La Boîte à Jeux - Emission 15
La boite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).su
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00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:28jeu. Votre rendez-vous tous les jours durant ces Jeux de Paris. Aujourd'hui dans la boîte
00:32à médailles, on va recevoir les Pongistes, médaillés de bronze par équipe, les Bleuets
00:37du foot vice-champion olympique et puis bien évidemment les Volayeurs français qui ont
00:40réussi à conserver leur titre. La boîte à jeu, c'est parti !
00:44Ils ont décroché une magnifique médaille de bronze par équipe, je parle bien sûr
00:53des Pongistes de l'équipe de France. Ils vont succéder sur ce plateau et on commence
00:57par Alexis Lebrun, ça va Alexis ? Ça va très bien, merci.
01:00Alexis, le premier mot qui te vient quand tu regardes cette belle médaille, c'est lequel ?
01:04C'est un rêve et une immense fierté.
01:07Alors en plus pour toi, tu as dû te remobiliser après ton élimination en individuel pour
01:12les équipes. Ça a été dur de switcher tout de suite, de te dire je repars sur une
01:15autre compétition ?
01:16Non, je savais qu'en m'engageant sur trois tableaux, ma meilleure chance de médaille
01:21était à la fin. Donc mon objectif était très clair sur être performant sur le par
01:27équipe et puis après d'aller chercher tout ce qu'il y avait à chercher sur le
01:30double mix et sur le simple et je pense que c'est ce que j'ai parfaitement réussi
01:33à faire. Au final, je suis vraiment content de mes jeux, que ce soit sur les deux tableaux
01:37où je n'ai pas de médaille, j'ai fait des belles performances et finir avec cette
01:40médaille en par équipe, c'est juste incroyable.
01:42Je suppose que voir ton frère Félix décrocher la médaille de bronze, ça t'a donné une
01:46motivation supplémentaire pour aller aussi chercher cette médaille avec ton frangin et
01:50avec Simon Gauzy aussi ?
01:52Oui, évidemment, c'était vraiment notre objectif et quand on a vu Félix la décrocher
02:00en simple, on s'est dit là vraiment, ça devient possible en fait parce que nous dans
02:04le ping, il n'y a pas eu beaucoup de médailles donc c'est vrai que ça paraissait très loin.
02:07C'était un rêve un petit peu inatteignable même si on savait qu'on avait des chances
02:11de la faire et de voir Félix y arriver, ça nous a donné une motivation folle et ça
02:16nous a donné envie de renverser toutes les équipes pour arriver à la décrocher.
02:19Et qu'est-ce qui fait la force de votre équipe Alexis ? Tu peux m'en parler un peu de ça ?
02:23Je pense qu'on a une équipe très complète, notamment on a Félix déjà, qui est juste
02:30exceptionnel, qui est le meilleur joueur du monde après les Chinois, donc ça aide bien
02:34et puis avec Simon, c'est vrai qu'on est deux joueurs qui sont capables aussi d'aller
02:39chercher des grands matchs et il y a 6-7 mois, on pensait que notre point faible, ça allait
02:44être le double parce qu'on n'avait pas d'automatisme, on n'avait pas travaillé ce double-là avec
02:49Simon et finalement avec beaucoup de travail et beaucoup d'heures passées, tous les deux
02:54à discuter, à réfléchir à comment emmener ce double-là au plus haut niveau, on a réussi
02:59à en faire un point fort et finalement on perd le double que face aux Chinois, donc
03:03je pense que c'est ça, en tout cas de mon côté la grande réussite de ces Jeux, c'est
03:08vraiment ce double-là avec Simon.
03:09Félix, tu le connais par cœur, c'est ton frangin, est-ce que malgré tout il t'a quand
03:12même encore impressionné pendant cette quinzaine Olympique ?
03:15Ouais, vraiment, ça fait un petit moment qu'il m'impressionne et là c'est juste fou d'être
03:20capable d'être si fort, si serein dans ces moments-là, d'aller nous chercher le point
03:26à deux-deux pour une médaille Olympique, c'est juste dingue et il a perdu que deux
03:32fois Fan Zhendong qui a prouvé qu'il était le meilleur joueur du monde de loin pendant
03:36ces Jeux et par contre derrière, je mets Félix dans le lot quoi, donc c'est vrai que c'est
03:45juste exceptionnel ce qu'il fait à son âge et ça donne espoir pour la suite et pour
03:48aller chercher encore mieux quoi.
03:50Ouais, finalement les seuls joueurs contre qui il a du mal c'est Fan Zhendong et toi
03:53!
03:54Ouais, je ne me mettrais pas dans la même classe que Fan Zhendong mais pour l'instant
03:58c'est vrai que je m'en sors bien sur Félix, après c'est pas le plus important pour lui
04:02même si on rigole, il a une médaille Olympique avant d'être champion de France et champion
04:07de sa maison mais franchement il est juste exceptionnel et je pense que ça ne va pas
04:13tarder, il va vite trouver des solutions sur moi et ça va être de plus en plus compliqué.
04:16Félix Alexis, un mot sur Nathanael Molin aussi, ton coach en équipe de France et depuis
04:21toujours avec Félix justement à Montpellier, c'est quelqu'un d'extrêmement important
04:25aussi pour la stabilité du groupe et il t'apporte beaucoup depuis de nombreuses années.
04:29Ouais, mais en fait c'est ça qui est exceptionnel dans cette histoire, c'est que je la partage
04:33avec mon frère mais je la partage aussi avec mon premier entraîneur, celui qui m'a mis
04:37la raquette dans la main, après mon père quand même mais c'est vrai que c'est lui
04:41qui m'a entraîné en premier donc ouais c'est juste incroyable de partager ces émotions-là
04:47avec lui et tout ce qu'il a pu mettre en place, que ce soit avec l'équipe de France,
04:51avec la Team Le Brun, tout ce qu'il a mis autour de nous c'est un travail monstrueux
04:56et c'est vrai que pour lui aussi c'est une récompense exceptionnelle qu'on soit
05:00allé chercher cette médaille.
05:01Si tu devais retenir un moment de ces Jeux Alexis, juste un seul, ça serait lequel ?
05:04Le dernier coup droit de Félix là pour aller nous chercher la médaille !
05:08Alexis, bravo encore pour cette belle médaille de bronze et je te laisse enchaîner cette
05:13journée marathon et félicitations à toi.
05:15Il a 17 ans et il est déjà double médaillé olympique, le plongiste Félix Le Brun est
05:21avec nous sur le plateau, ça va Félix ?
05:23Ça va très bien, merci.
05:24Félix, c'était tes premiers Jeux, deux médailles, deux médailles de bronze en individuel,
05:28en équipe avec ton frangin et Simon, qu'est-ce qu'elles représentent ces deux médailles
05:32pour toi ?
05:33C'est un rêve depuis que je suis tout petit, c'était des Jeux incroyables, on ne peut
05:37pas rêver mieux, comme je l'ai dit plusieurs fois, les défaites que j'ai eues c'était
05:40sur plus fort, toutes les victoires au couteau, je suis allé les chercher et en par équipe
05:44d'aller chercher cette médaille à la fin, pour le dernier jour de compétition pour
05:47nous, c'était magnifique.
05:48Il y a quelque chose qui m'a marqué, je suis allé voir votre demi-finale contre la
05:51Chine, on est arrivé à peu près à 9h, il y avait déjà une queue immense, à 10h
05:56on arrive dans la salle, c'est blindé, vous entrez sur le terrain, les gens sont
05:59hystériques, tout ça pour du tennis de table, on sent vraiment qu'il y a l'effet
06:03Lebrun qui a fait passer le ping dans une autre dimension.
06:06Est-ce que tu t'attendais à un tel engouement Félix ?
06:09Je ne m'y attendais pas parce que là c'était encore plus que ce que je m'attendais mais
06:13je savais qu'il y avait un engouement qui se créait autour du ping, autour d'Alexis
06:17et moi, au championnat de France à Montpellier, c'était dans notre ville, il y avait déjà
06:21un engouement de fou, on savait que ça allait être dix fois pire, ou dix fois mieux je
06:25sais plus, aux Jeux Olympiques, c'était énorme, le public franchement il nous a poussé
06:33comme jamais, c'était la meilleure ambiance que j'ai eue de ma vie donc merci à Stédric.
06:38Je vais te dire un petit truc, nous on a une table de ping-pong à la rédaction, on joue
06:41souvent, on fait un petit tournoi, moi j'ai un problème, c'est qu'à chaque fois que
06:44je perds un point, j'ai envie de balancer la raquette, de l'exploser, alors moi c'est
06:47un tournoi sans enjeux, toi c'est les Jeux Olympiques et tu as eu plein de matchs super
06:51serrés où il fallait aller chercher des points, où tu as réussi à renverser le
06:53scénario, comment tu as fait pour faire tout ça Félix ? Tu as été préparé là-dessus
06:57sur cette partie mentale ?
06:59J'ai juste essayé de donner tout ce que j'avais, on a quelqu'un qui nous aide mais
07:06je pense que quand même la principale chose qui fait la différence c'est la technique,
07:11c'est aussi, en tout cas c'est ma philosophie, j'essaye beaucoup de progresser techniquement
07:17et je pense que plus j'ai confiance en ma technique, plus dans les moments importants
07:20elle peut rester intacte on va dire, parce que si ma technique est un peu instable, quand
07:25j'ai le bras qui tremble, c'est là où la faute va arriver, donc j'ai cette philosophie
07:29là, j'essaye de l'avancer, de continuer comme ça, sur cette compétition ça va payer,
07:34après ça ne veut pas dire que sur les prochaines ça sera le cas.
07:36Et puis il y a ce match évidemment pour le bronze face au Japon, le match décisif, balle
07:40de match pour toi, Nathanael Molin prend un temps mort, qu'est-ce qu'il te dit à ce
07:43moment-là Félix ? On discute du service que je vais faire, parce que ça faisait quelques
07:49points que je perdais avec mon service qui est un de mes atouts normalement, j'ai perdu
07:53le point d'après, après j'ai quand même été aller chercher la victoire, donc c'est
07:58des temps morts hyper importants de pouvoir aussi redescendre un petit peu, parce que
08:01le cœur il bat vite, c'était aussi pour ça que je l'ai pris, mais d'aller chercher
08:07la victoire à la fin c'était le bonheur absolu.
08:09Il se passe quoi, tu peux me décrire le moment où tu marques ce dernier point, tu te rappelles
08:12la première chose que tu fais ? Je les regarde, je suis trop heureux de pouvoir
08:17partager ça avec eux, j'avais aussi un peu de pression là-dessus, c'est différent
08:21que ma médaille de bronze en individuel, je pense que je n'ai jamais été aussi tendu
08:26que sur ce match en par équipe, je savais que j'étais favori, je jouais le numéro
08:293 adverse de l'équipe du Japon, et ça m'aurait fait extrêmement mal pour moi, mais surtout
08:35pour eux aussi de perdre ce match, donc trop content de pouvoir partager ça avec eux donc
08:39je les regarde et on saute de joie tous ensemble.
08:41Félix tu as 17 ans, tu as encore une grosse marge de progression, est-ce que tu penses
08:45que la France, que la Fédération Française de Tennis de Table va pouvoir t'apporter
08:49tout ce que tu veux pour encore progresser ou alors tu envisages peut-être déjà d'aller
08:53ailleurs, d'aller par exemple en Chine pour progresser avec les tout meilleurs mondiaux ?
08:56Non, je pense que la Fédération nous aide beaucoup depuis maintenant un bon moment,
09:04donc on a la chance d'avoir une fédé quand même assez grande, le ping en France c'est
09:08quand même important par rapport à plein d'autres pays, en tout cas en Europe, donc
09:11on a la chance d'être beaucoup soutenu là-dessus, après ça ne veut pas dire que
09:15je n'irai jamais m'entraîner en Chine ou m'entraîner en Asie, mais ça sera pour
09:19des stages.
09:20Mon camp de base on va dire restera en France parce que c'est important, j'ai mon quotidien
09:24ici, ma famille vit ici, donc pour moi ça sera, je resterai en France.
09:29Super, je crois que tu es fan de l'OL aussi en foot ?
09:31J'aime bien ouais.
09:32Tu sais qu'il y a Alexandre Lacazette qui va bientôt arriver, tu vas essayer de lui
09:34appeler une photo ?
09:35Je ne demande pas de photo.
09:36Peut-être que lui va t'en demander une, tu sais ?
09:38Tant mieux, je serai content parce que là je pourrais lui en demander une mais je serai
09:41un peu gêné, je ne demande plus de photo.
09:43Bon ben Félix en tout cas merci beaucoup et faites bien cette belle médaille de bronze.
09:46Merci beaucoup.
09:47A bientôt.
09:48Lui aussi, il est médaillé de bronze par équipe, le pourgiste Simon Gauzy est avec
09:52nous, ça va Simon ?
09:53Ça va et toi ?
09:54Ouais ça va super, tu me disais un peu fatigué mais c'est que du bonheur.
09:57Ouais très fatigué mais fatigué de bonheur effectivement.
10:00Et puis cette médaille elle est très belle, tu as eu des expériences un peu mitigées
10:03avec les Jeux à Rio, à Tokyo, là tu la décroches enfin, c'était peut-être tes derniers
10:08Jeux Simon, tu peux le dire maintenant ou alors tu laisses peut-être la porte ouverte
10:11aussi à LA dans 4 ans ?
10:12Non je suis reparti sur deux Olympiades minimum, en tout cas je vais essayer mais bon ça va
10:17dépendre de mon niveau, de la concurrence, tout ça mais en tout cas moi j'aime tellement
10:21ce sport que j'ai retrouvé la motivation cette dernière année, ces dernières années
10:26et demie et j'ai envie d'aller le plus loin possible.
10:28Et puis ce match pour le bronze contre le Japon, presque le match d'une vie pour toi,
10:33comment tu l'as vécu ? Parce qu'il y avait énormément de pression, de stress.
10:38Ouais, pour moi je l'avais dit la veille, que c'était le match d'une vie, je ne savais
10:44pas si j'allais avoir encore une opportunité d'obtenir une médaille olympique, depuis
10:49que j'ai commencé c'est mon rêve d'en obtenir une, alors le plus beau métal aurait
10:53été le mieux mais jouer pour une médaille de bronze, voilà, et puis le matin du match,
10:59heureusement que le match était assez tôt parce que je pense que j'aurais cogité assez
11:02longtemps pendant la journée parce que le petit déjeuner avant le match j'ai rien
11:05à manger, c'était très très dur pour moi d'avaler quelque chose, pourtant j'ai bien
11:08dormi, et puis au final c'est quand j'étais le plus stressé que j'ai le mieux joué donc
11:15quand même assez fier de ça.
11:16Tu peux me décrire ce moment très précis où Félix marque le dernier point et où c'est
11:20bon vous l'avez cette médaille de bronze, il se passe quoi, tu fais quoi ?
11:22C'est assez fou parce qu'on était parti, on mène deux matchs à zéro, il revient
11:27à 2-2 sur deux matchs assez serrés, Félix mène assez facilement et puis l'autre sauve
11:33des balles de match, il a un peu de réussite, on se dit bah ça va pas tourner en notre
11:37faveur là, c'est pas en train de tourner en notre faveur et puis à partir du moment
11:41où il le fait on se dit c'est bon là, quoi qu'il arrive on pourra plus nous l'enlever
11:44celle-là.
11:45T'as pas mal d'expérience Simon, ça fait quand même un moment que tu joues tes listes
11:48de table à très haut niveau, Félix tu penses qu'il peut aller jusqu'où, il a que 17
11:52ans, il est déjà double médaille olympique, tu le vois aller jusqu'où ?
11:55Bah c'est exceptionnel ce qu'il fait, moi j'arrête pas de l'appeler l'ovni depuis
11:59quelques mois et tous les jours il m'impressionne, il n'est pas tant de maturité à la table,
12:06non c'est fascinant, après déjà même si sa carrière s'arrêtait là ce serait
12:10une carrière exceptionnelle, il a que 17 ans mais on a vu aussi Harimoto qu'on a joué
12:15hier qui était déjà top 5 mondial à 15 ans ou 16 ans donc ça veut pas forcément
12:20dire qu'il sera meilleur mais moi c'est un mec génial et je lui souhaite que le meilleur,
12:25qu'il peut en avoir 5, 6, 7 médailles aux Jeux Olympiques, ça serait génial.
12:29Tu penses que dans quelques années on va peut-être vivre l'âge d'or du ping français Simon ?
12:33J'espère, j'espère, moi j'espère qu'on continue à haut niveau, j'espère que la concurrence
12:38en France va s'élever, je pense qu'on a pour le moment 3 très bons joueurs en France
12:44et il faudrait qu'il y en ait plus dans le top 100 mondial pour qu'il y ait une émulation
12:47encore plus importante mais avec la notoriété de Félix et Alexis je pense qu'il y a pas
12:52mal de joueurs qui vont commencer à prendre des licences dans des clubs et ce sera que
12:55bénéfique pour le ping, pour la concurrence de notre pays et j'espère qu'on vivra l'âge
13:00d'or du ping français.
13:01C'est vrai que c'est complètement fou, l'engouement là depuis quelques temps que suscite le tennis
13:05de table, toi qui es un pionnier de l'équipe de France qui joue depuis tant d'années ça
13:08doit te faire plaisir, tu dois dire enfin, enfin mon sport est un peu mis sur le devant
13:12de la scène.
13:13Oui, oui, oui, moi j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai eu une très très belle carrière,
13:18j'ai été top 10, on est vice-champion du monde par équipe, je suis vice-champion d'Europe,
13:21il y a plein de choses qui sont magnifiques mais c'est vrai que je n'ai pas dépassé
13:26mon sport et je pense que le storytelling des frères, tout ça, la gueule reconnaissable,
13:32ça fait quelque chose de très bien et je suis très content pour eux, très content
13:35pour notre sport, on en parle beaucoup, on voit un peu moins comme un sport de camping
13:39alors qu'on sait très bien que ce n'est pas un sport de camping, vu l'investissement
13:44qu'on met au quotidien donc très heureux, ça va faire du bien à notre sport, ça fait
13:49déjà du bien à notre sport et puis de ramener deux médailles, ça ne peut pas être
13:52mieux.
13:53Et puis plus globalement, ces Jeux de Paris, comment tu les as vécu, ça a dû être
13:56quelque chose d'incroyable pour toi qui es un grand passionné de sport, la cérémonie
13:59d'ouverture, le village, croiser des stars de toute discipline.
14:02Oui, oui, c'est ça, comme tu l'as dit, moi je suis un passionné de sport en général,
14:06pas que de mon sport, c'est pour ça aussi que j'avais loupé je pense mes premiers
14:10Jeux à Rio où j'avais mal vécu le fait de voir des Rafa et autres, Dan Carter dans
14:17le village et c'était un peu compliqué pour moi, je l'ai bien vécu à Tokyo même
14:22s'il y avait ce confinement dans le village avec les autres athlètes mais il y avait une
14:28atmosphère incroyable, tous les athlètes étaient contents de se voir et puis là vivre
14:32à Paris, je suis un peu chauvin évidemment, je suis français, patriote, je suis fier
14:37d'être français mais pour entendre les étrangers, c'est la plus belle ambiance qu'ils aient
14:45vécu, on parle même en tant que Pongiste de la meilleure ambiance de l'histoire, c'est
14:49vrai que le public français a la réputation d'être chaud et parfois un peu trop chauvin
14:52et là c'est pas du tout le cas, même les adversaires prennent du plaisir à jouer contre
14:56nous donc je suis très très fier d'avoir participé à ces Jeux, de voir comment ça
15:02se déroule et j'espère que ça va continuer jusqu'au bout.
15:04Je sais que t'es un immense fan de basket surtout, il y a deux finales qui nous attendent
15:07chez les hommes et chez les femmes face à Team USA, un petit mot là-dessus Simon ?
15:12On y va ce soir, c'était mon rêve de voir la France en finale contre Team USA, comme
15:19tu l'as dit moi j'adore le basket, je connais tous les joueurs de l'équipe de France, tous
15:23les joueurs de la Team USA et j'aimerais bien que la France crée un exploit mais j'ai
15:28envie de voir un grand match avant tout et pareil pour les filles évidemment.
15:31Merci beaucoup Simon et profite bien de cette belle médaille de bronze.
15:34Merci beaucoup.
15:35Merci à toi, à bientôt.
15:36A bientôt.
15:37L'orientation, l'esprit ou encore le sabre laser, Nathan Lingua teste aujourd'hui la
15:42Savate Boxe Française, on regarde ça ensemble dans une boîte à secret percutante.
15:52Pour cette avant-dernière boîte à secret des Jeux Olympiques de Paris 2024, j'étais
15:55forcément obligé de tester un dernier sport avant qu'on se quitte.
15:58J'ai vu un ring, j'y suis allé, Savate Boxe Française, on va tester tout ça, je vais
16:02monter sur le ring, venez avec moi c'est parti.
16:04Je suis avec Laura qui travaille à la Fédération Française de Savate Boxe Française et tu
16:07t'occupes du stand aujourd'hui, comment tu vas ?
16:09Oui ça va super, ça se passe super bien, il fait chaud, on a le beau temps donc ça
16:13fait plaisir et il y a beaucoup de monde.
16:14Qu'est-ce que vous proposez ici sur ce stand ?
16:16Alors ici on propose des démonstrations de Savate Boxe Française, j'ai des athlètes
16:20d'équipe de France qui sont venus aujourd'hui et donc demain et j'ai aussi des animateurs
16:24on propose des initiations de Savate Boxe Française pour faire découvrir la Savate
16:28au public.
16:29Et les gens quand ils sortent du ring là ils sont contents ?
16:30Oui, tous les gens sont contents, ils ont le sourire, ils découvrent une nouvelle discipline.
16:35Certains connaissent d'autres non, mais globalement les gens sont contents et beaucoup
16:39demandent comment et dans quel club s'inscrire pour pratiquer la Savate Boxe Française.
16:43Je suis avec Joël qui est président de la Fédération de Savate Boxe Française, Joël
16:48tu passes ici aujourd'hui sur ce stand, qu'est-ce que tu en penses de ce stand ?
16:51Ce stand est très très bien puisque nous avons deux emplacements, deux enceintes,
16:56une pour les un petit peu plus grands, une pour vraiment les minots ce qu'on appelle,
17:02et puis ce sont de l'initiation Savate Boxe Française et ça les gens sont tellement demandeurs
17:07qu'on est obligé d'être là aujourd'hui et demain.
17:10Je vais monter sur le ring, je vais aller tester la Savate Boxe Française, vous m'avez
17:12donné envie.
17:13Moi je vous laisse les gants quand même parce que là aujourd'hui il faut que je voie
17:16deux ou trois collègues présidents de la Fédération.
17:19On va boxer, c'est parti, on va tester la Savate Boxe Française, là il fait très
17:23chaud en plus donc ça va boxer, ça va boxer dur.
17:32Bon ça c'est de la patate.
17:43On pose les gants, je crois que c'est bon, j'ai fait le travail, personne de KO mais
17:46on était pas loin quand même.
17:48Voilà Lucien, la Savate Boxe Française n'aura plus aucun secret pour toi, moi je t'attends
17:52sur ce ring et je te provoque en trois rounds si t'es chaud.
17:54Allez rendez-vous demain pour la dernière boîte à secrets de ces jeux.
18:02Eh oui, il est déjà là avec nous en plateau, Loic Badé qui fait un peu le pitre mais c'est
18:08normal puisque les Bleuets sont vice-champions olympiques, c'est incroyable ce qu'on a
18:12vécu.
18:13Loic ça va ?
18:14Très bien, très bien, merci Hugo.
18:15Ben ça va écoute, alors au foot d'habitude une deuxième place ça n'existe pas vraiment
18:19mais là c'est une médaille olympique, c'est différent, est-ce que t'arrives à la savourer
18:22Loic ?
18:23Oui bien sûr, on en a parlé, on a quand même accroché une médaille d'argent.
18:28Je pense que c'est quelque chose de magnifique, on a la défaite amère mais il faut réussir
18:33à positiver et à profiter de cet instant.
18:36Et puis t'as fait un super tournoi, t'es vraiment imposé comme un patron de cette
18:39équipe.
18:40Tu sens que t'as franchi un cap durant ce tournoi olympique Loic ?
18:43Oui bien sûr, j'ai senti que j'étais monté en puissance, je me sens en pleine confiance
18:51après maintenant il faut réussir à garder ça sur le long terme.
18:54Bon t'es jeune mais t'en as déjà vécu des belles choses dans ta carrière.
18:57La ligue Europa avec Séville l'an dernier, là cette médaille olympique, tu la places
19:01où par rapport à la ligue Europa ?
19:03Est-ce que c'est au-dessus en termes d'émotion, d'accomplissement personnel ?
19:07En termes d'accomplissement je pense que la ligue Europa c'est quand même un petit
19:12peu au-dessus.
19:13Mais en termes d'émotion, franchement ce qu'on a vécu c'est inoubliable, je pense
19:18que c'est pas comparable, je dirais pas que c'est meilleur ou que c'est moins bien
19:22mais c'est quelque chose d'unique.
19:26On a vraiment vécu une magnifique aventure, que ce soit sur le terrain et en dehors de
19:31terrain.
19:32Je pense qu'on va avoir du mal à se lâcher, c'était long mais franchement les souvenirs
19:37qu'on peut en garder ils sont ancrés à vie.
19:41Et puis t'as de la chance en Espagne de connaître aussi des chaudes ambiances.
19:44Le Camp Nou, Santiago Bernabeu, Pizjuan aussi à Séville.
19:47Là ce que t'as vécu dans un peu tous les stades de France, il y a une ferveur, tout
19:51le public était acquis à votre cause, c'est quelque chose d'incroyable aussi.
19:54Je suppose que tu le ressens quand t'es sur le terrain.
19:56Bien sûr, ça se ressentait du début même dans les matchs amicaux.
20:00Franchement ça se ressentait du début à la fin de la compétition.
20:03On a essayé d'en profiter un max, on a vraiment senti le public derrière nous quand on en
20:08avait besoin.
20:09Ça nous a toujours permis de réagir.
20:12Ça s'est vu contre l'Egypte quand on remonte au score, quand on remonte hier en finale
20:16le 3-3.
20:17Vraiment ils étaient avec nous du début à la fin, on aurait aimé ramener l'or pour
20:22vraiment leur rendre le soutien qu'ils nous ont donné.
20:27Mais bon, ils vont devoir se satisfaire de l'argent cette année.
20:31Je pense qu'ils seront très heureux, ils seront là aussi pour célébrer avec vous
20:34cette belle médaille d'argent.
20:35Merci beaucoup Loïc.
20:36Merci à vous.
20:37Allez, on enchaîne avec Manu Koné qui est avec nous.
20:40Ça va Manu ?
20:41Ça va, ça va et vous ?
20:42Ouais, ça va super.
20:43Qu'est-ce que ça représente Manu pour un footballeur d'être champion olympique ?
20:48Ça représente beaucoup.
20:50On est médaille olympique, voilà.
20:52Aujourd'hui, on profite avec le nombre de Français qui est là, qui nous a supportés
20:57depuis le début de la compétition.
20:58Et on est fiers, on est fiers, c'est une grosse fierté.
21:00Donc c'est très très bien.
21:02Vous les avez vécu comment ces Jeux ?
21:04Est-ce que vous avez eu le temps de suivre des épreuves, de vibrer devant Teddy Riner,
21:08devant Léon Marchand, devant d'autres athlètes ?
21:10Bien sûr, bien sûr.
21:11Même pendant nos moments où on mangeait, il y avait la télé, ça veut dire qu'on
21:14regardait tous les sports.
21:15Ça pouvait passer d'athlétisme à la boxe, à l'escrime.
21:18Vraiment, on apprenait un peu d'autres sports, même des règles que je ne connaissais pas.
21:22Donc franchement, c'était une nouvelle culture des Jeux olympiques qui nous a tous appris.
21:27Ta vision, elle a changé sur les Jeux olympiques ?
21:29Toi, avant de participer aux tournois, tu t'en faisais peut-être une idée.
21:32Et puis maintenant, là...
21:34Vraiment, vraiment, la vérité, je vais dire que oui.
21:36Parce que déjà, quand j'étais plus jeune, je ne pense pas qu'il y avait le foot.
21:41Jeux olympiques masculins, on en parle.
21:43Et moi, je regardais beaucoup les Jeux olympiques avec ma famille pour Usain Bolt,
21:47avec l'athlétisme.
21:48C'est lui qu'on va dire qu'il avait cette image des Jeux olympiques.
21:51Et aujourd'hui, quand je l'ai fait, maintenant, quand je vois l'engouement autour de cette compétition,
21:56je respecte fortement cette compétition et j'ai été très heureux d'avoir participé.
22:01Surtout en France, chez nous.
22:02Et puis la 7e finale, ce match hyper intense face à l'Espagne, vous accrochez les prolongations.
22:06Finalement, vous perdez 5-3.
22:08Qu'est-ce que vous vous êtes dit après dans les vestiaires ?
22:10Qu'est-ce que Thierry Henry aussi vous a dit, votre sélectionneur ?
22:12Vraiment, moi personnellement, étant compétiteur,
22:15je pense que tous les joueurs, même, on avait du mal à accepter la défaite.
22:20Sur le moment, on ne réalisait pas qu'on était médaille olympique pour nous.
22:24C'est comme si on avait perdu.
22:25Parce qu'on est habitué à ça.
22:27Sauf que dans les Jeux olympiques, même le deuxième, le troisième, ils sont toujours reconnus.
22:31Mais voilà, on a eu un très bon coach qui a su nous remonter le moral,
22:34qui nous a dit qu'il est très fier de nous, qu'on s'est battus jusqu'à la fin,
22:37qu'il n'a rien à nous reprocher.
22:39Donc, de relever la tête.
22:41Il nous a dit même en rigolant, il a dit là, vous ne réalisez pas.
22:44Mais c'est une dinguerie ce qui se passe.
22:46Vous êtes médaille olympique, mais vous allez prendre conscience d'ici quelques heures.
22:49Et puis toi, tu as fait un super tournoi aussi.
22:51En quoi cette expérience olympique va t'aider pour la suite ?
22:54Je sais que tu vises très très haut, notamment l'équipe de France A.
22:57Bien sûr, j'ai des objectifs à court terme.
22:59Je sais que j'ai envie d'aller au plus haut niveau dans ma carrière.
23:03Je sais que ça passe par là aussi.
23:05Faire les Jeux olympiques, ça m'a mis au devant de la scène.
23:09Je pense que j'ai fait un tournoi assez convenable, à mon goût.
23:13Et voilà, j'espère que j'irai là-haut, j'irai là-haut, j'espère.
23:17Allez Manu, dernière question.
23:18Si tu devais retenir un seul moment de ces Jeux olympiques,
23:20tu as le droit à une seule chose, ça serait quoi ?
23:23Un seul moment ?
23:24Sur le terrain ou en dehors.
23:26Je pense que quand on marquait, on allait célébrer avec notre public.
23:29Franchement, je pense que c'était incroyable, il n'y a rien de mieux.
23:31Quand on marquait un but, on courait vers nos publics.
23:34La victoire contre l'Argentine, la victoire contre l'Egypte.
23:38Le premier but d'Alexandre, contre les Etats-Unis, qui a tout déclenché.
23:44Ce sont des souvenirs incroyables.
23:46C'est magnifique, parce que je te demande normalement, au final c'est tout.
23:48C'est tout ce tournoi qui a été fabuleux pour vous.
23:50Fabuleux, fabuleux.
23:51Merci beaucoup Manu.
23:52Merci, c'est gentil.
23:53Bonne continuation.
23:54Merci, c'est gentil.
23:55Thylian Sildivia est avec nous, dans la boîte à Jeux.
23:58Ça va Thylian ?
23:59Ça va, ça va, merci.
24:00Quel est le premier mot qui te vient quand tu regardes cette belle médaille d'argent ?
24:04On est fiers.
24:06Je pense que c'est la fierté, le premier mot qui vient à la bouche.
24:10Même si ce n'était pas l'objectif qu'on s'était fixé.
24:14Mais on peut être fiers quand même de notre parcours et de ce qu'on a fait.
24:19On vous a senti, durant tout le tournoi, monter en puissance finalement.
24:22Qu'est-ce qui a fait la force de cette équipe tout au long de cette quinzaine olympique ?
24:25Je pense qu'on aurait pu le voir, le groupe, la façon dont on est soudé.
24:31Même dans les moments où ça a été un peu plus dur,
24:33on a su rester ensemble, avec l'aide des fans qui étaient en tribunes, des stades remplis.
24:41C'est sûr que ça nous a poussés.
24:43On a vécu des moments fous.
24:45Une finale folle aussi.
24:47C'est incroyable ce qu'on a pu vivre durant ces huit semaines.
24:52Il y a ce but aussi, décisif, contre la Guinée.
24:55Est-ce que tu peux nous remettre un peu dans le contexte,
24:57nous expliquer l'action, où tu étais au début de l'action,
24:59quand tu marques, comment tu t'élèves ?
25:02C'était un match compliqué face à une belle équipe de Guinée.
25:08Je crois que c'était un coup de pied arrêté.
25:12Je reste un peu devant.
25:14Je vois la balle qui repart sur le côté.
25:16Je me dis que je vais rester aux avant-postes en espérant qu'elle puisse venir sur moi.
25:22J'ai la chance.
25:23Michael fait un beau centre.
25:25Je mets le but.
25:26La célébration, on peut le voir.
25:28C'est un peu la délivrance, on va dire, dans un match compliqué comme ça.
25:32On a marqué tard.
25:33C'est sûr que c'était beau.
25:35Ça représentait quoi pour toi, les Jeux Olympiques ?
25:37Je sais que ta mère faisait de l'athlétisme aussi.
25:39Peut-être que tu as eu l'habitude de regarder.
25:42Oui, ma mère faisait de l'athlétisme.
25:44Elle a eu la chance d'être en équipe de France, championne de France, etc.
25:49C'est sûr que les Jeux, c'est quelque chose que je suivais.
25:54Déjà l'athlétisme.
25:56Et puis vivre ses Jeux en tant qu'acteur, on va dire.
26:00Et en plus de ça, en France, c'est quelque chose de fou.
26:04C'est incroyable ce qu'on a vécu.
26:07Kylian, dernière question.
26:08Tu lui dirais quoi au petit Kylian qui a 7 ans, qui vient de commencer le foot à l'AS Montigny ?
26:13S'il se trouvait en face de toi, tu lui dirais quoi ?
26:18Qu'il ne lâche jamais rien, qu'il donne tout et qu'il croit en ses rêves.
26:22Et puis qu'il continue encore à rêver.
26:24C'est comme ça qu'on peut atteindre de belles choses dans la vie.
26:28Je lui dirais.
26:29Super, on te souhaite aussi de continuer à rêver, à accomplir tes rêves.
26:32Merci beaucoup Kylian.
26:33Merci à vous.
26:34Faites ça bien.
26:35Merci.
26:36Back to back pour l'équipe de France de Volay.
26:38Après Tokyo, les Bleus ont conservé leur titre.
26:40Une victoire magistrale 3-7 à 0 face à la Pologne.
26:44Les réactions des supporters dans la fanbox.
26:55Fabuleux, une belle ambiance.
26:57Un match en même temps hyper tendu, mais en fait une victoire facile.
27:01C'était vraiment trop bien.
27:02C'est extraordinaire.
27:03Ils devaient défendre leur titre chez eux.
27:06Ils avaient complètement de pression dans eux.
27:09Et ils l'ont géré.
27:11C'était juste énorme.
27:133-0.
27:14Il n'y a pas eu vraiment de match.
27:16On a été au-dessus du lot.
27:18On a vu que c'est surtout grâce à nous.
27:20Pas à nous trois, mais à tout le public de France.
27:22C'est à chanter.
27:23C'est à soutenir l'équipe.
27:25C'était vraiment stylé.
27:26C'est la plus belle paire peut-être de sport qu'on a vu.
27:28Double champion olympique.
27:30Des gens extraordinaires.
27:31Une ambiance de fou.
27:32On aime fort.
27:33Merci le Volay.
27:34Merci les Bleus.
27:35Ça représente un moment historique.
27:36Parce que là on fait un doublé.
27:37On était déjà champion olympique à Tokyo.
27:39Là on l'est à Paris, chez nous.
27:41Donc c'est d'autant plus fabuleux.
27:43Je pense que les petits-enfants qui ont vu ce match-là,
27:45ils ont toujours envie de faire du Volay.
27:46De s'appeler Hermine, de s'appeler Tom, de s'appeler Jean.
27:48Le mec, c'est les Mario de Volay et d'aller taper des ballons.
27:51C'est une belle fin pour cette génération.
27:53Que ce soit Anne Gapet, tout le long du tournoi,
27:55Brizard, la Trevor Cleveno en demi-finale,
27:58Théo Fort qui rentre à la place de Patry en quart de finale.
28:01Ils ont tous été bons au bon moment.
28:03En quart de finale, elle perdait 2-7 à 0.
28:05Elle est revenue, elle a gagné.
28:06Et derrière, 3-0, 3-0.
28:08Donc ils ont une âme en plus.
28:09C'était trop beau.
28:103-0.
28:11Facile.
28:12Facilement plié.
28:13Tous les joueurs ont été bons.
28:15Deuxième médailleur.
28:16Il n'y en a pas un qui n'ont pas été bons.
28:17Jean, un peu plus que les autres.
28:19Non, ce n'est pas vrai.
28:20Ils ont tous été très forts.
28:22Ils ont tous été super forts.
28:24Deuxième médaille olympique.
28:25Plein d'honneur.
28:26Très grande ambiance.
28:27Un public incroyable.
28:29Ils ont tous été stratosphériques.
28:31Stratosphériques.
28:32Merci les JO.
28:33Merci la France.
28:34Merci les Blocs.
28:35Et rendez-vous à Los Angeles.
28:36Champion olympique !
28:38Champion olympique !
28:40Champion, champion, champion olympique !
28:43Champion olympique !
28:45Et on garde ça pour Los Angeles.
28:47Et on garde ça pour Los Angeles.
28:49On va l'encadrer en attendant.
28:55On a vibré avec eux après Tokyo.
28:58Ils ont réussi à conserver leur titre.
29:00L'équipe de France de volley est désormais double championne olympique.
29:03Et on est avec Trévor Clévenot sur le plateau.
29:05Ça va Trévor ?
29:06Ça va plutôt très bien.
29:08Tu es rentré sur le plateau.
29:09Déjà, tu nous as dit qu'il était magnifique.
29:11Tu nous as dit Nadal, plein de médailles olympiques.
29:15Mais tu fais aussi partie de cette famille.
29:17C'est spécial, c'est spécial ici.
29:19Et ça te fait quoi de te dire que tu fais partie de cette famille ?
29:21Et même maintenant deux fois.
29:22Je pense que j'ai du mal à réaliser.
29:25Quand je vois ces parois avec Nicolas Karabatic, Schoenbolt, Rafa Nadal, Teddy Riner.
29:32Je pense que si tu es encore à 50, c'est vraiment spécial.
29:35Et ce qu'on a fait là, je pense que c'est vraiment spécial.
29:38Parce que décrocher une médaille olympique déjà c'est énorme.
29:41Une médaille d'or encore plus.
29:42Une médaille d'or à la maison, c'est la chance d'une vie.
29:45Vous avez bossé pour ça.
29:46Et puis vous avez réussi à le faire.
29:47C'est incroyable ce qu'il s'est passé Trévor.
29:49Vraiment, c'est incroyable.
29:51Je pense que c'est un projet pas que de cet été.
29:54Mais depuis 3-4 ans où on a envie de remettre le couvert pour ça.
29:58Et voilà, le faire c'est juste spécial, c'est juste incroyable.
30:04Et voilà, je pense que ça a fait rêver beaucoup de monde.
30:08Et on en est très fiers.
30:09Et comment ça se passe pour toi, pour tes coéquipiers maintenant ?
30:11C'est l'euphorie, c'est toute la pression qui redescend ?
30:15Ouais, ouais.
30:16Je pense qu'on est encore un peu dans le truc de se dire
30:20mais qu'est-ce qu'on a fait ?
30:22C'est dur de réaliser.
30:23Et voilà, je pense qu'on va réaliser petit à petit au fur et à mesure des jours.
30:28Et on va kiffer un peu quand même ce soir.
30:31Justement, je vais te poser la question.
30:33Tu vas être aussi bon pour fêter la médaille que tu l'as été pendant ce tournoi olympique ?
30:36J'espère quand même.
30:39Non, non, dans le sens où...
30:41Je pense que...
30:43Tu sais, quand on s'engage pendant des mois, des années sur un projet,
30:47je pense qu'il faut savoir décompresser.
30:49Et voilà, ce soir, je pense qu'il faut savoir décompresser.
30:51Et puis on a vraiment eu l'impression durant tout ce tournoi
30:53de voir une bande de potes sur le terrain s'amuser avec le smile et gagner.
30:57Finalement, c'est peut-être ça la recette de la gagne.
30:59C'est aussi le plaisir.
31:00Ouais, c'est le plaisir.
31:01Mais je pense que c'est plus qu'une bande de potes.
31:03En fait, on est vraiment une famille.
31:06On le dit, on le répète.
31:08Les gens nous disent, c'est pas possible, vous n'êtes pas une famille.
31:10Mais si, on est vraiment une famille.
31:12Ces mecs-là, ils connaissent mes secrets, ils savent tout.
31:16Voilà, c'est comme ça.
31:17Et je sais tout d'eux.
31:19Et en vrai, on se respecte tellement pour ça
31:22que l'énergie qui se dégage sur le terrain après, derrière, elle est juste incroyable.
31:26Pourtant, ça n'a pas été si simple au début du tournoi.
31:28En poule, c'était compliqué.
31:30Il y a ce quart de finale aussi contre l'Allemagne où vous êtes quand même mené 2-0.
31:33Vous gagnez finalement ce match.
31:34Ce match, ça a été là le déclic très fort.
31:36Si on peut parler de déclic, je ne sais pas si on est là.
31:38Moi, je pense qu'on fait vraiment un très gros tournoi de base.
31:42Dans le sens où notre poule, elle n'est pas facile.
31:44On n'a que des équipes du top 10 mondial.
31:47On joue une équipe d'Allemagne qui est hyper performante depuis ces dernières années.
31:51On s'en sort et on combat.
31:53On arrive à trouver l'état d'esprit qui est juste sur le terrain.
31:57Et tout simplement, on continue de se battre à chaque match.
32:02On fait un tournoi qui est juste magnifique.
32:04On a vraiment aussi le sentiment que vous ne vous doutez jamais.
32:06Quand vous êtes mené 2-0 face aux Allemands,
32:08nous on est là en tant que journalistes, en tant que téléspectateurs à se dire
32:11ça va peut-être être chaud.
32:12Vous, vous êtes sur le terrain, hyper serein, appliqué, concentré.
32:16Tu le ressens comme ça aussi sur le terrain ?
32:19Je ressens qu'on savait qu'on pouvait le faire.
32:23Qu'on était dans un état qui était difficile
32:26parce que tu es en dessous de 2-7 à 0 et qu'il leur manque 15-7.
32:30Et que tu sais que tu vas peut-être jouer un tie break
32:32et que 15 points c'est 50-50.
32:34Mais au final, il y a cette salle qui est juste...
32:38On peut en reparler et en reparler encore,
32:41mais elle est incroyable avec 13 000 personnes
32:43qui depuis le début de la compétition nous poussent comme jamais.
32:46Et on se dit, les gars, on ne peut pas lâcher.
32:49On y va, on pousse, on pousse, on pousse et puis ça le fait.
32:52Et puis une fois qu'on attaque les demi, on est dans ce rythme-là.
32:55Et c'est juste magnifique.
32:57Et on continue jusqu'à la fin comme ça.
32:59Et je pense que tout le monde l'a ressenti,
33:02qu'il y avait cette sérénité, cette agressivité,
33:05cette lucidité qui est juste folle.
33:07Et puis après, ça déroule 3-0 contre l'Italien en demi,
33:103-0 face à la Pologne tout à l'heure.
33:12Franchement, on parle souvent dans le sport,
33:14on parle d'être dans la zone.
33:16Tu ressens un truc un peu au-dessus,
33:19une puissance au-dessus qui vous porte.
33:21C'est un peu ça ce qui s'est passé, Trevor ?
33:23Ou finalement c'est juste logique au vu de votre équipe
33:26et de ce que vous pouvez produire ?
33:28En fait, je pense qu'il y a un peu de tout
33:30dans le sens où cette zone,
33:32elle vient un peu de la préparation aussi,
33:34dans le sens où sans travail,
33:36tu ne peux pas toucher à ce truc-là.
33:38Et que ce soit physique ou mental,
33:41technique, tactique,
33:43je pense que c'est un peu un tout
33:45qui fait que tu peux rejoindre ce truc-là.
33:47Et là, on l'a un peu atteint dans le sens
33:50où on se regardait dans les yeux
33:52et on savait que ça allait le faire.
33:55Il y a le public aussi qui est derrière,
33:57il y a tout.
33:58Il y a le coach qui croit en nous,
34:00il y avait cette espèce de confiance entre nous
34:02où c'était juste fou.
34:04Et au final, on déroule sur ce truc-là,
34:07on a le meilleur serveur du monde
34:10et même lui, il va douter.
34:12Léon, il doute dans la fin de match,
34:14il fait des fautes et on se regarde.
34:16Mais les gars, on y est.
34:18Et puis vous aussi, vous avez un excellent serveur,
34:20Quentin Jouffroy, qui n'était pas à Tokyo
34:22et qui met trois aces consécutives
34:24dans le troisième set.
34:25Ça aussi, c'est fort.
34:26Parce qu'on parle de la bande de Tokyo
34:28qui est récidive,
34:29mais il y a quelques joueurs,
34:30Théo Fort et Quentin Jouffroy,
34:31qui n'étaient pas de la partie
34:32et qui ont réussi à s'intégrer dans ce groupe-là
34:34et décrocher aussi cette médaille.
34:35Franchement, Théo, il fait un quart de finale.
34:38Merci, quoi.
34:40Mais c'est la force du groupe.
34:42On le savait.
34:43On le savait que c'était comme ça.
34:45On savait que chacun pouvait donner
34:47un petit truc en plus.
34:49C'est pas forcément faire des sets entiers
34:51ou ce genre de choses.
34:52Mais Kevin, il rentre
34:53et il va porter une recette parfaite
34:54qui est hyper importante,
34:56comme un service où il fait un ace,
34:58comme Théo qui rentre
34:59et qui va faire 5 points suite à l'attaque.
35:01Et c'est la force d'un groupe
35:03qui fait qu'on est champion olympique.
35:05C'est 12 joueurs, 13 joueurs avec Tim
35:07qui sont là depuis le début,
35:08plus les mecs qui se sont entraînés avec nous
35:10depuis le début,
35:11qui fait que tu te prépares bien
35:12et que tu arrives à atteindre cette médaille d'or.
35:14Tu peux me décrire ce moment
35:15où Léon, la star polonaise,
35:17met ce service d'or.
35:19Et là, c'est bon, c'est la victoire.
35:20C'est la deuxième médaille d'or olympique.
35:22Qu'est-ce que tu fais ?
35:23Qu'est-ce qui se passe ?
35:24Est-ce que tu regardes quelqu'un ?
35:26Est-ce que tu te jettes par terre ?
35:28En fait, ce qui est ouf,
35:29c'est qu'il en fait 3 d'affilée avant
35:31qui sont juste monstrueux.
35:34Mais monstrueux.
35:35La balle, elle part à plus de 130.
35:37On sait qu'il a cette arme-là
35:39qui est juste incroyable.
35:41Et là, il sert d'or.
35:43Moi, je tombe par terre
35:45parce que c'est juste fou.
35:48Ce qu'on vient de faire,
35:49c'est juste incroyable.
35:51C'est une sorte de décompression à moitié
35:54qui arrive à ce moment-là.
35:56Et je vois les mecs qui commencent à sauter.
35:59Je me dis que ce qu'on vient de faire,
36:00c'est juste dingue.
36:02C'est juste dingue.
36:03Et maintenant, on profite ensemble.
36:05Dernière question, Trévor.
36:06On sait que le volet,
36:07c'est un sport beaucoup pratiqué dans le monde.
36:09Ça a encore du mal à prendre en France.
36:11Est-ce que tu penses,
36:12après cette deuxième médaille d'or olympique,
36:14que ça va changer des choses ?
36:16Ça va inspirer des jeunes ?
36:17On va avoir un boom de licenciés ?
36:19J'espère, j'espère, j'espère.
36:21J'espère que les clubs vont être prêts
36:23à accueillir les jeunes, à les former.
36:26On a besoin de jeunes qui viennent
36:28et qui nous poussent à la retraite.
36:30Franchement, on ne va pas se le cacher.
36:32Non, mais pour de vrai,
36:35jouer tout le temps, 12 sur 12,
36:37c'est important.
36:39Tous les mois sont importants.
36:40Jouer en salle, jouer l'été sur la plage,
36:43c'est un truc qui forme tellement.
36:45Jouez, jouez, amusez-vous avant tout.
36:47Prenez des risques.
36:49C'est ça qu'on kiffe.
36:50Je pense que cette équipe-là
36:51transmet ce message-là aussi,
36:53de juste jouer et s'amuser ensemble.
36:55Je pense que c'est aussi un message
36:57pour les jeunes qui est hyper important.
36:59Très bon, merci beaucoup.
37:00Vous avez été monstrueux,
37:01fêtés comme il se doit,
37:03cette belle médaille d'or.
37:04Merci beaucoup.
37:05Merci, merci.
37:06A bientôt.
37:07Ils sont désormais doubles champions olympiques.
37:09On en a trois en plateau.
37:10Kevin Thilly, Nicolas Le Goff et Génia Grébénikoff.
37:13Ça va les gars ?
37:14Forcément oui, ça va.
37:15Très bien.
37:16Très très bien.
37:17Allez, un mot pour décrire cette médaille à chacun.
37:19Un mot ?
37:20Incroyable.
37:21Magnifique.
37:23Ça brille.
37:24Ça brille.
37:25J'ai cru qu'il allait dire doublé.
37:30Je change mon mot, doublé.
37:32Parce qu'il se balade avec deux médailles lui par contre.
37:35Forcément les gars,
37:36vous avez tous les trois une carrière immense.
37:38Vous avez vécu plein de choses.
37:39Est-ce que ce titre de champion olympique,
37:41c'est au-dessus de tout ce que vous avez vécu ?
37:43Oui, c'est au-dessus de tout.
37:44Pour moi, c'est au-dessus de tout.
37:46C'est difficile de le mettre au-dessus de Tokyo.
37:49C'était premier champion olympique.
37:52Là, c'est sûr, c'est en France avec le public.
37:55C'est des saveurs particulières.
37:57Mais je n'aime pas mettre une hiérarchie dans les titres
37:59parce que chaque titre, au final, on est allé chercher.
38:02Il y a une histoire différente.
38:04Je peux t'aider, il y a une plus grosse prime.
38:08Moi, je joue que pour l'argent.
38:10Depuis le début de ta carrière, c'était ça ?
38:12Oui, c'est ça.
38:13Et toi, Géniaux ?
38:16Moi, là, je pense que celle-là est encore plus belle
38:19parce qu'on était à la maison.
38:21On était à Paris, avec les amis, la famille,
38:23les supporters français,
38:25les gens qui nous suivent depuis pas mal d'années,
38:27le public français.
38:28Il y a eu tellement d'engouement autour de nous,
38:30autour de ces Jeux,
38:31que je pense que celle-là est un peu plus belle que l'autre.
38:33Ce qui est beau, c'est que vous êtes tous les trois
38:35des pionniers de l'équipe de France.
38:36Je crois que ta première sélection, c'est en 2011.
38:38Vous avez 20 ans.
38:392012 pour Kevin, 2013 pour Nico.
38:42Ma sélection officielle, 2013.
38:46À ce moment-là, l'équipe de France n'avait pas de titre.
38:48Je crois qu'il y avait juste une médaille de bronze en 2002
38:50sur la championnate du monde.
38:51Peut-être des finales de World League,
38:53ou quelque chose comme ça.
38:54Oui, il y avait des finales de World League.
38:57Là, c'est quatre ligues des nations,
38:59un titre de champion d'Europe,
39:00deux médailles d'or aux Jeux Olympiques.
39:02Vous l'avez construite, cette équipe.
39:03Vous êtes les pionniers.
39:04De voir qu'elle est encore capable de faire ça maintenant,
39:07avec votre génération,
39:08avec une nouvelle génération aussi qui arrive,
39:10c'est incroyable.
39:11Oui, les jeunes qui sont arrivés,
39:12ils nous ont bien aidés.
39:13C'est bien.
39:14Les Barthes, Antoine Brizard, etc.
39:17Ce sont des petits jeunes très forts.
39:19Ils nous aident un peu, c'est bien.
39:21Ils sont jeunes !
39:23C'est bien.
39:24Et puis, vous avez su intégrer deux petits nouveaux dans le groupe.
39:26Enfin, nouveaux.
39:27Ils n'étaient pas là, à Tokyo.
39:28Théophore et Quentin.
39:29Quentin n'est pas un jeune, mais il est nouveau.
39:32Ils nous ont énormément aidés.
39:34Merci, Quentin, pour cette médaille.
39:38Pour cet après-midi.
39:40C'est génial.
39:41Tout le monde a aidé.
39:42Même Théo, contre l'Allemagne.
39:46Il fait une entrée incroyable.
39:47Merci à Kevin aussi pour ces réceptions.
39:49Eh les gars, pas de problème.
39:51Moi, quand vous avez besoin, vous avez...
39:53C'est ça qui est trop bien dans cette équipe,
39:54c'est qu'au final, on a gagné.
39:56Tout le monde a joué.
39:57Tout le monde a joué au moins un point ou deux.
39:59Il n'y a pas un mec qui n'a pas mis un pied sur le terrain.
40:02Et ça, c'est trop stylé.
40:05Vous avez senti, vous, une équipe différente
40:06entre la phase de poule et les quarts de finale,
40:08cette demi et cette finale où vous balayez l'Italie,
40:10vous balayez la Pologne.
40:11Est-ce que vous avez senti une différence,
40:13même dans le tournoi ?
40:14Un petit déclic ?
40:15Clairement.
40:16Moi, j'ai l'impression que,
40:17que ce soit en demi-finale contre l'Italie
40:18ou là en finale contre la Pologne,
40:20ce n'est pas du tout pour leur faire reforce,
40:21ce que je veux dire.
40:22Ce n'est pas du tout prétentieux,
40:23mais c'est plutôt dans l'état d'esprit
40:24dans lequel on était.
40:25J'ai l'impression que,
40:26que sur la demi ou la finale,
40:27on aurait pu faire 20-7,
40:28on aurait gagné 20-0.
40:29En fait, on était tellement sereins,
40:32focus, déterminés, agressifs, concentrés,
40:35que moi, j'avais l'impression
40:38qu'il ne pouvait rien nous arriver.
40:40J'en parlais avec Trévor,
40:41je disais dans le sport souvent,
40:42on peut parler d'être dans la zone.
40:44C'est un peu ça.
40:45Oui, c'est ça.
40:46Et on est montés aussi en puissance.
40:48Oui, c'est vrai.
40:49Sur la phase de poule,
40:50on est montés en puissance.
40:51Je trouve surtout après le quart,
40:52on s'est fait un peu peur avec le 3-2.
40:53Mais même eux jouaient très bien.
40:54Les Allemands jouaient très très bien.
40:56Très très bien joués.
40:57On a dû augmenter le niveau de jeu
40:58et puis ça s'est vu après sur l'Italie et la Pologne.
41:01Mais clôturer d'une manière comme ça,
41:03c'était incroyable.
41:04On a fait vraiment un bon jeu, je pense.
41:06Mais c'est un truc que vous avez senti tout de suite,
41:08le matin, vous vous réveillant
41:09pour cette finale olympique,
41:10on se dit,
41:11aujourd'hui, il va encore se passer quelque chose de grand.
41:13On va le faire ou ça vient petit à petit dans la journée,
41:16on ne se met pas trop de pression ?
41:17Non, on ne se met pas trop de pression en général.
41:19On se met du bon karma de notre côté.
41:21On essaie de se dire que…
41:23Je pense que ça vient pendant le match aussi.
41:25Oui, c'est vrai.
41:26On se réveille quand même avec un peu la pression,
41:28avec le jeu qui nous rattrape.
41:32On est conscient de ce qu'on va jouer.
41:34Et une fois que tu es sur le terrain,
41:36et que le match, tu vois que tu es dedans,
41:39ça démarre bien et tout,
41:40ça enlève un peu la pression.
41:42Ça n'enlève pas, heureusement,
41:43parce que ça peut aussi enlever un peu d'agressivité,
41:45parfois, quand on se relâche.
41:46Là, ce qui est fort, c'est que ce n'est pas le cas.
41:48Ça a juste enlevé un peu la pression négative
41:51et on a juste…
41:54Je voudrais revenir sur une action précise avec vous,
41:56quand Léon met ce dernier service dehors.
41:58J'ai posé la question à Trévor en lui demandant
42:00« Qu'est-ce que tu as fait tout de suite ? »
42:02Lui me dit « Je me suis étalé sur le sol,
42:03je ne savais plus trop où j'étais. »
42:05Et vous, comment ça s'est passé pour tous les trois ?
42:07Moi, je me suis séparé, je suis tombé à genoux.
42:09Nous, on a couru sur le terrain,
42:11mais c'est surtout…
42:13On a été soulagés, quoi.
42:15Quand il y a eu…
42:17Ça commence à faire un peu peur,
42:19dans le sens où il nous en met un sur le terrain.
42:22Il peut revenir à égalité.
42:25De voir le service partir dehors,
42:27soulagement et après,
42:29on éclate de joie, quoi.
42:31C'est dingue.
42:33Et après, les vestiaires, c'était comment ?
42:35Tranquille, ça va.
42:37Contrôle anti-dopage.
42:41On devait se dépêcher pour la cérémonie
42:43qui, au final, on n'a pas eu 40 minutes
42:45sous les tribunes à rentrer.
42:47Au final, les vestiaires,
42:49pas un truc de ouf.
42:51Je crois qu'il n'y a même pas eu un moment
42:53où on était tous ensemble dans le vestiaire,
42:55entre les contrôles anti-dopage.
42:59On avait hâte de revenir sur le terrain
43:01pour la médaille.
43:03On avait hâte de revoir le public
43:05et chanter la marseillaise.
43:07Si vous deviez retenir un seul moment
43:09de ces Jeux,
43:11si vous aviez le choix de repartir
43:13avec une photo,
43:15un moment marquant,
43:17ça serait quelle ?
43:19Moi, je dirais la cérémonie.
43:21La cérémonie, quand on est arrivés,
43:23on a fini le trajet, on est arrivés devant la tour Eiffel.
43:25J'ai pris une photo avec l'équipe.
43:27C'était vraiment incroyable.
43:29On est passés devant tous les monuments.
43:31Sur la scène, c'était magnifique.
43:33Avec toute la ferveur qu'il y avait autour de nous.
43:35Toutes les personnes qui étaient venues,
43:37alors qu'il pleuvait, c'était tempête dehors.
43:39Et Teddy.
43:41On a passé un peu de temps avec Teddy, c'était sympa.
43:43C'était cool.
43:45Je vais dire que ça pouvait être une photo
43:47un peu à 360.
43:49La Marseillaise, ça fait un peu bateau,
43:51mais sur le podium, ce soir,
43:53avec tout le public français,
43:55le drapeau qui monte, la Marseillaise,
43:57les 12 000 personnes qui chantent.
43:59On avait l'impression
44:01de ne pas être 12 ou 13
44:03à avoir gagné,
44:05mais d'avoir gagné avec tout un pays.
44:07Il y a quelque chose qui a dû vous booster aussi.
44:09Vous jouez quasiment en dernier,
44:11et vous voyez tous les athlètes ramener des médailles.
44:13C'est amusant.
44:15Quand on a commencé à voir les rugbymen...
44:17Rugbyman, deuxième jour.
44:19On a fait ouf.
44:21On les a vu passer.
44:23Moi, je me suis un peu entassé.
44:25Ça a porté la chute.
44:27Ça met un coup de pression.
44:29En trois jours, ils finissent le championnat olympique.
44:31On s'est dit qu'on n'avait même pas commencé.
44:33On était les seuls à faire toute la compète au village.
44:35Les emballeurs, les basketteurs,
44:37ils ont switché.
44:39Au village, on est les seuls.
44:41On est les douaniers.
44:43On fait la fermeture du village.
44:45Les membres du staff médical,
44:47ils nous disent qu'on est encore là.
44:49On faisait le bain froid hier soir, tranquillement.
44:51Vous pourriez leur dire qu'on est encore là,
44:53mais avec la médaille d'or.
44:55C'est bon.
44:57Merci beaucoup, les gars.
44:59On arrive très bientôt à la fin de ces Jeux olympiques.
45:01On ne va pas vous mentir,
45:03ça commence à tirer un peu.
45:05En parlant de tirer,
45:07Kemar l'a fait.
45:09Il a testé le tir à la corde, ici, au Club France.
45:11Les images valent le détour.
45:16Oui, je te reçois, Lucien.
45:18Nous sommes ici, sur le territoire de la cordée.
45:20Le tir à la corde,
45:22comme on l'appelle plus précisément,
45:24plus communément. C'est parti.
45:35Je ne te regarde pas, parce que je vais te marrer.
45:37On a 1000 clubs,
45:39actuellement, 70 000 licenciés.
45:41C'est vrai que c'est une particularité,
45:43le tir à la corde,
45:45parce qu'en fait, on fait de la pratique de loisirs,
45:47mais là, on a une discipline
45:49de haut niveau.
45:51Maintenant, nous avons des équipes de France.
45:53On a un coach international,
45:55avec Yelsey.
45:57La Fédération française
45:59est reconnue au niveau mondial.
46:01C'est la seule fédération
46:03qui est porteuse, au niveau de la France,
46:05de la discipline. Le tir à la corde
46:07était quand même aux Jeux olympiques,
46:09jusqu'à Anvers, en 1924.
46:11Et après, ça a disparu des JO.
46:13Mais cette discipline
46:15est quand même toujours
46:17en discussion, et est reconnue
46:19par le CIO,
46:21le Comité international olympique et sportif.
46:23Si, Slava, si, si, si !
46:27Jean-Michel, tu attends ?
46:29Tu seras...
46:33Hé, Thibaut !
46:35Dépêche-toi !
46:37Thibaut, là, merde !
46:39Non, mais dépêche-toi !
46:41Les pieds un petit peu envers.
46:43Je suis du bon côté ?
46:45Déjà. Et quand je dis « pull »,
46:47tu vas en arrière,
46:49tu mets ton poids, et tu tiens.
46:51Et dès que tu sens
46:53qu'il y a un petit peu d'espace,
46:55tu essaies d'aller en arrière.
46:57Et il y a bien quelqu'un derrière
46:59qui va dire « push »,
47:01et tu pushes avec le doigt.
47:03Sommet à gauche.
47:05Ready ? Regarde devant toi, surtout.
47:07Devant moi ? Oui.
47:09Ready ? Push !
47:13Allez, on peut le faire, les gars !
47:15We can do it, man !
47:17Allez, allez !
47:19Oui ! Oui !
47:21Ça, c'est une coach !
47:23Allez !
47:25Ah, voilà ! À toi, à toi !
47:31Je suis pas au mieux, mon pote, là.
47:33C'est bon !
47:35Allez, on tire la corde.
47:39Bon, messieurs, dames,
47:41il va falloir qu'on les torche.
47:43Quand je dis « torcher »,
47:45c'est-à-dire les vaincre à pleine couture.
47:47Est-ce qu'on est prêts ?
47:49Allez, let's go !
47:51Allez, avance un peu !
47:53Push !
47:55Allez, on bouge pas !
47:57On a les enfants avec nous !
47:59Push !
48:01Allez, allez, allez !
48:03Push !
48:05Allez !
48:07Push !
48:09Ouais !
48:11Capitulation.
48:13Merci.
48:15Là, je suis déboussolé.
48:17Je sais pas où je me trouve.
48:23Yes !
48:27C'est ma plus belle défaite.
48:33Dans le quartier de la Villette,
48:35une drôle de maison s'est installée,
48:37celle des collectionneurs des Jeux Olympiques.
48:39Une grande première mondiale,
48:41Kumbayaung est allée les rencontrer.
48:43Pendant les JO,
48:45il y a la course à la médaille
48:47et la course aux pins.
48:49Tout le monde en raffole de cette petite breloque.
48:51Il y a même une association de collectionneurs.
48:53On a été à la rencontre.
48:55Ce lieu, c'est un lieu
48:57pour les collectionneurs,
48:59mais ouvert à tout le monde.
49:01On retrouve des expositions,
49:03mais également un centre d'échange
49:05pour toute collection,
49:07mais principalement le pins.
49:09Cet espace a été ouvert
49:11par l'Association française
49:13des collectionneurs olympiques et sportifs.
49:15Une association qui existe
49:17et qui a fêté ses 30 ans cette année.
49:19Ce qu'il faut savoir,
49:21c'est que les collectionneurs
49:23viennent à toutes les Olympiades,
49:25et d'habitude, il n'y a pas d'endroit
49:27formel dédié à la collection.
49:29Ils se rencontrent
49:31dans un café, sur un banc,
49:33dans les lieux
49:35de compétition.
49:37Nous, on a voulu mettre en place
49:39un lieu spécifique
49:41pour les collectionneurs.
49:43Depuis le début, énormément de monde,
49:45du monde entier,
49:47des Chinois,
49:49des Américains,
49:51des Mexicains,
49:53mais aussi énormément de visiteurs
49:55qui ne connaissaient pas,
49:57qui connaissent la collection
49:59et qui découvrent
50:01l'échange de pins
50:03et qui commencent leur collection
50:05pendant ces Jeux.
50:07Celui-là, c'est les anneaux
50:09des Jeux olympiques.
50:11Ça faisait depuis le début que je le cherchais
50:13et je viens de les changer ici.
50:15Si vous le trouvez, venez ici,
50:17parce que c'est incroyable.
50:19Il faut identifier les bonnes personnes
50:21qui sont sympas au début,
50:23parce qu'au départ, on n'en a pas.
50:25On est partis de zéro.
50:27Il faut trouver des personnes
50:29qui veulent nous en donner.
50:31Au fur et à mesure des JO,
50:33c'était compliqué d'en avoir.
50:35Il fallait commencer à avoir
50:37les techniques pour échanger.
50:39Il y a des personnes qui veulent bien échanger,
50:41il y en a qui veulent des pins hyper précis.
50:43Ce que je trouve sympa dans l'échange de pins,
50:45c'est qu'en général, on discute avec les gens
50:47et il y a vraiment un échange
50:49à travers tous les pays,
50:51tous les âges.
50:53On voit des gens qui ont fait 8 JO,
50:5510 JO différents.
50:57Nous, c'est notre premier,
50:59donc on est un peu contentes
51:01pour notre petite collection pour l'instant.
51:03J'ai vu du monde avec des pins
51:05et je me suis dit
51:07que ça avait l'air cool,
51:09donc j'allais en prendre.
51:11Mon fils Arthur voulait absolument
51:13acheter un pin des JO,
51:15voire des pins.
51:17Il me disait qu'après, il allait les changer
51:19contre éventuellement un autre.
51:21Il est plus au courant que moi, manifestement.
51:39Il y a du monde toute la journée,
51:41ça échange, ça vend, ça achète,
51:43ça visite. Franchement,
51:45on est très contents de ce qu'on a fait
51:47parce qu'on ne s'attendait pas à un tel succès.
51:4940 ans après Los Angeles,
51:51il n'y aura pas de nouvelle médaille d'or
51:53pour le foot français.
51:55Les Bleuets se sont inclinés hier en prolongation
51:57face à l'Espagne 5-3.
51:59On écoute Thierry Henry et Alexandre Lacazette
52:01qui étaient à notre micro cet après-midi.
52:03On démarre bien,
52:05puis on a ce trou. On encaisse 3 buts.
52:07Après, on ne lâche rien jusqu'au bout
52:09avec l'appui du public.
52:11Encore une fois, on revient à 3-3
52:13et la prolongation ne se passe pas
52:15comme on veut. On est contents quand même.
52:17Je suis quand même fier d'avoir apporté
52:19cette médaille à la Team France.
52:21C'est la seule médaille,
52:23que j'aurai avec l'équipe de France.
52:25C'est une médaille très importante.
52:27Je me suis réveillé ce matin
52:29vraiment heureux et fier.
52:31Fier de cette équipe parce qu'elle n'a jamais lâché.
52:33Alors oui, est-ce que tout a été parfait ?
52:35Non, bien sûr. Mais on s'est battus.
52:37Je pense qu'à un moment donné, quand tu te bats,
52:39les gens le voient. En général,
52:41tu ramènes quelque chose pour le football français,
52:43pour la France, oui. Mais là, il y avait la Team France.
52:45On avait vraiment à cœur,
52:47sans manquer de respect à personne,
52:49on avait vraiment à cœur
52:51de ne pas être l'équipe
52:53à part ramener une médaille,
52:55de participer en fait.
52:57Pas seulement de participer à la fête,
52:59même si franchement c'est extraordinaire
53:01et c'est beau,
53:03mais participer aussi
53:05aux médailles. Quand tu vois le total à la fin
53:07et que tu sais que tu as participé, ça fait chaud au cœur.
53:09De voir les drapeaux partout,
53:11de voir le maillot partout,
53:13oui, même moi, je vais aller marcher
53:15dans la rue, je suis content de le porter.
53:17Pas toujours dire non, il faut rester.
53:19Non, on est français, soyons fiers, soyons contents.
53:21On a un beau pays, on l'a montré.
53:23Les JO ont été
53:25réussis.
53:27Et on peut le dire haut et fort.
53:29Notre pays, il est extraordinaire.
53:31Il ne faut pas tout le temps être
53:33oui, non. Non, on a un beau pays,
53:35on l'a montré, soyons contents.
53:37La boîte à jeux, c'est bientôt terminé.
53:39Mais avant ça, comme d'habitude, je vous donne
53:41le programme de demain, ce dimanche
53:4311 août. Et c'est déjà la dernière
53:45journée de ces Jeux Olympiques. On aura
53:47des matchs pour le bronze, Espagne-Slovénie
53:49en handball masculin et Belgique-Australie
53:51en basket féminin. On aura également
53:53des finales, beaucoup de finales.
53:55Etats-Unis-Italie en volet, Allemagne-Denmark
53:57en handball et Serbie-Croatie
53:59en réterpolo. Les derniers
54:01Français à suivre pendant ces JO pour cette
54:03dernière journée demain. A 8h,
54:05le départ du marathon féminin pour
54:07Mélodie Julien, Méline Rollin et
54:09Agnès Boldu. A 11h, du cyclisme
54:11sur piste avec Valentin Fortin.
54:13Quasiment dans le même temps, on retrouvera
54:15Elodie Clouvel et Marie Otezza qui
54:17disputeront la finale du pentathlon moderne.
54:19Et pour terminer en beauté, la finale
54:21que tout le monde attend en basket féminin,
54:23France-USA, début du match
54:25à 15h30.
54:27Avant de se quitter, le tableau des médailles
54:29de ce samedi 10 août.
54:31La France est passée en 5ème position avec
54:3358 médailles au total.
54:3522 en bronze, 21 en argent et 15 en or.
54:37Le Japon est juste devant nous
54:39et puis le podium est composé de l'Australie,
54:41des Etats-Unis et de la Chine en
54:43première position avec 37 médailles d'or.
54:45La boîte à jeux s'est déjà
54:47terminée mais comme d'habitude, on se retrouve
54:49demain pour la toute dernière émission
54:51de ces JO. On se retrouve non pas
54:53à 22h mais à minuit exceptionnellement.
54:55Et puis en attendant, je vous souhaite une excellente
54:57soirée. Salut à toutes et à tous !
55:37Abonne-toi !