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La boite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).su

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Sport
Transcription
00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:28jeux. Votre rendez-vous tous les jours pendant ces JO de Paris. Aujourd'hui, dans la boîte
00:32à médailles, on va recevoir le boxeur vice-champion olympique en moins de 51 kilos, Bilal Benhamma,
00:38et on aura également la médaillée d'argent en kitefoil, Lauriane Nolot.
00:42On a le plaisir de recevoir sur ce plateau la vice-championne olympique de kitefoil,
00:52Lauriane Nolot est avec nous. Ça va Lauriane ?
00:54Ça va et toi ?
00:55Ça va super. Alors tu as cette médaille autour du cou, la médaille d'argent. Quel est le premier mot
00:59qui te vient quand tu la regardes ?
01:01Je suis carrément contente de l'avoir. Elle est un peu lourde quand même, je commence à avoir mal au cou,
01:05mais je ne vais pas me plaindre, ça va.
01:06Je sais qu'hier c'était dur pour toi parce que tu visais l'or et seulement l'or, mais j'ai vu une
01:10petite photo sur Insta quand même où tu as ta médaille devant la tour Eiffel avec le petit texte
01:14« C'est bon, je la savoure ».
01:15Oui, c'est bon, je la savoure. C'est vrai, j'ai été de grosses déceptions hier en rentrant quand même
01:20à la plage, ça a été une finale très compliquée pour moi, les éléments n'ont pas joué à ma faveur
01:25et donc forcément ça fait mal, mais quand on rentre et qu'on a toute sa famille qui nous dit qu'ils sont
01:32fiers, qu'on a tous les Français qui sont venus voir, qui crient qu'ils sont trop contents, moi automatiquement
01:38je me remets à sourire et du coup il y a toutes les bonnes énergies qui reviennent et maintenant je l'apprécie
01:43à fond cette médaille.
01:44Oui et puis quand même, tu vois là on est dans nos studios où il n'y a que des médailles olympiques
01:48en photo, tu te dis aussi que tu fais partie de cette famille, maintenant c'est quand même quelque chose
01:52Lauriane ?
01:53Oui, c'est de relativiser entre guillemets et de se dire que je suis quand même vice-championne olympique
01:59pour mes premiers Jeux, donc je pense que je n'ai pas le droit de me plaindre.
02:03On rappelle le scénario, tu étais en tête, la Britannique et Léonore Aldridge a remporté les deux régates
02:07de la finale, tu le dis, c'était compliqué, les conditions à Marseille, très peu de vent.
02:12Est-ce qu'il y a un peu de frustration, je suppose, peut-être le sentiment de ne pas vraiment avoir pu
02:17s'exprimer ?
02:18Oui, il y a forcément un peu de frustration parce que quand même je suis arrivée en grande favorite
02:24ayant gagné quasiment toutes les compétitions que je fais depuis deux ans, et là on arrive sur une compétition
02:30où on a des conditions qui sont ultra spécifiques, on n'a que du vent léger tous les jours,
02:36on n'a pas utilisé un seul autre kite que notre plus grosse voile, qui en plus ce n'est pas forcément
02:43mes conditions favorites, donc oui c'était très dur mentalement, mais ça fait partie du jeu,
02:49on fait de la voile, on s'y attend, c'est l'aléatoire et c'est ce qui fait aussi la beauté de notre sport.
02:55Il y a eu aussi ce choix stratégique où tu décides de prendre une aile plus grande que la Britannique,
03:01finalement là maintenant on a le résultat, donc tu peux peut-être dire que tu aurais fait autrement,
03:05mais toi tu pensais que c'était la bonne stratégie à adopter, toi et ton staff ?
03:09Oui, sur la première manche on s'est dit que c'était la bonne stratégie, le vent venait de rentrer,
03:15et en tout cas de ce qu'on avait vu toute la semaine, même s'il y avait du vent annoncé,
03:21ça ne rentrait jamais vraiment parce qu'il faisait trop chaud pour que le vent s'intensifie,
03:26et donc on a un peu fait le même pari que les autres jours, et au final ce jour-là on a décidé de monter plus,
03:32mais de monter qu'au large là où on naviguait et de disparaître de la plage,
03:36donc au final je me suis retrouvée bloquée avec ma grosse voile au large,
03:40et quand j'ai voulu aller changer je pouvais plus, j'étais bloquée sur l'eau,
03:45et je me suis dit que c'était un choix, c'est un pari que j'ai pris, et ça n'a pas marché, c'est comme ça.
03:51Lauriane tu domines quand même la discipline depuis pas mal de temps maintenant sur le circuit mondial,
03:56parce que là après ces Jeux tu as le sentiment aussi que la concurrence frappe à la porte,
04:00j'ai envie de dire qu'il y a plus de densité dans ta discipline ?
04:03Oui et non, parce qu'en fait comme j'ai dit c'est une compétition, il n'y a eu que des conditions light, très légères,
04:09et je sais déjà que l'anglaise dans ces conditions-là c'est ses conditions,
04:13c'est toutes les journées de compétition qu'on a eues de précédentes régates,
04:19les journées où c'est light, l'anglaise elle sait se démarquer,
04:24et donc là c'était clairement un événement pour elle, et moi je suis contente d'en être là,
04:30je me dis que je pense qu'avec d'autres conditions j'aurais pu masteriser bien plus cet événement.
04:35C'est toujours les mêmes sur le circuit, je pense que c'est une petite famille aussi le kite,
04:39tu les connais toutes tes concurrentes, tu sais tous déjà les analyser ?
04:43Oui les Top Gun c'est tous les mêmes, il y a des nouveaux qui arrivent, des jeunes qui montent en puissance,
04:48mais pour l'instant on essaie quand même de garder nos places de leader.
04:53Nous on a vécu l'ambiance à Paris, ça fait bientôt deux semaines,
04:56décris-nous un peu l'ambiance à Marseille, ça devait être quelque chose aussi.
04:59L'ambiance à Marseille, 12 000 personnes qui venaient chaque jour nous voir,
05:03crier quand je décolle mon kite, crier quand je mets mon casque sur la tête,
05:07c'était fou, c'était plein de bonne énergie, de good vibes, c'était vraiment incroyable,
05:14je commence un peu à être nostalgique que ce soit fini,
05:17et c'est peut-être pour ça que je suis venue à Paris pour que ça continue encore un peu.
05:21On a reçu des boxeurs aussi sur le plateau, et justement eux aussi ont vécu une ambiance de dingue à Roland-Garros,
05:26ils me disaient qu'ils n'arrivaient pas forcément à être connectés avec le public,
05:29parce qu'ils sont dans une espèce de bulle pour se concentrer.
05:32Est-ce que toi sur ton kite foil, tu arrives à être connectée au public,
05:36à t'en servir pour te transcender ?
05:38Moi je me connecte au public avant d'aller à l'eau,
05:42énormément, j'adore prendre toute cette énergie,
05:46et pour nous c'est que des bonnes ondes forcément,
05:49d'avoir tous ces gens qui nous portent, c'est ouf.
05:53Mais après une fois que je suis sur l'eau, dans tous les cas j'entends plus rien,
05:57je suis dans ma bulle, je fais comme si personne ne me regardait, je suis tranquille.
06:01Tu peux nous décrire un peu, parce qu'il y a peut-être des spectateurs, des téléspectateurs
06:04qui ne savent pas forcément exactement ce que c'est le kite foil,
06:07qu'est-ce que tu ressens quand tu es en compétition comme ça sur ton kite,
06:10une sensation de voler ?
06:12Oui voilà, exactement, nous en kite, le kitesurf c'est tout simplement,
06:16j'ai un cerf-volant qui me tire et j'ai une planche sous les pieds,
06:19mais qui vole au-dessus de l'eau grâce à un foil,
06:21et donc on est le sport le plus rapide des Jeux Olympiques,
06:24et j'ai une sensation de voler, une sensation de liberté,
06:28en plus ce qui est génial c'est qu'on fait la course,
06:31donc on est tout le temps côte à côte avec les concurrents,
06:33donc il y a une adrénaline aussi qui monte, une envie de doubler l'odde,
06:38de se surpasser, c'est beaucoup de sensations en un sport.
06:42On voit d'ailleurs ces très belles images, c'est vrai que c'est magnifique,
06:45c'est une discipline aussi qui a fait son entrée dans le programme olympique,
06:49seulement pour ces Jeux de Paris,
06:51est-ce que tu penses qu'il y aura un avant et un après JO de Paris pour la discipline ?
06:55Ah bah oui c'est sûr, déjà on a vu que le fait de rentrer au JO,
06:59ça s'est ultra professionnalisé, on est devenus des vrais athlètes,
07:03alors qu'avant on faisait un sport de plage, maintenant on est des athlètes de haut niveau,
07:06et ça se voit pendant la préparation olympique,
07:10tout le monde a mis les bouchées doubles,
07:13et je pense encore plus pour 2028,
07:15où là on a enregistré du nouveau matériel,
07:17qui est encore plus performant, qui va aller encore plus vite,
07:20donc ça va être encore plus spectaculaire je pense.
07:22Est-ce que dans le milieu du kitefoil, tout le monde apprécie que la discipline soit entrée dans le programme olympique ?
07:26Je sais par exemple que tu vois dans des disciplines comme le skate, le break,
07:30certains sont pour, certains étaient contre, est-ce que c'est un peu pareil pour le kitefoil ?
07:34Non, je pense que pour nous le kitefoil, le fait de rentrer au JO,
07:38ça a énormément boosté la discipline,
07:40et c'est génial parce que ça met en lumière le sport,
07:44et ça pousse beaucoup plus de personnes à se mettre au kite,
07:47et ça pousse à des vocations, à plein de gens qui faisaient de la voile,
07:51et qui ont changé pour faire du kite,
07:53parce que c'est tout simplement plus fun !
07:56Et ce qui est beau aussi sur ces jeux olympiques,
07:58c'est que tu partages ça avec d'autres athlètes,
08:00toi tu étais en chambre je crois avec Charline Picou,
08:02tu as décroché une médaille de bronze ?
08:04Elle est juste là, je la vois !
08:06Justement Charline qui elle a vécu énormément d'éditions des jeux,
08:10est-ce qu'elle t'a donné des conseils ?
08:12Parce que je me suis demandé, est-ce que tu as donné
08:14certains petits tips pour bien appréhender cet événement ?
08:16Elle ne m'a pas vraiment donné des conseils,
08:18mais je pense que rien que dans sa façon d'appréhender ces jeux,
08:21et de les vivre, moi j'ai puisé un peu dans son énergie,
08:25et ce qui est génial c'est qu'on n'a pas commencé en même temps,
08:29elle a commencé avant moi, elle a même terminé avant même que je commence,
08:32donc au final après elle m'a suivie tout le long de mes jeux,
08:35elle est restée avec moi, elle m'a supportée,
08:37elle m'a aidée à me coucher tôt le soir,
08:40C'était dur de te coucher tôt ?
08:41Pour moi c'est hyper dur de me coucher tôt le soir,
08:43sauf qu'en compétition on le sait c'est difficile de dormir,
08:46donc de se coucher tôt ça permet quand même d'avoir quelques heures de sommeil en plus,
08:50et donc franchement elle m'a bien portée,
08:52et surtout qu'elles ont eu une magnifique médaille de bronze avec Sarah,
08:56donc elles avaient un peps d'enfer,
08:59et moi j'ai pu me nourrir de ses énergies, c'était trop bien.
09:02Et toi t'es plutôt du genre stressée avant les compétitions,
09:05tu dis que tu n'arrives pas forcément à trouver le sommeil,
09:07c'est dû à ça, c'est dû à la pression d'avoir en compétition ?
09:10Non, étrangement j'ai quand même assez bien dormi sur ces jeux,
09:14c'est juste que j'ai l'habitude de me coucher tard,
09:16et donc en compétition j'essaie quand même de faire en sorte d'avoir mon quota d'heures de sommeil,
09:20mais je suis plus stressée sur la plage quand je me prépare,
09:24quand je commence à me mettre en mode,
09:28tu passes en mode super lolo,
09:30tu vas aller naviguer et tu vas donner tout ce que tu as,
09:33et après une fois que je suis sur l'eau, ça déroule,
09:37j'ai l'impression que je suis un peu matrixée,
09:39je ne deviens pas un robot mais presque.
09:42La lauréane de la vie de tous les jours est très différente de celle sur le Caïphal.
09:46La lauréane de tous les jours c'est une lauréane qui est un peu folle,
09:50qui est tout le temps en train de faire des blagues, de rigoler,
09:53et après sur l'eau je switch,
09:55je pense que ça se voit en plus aux images,
09:57j'ai une tête qui est hyper concentrée,
09:59je suis vraiment focus à vouloir gagner des manches.
10:03C'est quoi le programme après pour toi Lauriane ?
10:05Tu vas rester un peu, profiter de ces derniers jours des Jeux pour aller voir quelques épreuves ?
10:09Oui carrément, je vais profiter des Jeux à Paris jusqu'à la cérémonie de clôture,
10:14et après je vais quand même rentrer chez moi,
10:18profiter quand même de cette médaille avec ma famille, avec les amis,
10:21prendre un peu des vacances et après me remettre à naviguer tranquillement.
10:24Et puis ce soir la célébration de ta médaille ça va être quelque chose ?
10:27Ce soir monter sur la scène, j'ai trop hâte, ça va être trop bien !
10:30Tu m'as dit que tu t'étais un peu réservée en plus, ce soir tu peux te voyager ?
10:33J'ai un peu cassé la voix hier soir mais j'ai fait en sorte de garder de l'énergie quand même.
10:36Magnifique, merci beaucoup Lauriane, profite bien !
10:38Merci à toi, merci beaucoup !
10:40Les JO ça rime avec drapeau, maillot, anneau et aussi cuistot,
10:45et oui ici au Club France ils sont nombreux à préparer les repas le midi,
10:49le soir Nathan Lingua a été les rencontrer pour passer une journée avec eux,
10:53et voir un peu les dessous de leur métier,
10:55on regarde ça ensemble dans la boîte à secrets !
11:02Vous pensez qu'au bout de deux semaines de boîte à secrets,
11:04je connais le Club France comme ma poche ?
11:06Et bien détrompez-vous, il y a encore des endroits secrets,
11:08des surprises cachées dans ce parc de la Villette,
11:10juste derrière moi une cuisine installée au cœur de ce Club France,
11:14alors venez avec moi, on va voir ce que nous mythonnent les chefs.
11:17Je suis avec Juliette qui travaille à Moments, du coup le traiteur officiel de ce Club France,
11:20bonjour !
11:21Bonjour !
11:22Est-ce que tu peux expliquer un petit peu ce que vous faites au quotidien ici,
11:24aux cuisines du Club France ?
11:26Oui tout à fait, nous on a deux équipes,
11:30puisque l'amplitude horaire de service pour nous c'est de 10h à 2h du matin,
11:34toute la production se fait le matin dans notre cuisine centrale,
11:37pour ensuite être acheminée dans les espaces environ une heure avant le début du service.
11:41Tout ce que vous faites ici, c'est destiné à aller à quels endroits à l'intérieur du Club France ?
11:45Alors nous on gère toutes les hospitalités partenaires,
11:48on gère également le Club Tricolore, où on fait de la vente à emporter,
11:52et le Forum des Sports.
11:53Et bien on va aller faire un tour, on va aller voir ce que ça donne !
11:55Allez c'est parti !
11:56Je suis avec Eric, cuisinier pour Moments, c'est ça ?
11:59Oui exactement !
12:00Et du coup qu'est-ce que vous faites là en ce moment ?
12:02Nous avons trois salons pour lesquels nous allons servir à la fois des pièces de cocktail
12:07qui sont préparées par nos amis de l'autre côté,
12:10des pièces froides composées principalement de salades,
12:14et puis nous avons derrière nous les pièces chaudes qui partiront un peu plus tard.
12:18Donc ici on termine les préparations qui ont été débutées dans la cuisine centrale,
12:25et on fait les finitions.
12:26Il faut trier les belles feuilles, enlever les moins belles,
12:29pour que ce qui reste dans le plat soit le plus visuellement possible agréable.
12:35Qu'est-ce que tu aimes faire comme plat ? Le plat que tu préfères faire ?
12:38J'aime travailler le poisson par exemple,
12:42mais j'aime en fait cette activité traiteur,
12:47j'ai l'impression d'être comme un espèce de saltimbanque de la cuisine.
12:50Ce que l'on envoie est beau, c'est bon, et c'est ça, c'est ce qui me plaît.
12:54Voilà Lucien, tu as eu un petit aperçu de comment on cuisine ici au Club France,
12:58alors j'espère que tu penseras à Eric demain quand tu verras ce que tu as dans ton assiette.
13:01Allez, rendez-vous demain pour une nouvelle boîte à secrets.
13:04On a le plaisir de recevoir la séiste Marjorie Delassus,
13:08elle est avec nous en plateau, ça va Marjorie ?
13:10Ça va merci, merci de me recevoir.
13:12C'est quoi ton programme maintenant ?
13:13Tu as fini tes épreuves depuis une semaine quasiment, tu t'occupes comment là ?
13:17Oui c'est ça, ça fait une semaine qu'on a fini,
13:19jusqu'à maintenant je continue d'encourager les copains de l'équipe de France,
13:22parce qu'il y avait les épreuves de cross,
13:24et puis là je vais prendre un peu le temps de souffler,
13:26essayer d'aller voir les autres français,
13:29je pense notamment à l'escalade, au plongeon,
13:32j'ai vu qu'il y avait encore des billets,
13:34donc je vais essayer d'aller un peu supporter les autres.
13:36Marjorie, tu avais fait 4ème à Tokyo,
13:38là tu es arrivée sur ces Jeux de Paris et tu visais l'or, ou au moins une médaille,
13:42ça ne s'est pas forcément passé comme prévu, comme tu l'espérais,
13:45tu te fais sortir en demi-finale.
13:47Est-ce que tu as eu le temps de te poser un peu,
13:49de revisionner la course, de l'analyser ?
13:52Je n'ai pas revu la course encore,
13:54je n'avais pas envie, je crois que c'était un peu tôt,
13:56et que j'avais besoin de temps pour digérer,
13:58mais c'est sûr que je suis hyper déçue,
14:01le résultat est bien en deçà de mes attentes,
14:04je fais trop d'erreurs en demi,
14:06qui ne me permettent pas de passer en finale,
14:08je ne passe pas une petite seconde,
14:10donc ça coûte trop cher,
14:12mais ce qui est sûr c'est que je vais me poser un petit peu d'abord,
14:17mais ensuite bien identifier ce qui a fonctionné,
14:19ce qui a moins bien fonctionné,
14:21avec mon entraîneur, avec mon entourage,
14:24et j'apprends, je reviendrai meilleure pour la suite,
14:27et je ne perds pas espoir.
14:29Comment tu l'expliques à l'instant T,
14:31on peut parler de contre-performance,
14:33est-ce que c'est vraiment comme tu le dis,
14:35juste des points techniques,
14:37ou alors il y a peut-être aussi eu un peu de pression,
14:39l'événement est aussi grand ?
14:41Oui, bien sûr, je pense qu'il y a beaucoup de choses,
14:43la conséquence c'est que je fais une erreur technique,
14:45qui me coûte cher,
14:47mais je pense que je n'étais plus vraiment dans le moment présent,
14:50au moment où ça se passe,
14:52et je pense que je n'ai pas su gérer
14:54tout l'engouement qu'il y avait autour de cet événement,
14:57toute la pression, les attentes qu'il y avait aussi sur moi,
15:00et ça fait beaucoup de choses qui font que,
15:02je pense que j'étais un petit peu sur un fil émotionnellement,
15:05et il en fallait peu pour que ça tombe d'un côté ou de l'autre,
15:08donc ça a été le cas ici,
15:10et c'est dommage,
15:12mais je reviendrai meilleure.
15:14Je sais que ça a dû être compliqué,
15:16en plus forcément les jours qui ont suivi,
15:18même encore maintenant,
15:20est-ce que ça t'a évolué sur des personnes en particulier,
15:22pour te remobiliser, repartir de l'avant ?
15:24Oui complètement,
15:26il y avait ma famille qui était bien présente,
15:28tous mes proches étaient venus me soutenir,
15:30des copains qui étaient là en tribune,
15:32qui ont fait du bruit, qui m'ont donné de l'énergie,
15:34donc ça, ça fait plaisir.
15:36Il y a aussi les autres de l'équipe de France,
15:38qui ont été hyper présents pour moi,
15:40et je dirais tous les supporters,
15:42quels qu'ils soient, que je ne connais pas,
15:44qui sont venus me voir en me disant juste merci,
15:46ou tu nous as fait vibrer,
15:48c'est des mots qui font chaud au cœur,
15:50et je pense que ça redonne le smile.
15:52Et puis c'est vrai qu'il y a une superbe ambiance aussi,
15:54au sein de votre équipe de slalomers,
15:56déjà ça fait depuis 2019, je crois,
15:58que vous êtes ensemble à Versure Marne,
16:00avec Titouan Castric, Nicolas Gestin, Camille Prigent.
16:02Oui, on a un super groupe,
16:04et c'est vrai que le fait de savoir notre sélection tôt,
16:06en amont, on a eu le temps de se préparer,
16:08de vivre plein de belles choses tous les quatre,
16:10et ensuite avec Angèle et Boris,
16:12qui nous ont rejoint un peu plus tard,
16:14mais on est une équipe hyper soudée,
16:16et on a aussi contribué au fait
16:18qu'il y ait des belles médailles à la fin,
16:20avec les résultats des gars et d'Angèle.
16:22Je suppose que tu les as vécues intensément aussi,
16:24ces compétitions, avec ce titre de Nicolas Gestin,
16:26cette médaille d'argent de Titouan,
16:28et d'Angèle Hugues également ?
16:30Oui, c'est sûr, j'ai vécu les courses
16:32à fond, à 200%.
16:34Je pense que la perte de Nico,
16:36la veille de mes qualifs, ça a forcément un peu impacté,
16:38parce que ça fait rêver,
16:40ça donne envie,
16:42et il y a eu aussi la déception de Camille le premier jour,
16:44qui a un peu joué,
16:46mais ce qui est sûr, c'est qu'il y a beaucoup de positifs,
16:48et je suis hyper contente d'avoir fait partie de cette équipe.
16:50Alors évidemment, le résultat est en deçà
16:52de tes attentes, mais l'ambiance,
16:54la ferveur là-bas, dans le bassin olympique de Vers-sur-Marne,
16:56je suppose que tu n'avais jamais vécu ça
16:58dans ta carrière, non Marjorie ?
17:00Oui, non, jamais vécu ça, c'était un truc de dingue,
17:02on n'a pas l'habitude d'être aussi soutenus
17:04en canoë, là il y avait plus de 12 000
17:06personnes dans les tribunes,
17:08donc on a vécu le truc à fond,
17:10et le fait aussi de voir le site habillé,
17:12avec tous ces
17:14logos Paris 2024, ça change
17:16bien le décor, et c'était un truc
17:18qui était vraiment cool à vivre.
17:20On avait reçu Nicolas Gestin
17:22ici, qui nous disait qu'il avait des points
17:24de repère sur le bassin, qu'il avait bossé ça
17:26avec sa préparatrice mentale.
17:28Est-ce que toi aussi, tu as bossé certaines choses
17:30comme ça, des
17:32points, il nous expliquait
17:34qu'il y avait certains moments,
17:36certains points sur le parcours, il savait qu'il y avait plus
17:38d'ambiance que d'autres, et ça l'aidait à se repérer
17:40un peu ? Ouais, je pense que
17:42moi j'ai pas travaillé comme ça, mais je pense que chacun a
17:44ses petites techniques
17:46pour se raccrocher justement au projet,
17:48à la navigation, etc. Je sais que
17:50Nico, il a essayé aussi de bosser
17:52sur le bruit, de reproduire l'ambiance
17:54créée par les supporters, etc.
17:56Moi c'était moins le cas,
17:58et on a travaillé d'autres choses qui étaient
18:00toutes aussi importantes à mes yeux.
18:02C'était quoi ? Si tu peux
18:04détailler, juste pour les téléspectateurs qui regardent
18:06et qui ne connaissent pas forcément les techniques de préparation
18:08mentale...
18:10Du point de vue mental, on a beaucoup travaillé sur
18:12l'envie, sur qu'est-ce que je voulais vivre
18:14sur l'eau, quelles émotions je voulais
18:16ressentir, et justement sur quoi
18:18me concentrer pour la créer
18:20et pour la vivre à fond.
18:22Et ça, c'était des trucs qui me parlaient beaucoup,
18:24ça peut sembler un peu philosophique comme ça, mais
18:26ouais, on a surtout travaillé là-dessus,
18:28je dirais. Non, alors dans une carrière de sportive
18:30de haut niveau, il y a forcément des contre-performances
18:32comme ça, mais on se relève toujours, on repart
18:34de l'avant. Est-ce que tu tires quand même du positif
18:36de ces Jeux Olympiques, Marjorie ?
18:38Là, tout de suite la chose, c'est sûr
18:40que j'ai du mal, mais
18:42il y a forcément énormément de positif
18:44et je pense que
18:46il y a plein de grands champions qui ont des hauts et des bas
18:48dans leur carrière. Aujourd'hui, ça ne m'a pas sourie,
18:50ça ne s'est pas aligné comme je voulais
18:52et malgré tout
18:54j'ai les crocs pour la suite, on a
18:56encore deux Coupes du Monde au mois de septembre
18:58et je pense que ça ne rendra
19:00que la prochaine victoire plus belle.
19:02Et puis finalement, Los Angeles, c'est
19:04seulement dans quatre ans, j'ai envie
19:06de dire. Est-ce que tu es déjà programmée
19:08pour ces Jeux en
19:102028 ou pour l'instant, tu
19:12laisses la chose arriver tranquillement ? Il y a d'autres compétitions
19:14comme tu le dis qui arrivent en amont ?
19:16Je ne m'étais pas du tout projetée
19:18après les Jeux de Paris, c'est vrai.
19:20Là, forcément, le résultat
19:22ça ne donne qu'une envie, c'est de revenir
19:24plus forte, de continuer
19:26et de faire mieux.
19:28Forcément, les Jeux de LA, la question
19:30que tout le monde me pose, mais je n'y avais pas
19:32vraiment pensé jusqu'à maintenant.
19:34Là, on va voir de quoi sera fait demain
19:36mais forcément, j'ai dans un coin
19:38de la tête. Je sais évidemment que
19:40les Jeux, c'est un rêve pour de nombreux athlètes
19:42comme toi. Quand tu vois notre
19:44studio avec toutes ces photos
19:46d'athlètes qui ont marqué l'histoire
19:48des Jeux, est-ce que ça provoque quelque
19:50chose chez toi Marjorie ?
19:52C'est hyper inspirant, j'étais justement en train de regarder
19:54la photo de Bolt.
19:56Ça donne envie.
19:58En fait, ce qui me marque le plus, c'est surtout de voir
20:00les émotions sur leur visage.
20:02Je trouve que c'est des trucs que tu vis que dans le sport
20:04et voilà,
20:06je pense que c'est
20:08difficile à décrire mais je souhaite
20:10à chaque sportif en tout cas de vivre des émotions
20:12pareilles parce que c'est vraiment beau.
20:14Je suis sûr que tu vas aussi en vivre des très belles émotions Marjorie.
20:16Je te remercie d'être passée sur le plateau.
20:18Merci à vous. Et puis je te souhaite une très bonne
20:20continuation. Merci. Merci beaucoup.
20:22Bonne soirée.
20:24Un match de Titan pour une place en finale.
20:26L'équipe de France de basket a battu
20:28l'Allemagne hier en demi
20:30au bout du suspense. Score final
20:3273-69. La bande
20:34de Wembley retrouvera Team USA
20:36demain soir. Les réactions des supporters
20:38juste après la qualification.
20:52J'ai l'impression d'avoir joué là.
20:54Je suis éclaté. C'était incroyable.
20:56Moi qui pensais qu'on allait perdre 2-15 points
20:58contre le Canada.
21:00Au final, on se retrouve en finale contre les USA.
21:02C'est irréel.
21:04C'était émouvant. C'était incroyable. On l'a fait.
21:06On n'a pas le faute.
21:08On a été bon du début jusqu'à la fin.
21:10On s'est pas laissé prendre de la pelote.
21:12Je pense qu'on a tout donné sur le fond, avec le cœur,
21:14avec les tripes et je crois qu'aujourd'hui on a bien notre place en finale.
21:16Exceptionnel. Incroyable.
21:18Je suis trop déçue de ne pas avoir battu
21:20une signature mais c'était trop bien.
21:22On n'y croyait pas. L'Allemagne nous avait déjà battu
21:24mais bon, c'est pas grave. C'était trop fort pour eux.
21:26La pression. Là au lancer franc, à chaque fois on sifflait.
21:28Impossible. Ils pouvaient pas revenir.
21:30Ils ont essayé mais c'est la France quoi.
21:34Mais c'est n'importe quoi ce qui s'est passé.
21:36C'est de la folie. Vraiment.
21:38Beaucoup d'émotions. Une qualification en finale
21:40olympique. Une première avec beaucoup de jeunes.
21:42On est fans là. C'est incroyable.
21:46Les mecs de Euroleague,
21:48vraiment, on les entendait pas beaucoup au début.
21:50Personne,
21:52beaucoup de gens qui connaissent pas le basket ne les regardaient pas.
21:54Merci, vraiment merci. C'est incroyable
21:56ce qu'il nous a apporté.
21:58Il est incroyable.
22:00C'est solide les deux lancers qu'il met à la fin.
22:02Moi je les aurais pas mis.
22:04Non, c'est très solide.
22:06Wembley, pas ouf. Assez déçu.
22:08Je trouve qu'il a pas trop le mental.
22:10Mais ouais, Cordinier, Evan.
22:12Franchement c'est la folie.
22:14Un joueur qui m'a marqué. Le sort.
22:16Le sort. Le sort magnifique.
22:18C'était le coup de le sort.
22:20Megerson, Yabouzele,
22:22Isaiah Cordinier, Mathias Le Sort.
22:24C'est des boosters.
22:26Merci beaucoup. Incroyable.
22:28Yabouzele, je suis désolé. J'ai oublié le meilleur.
22:30MVP.
22:32Là, mes cordes vocales, c'est à cause du MVP.
22:34J'ai trop crié trop fort.
22:36Yabouzele, incroyable.
22:38C'était ouf. J'ai pas toute ma tête.
22:40Je suis désolé.
22:42C'était incroyable. Meilleur investissement de ma vie.
22:44Meilleur que le Bitcoin.
22:46Je crie beau place. Cœur, cœur.
22:48Allez les Bleus !
22:56Il a décroché une magnifique médaille d'argent
22:58en moins de 51 kilos.
23:00Le boxeur Bilal Benhamma est avec nous sur le plateau.
23:02Ça va Bilal ? Ça va super, merci.
23:04Regarde Bilal, ce studio,
23:06t'es entouré de beaucoup de médailles olympiques.
23:08Ça te fait quoi de te dire que maintenant,
23:10ça y est, tu fais partie de cette famille ?
23:12C'est incroyable. Je marque l'histoire.
23:14L'histoire de mon sport aussi.
23:16Je suis très content et très fier.
23:18On rappelle ton parcours.
23:20Tu as perdu hier en finale face à Lousbek, Hassan Boyd, Ousmatov.
23:22Tu l'avais déjà affronté.
23:24Tu le connaissais en finale des mondiaux en 2023.
23:26Ça s'est mieux passé quand même,
23:28puisque en finale des mondiaux,
23:30t'avais perdu dès la première reprise assez rapidement.
23:32Là, t'as bataillé. C'était intense.
23:34Qu'est-ce qui t'a encore manqué, Bilal, hier pour le battre ?
23:36Je pense que j'ai tout donné.
23:42J'ai pas encore regardé le combat.
23:44Moi, je me voyais gagner, en tout cas.
23:46Après, forcément,
23:48ils ont levé la main pour lui.
23:50On était deux pour faire un beau combat.
23:52Je suis quand même très content du travail.
23:54Tu peux me décrire un peu, Bilal,
23:56ce qui se passe juste avant une finale olympique pour toi ?
23:58Qu'est-ce que t'as dit ton staff ?
24:00Comment tu te sens ?
24:02Est-ce qu'il y a un peu peur ? Est-ce que c'est juste de l'excitation ?
24:04Est-ce que c'est un mélange de tout ça ?
24:06En fait, j'étais très détendu.
24:08Très détendu.
24:10Les coachs m'ont dit de prendre du plaisir.
24:12Je pense que j'ai fait.
24:14J'ai vraiment pris du plaisir.
24:16Avec cet engouement,
24:18tout ce public qui était présent pour moi.
24:20Franchement, c'était énorme.
24:22Bilal, à Tokyo,
24:24ça avait été compliqué pour toi.
24:26T'avais été sorti dès le premier tour.
24:28Tu t'es posé beaucoup de questions.
24:30T'as même pensé arrêter la boxe pendant un moment.
24:32T'es reparti au combat, c'est le cas de le dire.
24:34T'as fait une préparation de dingue.
24:36T'as changé de catégorie.
24:38T'as dormi boxe, vécu boxe, mangé boxe.
24:40Finalement, elle vient récompenser tout ça, Bilal.
24:42C'est ça.
24:44C'est vrai qu'après Tokyo, ça a été un peu compliqué.
24:46J'avais mal vécu ce moment.
24:50Heureusement que j'avais la famille derrière.
24:52La famille qui m'a poussé à continuer,
24:54à ne pas baisser les bras
24:56et espérer une qualif pour Paris.
24:58Chose que j'ai faite.
25:00Je me suis qualifié.
25:02Je m'étais promis que j'allais faire
25:04de grandes choses.
25:06Ça a marché et je suis très content.
25:08T'as ta famille qui était dans les tribunes.
25:10Une famille de boxeurs tous.
25:12Ton père, tes frères, tes sœurs.
25:14C'était vraiment le cop Benamma.
25:16Y'avait le t-shirt avec ta tête
25:18et Billy the Kid, ton surnom.
25:20Quand tu combats, est-ce que t'arrives
25:22à les entendre ? T'es connecté avec eux ?
25:24Ou alors t'es tellement dans ta bulle
25:26que tu fais abstraction de tout ça ?
25:28Je te cache pas que je suis tellement dans ma bulle
25:30que j'entends pas trop.
25:32Surtout là, sur cette finale,
25:34il fallait vraiment rester concentré.
25:36J'ai l'habitude de prendre de mauvais coups.
25:38Franchement, j'ai pas trop entendu.
25:40Mais c'est sûr qu'après le combat,
25:42t'entends tout le monde. C'est incroyable.
25:44Y'avait beaucoup de gens de ta famille
25:46mais ton père n'a pas assisté à la finale.
25:48Trop stressé.
25:50Trop de stress pour lui.
25:52Ça fait quoi après ?
25:54Je suppose qu'il t'a appelé.
25:56T'a appelé en visio ou par téléphone.
25:58Il t'a dit quoi ? Quels ont été ses mots ?
26:00Je l'ai appelé.
26:02Je l'ai appelé.
26:04Beaucoup d'émotions.
26:06Beaucoup d'émotions.
26:08De la fierté.
26:10Première fois qu'il me dit qu'il est fier de moi.
26:12Forcément, ça m'a mis les larmes aux yeux.
26:14Je lui dois tout.
26:16Je suis très content
26:18de ramener cette médaille.
26:20Ce qui me tarde, c'est de rentrer
26:22et de fêter ça avec lui aussi.
26:24Ton père, pareil, est un ancien boxeur
26:26international algérien
26:28qui est passé très proche de disputer les Jeux en 1984
26:30à Los Angeles.
26:32Dans 4 ans, il y a des Jeux aussi à Los Angeles.
26:34Ce serait un beau clin d'oeil
26:36Bilal décrocher une médaille d'or là-bas.
26:38C'est le destin.
26:40Je suis très ambitieux
26:42et j'ai envie d'aller chercher une médaille d'or.
26:44Je suis fier de représenter
26:46mon pays.
26:48De mouiller le maillot pour la France.
26:50Je pense que j'ai
26:52les moyens de vivre encore ces émotions
26:54et je vais tout faire pour en tout cas.
26:56Tu peux nous parler aussi, Bilal, de l'ambiance au sein de cette équipe
26:58en France de boxe. On a eu la chance de recevoir
27:00Sofiane Oumia sur le plateau. Il nous a dit
27:02beaucoup de belles choses sur toi.
27:04C'est une petite famille finalement.
27:06C'est ma deuxième famille.
27:08J'étais plus avec eux qu'avec ma propre famille.
27:10C'est sûr qu'on crée des liens.
27:12Et pour parler de Sofiane,
27:14qui est pour moi un grand frère
27:16qui a joué un rôle énorme
27:18au sein de cette équipe.
27:20Il avait de l'expérience.
27:22Il nous a
27:24beaucoup conseillés
27:26et c'est vrai qu'il a apporté
27:28un grand souffle au sein de cette équipe.
27:30Je suis content d'avoir pu faire
27:32deux Olympiades avec lui.
27:34Tu as forcément inspiré beaucoup de jeunes boxeurs
27:36dans tous les clubs en France.
27:38Si tu avais un message à leur faire passer,
27:40à tous ces jeunes qui ont eu des étoiles dans les yeux
27:42en te voyant combattre, ce serait lequel, Bilal ?
27:44De croire en leurs rêves.
27:46C'est sûr qu'il y a des moments
27:48compliqués. Il y aura toujours des hauts et des bas.
27:50Mais si on se tient
27:52à son objectif
27:54et qu'on se donne les moyens de
27:56les réaliser, tout est possible.
27:58En plus du talent, il y en a
28:00surtout en boxe.
28:02Je parle beaucoup avec des jeunes chez moi.
28:04Ils se donnent
28:06à fond et je suis
28:08une source de motivation pour eux.
28:10Je suis fier et j'espère
28:12qu'ils iront loin parce qu'il faut donner aussi
28:14la chance à la future génération
28:16qui sera plus belle.
28:18Prêt à ce qui t'attend, Bilal ? Tu vas aller
28:20fêter la médaille.
28:22J'ai vu quelques images des autres athlètes médaillés
28:24durant ces Jeux. C'est quelque chose à chaque fois.
28:26C'est un truc de fou. On le doit à eux aussi.
28:28Sans le public français, je pense
28:30qu'ils n'auraient pas eu tout ça.
28:32Il faut les remercier et fêter
28:34ça avec eux. Franchement, je suis impatient.
28:36Tu as prévu un truc ?
28:38Il y a eu des clappings, des selfies géants.
28:40Tu as prévu déjà un truc ou tu vas à l'impro ?
28:42Franchement, à l'impro, au feeling.
28:44Je fête ça et voilà.
28:46Super. Bilal, je te laisse aller fêter ça
28:48et puis on regardera les images. On verra ce que tu fais.
28:50On verra. Même moi, ce sera la surprise.
28:52Merci beaucoup, Bilal.
28:54A bientôt.
28:56Plus vite, plus haut, plus fort et plus surprenant
28:58que Marc continue son petit tour
29:00des disciplines insolites.
29:02Aujourd'hui, il teste la balle au tambourin.
29:04La preuve en images.
29:10Oui, mon Lucien, je te reçois.
29:12On va toucher,
29:14on va taper du tambourin.
29:16Je pensais que c'était un instrument de musique, mais c'est aussi un instrument
29:18de sport. On va voir ça tout de suite.
29:24Bonsoir, je suis avec Patrice
29:26sur le terrain du balle,
29:28de la balle au tambourin.
29:30En quoi consiste ce sport, Patrice ?
29:32C'est un sport qui est originaire de l'héros.
29:34C'est un sport de balle
29:36qui se pratique à 5 joueurs
29:38contre 5 dans la version extérieure
29:40où on peut jouer à 3 contre 3 en version salle.
29:42C'est sur le même principe
29:44que le tennis. Il faut renvoyer la balle
29:46de 4 verses.
29:48Le décompte des points, ça fait 15,
29:5030, 40.
29:52Sauf qu'on fait une seule manche
29:54en 13 jeux gagnants.
29:56La seule différence qu'il y a,
29:58c'est que, comme j'ai dit,
30:00le terrain fait 80 mètres de long sur 20 mètres de large
30:02et il n'y a pas de filet.
30:04C'est une ligne médiane qui sépare les deux camps.
30:06Par rapport au tennis, c'est un tambourin.
30:08C'est un cercle en plastique
30:10recouvert d'une toile synthétique.
30:12D'ailleurs, la seule fabrique française
30:14se trouve à Gignac, au siège de la Fédération.
30:16C'est là où ils font les tambourins.
30:18Il y a une poignée en cuir.
30:20On met la main dans la poignée
30:22et on tient comme cela
30:24avec le pouce sur la toile.
30:26Après, il faut taper au milieu du tambourin.
30:28Plus on centre la balle,
30:30plus elle repart correctement.
30:32Sachant qu'il faut essayer de ne pas prendre sur le pouce
30:34parce que ça fait mal.
30:36La balle est en caoutchouc et assez dure.
30:38Je vais tenter le bitogno.
30:42On va s'y essayer, je crois.
30:44Je suis avec Léane et j'ai besoin d'un défi.
30:46J'ai besoin d'être mis au défi.
30:48Est-ce que tu aurais quelque chose à me proposer ?
30:50Juste faire des petits jongles pour commencer.
30:52Gentiment, ça va.
30:54Oui.
30:56Je suis très à l'aise.
30:58Je suis à l'aise avec le tambourin.
31:02Ah oui.
31:04OK.
31:08Allez.
31:12Et voilà.
31:14En forme olympique, mon pote.
31:16Oh non !
31:24Qu'est-ce qui s'est passé ?
31:26Je crois que tu as un trou dans le tambourin.
31:28Il se débrouille pas mal, franchement.
31:30Il y a pire.
31:32Pour un débutant, ça va.
31:34Je viens de perdre un contraint.
31:36Je suis pas dans les règles.
31:38Je n'ai rien perdu.
31:40On va faire un 3 contre 3.
31:42Allez, c'est parti.
31:46Ça tire dans tous les sens.
31:48Ils m'ont dit de baisser quand on frappe.
31:50Oh non !
31:52Elle est bonne.
31:56C'est un ace.
32:00Elle est belle.
32:02Elle est belle.
32:04Alors, c'est qui le patron ?
32:10Salut les adversaires.
32:12C'est pas mon style.
32:14Je vais le faire pour ce soir en France.
32:16Bravo.
32:18Les filles, c'était bien sympa.
32:20Mais moi, je me casse.
32:22Allez, à plus.
32:24On tape le tambourin.
32:26C'est pas vrai.
32:28C'est pour moi ?
32:30Et pour les Françaises ?
32:38On parle judo dans la boîte à jeux
32:40avec Julia Tolofois, combattante
32:42en plus de 78 kg.
32:44Elle est avec nous.
32:46Julia, on explique pour les téléspectateurs.
32:48Tu n'as pas été sélectionnée pour ces Jeux à Paris.
32:50Tu es en plus de 78 kg.
32:52Dans ta catégorie, c'est Romane Dicot.
32:54Est-ce que tu arrives tout de même à profiter
32:56de ces Jeux de Paris ?
32:58C'était très compliqué.
33:00Mais je suis quand même allé voir ma meilleure amie
33:02en moins de 52.
33:04Amandine Bouchard participait à ces Jeux.
33:06Je suis allé les voir aussi aux équipes.
33:08C'est vrai que c'est difficile
33:10quand on est de l'autre côté du tatami.
33:12Mais j'étais quand même là
33:14à regarder les résultats.
33:16Peut-être pas tous les combats
33:18parce que forcément, ça fait quelque chose.
33:20Mais j'étais quand même là
33:22pour les supporter et les suivre de loin.
33:24C'est vrai que c'était beau
33:26d'avoir Amandine Bouchard, cette amie de bronze.
33:28On l'a vue direct arriver vers toi,
33:30t'enlacer.
33:32Tu l'as soutenue aussi pendant cette compétition.
33:34C'est que ça n'a pas été simple pour elle.
33:36Elle visait plus haut.
33:38Oui. Après, elle était partie dans l'optique
33:40de quand même se faire plaisir sur ses Jeux.
33:42Et puis, elle a su rester
33:44aussi concentrée
33:46même lorsque AB a été éliminée.
33:48C'est ça qui était bien.
33:50C'est qu'Amandine, c'est quelqu'un
33:52qui est très forte mentalement.
33:54Mais là, mentalement, elle a été très forte.
33:56Elle est allée chercher cette médaille de bronze.
33:58Elle a su se remobiliser.
34:00Le coach a réussi
34:02à lui mettre les bons mots.
34:04Et puis, elle est partie à l'attaque.
34:06Elle est partie chercher cette médaille de bronze.
34:08Elle veut dire beaucoup cette médaille de bronze pour Amandine Bouchard.
34:10On se rappelle, elle a eu une année
34:12hyper compliquée, presque un dégoût pour le judo.
34:14Elle a réussi à repartir de l'avant
34:16et prendre cette médaille. C'est beau quand même.
34:18Oui, c'est très beau. C'est vrai que c'était difficile.
34:20Elle a vraiment réussi à trouver
34:22les petites choses
34:24qui lui faisaient plaisir
34:26dans sa vie de sportive.
34:28C'est vrai que c'était compliqué,
34:30mais elle s'est remobilisée.
34:32Elle a repris le judo et voilà le résultat.
34:34Et ça fait plaisir.
34:36Julia, on est dans la boîte à souvenirs.
34:38Je vais te demander ton meilleur souvenir
34:40dans l'histoire des Jeux Olympiques.
34:42Je sais que tu es une passionnée de sport.
34:44Tu vois toutes ces images dans notre studio.
34:46Il y en a peut-être une qui t'inspire aussi.
34:48Une histoire...
34:50Mais pas trop...
34:52Une édition, un athlète, une performance...
34:54Là, c'est vraiment
34:56sur ces Jeux-là.
34:582024, c'est juste exceptionnel.
35:00On a Léon Marchand qui fait
35:024 fois champion olympique.
35:04C'est juste énorme.
35:06Et moi, celui qui
35:08m'a le plus marqué,
35:10où je ne suis pas non plus surprise,
35:12parce que dès qu'il est rentré à l'INSEP,
35:14je l'ai senti, je le sentais bien.
35:16Et c'est Johan Bajamagama.
35:18C'est vraiment...
35:20C'était vraiment la pépite.
35:22J'ai toujours su que dès qu'il prenait des mecs forts,
35:24il les atomisait.
35:26Et puis la foule du public, ça l'a vraiment élevé.
35:28Moi, ma petite pépite,
35:30c'est vraiment Johan Bajamagama
35:32qui a explosé
35:34tous les mecs
35:36qu'il pouvait prendre. Il a été
35:38ignoble. C'était incroyable.
35:40C'est vrai que c'était fou.
35:42Julien, un mot aussi sur l'ambiance.
35:44Si c'était quand même à l'Arena Champs-de-Mars,
35:46c'était la folie.
35:48On sait qu'on a un public vraiment
35:50là pour nous soutenir. Même quand on fait
35:52le grand slam de Paris, ils sont vraiment
35:54chaud bouillants. Ils sont là pour nous. Ils ont toujours
35:56été là. Et c'est vrai que c'est une force aussi.
35:58Malgré qu'on est la famille, les amis, ils sont là
36:00et c'est aussi notre force à nous.
36:02Et là, l'Arena Champs-de-Mars,
36:04c'était incroyable. Franchement, j'ai
36:06halluciné. Là où ça m'a fait le plus
36:08rigoler, c'était les grosses têtes.
36:10Ça, j'ai adoré. J'ai kiffé.
36:12Mais non, non, franchement,
36:14un public de folie. Même au Club
36:16France, quand je voyais
36:18les médaillés arriver sur les podiums,
36:20les gens étaient en feu. Franchement, que ça soit
36:22même pour les Français,
36:24au Champs-de-Mars, pour les Français et
36:26pour les étrangers, notre public
36:28est vraiment spécial.
36:30Quand on fait
36:32du sport, ils aiment le sport et
36:34ils sont là pour nous soutenir et ça, c'est vraiment beau.
36:36Il y a eu la compétition d'Amandine. Il y a eu aussi
36:38le paréquipe avec cette finale
36:40d'anthologie face au Japon. Un scénario
36:42de dingue. Teddy Riner qui
36:44combat en dernier et qui permet à la France
36:46d'encore décrocher cette médaille d'or
36:48après Tokyo déjà. Tu l'as vécu
36:50en tribune. C'est un moment suspendu dans le temps.
36:52C'est la folie. Alors moi,
36:54autant te dire que j'étais vraiment
36:56concentré sur chaque combat. J'avais limite
36:58pas la foi d'applaudir ou quoi.
37:00J'étais vraiment en mode, vas-y, vas-y, vas-y,
37:02tu vas y arriver, tu vas y arriver. Et c'est vrai
37:04que chaque combat était important.
37:06On a eu peur. On a eu vraiment chaud aux fesses.
37:08À un moment donné, quand on voit
37:10que le Japon, ils sont en train d'un peu
37:12nous atomiser. Et quand
37:14on regarde, en fait,
37:16sur la suite, on a
37:18Johan qui prend Ifumi Abe
37:20et qui, pareil,
37:22qui nous sort un match d'anthologie.
37:24Franchement, incroyable.
37:26Il a été vraiment très, très bon.
37:30Et c'était vraiment incroyable.
37:32C'est ce qui a permis
37:34à l'équipe de reprendre en force et de pouvoir
37:36aller chercher cette médaille.
37:38Avec Clarisse,
37:40je me suis dit, là, il faut qu'elle gagne.
37:42C'est sûr, elle va gagner. Du coup,
37:44elle gagne ce combat. Franchement, ça fait du bien.
37:46Et puis là, on est vraiment suspendus.
37:48Justement, on est un peu tous en stress.
37:50Qui va sortir ? Plus de 90, on se dit
37:52c'était dit. Moi, je me dis,
37:54il va faire un gros match. Ça va être difficile
37:56parce qu'on sait que
37:58Saito Tatsuro, c'est vraiment
38:00une pointe aussi dans le judo.
38:02Et franchement,
38:04à la fin,
38:06ça fait plus de 5 minutes, je crois.
38:08Et au final,
38:10Teddy réussit
38:12à gagner. Il gagne ce combat.
38:14Et franchement, là, c'est juste
38:16magnifique. Les Français
38:18gardent le titre à la maison. On a eu
38:20tous peur, justement, vu qu'ils l'avaient déjà
38:22gagné à Tokyo, chez eux.
38:24Là, on s'est dit, ouais,
38:26ils vont être à charge de revanche.
38:28Et finalement,
38:30il s'en sort super bien. Et vraiment, j'étais vraiment
38:32très content pour eux.
38:34C'est un des plus grands films. C'est incroyable
38:36d'avoir la catégorie de Teddy Riner
38:38qui est tiré en dernier. Pour tous,
38:40ça a été un soulagement. Et ce qui est fort,
38:42on a eu l'occasion d'avoir Joanne Benjamin sur le plateau,
38:44Maxime aussi, Roman.
38:46Et tous nous disaient
38:48si ça avait été ma catégorie, j'avais été tiré en dernier.
38:50Ça aurait été compliqué. Mais non, justement.
38:52Ils étaient prêts à y aller.
38:54Parce que là, on se dit, des fois,
38:56oh là là, c'est notre catégorie.
38:58On se transcende. En vrai, on se transcende.
39:00Mais sur le coup, on se dit,
39:02si c'est ma catégorie,
39:04ça va être dur.
39:06Mais en fait,
39:08on a tellement faim, tellement envie
39:10d'aller chercher cette médaille, la plus belle des médailles,
39:12et de faire gagner notre équipe,
39:14qu'on se met, pas ce genre de pression,
39:16mais ce genre de
39:18boost
39:20et d'adrénaline.
39:22Et en fait, on y va, on charge,
39:24on ne réfléchit pas.
39:26On va pour gagner.
39:28Et ça fait un bilan historique pour le judo sur ces Jeux Olympiques.
39:3010 médailles, 2 en or,
39:322 pour Thédy Riner, aucune pour les femmes.
39:34Par contre, quel bilan, toi, tu fais,
39:36Julien, du judo tricolore
39:38sur ces Jeux de Paris ?
39:40Forcément, moi, je suis juste dégoûté
39:42pour elles, parce que je sais que leur but,
39:44c'était d'aller chercher l'or.
39:46Après, voilà,
39:48pendant 3 ans, elles se sont données à fond.
39:50Elles n'ont jamais lâché.
39:52Elles sont allées vraiment chercher
39:54chaque médaille sur chaque compétition,
39:56sur chaque championnat.
39:58Et c'est vrai que ça a été une préparation difficile.
40:00Après, quand on regarde
40:02les Jeux Olympiques,
40:04il y a des têtes qui sont tombées.
40:06Et pas que la France, en fait.
40:08Ça a été très dur. Ces Jeux ont été
40:10très durs, je trouve. Mais
40:12les filles ont quand même su
40:14aller chercher cette médaille.
40:16Moi, je suis super heureuse pour elles, parce que
40:18le but, oui, c'est d'aller
40:20décrocher l'or. Mais quand on voit
40:22que, malheureusement, on tombe,
40:24c'est de se remobiliser
40:26et d'aller chercher cette médaille olympique.
40:28On a travaillé 3 à 4 ans.
40:30On est là, on est à fond.
40:32Notre but, c'est vraiment d'aller
40:34chercher cette médaille
40:36et puis revenir
40:38et avoir
40:40la breloque autour du cou. Après,
40:42je suis juste triste pour elles, parce que
40:44je sais qu'elles auraient voulu l'or.
40:46Mais elles reviennent avec la médaille
40:48autour du cou et je suis vraiment content pour elles.
40:50C'est l'essentiel.
40:52Parlons de toi un peu, Julia, aussi.
40:54La suite ? Petite pause
40:56dans le judo, peut-être, pour
40:58mieux repartir ? C'est ça. Petite
41:00pause dans le judo. J'ai demandé
41:02à mes entraîneurs. Ils étaient OK
41:04avec ça. Ils ont dit que c'est le moment de prendre
41:06pour pouvoir repartir de plus belle.
41:08Septembre, octobre, grosse
41:10pause judo. Je suis en
41:12prépa physique, full prépa physique.
41:14Je sais que, bon, là, je vais profiter
41:16un peu de mes vacances au mois d'août, même si
41:18je vais continuer de m'entraîner.
41:20À partir de septembre, prépa
41:22physique et sur la nutrition,
41:24je vais faire très attention.
41:26Je vais revenir vraiment bien,
41:28à fond, chargé dans les
41:30muscles, affûté,
41:32vraiment bien, rapide,
41:34tout ce qu'il faut.
41:36Même sur l'aspect
41:38psychologique, travailler avec ma psy,
41:40franchement, je vais
41:42me mettre à fond. Je reprendrai en novembre
41:44avec
41:46des techniques,
41:48avec mon club et on verra
41:50pour les randories. Décembre,
41:52je partirai
41:54au Japon, surtout pour
41:56visiter et
41:58reprendre les entraînements un peu judo.
42:00Et en janvier,
42:02par contre, 2025, quand je reviens,
42:04je bombarde sur le circuit.
42:06Tout mettre en oeuvre pour
42:08tenter aussi de qualifier
42:10pour Los Angeles 2028.
42:12Il y a Romane Dicot dans ta catégorie,
42:14mais c'est l'objectif tout de même.
42:16C'est clairement l'objectif.
42:18Je vais aller aux Jeux Olympiques
42:202028. C'est pour ça que ça
42:22commence à partir de septembre sur l'affûtage
42:24et sur tout ce qui est mon
42:26bien-être. Je vais aller chercher
42:28des petites choses qui me feront du bien.
42:30Et là, l'objectif, c'est aller chercher
42:32ma sélection
42:34Los Angeles 2028
42:36et
42:38d'aller décrocher un titre
42:40olympique.
42:42Mais déjà, surtout cette sélection,
42:44j'aimerais bien
42:46l'avoir et je ferai tout pour l'avoir.
42:48Je suppose que quand tu vis ces moments-là
42:50à Paris, c'est dans les tribunes, mais ça
42:52donne aussi une motivation supplémentaire.
42:54Ça te récupère la motivation.
42:56En fait, je suis allé voir
42:58ces Jeux et
43:00forcément, même d'être là,
43:02on a une espèce de boule coincée
43:04à l'estomac et on se dit
43:06c'est incroyable,
43:08tu as cette médaille,
43:10tu as ce public,
43:12c'est juste fou.
43:14Et ça te donne envie et forcément,
43:16mentalement, psychologiquement,
43:18ça te touche quelque part
43:20et ça te
43:22met à une espèce de pic
43:24de dire ok, tu as vu ce que tu rates.
43:26Je fais 2028,
43:28tu ne peux pas rater ça.
43:30C'est pour ça que là, sur les 4 ans qui arrivent,
43:32si je dois aller chercher,
43:34déjà il me manque un titre européen
43:36que j'ai laissé filer sous mon nez,
43:38le titre de championne du monde.
43:40Donc si sur 4 ans, je dois aller chercher ces titres-là,
43:42je donnerai tout pour aller les chercher.
43:44Et ça va être l'objectif, c'est d'être à 100%.
43:46Je me suis retapé, mon épaule, ça va.
43:48Mon pouce, là, je vais voir
43:50à partir de septembre comment ça va se passer
43:52avec mon médecin.
43:54Mais dès que je serai retapé,
43:56je vais y aller à fond.
43:58Merci beaucoup Julien. En tout cas, on te souhaite bon courage
44:00pour toutes les prochaines années qui vont suivre.
44:02On va sûrement se recroiser.
44:04En tout cas, force à toi pour l'entraînement,
44:06pour la préparation et pour
44:08accomplir tous tes objectifs.
44:10Merci à toi Julien.
44:16Je suis sûr que vous l'avez déjà aperçu
44:18au moins une fois depuis le début de ces Jeux.
44:20Je parle bien sûr de ce Bob.
44:22C'est le Bob des bénévoles de ces Jeux Olympiques de Paris.
44:24Koumba Niang a été au Stade de France
44:26les rencontrer. Regarde ça ensemble.
44:28Ce sont aussi eux
44:30les stars de ces Jeux Olympiques,
44:32venus du monde entier. Les bénévoles sont
44:34partout sur cette quinzaine olympique.
44:36On a été à la rencontre au Stade de France.
44:41En tout, on est 45 000 volontaires
44:43pour les Jeux de Paris 2024.
44:45Sur plus de 300 000 candidatures
44:47qui ont été postulées. Au Stade de France,
44:49on est 2500 volontaires.
44:51On a répondu à 180 questions.
44:53Il y avait le choix entre deux réponses.
44:55Les candidatures ont été tirées au sort, ils ont regardé.
44:57On a reçu un mail en disant
44:59qu'on était accepté ici, au Stade de France.
45:01Je suis volontaire
45:03à l'équipement
45:05et au matériel. Il faut que je sois à 6h
45:07au Stade.
45:09Globalement, on prépare tout l'espace
45:11de compétition. On monte les tapis,
45:13on va sécher la piste aussi.
45:15Tous les matins, on change un peu
45:17de mission, on accueille les spectateurs.
45:19Soit dans le Stade de France, on les place
45:21à leur place. Moi, je vais gérer
45:23les team members. J'ai
45:2510-15 personnes
45:27à placer sur les différents
45:29postes de la journée. Pareil, je vais avoir
45:31une équipe soit aux tribunes, soit à l'extérieur,
45:33soit au scan des tickets.
45:35La tenue est vraiment sympa, avec le bob
45:37notamment. Les touristes qui viennent
45:39nous la demander, nous demandent si c'est en vente
45:41mais malheureusement, non. C'est hyper
45:43confortable, les chaussures
45:45sont top, le bob est trop
45:47stylé. On voit que tout le monde veut notre
45:49chapeau, notre pochette, notre t-shirt.
45:51Tout le monde veut vraiment nos affaires. Franchement,
45:53on est vraiment contents de ce qu'ils nous ont donné
45:55comme vêtements. On les repère assez facilement,
45:57donc c'est assez agréable. Dès qu'on a
45:59besoin d'un renseignement,
46:01une direction, ils sont
46:03impeccables à ce niveau-là et ils sont
46:05disponibles.
46:18Ils sont très souriants aussi
46:20et ils ont à cœur
46:22de faire ce qu'ils font et ils le font très très bien.
46:26Ils sont trop mignons, trop gentils,
46:28ils nous aident, ils sont bienveillants,
46:30donc tout va bien.
46:33C'est tout.
46:35Le fait de voir plein de gens,
46:37d'accompagner les gens,
46:39de les rendre heureux,
46:41et puis de partager un moment
46:43qui est unique dans une vie.
46:45Les JO, c'est pas tous les jours.
46:48La boîte à jeux, c'est bientôt terminé,
46:50mais avant ça, je vous donne le programme de demain,
46:52ce samedi 10 août.
46:54De belles affiches de sports collectifs
46:56à suivre. Danemark-Suède en handball féminin
46:58et Allemagne-Serbie en basket masculin.
47:00Des matchs pour le bronze.
47:02On aura également de la gymnastique rythmique,
47:04du tennis de table par équipe,
47:06des finales en water polo et en foot féminin.
47:08Et à 19h, le 100 hauteur
47:10avec peut-être un nouveau titre
47:12pour la star italienne Gianmarco Tamberi.
47:14Et pour finir la soirée en beauté,
47:16la grande finale du breaking.
47:18Les Français à suivre demain, ils sont encore nombreux.
47:20Ça commencera dès 8h du matin
47:22avec nos trois marathoniens
47:24Hassan Chadi qui remplace Morad Amdouni blessé,
47:26Félix Bourg et Nicolas Navarro.
47:28Beaucoup de finales aussi
47:30pour les sports collectifs.
47:32Les Bleus du Volet affrontent la Pologne à 13h.
47:34L'équipe de France Médine,
47:36de handball, sera opposée à la Norvège à 15h.
47:38Et à 21h30, le choc en basket masculin
47:40entre la France et Team USA.
47:42On aura un oeil aussi du côté
47:44de l'athlétisme. Gabrielle Thual
47:46visera une médaille sur le 800 m.
47:48Et Agathe Guillemot, nouvelle détentrice
47:50du record de France du 1500 m,
47:52va tenter de créer l'exploit.
47:54Je sais qu'aujourd'hui je suis en pleine forme physique.
47:56J'ai vraiment envie d'y aller.
47:58Je ne vois pas pourquoi je n'y arriverais pas.
48:00De sortir de ces jeux,
48:02grandis et d'avoir exprimé
48:04tout ce que j'ai pu apprendre
48:06depuis toutes les années que je fais de l'athlé.
48:08J'ai commencé à 8 ans.
48:10Mon premier graal,
48:12c'est de pouvoir être performante là
48:14et de se souvenir de ce que j'étais plus petite.
48:16On a fait du chemin quand même.
48:18Tout est possible en finale.
48:20Ça va me porter.
48:22La Bretagne a envie de vibrer encore.
48:24J'ai l'impression de ne pas courir tout seul.
48:26De courir pour pas un peuple.
48:28On fait quand même partie de la France.
48:30Il y a une sorte de ferveur entre nous.
48:32On se ressemble un peu tous.
48:34On a une culture qui fait
48:36qu'on a envie de gagner
48:38pour le Finistère.
48:40On sent qu'ils sont aussi impliqués
48:42dans notre performance.
48:44Ça fait du bien d'avoir des gens derrière nous.
48:46Ils sont tout le temps contents de ce qu'on fait.
48:48J'espère que ça va voler.
48:50J'espère que ça va aller loin
48:52et qu'il va y avoir la médaille au bout.
48:54Mais encore une fois,
48:56je ne me projette pas.
48:58C'est le meilleur moyen pour se trouver et se planter.
49:00Je suis dans le moment présent
49:02et j'essaie le plus de rester dans cette bulle
49:04où je n'y pense pas trop,
49:06où je suis chill
49:08et je suis calme.
49:10Je reste dans un flot de pensée qui est posé.
49:12C'est 95% de mental
49:14et 5% de physique.
49:16Tout le monde s'est entraîné de la même façon.
49:18Tout le monde a été attentif sur son sommeil,
49:20sur sa nutrition, sur la gestion des blessures.
49:22Tout le monde a fait tout ça.
49:24La différence se fait dans la tête
49:26et c'est celui qui veut le plus et qui va chercher.
49:28Ça fait plusieurs années
49:30que je travaille avec un préparateur mental.
49:32On a travaillé là-dessus,
49:34sur la gestion du stress, des émotions.
49:36Je pense que j'ai les clés pour réussir
49:38et pour que ça me propulse à 200%.
49:40Et enfin, un peu plus tôt,
49:42à 12h35,
49:44la grimpeuse Orion Burton tentera de décrocher une médaille.
49:46Elle arrive sur ses Jeux de Paris
49:48sans pression.
49:50Je pense que c'est une expérience que j'ai envie de vivre du mieux possible.
49:52Je me suis quand même pas mal conditionnée dans ma tête
49:54à être prête à tout.
49:56Tout se passe mieux que ce que je m'étais imaginé.
49:58À fond, plutôt détente
50:00et quand même à fond pour la compétition.
50:02C'est beau.
50:04J'ai l'impression
50:06d'avoir cette chance d'être née dans le bon millénaire.
50:08Je suis née au bon moment.
50:10J'ai décidé de m'investir au bon moment.
50:12Je suis là, je suis à Paris, je suis chez moi.
50:14C'est l'une de mes
50:16premières compétitions
50:18de cette envergure finalement.
50:20C'est la deuxième édition des Jeux Olympiques
50:22en escalade.
50:24Je profite
50:26parce que j'ai cette chance-là.
50:28Vive la compétition à 100%
50:30et n'avoir aucun regret à la fin.
50:32Il y a énormément de préparation,
50:34bien sûr physique, mais aussi mentale.
50:36On est chez nous.
50:38Il y a aussi beaucoup de pression qui va avec ça,
50:40même si on en gagne aussi un petit peu
50:42en restant chez nous.
50:44Après,
50:46c'est chacun son truc.
50:48Chaque athlète a ses façons différentes de faire.
50:50Moi, c'est le Britney Spears dans les oreilles.
50:52Beaucoup de préparation aussi
50:54à ce qui pourrait se passer
50:56et être capable d'être flexible
50:58et de se dire que si ça ne se passe pas comme je veux,
51:00j'ai ça comme solution.
51:02Il faut rester flexible.
51:04On a pas mal de raisons de croire
51:06à un exploit de notre pépite française
51:08Oriane Bertone.
51:10Tout d'abord, c'est un phénomène de précocité.
51:12Elle a 19 ans.
51:14Elle est déjà double championne de France
51:16et vice-championne du monde de bloc.
51:18Elle va être portée par l'ambiance
51:20sur ce site d'escalade du Bourget.
51:22Elle pourrait marquer l'histoire de sa discipline
51:24en décrochant la première médaille française
51:26de l'escalade aux Jeux Olympiques.
51:28Le tableau des médailles
51:30de ce vendredi 9 août à 19h.
51:32La France est en 4e position
51:34avec 55 médailles au total.
51:3622 en bronze, 19 en argent
51:38et 14 en or.
51:40De l'Australie, les Etats-Unis
51:42et en 1re position, la Chine
51:44avec déjà 32 médailles d'or.
51:46La boîte à jeux s'est déjà terminée
51:48mais comme d'habitude,
51:50on se retrouve demain à 22h sur Sport en France
51:52pour une nouvelle émission
51:54et toujours plus de médailles françaises.
51:56Bonne soirée à toutes et à tous.

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