qui fait un très bon travail, qui est un club ami.
00:48:51Il est entraîné à la fois
00:48:53par Samuel Sayou, l'entraîneur de Cugnot
00:48:55et Florian Coiffard, son entraîneur
00:48:57aux Dauphins du Touhec. Je tiens à
00:48:59aussi vraiment Samuel
00:49:01et Florian en réussir
00:49:03de partager comme entraîneur
00:49:05de cette belle personne qui est Hugo.
00:49:07Le message est passé. Hugo Didier,
00:49:09hier, qui a tout rattrapé sur
00:49:11les 50 derniers mètres, on a eu l'impression
00:49:13de voir Léon Marchand. Est-ce
00:49:15qu'on peut vraiment les comparer ?
00:49:17Ils se connaissent, les deux champions, Léon Marchand
00:49:19qui a tweeté d'ailleurs hier
00:49:21Hugo Didier trop fort.
00:49:23On le rappelle, Léon Marchand.
00:49:25Léon a tweeté très rapidement
00:49:27après l'arrivée de Hugo
00:49:29ce qui montre qu'il
00:49:31est très attentif aux résultats
00:49:33des Français au lors des Jeux paralympiques.
00:49:35Et d'Hugo en particulier
00:49:37puisqu'il partage
00:49:39les mêmes couloirs d'entraînement
00:49:41à Toulouse.
00:49:43Ils se connaissent ou pas ?
00:49:45Ils se connaissent, oui. On ne peut pas dire. Ils ne sont pas dans le même
00:49:47groupe parce que Léon est dans le groupe
00:49:49qu'on appelle le groupe élite aux Dauphins du Touhec
00:49:53où il y avait quatre parrainageurs sélectionnés aux Jeux olympiques.
00:49:57Hugo est dans le groupe France
00:49:59qui est le groupe juste entre le groupe élite.
00:50:01Il y a quinze majeurs qui sont quand même à un excellent niveau
00:50:03parce que les quinze font les championnats de France.
00:50:05Et pourquoi Hugo est dans ce
00:50:07groupe-là ? C'est parce que ses performances sportives
00:50:09lui permettent d'être dans ce groupe-là
00:50:11parce que même s'il a
00:50:15un handicap au moment inférieur
00:50:17notamment à cause des
00:50:19problèmes musculaires et ligamentaires
00:50:21il a un très bon niveau
00:50:23qui fait les championnats de France des dévalides
00:50:25et donc à ce titre-là
00:50:27il s'entraîne avec des très bons nageurs du club
00:50:29qui font régulièrement des finales aux Jeux olympiques de France.
00:50:31Vincent Gardeau, pardon.
00:50:33On voudrait juste savoir le mode d'emploi pour faire des champions
00:50:35parce que vous y arrivez bien.
00:50:37Je vous l'ai dit quand j'ai parlé de leur valeur à eux
00:50:39le travail,
00:50:41le souci du détail,
00:50:43l'intelligence de course
00:50:45et puis je crois
00:50:47qu'il y a à côté de ça une hygiène de vie,
00:50:49une préparation mentale, une préparation physique.
00:50:51Ce sont des garçons
00:50:53agréables
00:50:55qui mettent comme on l'inculque
00:50:57à Toulouse, en haut de fin du toit
00:50:59qui mettent au service de leur sport
00:51:01tout un tas de valeurs
00:51:03humaines, physiques, de préparation
00:51:05la récupération,
00:51:07le sommeil, la cryo,
00:51:09l'alimentation.
00:51:15Par rapport justement à cette catégorie
00:51:17donc c'est bien la catégorie S2
00:51:19c'est ce que vous nous disiez Clément
00:51:21donc c'est une catégorie où
00:51:23les athlètes ont des difficultés
00:51:25pour la coordination des membres
00:51:27finalement tout le travail
00:51:29technique que vous mettez en place sur la nage
00:51:31qui est très justement
00:51:33axé sur la coordination des membres
00:51:35ça fait de cette victoire
00:51:37pour vous aussi une fabuleuse victoire
00:51:39ça n'en est que plus beau
00:51:41pour vos techniciens qui apprennent la natation
00:51:43j'imagine, non ?
00:51:45Et puis on a vu une certaine similitude entre les deux courses
00:51:47on parlait de points communs sur la question précédente
00:51:49vous vous rappelez du 200m papillon
00:51:51de Léon Gandina
00:51:53contre Christopher Milak
00:51:55qui est hongrois, champion du monde
00:51:57champion olympique en titre
00:51:59et il ne s'emballe pas dans sa course
00:52:01il part bien, il est derrière
00:52:03et puis il revient
00:52:05à la fin de la course
00:52:07et puis notre petit Hugo fait un peu la même chose
00:52:09c'est à dire qu'à mi-course
00:52:11il est quand même assez loin
00:52:13du premier
00:52:15et puis c'est dans les derniers mètres qu'il le double
00:52:17donc une course intelligemment construite
00:52:19en fonction de son potentiel, en fonction de ses moyens
00:52:21et puis en fonction du travail
00:52:23qu'il fait régulièrement
00:52:25avec ses entraîneurs
00:52:27Samuel Sayou et Florian Coffard
00:52:29Hugo Didier, on le rappelle Frédéric Judit
00:52:31qui pourrait réaliser un retentissant
00:52:33quadruplé comme Léon Marchand
00:52:35au menu ces prochains jours
00:52:3750m nage libre
00:52:39ça sera lundi, 100m d'eau mardi
00:52:41et le 200m 4 nage jeudi
00:52:43et au même endroit, l'aréna de la Défense
00:52:45merci Clément Rayon
00:52:47nous aussi c'était notre dernier ensemble
00:52:49les retrouvailles futures
00:52:51merci pour votre participation
00:52:53à cette belle émission
00:52:55et puis Vincent Gardeau, merci aussi
00:52:57on rappelle que vous êtes président
00:52:59du club Les Dauphins du Tuec
00:53:01T O E C
00:53:03à Toulouse
00:53:05merci à Sud Radio pour l'attention
00:53:07c'est super, continuez
00:53:09merci beaucoup
00:53:11que des compliments ce soir, c'est un vrai bonheur
00:53:13chers auditrices, chers auditeurs
00:53:15vous restez avec nous parce que juste après
00:53:17dans un instant, c'est le tour de table de l'actu des Vrais Voix
00:53:19et ça va bouger
00:53:21Sud Radio
00:53:23parlons vrai
00:53:25Les Vrais Voix Sud Radio
00:53:2717h-19h
00:53:29Judith Belair, Frédéric Brindel
00:53:31et il est 18h19
00:53:33notre cher René Fich
00:53:35discute tranquillement
00:53:37je fais ma présentation
00:53:39alors 18h19
00:53:41alors du coup
00:53:43non c'est pas du tout
00:53:45qu'est-ce qu'il se passe Judith
00:53:47qu'est-ce que vous alliez dire en plus Judith
00:53:49je crois que j'arrête de parler
00:53:51vous prenez la suite Frédéric
00:53:53oui alors donc écoutez
00:53:55Judith voulait vous dire les auditeurs de Sud Radio
00:53:57que ça y est c'est le moment du tour de table
00:53:59Judith allait vous le dire
00:54:01du coup j'allais vous le dire c'est ça
00:54:03à quoi tu penses, je pense que quand on mettra les cons sur orbite
00:54:05t'as pas fini de tourner
00:54:07non moi je crois qu'il faut que vous arrêtiez d'essayer de dire des trucs
00:54:09pour un oui pour un non
00:54:11le tour de table de l'actualité
00:54:13René Fich je vais vous lancer
00:54:15mais sans bafouiller cette fois
00:54:17c'est moi qui commence
00:54:19le business des Legos
00:54:21votre dernière j'ai voulu faire une information un peu
00:54:23économique ludique
00:54:25j'avais reçu un communiqué au travail
00:54:27sur le chiffre d'affaires du groupe Legos
00:54:29je savais pas moi j'étais pas vraiment au courant
00:54:31de ce marché
00:54:339 milliards d'euros de chiffre d'affaires
00:54:35un résultat net
00:54:37un résultat net pour le premier semestre
00:54:392024 qui a augmenté de 16%
00:54:41donc c'est quand même 800 millions d'euros
00:54:43c'est danois
00:54:45oui c'est danois finalement, ça a été écrit au début des années 30
00:54:47par un monsieur qui s'appelait monsieur Christiansen
00:54:49un danois, donc c'est lego
00:54:51c'est que lego veut dire
00:54:53lego vient du mot let go
00:54:55en danois ça veut dire joue bien
00:54:57un petit peu d'histoire
00:54:59mais en fait
00:55:01je me suis rendu compte que
00:55:03le marché du lego
00:55:05avait un rendement
00:55:07plus important
00:55:09que l'or, que le vin
00:55:11ou même que les actions du CAC 40
00:55:13ça a été démontré
00:55:15par deux grandes études
00:55:17à la fois d'un institut économique russe et aussi
00:55:19d'un institut économique américain
00:55:21qui ont fait deux études pendant 30 ans
00:55:23c'est un truc incroyable parce qu'on a tous joué au lego
00:55:25je pense à notre enfance
00:55:27et donc c'est devenu un marché
00:55:29incroyable, c'est à dire que par exemple
00:55:31il y a par exemple
00:55:33une autre chose c'est que
00:55:3520%
00:55:37des acheteurs de lego
00:55:39ce sont des adultes
00:55:41entre 25 et 45 ans, d'ailleurs on les appelle
00:55:43les affoles, adultes
00:55:45full of lego, c'est ceux qui ont grandi
00:55:47avec le jouet
00:55:49ou qui continuent à jouer
00:55:51ou qui n'ont pas grandi du tout
00:55:53ça c'est drôle
00:55:55c'est pour ça que je voulais
00:55:57montrer que si vous avez éventuellement
00:55:59une pièce rare de lego
00:56:01regardez, exemple
00:56:03le Faucon
00:56:05le vaisseau de Star Wars
00:56:07ça vous dérange pas que je parle ?
00:56:09non
00:56:11merci Judith
00:56:13alors le Faucon
00:56:15le Faucon Millennium de Star Wars qui a été vendu
00:56:17400 euros en 2007 vaut
00:56:19aujourd'hui 15 000 euros
00:56:21regardez bien notre lego
00:56:23il y a des pièces très rares
00:56:25parce qu'en plus, d'ailleurs on ne dit pas des boîtes de lego
00:56:27on dit des sets de lego, on ne dit pas une boîte de lego
00:56:29oui ça c'est parce que vous êtes tombé dans le jeu
00:56:31du dossier de presse, vous avez lu le dossier de presse
00:56:33non mais ils le disent
00:56:35oui bien sûr
00:56:37les vraies voix sud radio
00:56:3917h-19h Judith Beller
00:56:41Frédéric Brindel
00:56:43et le tour de table de l'actu des vraies voix continue
00:56:45avec vous Jean-Marc Gouvernatori
00:56:47vous voulez nous parler de la fragilité
00:56:49de la vie
00:56:51marqué par une expérience qui s'est passée
00:56:53assez proche
00:56:55hier
00:56:57je vis un moment émotionnel très fort
00:56:59depuis hier soir
00:57:01il se trouve que je fais du sport
00:57:03depuis tout petit, ça fait 60 ans que je fais du football
00:57:05et hier soir
00:57:07je jouais au foot avec mes copains
00:57:09c'est un calcetto, en fait c'est 4 contre 4
00:57:11sur un terrain très petit
00:57:13le ballon ne sort jamais
00:57:15ça s'est très bien passé, mes copains étaient en pleine forme
00:57:17on a très bien joué
00:57:19après on est allé au restaurant avec eux
00:57:21et l'un des joueurs
00:57:23qui était en pleine forme pendant le match
00:57:25a fait un malaise avant le repas
00:57:27donc rien à voir avec le repas, etc.
00:57:29donc
00:57:31on a appelé les pompiers
00:57:33les pompiers l'ont amené
00:57:35et il est décédé ce matin
00:57:37alors qu'hier soir j'étais avec lui
00:57:39en train de jouer au foot et tout
00:57:41on est tellement désolé pour lui
00:57:43cette soudaineté est extraordinaire
00:57:45incroyable, Dominique Givietti
00:57:47est un type toujours de bonne humeur
00:57:49passionné de foot
00:57:51on a joué sous la pluie souvent
00:57:53un homme hors du commun
00:57:55et ça m'a tiré quelques leçons
00:57:57d'une part on connait tous
00:57:59parmi nos proches des gens qui sont fâchés
00:58:01soit avec leur enfant, soit avec leur papa
00:58:03leur maman, etc.
00:58:05ça peut arriver tellement soudainement
00:58:07et des fois on est fâché pour une connerie
00:58:09donc ce que je voulais dire
00:58:11c'est que des fois il faudrait dépasser ça pour se dire
00:58:13que peut-être que la personne en question ne sera plus là
00:58:15et puis malheureusement après c'est trop tard
00:58:19il y a aussi le fait que
00:58:21quand une célébrité décède
00:58:23comme je suis amateur de chiffres
00:58:25je pense souvent à 1749 personnes
00:58:27pourquoi ?
00:58:29parce que chaque jour en France
00:58:31il y a 1750 personnes
00:58:33qui meurent en moyenne dans notre pays
00:58:35et quand une célébrité décède
00:58:37donc on en fait beaucoup à la télévision, dans les médias
00:58:39bon pourquoi pas
00:58:41alors qu'il y a 1749 familles
00:58:43qui vivent ce drame et qui ont aussi leur douleur énorme
00:58:45et elles constatent que la 1750ème
00:58:47on ne voit qu'elle dans tous les médias
00:58:49alors que c'est tellement fort
00:58:51et j'en profiterais pour dire que mon copain du foot
00:58:53Dominique a au moins autant de valeur humaine
00:58:55si ce n'est plus de valeur
00:58:57que des célébrités qui sont décédées
00:58:59et que lui aussi aurait mérité
00:59:01qu'on s'intéresse à sa vie
00:59:03parce que c'est un homme hors du commun
00:59:05et donc se rappeler que la vie est tellement fragile
00:59:07qu'on doit tous s'interroger
00:59:09sur nos comportements
00:59:11et sur nos relations avec les autres
00:59:13parce que tout peut s'arrêter d'un coup
00:59:15et sur aussi le message
00:59:17vous pratiquez le sport à partir de 40 ans
00:59:19électrocardiogramme
00:59:21surveillez aussi parce que
00:59:23cette mortalité de crise cardiaque
00:59:25suite à la pratique du sport
00:59:27c'est très fréquent, alors je dis 40 ans
00:59:29mais ça arrive aussi chez les jeunes
00:59:31Jean-Marc Gouvernatori
00:59:33ce qui vous dérange
00:59:35dans ce que j'entends, c'est aussi le traitement
00:59:37que font les médias en fait
00:59:39de la personnalisation des icônes
00:59:41c'est ça, il y a un rapport à l'image
00:59:43qui est démesuré
00:59:45par rapport effectivement
00:59:47au reste de l'humanité
00:59:49aux personnes qui ne sont pas télévisées
00:59:51et qui ont au moins autant de valeur
00:59:53dont on parle toute la journée pendant des semaines
00:59:55et des dizaines d'heures par jour
00:59:57alors que des personnes anonymes ont beaucoup de valeur
00:59:59et sont souvent très intéressantes
01:00:01comme l'été, Dominique Divietti
01:00:03et j'en profite pour lui rendre hommage
01:00:05et merci à Sud Radio que je suis là aujourd'hui
01:00:07et que je peux en parler parce que ça a été un moment énorme
01:00:09Ok Jean-Marc
01:00:11il y a beaucoup de philosophie
01:00:13effectivement derrière tout cela
01:00:15bon
01:00:17le tour de table maintenant
01:00:19nous allons enchaîner avec
01:00:21Mahdi Saidi
01:00:23alors ce matin
01:00:25au moment de préparer cette émission
01:00:27on s'est dit il y a un R ou il n'y en a pas
01:00:29et finalement
01:00:31on s'est dit tiens les deux peuvent marcher
01:00:33alors vous vous dites la fracture
01:00:35de notre société mais sans R ça marchait aussi
01:00:37ça marche aussi absolument
01:00:39oui alors moi mon coup de gueule du jour
01:00:41c'est sur la fracture de notre société
01:00:43je fais partie
01:00:45de ces gens qui sont un peu nostalgiques
01:00:47d'une époque où on vivait tous ensemble
01:00:49avec j'allais dire malgré
01:00:51mais non avec nos différences
01:00:53et c'est un coup de gueule
01:00:55que j'avais envie d'avoir aujourd'hui parce que ça fait
01:00:57quelques temps en France les politiques
01:00:59notamment
01:01:01passent leur temps à diviser les gens
01:01:03les entrepreneurs contre
01:01:05les classes moyennes
01:01:07les noirs contre les blancs
01:01:09les personnes valides
01:01:11contre les handicapés
01:01:13et en fait ça m'agace de plus en plus
01:01:15et je suis vraiment nostalgique de cette époque
01:01:17où finalement on était tous comme on était
01:01:19avec nos différences, avec nos particularités
01:01:21qui faisaient d'ailleurs nos singularités
01:01:23qui nous rendaient toujours plus riches
01:01:25les uns que les autres et je trouve que
01:01:27les réseaux sociaux aussi sont devenus aussi
01:01:29une arme pour concrétiser tout ça
01:01:31on a plein de tous ces courageux
01:01:33des réseaux sociaux qui ne seraient pas capables
01:01:35de vous regarder dans les yeux et grâce aux réseaux sociaux
01:01:37se trouve une force pas possible
01:01:39pour diviser, pour insulter
01:01:41et ça vraiment j'en ai ras le bol
01:01:43absolument et ça j'en ai ras le bol
01:01:45et je me demande
01:01:47quand est-ce qu'en France
01:01:49on redeviendra ce pays où finalement
01:01:51on était un grand pays
01:01:53avec nos différences mais c'est aussi nos différences
01:01:55qui faisaient notre force et vraiment je suis très
01:01:57nostalgique malgré certains diront
01:01:59mon jeune âge mais j'ai quand même
01:02:01connu cette France où on était tous différents
01:02:03et on s'aimait justement par ce qu'on était comme on était
01:02:05absolument
01:02:07la France Black Blamber, la France touche pas à mon pote
01:02:09la France des années 90
01:02:11avant l'essor d'internet
01:02:13qui a commencé on se le rappelle vers 2003
01:02:15en fait donc ça fait pas si longtemps que ça
01:02:17René Chisse vous êtes d'accord avec Mahdi ?
01:02:19Oui je suis à peu près d'accord avec elle
01:02:21bon c'est vrai que
01:02:23il y a tous ces réseaux sociaux
01:02:25aujourd'hui qui ont quand même créé un
01:02:27climat quand même de violence
01:02:29et de haine qu'il n'y avait pas avant parce que
01:02:31ces réseaux sociaux n'existaient pas
01:02:33c'est des gens qu'on n'entendait pas avant ce climat
01:02:35bon là où je suis un peu
01:02:37moins d'accord c'est que même moi quand j'étais plus jeune
01:02:39il y avait quand même de la violence
01:02:41je l'ai connu même personnellement même physiquement
01:02:43vraiment que ce soit de la violence
01:02:45toute simple ou même de la violence parfois déjà
01:02:47antisémite
01:02:49je me souviens quand j'avais l'âge de 15 ans
01:02:51tous les soirs on se faisait
01:02:53agresser par une bande qui s'appelait
01:02:55la bande des Antibois
01:02:57c'était un mélange en plus de musulmans
01:02:59de catholiques blancs
01:03:01de noirs qui venaient agresser les juifs
01:03:03donc j'ai connu ça à mon époque
01:03:05je me suis fait agresser aussi dans mon lycée
01:03:07dans mon lycée il y avait déjà eu
01:03:09des viols
01:03:11c'est quoi la différence ?
01:03:13c'est juste qu'on n'en entend plus pas
01:03:15aujourd'hui il faut bien reconnaître qu'on est
01:03:17une société d'ultra
01:03:19communication où tout est
01:03:21complètement monté en exergue
01:03:23que ce soit les réseaux sociaux
01:03:25que ce soit certains médias, pas ceux de radio
01:03:27pas du tout, certains médias aussi
01:03:29qui attisent un peu le feu
01:03:31bien sûr qu'il y a aussi certains partis politiques
01:03:33qui s'y mettent, il y en a un actuellement
01:03:35qui s'y met peut-être plus que les autres, c'est vrai c'est LFI
01:03:37peut-être pas tout LFI non plus, je suis objectif
01:03:39je ne dis pas que tous les membres
01:03:41d'LFI, non, par exemple quelqu'un comme
01:03:43François Ruffin ou Alexis Corbière
01:03:45enfin qui ne sont plus d'ailleurs membres d'LFI
01:03:47était un peu plus modéré
01:03:49un peu plus modéré
01:03:51François Ruffin modéré, j'avais jamais entendu ça
01:03:53non mais il était
01:03:55un peu plus modéré que
01:03:57Aymeric Caron, Girod
01:03:59etc.
01:04:01Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est notre époque aussi
01:04:03qui veut ça, qu'on se rende un peu plus compte de la
01:04:05violence et de la haine qui peut exister entre les gens
01:04:07Jean-Marc Gouvernatori, ce qui s'est passé pendant
01:04:09les Jeux Olympiques, on a eu l'impression
01:04:11qu'on avait retrouvé ce que
01:04:13Madi Saïdi aussi recherchait
01:04:15vous l'avez perçu ?
01:04:17En fait le sport est une facette très importante
01:04:19dans le projet de société, il gagne à être promu
01:04:21et il conduit à la réconciliation des personnes
01:04:23et à la reconnaissance des personnes
01:04:25et à partir du moment où nous bâtissons une société
01:04:27depuis des décennies qui repose d'une part
01:04:29sur la compétition économique et d'autre part
01:04:31sur le consumérisme
01:04:33ça conduit à l'individualisme et à créer des murs
01:04:35et je pense que nous gagnerions
01:04:37tous à créer des ponts
01:04:39Alors moi je trouve quand même que
01:04:41allez-y rapidement parce qu'on va devoir
01:04:43je t'aime pas moi dans le
01:04:45l'idéalisme par rapport au sport
01:04:47à chaque fois, toutes les manifestations sportives
01:04:49ça s'est quand même très bien passé les JO
01:04:51et ça a quand même rassemblé
01:04:53Mais c'est deux semaines d'eau gagnée
01:04:55Mais ça simule le sport de masse quand même
01:04:57Ah oui ça fait autre chose
01:04:59Le président Macron semble, pardonnez-moi le terme
01:05:01au top avec la vente d'avions
01:05:03en Serbie, le succès
01:05:05des JO puis des jeux paralympiques
01:05:07et puis là un week-end de prévue à la lanterne
01:05:09pourtant une ombre plane sur ce tableau
01:05:11l'absence de nomination d'un premier ministre
01:05:13le public de plus en plus impatient
01:05:15exprime sa frustration
01:05:17face à ce manque de décision et de leadership
01:05:19Même au sein de son
01:05:21propre camp, le temps de la réflexion
01:05:23pris par Emmanuel Macron
01:05:25exaspère. A la fin de chaque
01:05:27entretien mené à l'Elysée, les visiteurs ressortent
01:05:29quasiment tous interrogatifs
01:05:31sur la volonté du chef de l'Etat
01:05:33Il doit nommer un premier ministre
01:05:35depuis la démission du gouvernement Attal
01:05:37le 17 juillet dernier, toujours en rien
01:05:39Aussi nous vous posons la question
01:05:41face au choix du premier
01:05:43ministre, diriez-vous
01:05:45vous les auditeurs de Sud Radio, qu'Emmanuel
01:05:47Macron est puissant
01:05:491, 2, stratège
01:05:513, inconscient
01:05:534, incohérent
01:05:55Judith ? Alors vous dites
01:05:57incohérent à 46%, inconscient
01:05:59à 29%, stratège à 24%
01:06:01et puissant à 1%, c'est assez clair
01:06:03Allez 0,826
01:06:05300, 300 si vous voulez réagir
01:06:07on est là, c'est Sud Radio, parlons vrai, restez avec nous
01:06:09parce que le coup de projecteur arrive
01:06:11Sud Radio, parlons vrai
01:06:13Sud Radio, parlons vrai
01:06:15Les vraies voix Sud Radio
01:06:1717h-19h
01:06:19Judith Baller, Frédéric Brindel
01:06:21C'est la dernière des vraies voix de l'été
01:06:23et on est en bonne compagnie, n'est-ce pas ?
01:06:25René Chiche est là, l'excellent directeur
01:06:27des rédactions du groupe Entreprendre
01:06:29La Fond Presse, une presse qui vous fait rêver
01:06:31Jean-Marc Gouvernatoré
01:06:33élu écologiste Niçois
01:06:35et coprésident d'Ecologie au Centre
01:06:37avec sa chemise verte
01:06:39N'hésitez pas à vous encarter, non je plaisante
01:06:41Pourquoi pas ? Non mais comme je fais un compliment
01:06:43Et puis notre Madi Saidi
01:06:45conseillère en communication d'influence
01:06:47auteur de « Française venue d'ailleurs »
01:06:49publié chez Stock
01:06:51Un sens de la relation à la société
01:06:53différent supérieur
01:06:55c'est ce qui fait son extrême
01:06:57intelligence sociétale
01:06:59Sinon ça va les chevilles ?
01:07:01En fait les chevilles elles gonflent, je commence à rougir, vous ne le voyez pas
01:07:03mais je vous promets que je suis en train de rougir
01:07:05Les vraies voix Sud Radio
01:07:07Le coup de projecteur des vraies voix
01:07:09Emmanuel Macron
01:07:11semble être en bonne forme
01:07:13avec un meilleur succès à son actif
01:07:15La vente d'avions en Serbie est un coup politique
01:07:17et économique bienvenu
01:07:19Les Jeux Paralympiques sont salués
01:07:21pour leur organisation impeccable
01:07:23Le président prévoit un week-end reposant
01:07:25dans sa résidence de la Lanterne
01:07:27Cependant une ombre subsiste au tableau
01:07:29Le public de plus en plus impatient
01:07:31attend toujours la nomination d'un premier ministre
01:07:33L'absence de cette décision cruciale
01:07:35commence à susciter un mécontentement
01:07:37grandissant et les citoyens
01:07:39expriment clairement leur frustration
01:07:41face à ce manque de leadership
01:07:43Alors récapitulons
01:07:45Les leaders de la gauche mettent une pression
01:07:47de tous les instants
01:07:49Des voix discordantes résonnent au sein du PS
01:07:51sur la pertinence du nouveau Front Populaire
01:07:53La droite voudrait bien mais peu point
01:07:55Les centristes font profil bas
01:07:57Les RN ne sont pas les bienvenus
01:07:59Mais alors ? Un seul être
01:08:01semble garder la main finalement
01:08:03C'est le président de la République
01:08:05Aussi pour ce coup de projecteur nous vous posons
01:08:07la question sur le compte X de Sud Radio
01:08:09Face au choix du premier ministre
01:08:11diriez-vous qu'Emmanuel Macron est
01:08:13puissant ?
01:08:15stratège ? inconscient ?
01:08:17incohérent ?
01:08:19Et vous nous répondez sur X
01:08:21Votez évidemment incohérent à 47%
01:08:23inconscient à 29%
01:08:25stratège à 23% et puissant à 1%
01:08:27Vous nous appelez aussi au 0826 300 300
01:08:29Si vous avez des choses à dire, on est là
01:08:31Tiens, une déclaration
01:08:33qui peut peut-être vous éclairer
01:08:35L'une des leaders des écologistes
01:08:37Marine Tondelier sur justement
01:08:39la stratégie d'Emmanuel Macron
01:08:41C'est du pourrissement, c'est-à-dire qu'il a fait le pari tout l'été
01:08:43de l'effritement du nouveau Front Populaire
01:08:45ou alors du fait que ça s'effondrerait comme un château de cartes
01:08:47Et je pense que sa stratégie finalement
01:08:49c'est que tout le monde en est tellement marre à la fin
01:08:51de ne pas avoir de premier ministre
01:08:53qu'il se dise que les Français à la fin accepteront n'importe qui
01:08:55et surtout accepteront
01:08:57la continuité de sa politique
01:08:59parce qu'il nous parle de la continuité de l'Etat
01:09:01Lui tout ce qu'il veut c'est la continuité de sa politique
01:09:03Du pourrissement comme Aliva, Marine Tondelier
01:09:05On peut se quand même rappeler aux auditeurs
01:09:07Jean-Marc Gouvernatorix est au président
01:09:09de choisir le premier ministre qui fait ce qu'il veut
01:09:11et qui prend le temps qu'il veut, non ?
01:09:13Dans ce sens, il est puissant puisque la Constitution lui donne le pouvoir
01:09:15de nommer. Cela dit, Marine Tondelier
01:09:17est mal placée pour s'exprimer comme ça
01:09:19parce que si c'était une écologiste ouverte
01:09:21et si le parti socialiste français
01:09:23était vraiment un parti social-démocrate
01:09:25et bien le groupe central aurait beaucoup plus de députés
01:09:27et il n'y aurait pas cet impasse-là
01:09:29Mais le fait est que
01:09:31la position officielle des blocs
01:09:33implique que quelle que soit la personne
01:09:35qui sera nommée par le président
01:09:37elle sera condamnée
01:09:39politiquement très vite
01:09:41et donc c'est une impasse obligatoire et totale
01:09:43Vous êtes d'accord
01:09:45avec une impasse obligatoire et totale René Chiche ?
01:09:47Pour moi d'abord
01:09:49pour répondre aux propositions que vous avez faites
01:09:51pour moi c'est un stratège là
01:09:53Je trouve qu'il mène
01:09:55quoi qu'on en pense, je trouve qu'il est aussi puissant
01:09:57parce qu'effectivement c'est lui qui doit décider
01:09:59mais je trouve quand même qu'il mène sa barque
01:10:01pas si mal que ça
01:10:03parce qu'il a quand même finalement mis
01:10:05entre parenthèses, j'aime pas ce mot, le bordel
01:10:07au sein du NFP
01:10:09il a réussi
01:10:11voilà, il a réussi
01:10:13à imposer la non-nomination de Lucie Casté
01:10:15ce qui est d'ailleurs une très bonne chose
01:10:17il a mis
01:10:19devant le fait accompli LR
01:10:21parce que Laurent Wauquiez il est bien gentil
01:10:23il dit qu'il a un pacte législatif
01:10:25il veut que son pacte soit appliqué
01:10:27mais il veut pas que son parti intervienne au gouvernement
01:10:29c'est un peu bizarre
01:10:31donc finalement il mène sa stratégie
01:10:33même s'il mène une stratégie
01:10:35face à une situation
01:10:37qu'il ne maîtrise pas vraiment
01:10:39non plus, mais pour l'instant
01:10:41je trouve qu'il est plutôt stratège
01:10:43Alors Madi Saïdi, on a eu puissant
01:10:45on a eu stratège, est-ce que vous iriez dans l'inconscient
01:10:47ou l'incohérent ?
01:10:49Absolument, alors moi je crois qu'Emmanuel Macron est égal à lui-même
01:10:51et je vais de lui en même temps
01:10:53je pense qu'en faisant la dissolution
01:10:55il y avait quelque part de la stratégie
01:10:57c'était plutôt bien joué pour lui
01:10:59et là le temps passe
01:11:01les choses s'effritent
01:11:03même chez lui ça devient compliqué
01:11:05même dans ses rangs, chez Renaissance
01:11:07les gens commencent à
01:11:09un petit peu gueuler
01:11:11et il y a quelque part de l'incohérence
01:11:13quand on voit pendant les élections
01:11:15législatives
01:11:17entre deux tours, ils ont quand même
01:11:19appelé au retrait de leurs candidats
01:11:21pour faire élire des mecs de
01:11:23NFP
01:11:25donc ceux qui étaient au moment du deuxième tour
01:11:27des gens fréquentables
01:11:29puisqu'on a quand même retiré des candidats Renaissance
01:11:31à leur profit, sont devenus des gens infréquentables
01:11:33donc il y a quand même aussi quelque chose
01:11:35évidemment il y a des stratèges et je pense que je vous la montre
01:11:37et il pense épuiser des gens
01:11:39mais il y a aussi une incohérence dans sa manière
01:11:41d'avoir des alliés ou pas
01:11:43Alors il y a quelques noms qui circulent
01:11:45on entend beaucoup parler
01:11:47de Bernard Cazeneuve
01:11:49il a une bonne réputation chez les élus de droite
01:11:51on entend aussi beaucoup parler du maire socialiste
01:11:53de Saint-Ouen, Karim Bouamrane
01:11:55qui était chez nos confrères de TF1 ce matin
01:11:57et qui s'est dit vendredi dernier en capacité
01:11:59de devenir Premier Ministre
01:12:01pour construire des compromis
01:12:03donc finalement ce que vous disiez, ça revient à ce que vous disiez
01:12:05Jean-Marc Gouvernatori, c'est que la personne
01:12:07qui va se retrouver Premier Ministre
01:12:09va devoir rentrer dans le compromis
01:12:11et rassembler des forces qui ont quand même
01:12:13beaucoup de mal à parler entre elles
01:12:15donc on a l'impression que c'est
01:12:17un long tunnel. Et puis avec le calcul
01:12:19de 2027 par exemple
01:12:21la personne de gauche ne veut pas du tout Cazeneuve
01:12:23parce que s'il est introduit Premier Ministre, ça le rend présidentiable
01:12:25et c'est pourquoi aussi
01:12:27Laurent Wauquiez ne veut pas que ce soit Xavier Bertrand
01:12:29parce que ça le rend présidentiable
01:12:31parce que ça lui prend sa place
01:12:33exactement
01:12:35donc c'est pourquoi
01:12:37vous voulez dire qu'il y a une guerre d'égo ?
01:12:39Ah et vous alors Jean-Marc Gouvernatori
01:12:41parce que franchement
01:12:43écologie au centre
01:12:45écologie au centre
01:12:47il est clair que
01:12:49le Premier Ministre ou la Première Ministre
01:12:51ne peut être que centriste
01:12:53et non macroniste. Et c'est là où il est fort
01:12:55pardonnez-moi Emmanuel Macron
01:12:57mais qu'au départ il y a une force
01:12:59pour le rassemblement national
01:13:01il y a quand même un regroupement à gauche
01:13:03avec LFI qui mobilise
01:13:05sur l'Europe et au bout du compte il arrive à
01:13:07recentrer l'histoire
01:13:09il est fort Jean-Marc Gouvernatori
01:13:11C'est pas le président élu
01:13:13il a une force colossale qui est donnée par
01:13:15la constitution de notre pays
01:13:17je répète
01:13:19je trouve que c'est un fin stratège en cette histoire
01:13:21quand on en pense. Bien sûr tout le monde attend
01:13:23tout le monde se pose la question etc
01:13:25mais c'est lui qui mène la barque pour l'instant
01:13:27d'ailleurs ce qu'a dit Mahdi
01:13:29je suis pas d'accord mais par contre
01:13:31lorsqu'il a décidé la dissolution
01:13:33là il a pas du tout été stratège parce qu'il a cru
01:13:35que la gauche ne se réunirait pas
01:13:37on en avait débattu ici
01:13:39il pensait que la gauche n'allait pas se réunir lorsqu'il a décidé la dissolution
01:13:41il s'est dit ils ne vont pas
01:13:43parvenir à se réunir
01:13:45je vais donner à moi uniquement le rassemblement national
01:13:47et je pourrai sauver la mise
01:13:49donc là il a pas été stratège
01:13:51mais est-ce que la gauche semble vraiment réunie
01:13:53là maintenant ?
01:13:55en terme électoral la gauche s'est quand même réunie
01:13:57elle a quand même eu un gros lot de députés
01:13:59mais maintenant dans les faits
01:14:01à propos de la gauche
01:14:03et des personnalités de la gauche
01:14:05il y en a une autre
01:14:07la dame Ségolène Royal
01:14:09qui a déclaré être disponible
01:14:11si ça peut représenter une solution
01:14:13malheureusement non
01:14:15Ségolène Royal est d'une
01:14:17ténacité hors pair
01:14:19et ça il faut lui reconnaître
01:14:21qu'elle est quasiment insurmercible
01:14:23elle revient tout le temps pour offrir ses services
01:14:25mais honnêtement
01:14:27j'adore quand elle dit
01:14:29des gens m'appellent
01:14:31en gros je veux pas y aller mais des gens me sollicitent
01:14:33c'est presque un devoir
01:14:35elle a dit qu'elle n'était pas candidate
01:14:37mais puisqu'il n'y a pas d'ouverture de candidature
01:14:39elle souhaite tout de même essayer
01:14:41mais à mon avis
01:14:43c'est pas du tout une bonne idée
01:14:45et je reste convaincue qu'évidemment
01:14:47la solution sera au centre
01:14:49alors les vrais voix
01:14:51nous allons peut-être nous intéresser à cette question du PS
01:14:53parce que les noms que vous avez donnés
01:14:55notamment Judith Karimboamram, Bernard Cazeneuve
01:14:57sauf vous finalement Jean-Marc Gobernatori
01:14:59mais que dit
01:15:01le premier d'entre eux
01:15:03enfin officiellement
01:15:05Olivier Faure sur la situation
01:15:07écoutons Olivier Faure
01:15:09le chef de l'état s'obstine
01:15:11à vouloir continuer à faire le jeu
01:15:13à nommer quelqu'un qui sera à sa main
01:15:15qui dépendra de sa propre coalition
01:15:17et qui
01:15:19divisera
01:15:21d'autres coalitions
01:15:23c'est ça le jeu auquel il joue
01:15:25mais c'est un jeu délétère
01:15:27qui ne permet pas de répondre aux aspirations
01:15:29des françaises et des français
01:15:31alors on entend dans la voix d'Olivier Faure
01:15:33la déception
01:15:35de ne pas avoir un ministre NFP
01:15:37qui était nommé
01:15:39en plus
01:15:41alors ce jeu dangereux
01:15:43que jouerait le président
01:15:45puisque comme le soulignait tout à l'heure Frédéric Brindel
01:15:47on est en plein dans l'ego là
01:15:49Jean-Marc Gobernatori
01:15:51forcément pour arriver à un tel niveau politique on est forcément dans l'ego
01:15:53c'est pas forcément mauvais
01:15:55s'il est maîtrisé
01:15:57mais effectivement il faut surtout un projet
01:15:59maintenant on nommait un premier ministre de gauche
01:16:01dans un pays qui vote 70% à droite
01:16:03et dans un parlement qui est 70% à droite
01:16:05est-ce qu'ils ne sont pas en train
01:16:07René Chiche ou Madi Saïdi
01:16:09le premier qui prend la parole à gagner
01:16:11est-ce qu'ils ne sont pas en train de se faire à Rakhiri
01:16:13parce que plus que jamais le PS
01:16:15qui était moribond quand même
01:16:17c'est comme si
01:16:19ça les a excités
01:16:21mais en fait il y a plein d'appels du pied
01:16:23parce qu'ils semblent être compatibles avec
01:16:25ils sont en train de s'entretuer
01:16:27enfin non pas de s'entretuer
01:16:29mais on va dire de montrer leur désaccord à Blois
01:16:31pour leur université
01:16:33le PS est presque
01:16:35il est presque
01:16:37il est presque
01:16:39pour moi le PS était mort et pour beaucoup de monde
01:16:41grâce aux législatives
01:16:43il est redevenu un parti
01:16:45avec beaucoup d'élus
01:16:47ils ont doublé
01:16:49le nombre de députés
01:16:51donc quelque part il a rebondi c'est vrai
01:16:53néanmoins par expérience
01:16:55la Macronie a l'habitude de lancer des noms
01:16:57comme ça, on entend souvent les noms
01:16:59et finalement c'est jamais les noms
01:17:01qu'on a entendu dans la presse qui sont nommés
01:17:03et puis ça a été dit tout justement
01:17:05moi j'ai du mal à comprendre comment dans un pays
01:17:07qui est globalement à droite
01:17:09on sait que la France est à droite
01:17:11comment est-ce qu'on pourrait nommer un ministre
01:17:13issu des rangs du PS
01:17:15qui forcément aura aussi une partie de son programme
01:17:17et si c'est un PS de droite ?
01:17:19un PS de droite ?
01:17:21on a eu des PS qui du jour au lendemain
01:17:23sont devenus un petit peu droite
01:17:25je pense notamment à Emmanuel Vannes
01:17:27d'ailleurs qu'on n'a pas entendu
01:17:29oui oui oui
01:17:31René Chich sur le PS
01:17:33le PS il ne faut pas oublier qu'en plus dans quelques mois
01:17:35il va avoir un congrès
01:17:37Olivier Faure essaye
01:17:39de défendre déjà sa place de premier secrétaire
01:17:41du PS donc il y a déjà des
01:17:43tiraillements qui commencent à se faire
01:17:45parce que le congrès va avoir lieu en janvier
01:17:47alors effectivement il y a une partie du PS
01:17:49qui serait amenée à
01:17:51travailler éventuellement avec Emmanuel Macron
01:17:53mais attention, le problème c'est que
01:17:55ceux qui sont amenés à
01:17:57éventuellement accepter
01:17:59de soutenir un gouvernement
01:18:01nommé par Macron avec un premier ministre
01:18:03consensuel
01:18:05ce sont surtout des personnalités
01:18:07ce ne sont pas des élus du groupe
01:18:09PS de l'Assemblée, or ce sont quand même
01:18:11les élus, les députés qui votent
01:18:13la plupart des députés du PS
01:18:15qui savent en plus qu'ils vont avoir peut-être
01:18:17à se représenter en juin, juillet prochain
01:18:19devant les électeurs de la gauche
01:18:21ne peuvent pas tout d'un coup au bout de deux mois
01:18:23se dire on va aller du côté de Macron
01:18:25les élections dépendent totalement d'une affaire
01:18:27exactement, effectivement le maire de Rouen
01:18:29la maire de, je n'ai plus l'avis
01:18:31de Vaud-en-Velin, ce ne sont pas des députés
01:18:33il ne faut quand même pas oublier que la politique
01:18:35c'est en plus de l'arithmétique, moi je l'ai toujours dit dès le départ
01:18:37comme beaucoup de gens d'ailleurs, c'est de l'arithmétique
01:18:39c'est quand même un, on assemble, d'ailleurs c'est
01:18:41le problème aujourd'hui, on a beau se faire
01:18:43des associations, on n'arrive pas
01:18:45à la majorité de députés, donc le PS
01:18:47en plus est en pleine ébullition
01:18:49aussi interne, il ne faut pas l'oublier
01:18:51et il ne faut pas oublier que ce sont les députés
01:18:53qui vont faire la différence, ce n'est pas le maire de Rouen
01:18:55ce n'est pas le maire de Saint-Ouen
01:18:57le maire de Saint-Ouen, excusez-moi, une petite parenthèse
01:18:59c'est une pure opération de communication menée
01:19:01par un ancien conseiller en communication
01:19:03je ne vais pas donner le nom
01:19:05je ne peux pas le dire, je ne vais pas me mettre mal avec lui
01:19:07mais bon
01:19:09on sait que Gaspard Gansel est un peu derrière
01:19:11on sait que Gaspard Gansel est un peu derrière
01:19:13Karim Ouamran
01:19:15pour avoir la une
01:19:17du New York Times, je crois, etc.
01:19:19il faut avoir une belle opération de communication
01:19:21il est en Allemagne
01:19:23il se fait appeler le Obama de
01:19:25excusez-moi, qui connaissait Karim Ouamran ?
01:19:27Obama de la Seine
01:19:29justement, pour que tout d'un coup ce nom surgisse
01:19:31il est appelé, ce n'est pas lui qui se fait appeler
01:19:33pour que ce nom surgisse tout d'un coup
01:19:35c'est bien qu'une opération de communication
01:19:37personne ne parlait il y a ne serait-ce qu'un mois
01:19:39ou deux mois de Karim Ouamran
01:19:41et nous, personne ne parlait de Jean-Marc Gouvernatori
01:19:43en Légion
01:19:45puisqu'il a fait énormément de choses pour sa ville
01:19:47notamment l'académie Tony Parker de basket
01:19:49c'est comme le maire de Saint-Denis
01:19:51non, on en a plus parlé
01:19:53dans la presse
01:19:55je suis bien informé, je m'informe beaucoup
01:19:57j'ai pas beaucoup entendu parler de Karim Ouamran
01:19:59alors que Jean-Marc Gouvernatori
01:20:01excusez-moi, est-ce que vous avez entendu parler
01:20:03de Jean-Marc Gouvernatori ?
01:20:05bien sûr, sérieusement
01:20:07moi je connais Jean-Marc Gouvernatori
01:20:09d'ailleurs, Jean-Marc, parce que
01:20:11tout à l'heure Mahdi Saidi disait
01:20:13la France est quand même à majorité de droite
01:20:15c'est vous qui l'avez dit
01:20:17et on est sur le centre
01:20:19alors on a vu pour le centre gauche, vous vous êtes plutôt
01:20:21centre droit ou l'écologie au centre c'est quoi ?
01:20:23ça c'est une analyse d'avant
01:20:25l'analyse d'aujourd'hui c'est que
01:20:27le centre est vraiment au centre
01:20:29donc vous êtes au milieu du centre
01:20:31c'est totalement ouvert à la gauche et ouvert à la droite
01:20:33et surtout ouvert à des mesures pour le bien commun
01:20:35et vous observerez que le dernier sondage Louis Harris
01:20:37qui a évalué les premiers ministrables
01:20:39me mettait à égalité avec monsieur Amram
01:20:41Bouamram, c'est ça ?
01:20:43mais vous pouvez faire un gouvernement
01:20:45on attend un futur premier ministre
01:20:47mais moi je le verrai
01:20:49tout à fait Jean-Marc, ministre, pas gafard
01:20:51il n'est pas ministre
01:20:53il correspond tout à fait à ce qu'on recherche finalement
01:20:55les vrais voient, on est obligés
01:20:57de se laisser, on a une équipe qui attend derrière
01:20:59et on a René Chiche qui a un nouveau métier
01:21:01de conseiller du premier ministre
01:21:05futur premier ministre sur le plateau
01:21:07merci à tous les trois, merci à vous tous
01:21:09chers auditeurs, chères auditrices de nous avoir suivis
01:21:11toute cette semaine, c'est toujours un plaisir
01:21:13on était avec René Chiche
01:21:15directeur de rédaction du groupe Antropo
01:21:17Jean-Marc, gouvernateur et élu écologiste
01:21:19et président d'écologie au centre
01:21:21Madi Seidi, conseillère en communication d'influence
01:21:23auteur de France Hasse, venu d'ailleurs publier chez Stock
01:21:25on vous embrasse, prenez soin de vous
01:21:27et à très vite moi, dès le week-end prochain
01:21:29tout de suite, Alexandre Priam
01:21:31la pro des deux, le rugby qui reprend
01:21:33merci pour ces deux mois passés avec vous
01:21:35c'était un vrai plaisir
01:21:37bravo à vous
01:21:43parlons vrai