Nouveau gouvernement : l’impasse continue
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3
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00:00Europe 1 13h.
00:01De 13h à 14h avec Céline Giraud et vous auditeurs d'Europe 1, vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21.
00:07Vous décritez l'actualité aujourd'hui Céline, avec l'avocate Sarah Sandman et le chroniqueur politique Olivier Tarticot.
00:13Et vous chers auditeurs d'Europe 1, bien sûr si vous souhaitez réagir, interagir avec nos chroniqueurs,
00:1701-80-20-39-21, vous êtes évidemment les bienvenus jusqu'à 14h.
00:21Alors si vous nous joignez, on va parler de cette consultation qui se poursuit au cabinet du docteur Macron.
00:27On en rit, mais c'est vrai qu'aujourd'hui les Français ont sans doute d'autres préoccupations.
00:32En attendant, ça fait quand même 44 jours que Gabriel Attal a démissionné,
00:36et au cinquième jour des consultations, Emmanuel Macron a donc reçu aujourd'hui les représentants de l'Association des Régions de France.
00:42Et on va écouter justement Renaud Muselier, président de la Provence-Alpes-Côte d'Azur.
00:47Il y a des personnalités qui peuvent émerger et qui, de toute façon, doivent apporter un profil d'apaisement
00:55et de capacité d'addition.
00:58Et après, il y a le volet de ce pacte de gouvernement, et à côté de ça, il y a la non-censure.
01:05Et donc c'est vrai que les socialistes, notamment les sociodémocrates, ont la nécessité aussi d'arriver à prendre une certaine liberté
01:12par rapport à leur lien avec les insoumis.
01:15Et donc on a parlé aussi de la proportionnelle, on a parlé aussi du cumul des mandats,
01:20de façon à ce qu'il y ait une capacité aussi d'avoir une liberté de respiration et de réflexion et d'engagement.
01:25Alors, le mouton à cinq pattes existe-t-il, Sarah Salmane ?
01:29Je note qu'il a reçu d'abord les présidents de partis, maintenant on fait la région,
01:32donc j'imagine qu'après c'est le département, la ville et les circonscriptions,
01:35donc comme ça, ça va prendre un peu plus de temps.
01:36Mais il part en Serbie cet après-midi, donc déjà il est un peu occupé en Serbie.
01:39Oui, mais il va revenir, on pourra reprendre les consultations pour que tout le monde soit bien entendu.
01:44Donc pour moi, c'est simplement jouer la montre, parce que personne n'est dupe, ces consultations ne servent à rien.
01:49Enfin, ça permet de rencontrer un peu de monde, mais sinon je ne vois pas bien l'intérêt.
01:51Il joue la montre, je pense qu'il va attendre la fin des Paralympiques, ça me paraît quand même logique,
01:56pour mettre les JO sur le même plan que les Jeux Paralympiques.
01:59Mais finalement, rien n'a changé.
02:01Ce que les Français voient, c'est qu'on a les mêmes qui prennent les mêmes décisions,
02:04et on a Mme Oudéa Castera qui nous explique, je crois que c'était sur LCI,
02:07qu'elle ne ressent pas les effets du gouvernement des missionnaires.
02:10Oui, forcément, ils font toujours la même chose.
02:12En même temps, elle est très occupée par les Jeux Paralympiques auxquels elle assiste.
02:14Oui, on est tous très occupés, oui.
02:17Renaud Muselier qui a proposé le nom de Jean-Louis Borloo.
02:20Il a sorti ce nom du chapeau ancien ministre de l'économie,
02:22sous Jean-Louis Chirac, puis Nicolas Sarkozy.
02:25Comme ça, on sait que ce ne sera pas lui,
02:26parce que souvent, si vous observez, tous les noms qui sont sortis auprès d'Emmanuel Macron
02:29ne sont jamais ceux auxquels on a pensé.
02:31Même si effectivement, M. Cazeneuve revient souvent à M. Borloo, pourquoi pas ?
02:35Avant, c'était Mme Pécresse, ça a été M. Bertrand.
02:37Bon, un de plus.
02:39Olivier Derticole.
02:40Concernant le calendrier, au regard de la nécessité
02:43de mettre un budget de la nation sur la table du Parlement
02:47le 1er mardi d'octobre, ce sera donc le 1er octobre,
02:50il y a quand même nécessité de presser le pas.
02:53Je suis assez d'accord sur l'idée que les noms qui étaient le plus exposés
02:57pendant tout cet été, on avait le sentiment
03:00qu'ils s'abîmaient d'eux-mêmes en étant surexposés.
03:03Un nom revient, là.
03:04La toute première, c'était Toubiana, souvenez-vous.
03:06Après Tournée Manège, c'est peut-être l'Île de la Tentation.
03:09C'est-à-dire peut-être que l'un d'eux va vouloir y aller,
03:12parce qu'il faut aussi vouloir y aller.
03:14Parce que vous avez une épée de Damoclès
03:16dès votre discours de politique générale,
03:19là ça peut passer avec ce qu'on appelle maintenant
03:21une majorité de non-censure,
03:23mais vous êtes texte après texte
03:25sous le coup d'une censure qui peut tomber.
03:28Alors, il se murmure beaucoup dans les milieux autorisés,
03:31comme on dit, que le nom de Bernard Cazeneuve
03:34qui a beaucoup consulté sur les derniers jours
03:38commence à apparaître
03:40Il est dans l'antichambre, semble-t-il.
03:42commence à apparaître en effet
03:44comme une possibilité d'atterrissage.
03:47Il cocherait en effet
03:49beaucoup de critères de Caz
03:51donnés par l'entourage présidentiel.
03:54Un parfum de cohabitation,
03:56quelqu'un qui connaît bien le Parlement
03:58et la machine de l'État,
04:00Bernard Cazeneuve connaît bien,
04:02qui ne se présenterait pas en 2027,
04:04ça il faut voir,
04:06qui ne s'attaquerait pas au totem du macronisme,
04:08notamment la réforme des retraites
04:10et la politique fiscale.
04:12Là, on peut faire confiance à Bernard Cazeneuve,
04:14c'est pas véritablement un zadiste sur le plan fiscal,
04:16ni sur le plan de la réforme des retraites.
04:18Mais...
04:20Ou pas.
04:22Ou pas.
04:24En attendant, effectivement,
04:26il revient beaucoup, ce nom,
04:28ces dernières heures, et il se murmure aussi
04:30que ce serait sans doute avant la fin du week-end.
04:32Mais ça change tout le temps.
04:34On va écouter Carole Delga, la patronne PS
04:36de la région Occitanie, qui elle aussi a son mot à dire.
04:38Pour moi, bien sûr,
04:40en tant que socialiste,
04:42c'est un Premier ministre,
04:44oui, en effet, de gauche.
04:46Parce que ceux
04:48qui ont gagné, ce sont tous les républicains
04:50qui sont attachés.
04:52Il y a 65%
04:54des Français qui ont dit oui
04:56au front républicain. Dans ce front
04:58républicain, la tendance,
05:00je reste lucide
05:02et modeste, la tendance est plutôt
05:04à gauche, et donc je pense qu'il se doit
05:06être un Premier ministre de gauche.
05:08Un Premier ministre de gauche,
05:10Sarah Salman, voilà pour Carole Delga.
05:12Il n'y a toujours le risque de la motion de censure.
05:14Elle pousse
05:16la candidature de Bernard Cazeneuve aussi.
05:18Oui, mais parce que Bernard Cazeneuve, c'est gauche,
05:20mais ce n'est pas non plus LFI,
05:22donc c'est déjà plus acceptable. S'ils mettent LFI,
05:24ils savent très bien que ça ne tiendra pas. Madame Casté, il a dit que c'était
05:26non, alors elle est toujours en campagne.
05:28Je ne vois pas bien l'intérêt, mais pourquoi pas, dans le fond.
05:30Elle n'a pas compris que c'était une nomination
05:32et pas un suffrage universel direct, mais peut-être
05:34qu'elle comprendra dans les prochaines semaines.
05:36Elle quitte même ses fonctions à l'Amérique de Paris.
05:38Pour s'investir pleinement dans sa campagne
05:40qui l'engage qu'elle, mais pourquoi pas, ça montre
05:42quand même une persévérance
05:44qu'on peut lui attribuer.
05:46Maintenant, la question qui ?
05:48Je pense qu'il vaudrait mieux quelqu'un de technique,
05:50qu'on ne connaît pas trop et qui ait un déficit de notoriété.
05:52Je pense que ce serait quand même le mieux.
05:54Vous avez une idée, un profil ?
05:56Je peux regarder dans mon entourage.
05:58Non, j'ai pas.
06:00D'autant que...
06:02Mon portrait robot, ce serait un énarque
06:04ou une énarque qui
06:06est un petit peu engagé dans la politique,
06:08mais pas trop, donc pas Didier Migaud comme on a pu l'entendre.
06:10Là, c'est quand même beaucoup trop engagé.
06:12Il a eu énormément de fonctions, même s'il n'est pas connu du grand public.
06:14Et encore, ça dépend des générations.
06:16Énarque, technique,
06:18pas vraiment teinté d'une couleur politique.
06:20Juste pour faire passer les affaires courantes.
06:22D'autant que ça ne vous a pas échappé
06:24qu'aujourd'hui, Jean-Michel Blanquer s'est exprimé
06:26dans les colonnes du Point.
06:28Et il n'est pas tendre, c'est le moins qu'on puisse dire,
06:30avec la Macronie,
06:32avec Gabriel Attal,
06:34Olivier d'Artigolles.
06:36Emmanuel Macron doit être dans la situation
06:38du poète Ruth Boeuf
06:40que sont mes amis devenus que j'avais de si prétenus
06:42et enterrés.
06:44Ils ont été trop clairsemés, je crois, le vent les a ôtés, l'amour est mort.
06:46Parce que si
06:48Blanquer était l'un des éléments forts
06:50de la Macronie, c'est bien lui.
06:52Justement, ce qui est intéressant, c'est qu'il explique comment
06:54il a été lâché, à la fois par le chef de l'État,
06:56par
06:58il pique-pente sur Gabriel Attal
07:00aussi, qui était à ses côtés.
07:02J'ai envie de dire que ça ne relève pas que du macronisme.
07:04C'est la vie politique en général
07:06qui n'est pas une vie
07:08très tendre.
07:10Ce livre sort juste au moment
07:12un peu crucial où on se pose des questions
07:14sur la difficulté de cohabiter avec
07:16Emmanuel Macron.
07:18De quoi le macronisme est-il le nom ?
07:20On a là, quand même, sur la période estivale,
07:22la traduction.
07:24Une dissolution qui est véritablement née
07:26d'un caprice, d'un agacement
07:28dû au résultat de la présidentielle.
07:30Il n'y avait pas de crise de régime, pas de crise politique,
07:32il y avait un résultat à l'élection présidentielle.
07:34Puis, ce n'est pas la première fois que
07:36le président a des problèmes de DRH.
07:38Il en a connu par le passé.
07:40Mais là, une incapacité...
07:42Vous parliez de l'île de la tentation
07:44tout à l'heure, ça m'a fait beaucoup rire.
07:46Mais sa capacité de séduction,
07:48elle est quand même méchamment réduite.
07:50Je pense que d'abord, auprès des Français,
07:52non. Jupiter est très loin.
07:54Tout le monde a
07:56dégrisé.
07:58Auprès de ses partenaires, si vous voyez
08:00les offres
08:02d'Edouard Philippe
08:04ou de François Bayrou,
08:06c'est peu amène, vraiment.
08:08Dans son bloc présidentiel, il y a quand même
08:10d'énormes fissures.
08:12Je crois qu'il pense toujours avoir la
08:14martingale après 2022
08:16où il avait une majorité relative.
08:18Là, il passe en force
08:20sur les retraites, il sort
08:22les rencontres de Saint-Denis,
08:24le format Saint-Denis, vous vous en souvenez.
08:26Chaque fois, on a l'impression qu'il va sortir quelque chose,
08:28une martingale. Mais là, je crois que
08:30tout ça s'est cassé.
08:32Pour vous, il ne peut plus rien sortir.
08:34Il n'a plus d'atouts dans son jeu.
08:36Il devrait même, y compris, songer à se mettre un peu
08:38en retrait. Mais je pense qu'il n'en est pas capable.
08:40Si, il est un peu en retrait.
08:42Parfois, il nous parle tous les jours.
08:44Vous voulez dire que sa parole
08:46est plus rare ? Oui, à un moment,
08:48on l'entendait tous les jours. Vraiment. Là,
08:50on l'entend un peu moins. Vraiment.
08:52Qu'est-ce qu'il devrait faire ?
08:54Je ne pense pas qu'il démissionnera. La destitution
08:56invoquée par une partie de LFI,
08:58c'est complètement ubuesque.
09:00Il n'y a pas de débat sur ce sujet.
09:02Sur la démission, je ne vois pas pourquoi
09:04il le ferait. Lui ne va pas se dire
09:06« Pourtant, j'avais parié sur une démission le 15 août.
09:08Je me suis trompée. » Moi, je pense
09:10qu'il va essayer de jouer la montre le plus longtemps possible.
09:12Il se dit « 2027, je ne vais pas me représenter.
09:14Il reste deux ans et demi à tenir. Après,
09:16dans quel État va être la France après ?
09:18Et peut-il aussi dissoudre dans un an ?
09:20La question se pose. Ah oui, ça je pense.
09:22Pas forcément. Ça va être ingouvernable.
09:24Ah, il peut dissoudre.
09:26Constitutionnellement, il peut
09:28dissoudre un an après la dernière dissolution.
09:30On tombe donc à
09:32l'été 2025.
09:34Juillet 2025. Mais aussi bien
09:36la cohabitation avec Bernard Cazeneuve,
09:38si c'est lui,
09:40l'homme providentiel.
09:42Le blocage parlementaire et politique.
09:44Et si la solution qu'il va trouver
09:46peut faire du cabotage texte après texte,
09:48il ne sera pas dans l'obligation de
09:50dissoudre. Mais on n'y est pas
09:52pour l'instant. Et sa stratégie, justement,
09:54de dissoudre, on prend
09:56un peu de recul. Aujourd'hui, on est à 44 jours,
09:58on l'a dit, après la démission de Gabriel Attal.
10:00Il a eu une mauvaise surprise. Il pensait qu'avec une telle dissolution
10:02et avec trois semaines pour faire campagne,
10:04il pensait déjà qu'il n'y aurait pas d'unité à gauche.
10:06Au regard du climat
10:08des Européennes à gauche. Sauf que s'il y a quelque
10:10chose de très développé à gauche,
10:12c'est la culture de l'union, quitte à mettre
10:14de grosses divergences sous le tapis.
10:16Culture qui est beaucoup moins développée à droite,
10:18pour des raisons historiques. La gauche se rassemble
10:20quand les blés sont sous la grêle.
10:22Donc ça, il a totalement sous-estimé
10:24ce mouvement-là. Et puis,
10:26il a sous-estimé le rejet
10:28de sa politique,
10:30mais de sa personne aussi. C'est-à-dire qu'il y avait
10:32dans les scrutins
10:34des Européennes et des législatives,
10:36il y a quelque chose qui relève de la bataille
10:38politique, mais il est profondément
10:40rejeté dans le pays. Je le crois.
10:42Je pense que là, vous avez entièrement raison,
10:44c'est même pas sa politique, c'est lui en tant que personne.
10:46Parce que c'est comme si la parole d'Emmanuel
10:48Macron, pour certains et pour beaucoup, est
10:50complètement démonétisée. C'est-à-dire que tout ce qu'il
10:52dit, beaucoup de Français vont se dire,
10:54si c'est lui qui le dit, c'est que ce n'est pas possible,
10:56parce que les Français n'ont plus confiance en lui.
10:58C'est ça aussi la réalité. Donc là, je pense
11:00qu'effectivement, sa stratégie
11:02originelle qui était de dire la gauche
11:04est tellement éparpillée que ça va être facile pour moi,
11:06la gauche n'a aucune conviction quand il s'agit
11:08de faire union contre le Rassemblement National.
11:10Autant le Rassemblement National va dire
11:12nous ne ferons pas d'alliance et ils sont fidèles à leur
11:14conviction, autant le
11:16Parti Socialiste s'est complètement
11:18soumis à elle qui fracture ce Parti
11:20Socialiste actuellement. Il y a des dissidents.
11:22Le week-end va être douloureux. Oui, ça va être
11:24compliqué. Est-ce qu'il y a les universités d'été qui se déroulent à partir
11:26de cet après-midi à Blois ?
11:28Je ne serai pas présente.
11:30Est-ce qu'il va y avoir
11:32une réconciliation ou est-ce que
11:34ça va être un règlement de compte ?
11:36La minorité à Olivier Faure du dernier
11:38congrès, mais une minorité organisée
11:40avec des porte-paroles médiatiques,
11:42Carole Delga étant l'une des porte-paroles
11:44de cette minorité, a très mal
11:46vécu que
11:48Olivier Faure puisse avoir des positions
11:50personnelles sur les tout derniers jours
11:52sans consultation des
11:54organes officiels, bureaux politiques,
11:56etc. Donc, c'est rendez-vous au Quai Coral
11:58ce week-end à Blois
12:00et avec très certainement
12:02une partie du Parti Socialiste
12:04qui va décrocher du
12:06Nouveau Front Populaire pour se dire
12:08disponible pour une solution politique
12:10si elle est incarnée, par exemple,
12:12comme un homme comme Bernard Cazeneuve.
12:14Mais pour vous, cette posture n'est pas tenable, celle d'Olivier Faure,
12:16de dire aucun compromis, aucune discussion,
12:18on ne discute plus avec Emmanuel Macron ?
12:20Vous savez que le Parti Socialiste d'Olivier Faure, c'est un parti
12:22de mort vivant. Donc, ce qu'ils nous disent,
12:24j'ai envie de dire, on n'y accorde pas beaucoup de crédit.
12:26Plus beaucoup de crédit. Ils ont fait alors...
12:28Ils ont multiplié par deux leur nombre de députés.
12:30D'accord, grâce à l'alliance avec LFI.
12:32On peut quand même le dire. Après, Raphaël Glucksmann
12:34avait fait un score honorable,
12:36mais 1,8 à la présidentielle,
12:38on n'a pas oublié. Même si Mme Hidalgo,
12:40il est peut-être pour quelque chose.
12:42Et donc, du coup, qu'est-ce qui peut se passer
12:44dans les heures qui arrivent, désormais ?
12:46Une consultation ?
12:48Au Parti Socialiste ?
12:50Le Parti Socialiste, ils vont faire
12:52leur université d'été, ça va être
12:54dissonant, ils vont attendre...
12:56Ça va être consensuel, moi, je pense.
12:58Je pense que ce sera
13:00dissonant, parce que ça l'est déjà.
13:02Et bon, nous verrons, mais je ne pense pas qu'il y ait
13:04une synthèse sur ce week-end qui se dégage
13:06comme dans les années
13:08de François Hollande à Solferino.
13:10Mais ce qui sera intéressant, c'est la prochaine étape
13:12concernant le Parti Socialiste.
13:14C'est à la fois quand Emmanuel
13:16Macron fera son choix.
13:18Et si ce choix...
13:20Si il intervient ce week-end en pleine université d'été ?
13:22De gauche et socialiste, ou ex-socialiste.
13:24Savoir si le groupe
13:26PS à l'Assemblée
13:28nationale fera corps
13:30avec les Insoumis, ou si des voix
13:32vont sortir de ce bloc
13:34pour ne pas
13:36voter la censure. Ce sera là le moment
13:38de clarification politique concernant le PS.
13:40C'est un bon teaser, ça, pour
13:42nos éditions du week-end. On vient se régaler.
13:44Vous savez, les gens, ils ont plutôt la tête
13:46à la rentrée scolaire, aux factures
13:48qui tombent et tout. On me parle très peu
13:50de Kia Matignon.
13:52C'est pas le sujet, effectivement.
13:54Les Français regardent ce qu'il leur reste à la fin du mois.
13:56Et vous avez raison, la rentrée, c'est la vie.
13:58Je suis toujours très intéressé de quoi parle-t-on
14:00le dimanche en famille autour du poulet rôti.
14:02Quand ces enquêtes d'opinion tombent,
14:04on se rend compte que les sujets qui sont en tête
14:06ne sont pas toujours...
14:08Ceux qui nous animent. En tout cas, nous.
14:10On va parler d'un sujet qui anime beaucoup de monde
14:12dans quelques instants, c'est les Jeux Paralympiques.
14:14Ça rassemble beaucoup de monde.
14:16Un Français sur deux a suivi hier
14:18cette cérémonie d'ouverture spectaculaire.
14:20A tout de suite, sur Europe 1.
14:241.20.39.21