La présence en sursis ? Et l'arrivée des épreuves de break dance
Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Patrick Eouzan, Marion Clignet, Antoine Mazère
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00:00:00Allez, c'est parti pour les vraies voix des JO ce soir sur Sud Radio jusqu'à 19h.
00:00:05Vous le savez, les Jeux de Paris comme on les vit nulle part ailleurs sur les plateaux avec nos vraies voix exceptionnelles.
00:00:12Chaque soir, vous le savez, les membres du collectif des championnes et des champions français, le CCCF.
00:00:19Je vais vous présenter le plateau de ce soir dans une poignée de secondes.
00:00:23Au programme de nos débats tout à l'heure à 17h30 entre les polémiques et les guerres entre dirigeants internationaux,
00:00:29la présence de la boxe est-elle en sursis au jeu ?
00:00:33Ce soir, vous le savez, alors que le boxeur français Sophia Noumia va peut-être décrocher l'or,
00:00:38les polémiques s'enchaînent entre la Fédération Internationale qui est dirigée par un Russe
00:00:43et le CIO compromettant son avenir dans les sports olympiques.
00:00:47On va décrypter tout cela également avec Alban Benacer qui est membre du collectif,
00:00:52également avocat et surtout ancien boxeur.
00:00:5518h30-35 environ, on parlera de ces nouvelles épreuves de breakdance qui arrivent.
00:01:01Est-ce un vent de renouveau pour les JO ?
00:01:04C'est la première fois que le breakdance va venir en compétition officielle
00:01:09et on aura un homme d'anthologie pour tous ceux qui ont moins de 20 ans,
00:01:14les moins de 30 ans, les moins de 50 ans qui le connaissent.
00:01:18C'est celui qui a fait venir le hip-hop en France et Sydney.
00:01:22Vous vous souvenez peut-être de cette émission HIP et HOP.
00:01:26C'est lui qui va venir nous voir tout à l'heure et nous parler de ce long chemin
00:01:31pour faire reconnaître le breakdance comme une véritable discipline sportive et olympique.
00:01:36Ce sera sur les coups de 18h35-40.
00:01:40Avant cela, vous les avez déjà entendus, ils sont prêts, ils sont en forme.
00:01:43Patrick et Ouzan, bonsoir.
00:01:46Je suis totalement chamboulé depuis tout à l'heure, je ne m'en mets pas, je suis quasi en deuil.
00:01:56Pascal et Ouzan, vous êtes président du collectif des championnes et champions français,
00:02:00quadruple champion du monde de tumbling.
00:02:02C'est vrai que vous étiez à la base, vous aussi, de l'arrivée du hip-hop.
00:02:06Vous allez nous raconter tout ça.
00:02:08Vous allez tout comprendre de ce qui s'est passé dans coulisses pour en arriver là.
00:02:11Marion Cligné qui vient toujours en vélo, elle a descendu le Mont Valérien à fond
00:02:15elle n'a pas fait les tours qu'elle fait habituellement autour de l'hippodrome
00:02:19à se disputer avec tout le monde.
00:02:21Marion Cligné, double médaillée d'argent aux Jeux Olympiques, c'était en 1996 et en 2000.
00:02:26Et bien sûr Antoine Mazère, journaliste sportif sur une radio pour notre fil rouge sur les JO.
00:02:32Petite journée encore, pas trop de bonnes nouvelles ?
00:02:35Non pas forcément, tout ça a commencé avec le handball, l'élimination.
00:02:39On en reparlera bien sûr tout à l'heure.
00:02:40Cette équipe de France qui a perdu contre l'Allemagne d'un but.
00:02:45Et cette scène où l'équipe de France menait à 5 secondes de la fin de ce match
00:02:50et qui malheureusement s'est inclinée en prolongation au bout du bout.
00:02:54Mais par contre une bonne nouvelle, c'est en tennis de table.
00:02:56L'équipe de France s'est qualifiée, l'équipe de France par équipe masculine s'est qualifiée en demi-finale.
00:02:59Alors bien sûr elles affronteront la Chine en demi-finale, notre grandissime favori.
00:03:03C'est tout simplement le 1, 2, 3 et 4 numéro mondiaux.
00:03:06Donc ça va être compliqué mais en cas de défaite ça peut aller chercher une médaille pour le bronze.
00:03:10Donc imaginez deux médailles en tennis de table, ça peut être exceptionnel.
00:03:13On va suivre quand même le quart de finale féminin, France-Allemagne.
00:03:1618h France-Allemagne du côté de Bercy.
00:03:19Puis bien sûr on suivra la soirée d'athlétisme.
00:03:21Et à 20h, bien sûr 20h, demi-finale France-Italie en volée.
00:03:24Là aussi les champions olympiques en titre, les voleyeurs vont essayer d'aller se qualifier en finale.
00:03:28C'est quand même pas de chance de tomber deux fois contre les Chinois au ping.
00:03:32Pourquoi ?
00:03:33Parce qu'ils ont pu être dans une autre poule.
00:03:35C'est les tableaux, c'est les tirages au sort.
00:03:37Et forcément quand c'est tombé en début de compétition on s'est dit il faut au moins aller jusqu'en demi.
00:03:41Et on n'oublie pas bien sûr la boxe ce soir avec Sofiane Oumia.
00:03:43Absolument.
00:03:44On va en parler bien sûr.
00:03:45Oui, on va en parler pas qu'un peu.
00:03:48On va aussi aller du côté du standard pour retrouver notre auditeur du jour, notre vraie voix des JO.
00:03:54C'est Sylvain. Bonsoir Sylvain.
00:03:57Oui bonsoir.
00:03:58Comment ça va ?
00:03:59Merci de m'accueillir, ça va super bien.
00:04:01Vous êtes du côté de Tours, on est bien d'accord.
00:04:04Vous êtes en vacances ?
00:04:05Oui.
00:04:06Et c'est quoi le programme des vacances ? Un peu de JO, un peu de sport ?
00:04:11C'est ça, c'est ça avec ma famille.
00:04:14Madame qui est en vacances, là pendant 4 semaines on va partir.
00:04:18Et puis pour l'instant on fait 2 semaines à la maison pour profiter du beau temps.
00:04:21Profiter un petit peu de l'été, de la maison, 2-3 choses à faire.
00:04:26Et puis après on se réserve 15 jours pour partir ensemble en vacances du côté de la Bretagne.
00:04:31Il y aura un peu moins de monde sur les bords de plage.
00:04:34On sera très contents.
00:04:35Exactement.
00:04:36Avec peut-être possiblement un meilleur temps.
00:04:38C'est-à-dire peut-être un petit peu moins de chaleur.
00:04:41Sylvain, vous aviez un coup de cœur pour une légende qui a fait ses adieux finalement aux tournois olympiques
00:04:49mais que tout le monde admet évidemment, c'est le tennis-masse de Djokovic pour son titre.
00:04:56Ses adieux on ne sait peut-être pas parce qu'il a dit qu'il voulait jouer à Los Angeles en 2028.
00:05:01Oh là là !
00:05:02Il a 37 ans.
00:05:03Alors la question, qu'on a un débat parce qu'on parlait de Nicolas Carabati.
00:05:06C'était le tournoi de trop pour lui.
00:05:08Mais quand est-ce qu'il faut s'arrêter quand on est tout en haut ?
00:05:11Il faut savoir s'arrêter peut-être.
00:05:13Ah oui.
00:05:14En tout cas là pour Djokovic, l'histoire elle est magnifique.
00:05:17C'est le seul titre qui lui mentait après avoir fait une finale magnifique
00:05:24contre probablement le meilleur joueur de ces 15 prochaines années
00:05:28qui a déjà 4 grands chelèmes à 21 ans.
00:05:31Au passage, il part à Rafael Nadal, à Roland-Garros chez lui, sans débat.
00:05:39Et puis voilà, il fait une super finale.
00:05:42C'est Djokovic, c'est le résistant.
00:05:46C'est celui qui a été maudit quand il était jeune
00:05:49et qui déclarait forcé ou qui l'a abandonné les matchs si souvent.
00:05:54C'est celui qui a couru derrière Federer et Nadal.
00:05:56C'est celui qui a été renvoyé de l'Open d'Australie comme un pestiféré.
00:06:00Et au final, c'est le plus fort, c'est celui qui finit le jeu.
00:06:04Allez, on lui souhaite juste de gagner encore 9 tournois
00:06:11et de battre le dernier record, celui de Jimmy Connors,
00:06:14des 100 billes tournois gagnés en carrière.
00:06:17C'est un ogre.
00:06:19Après ce sera la fin.
00:06:21C'est le plus grand des plus grands.
00:06:24Un des plus grands tennisman, il n'y a aucun problème.
00:06:26Et puis sportif sûrement, parce qu'il y a la développement psychologique.
00:06:30Pascal Eusin.
00:06:32À ce sujet, je sais que quand le tennis est arrivé aux Jeux Olympiques,
00:06:36on a été extrêmement critiques, nous les sportifs,
00:06:38parce qu'on estimait que ce n'était pas une compétition qui devait être ouverte
00:06:41à ce type de sport, parce qu'ils avaient des grands chelèmes
00:06:43qui étaient plus importants pour eux.
00:06:45Mais moi, ce qui me ravit aujourd'hui, et je change d'avis,
00:06:48c'est qu'on voit que faire les Jeux pour eux, c'est extrêmement important.
00:06:52Ça a été important pour Federer, pour Nadal, pour Djoko,
00:06:55même pour Alcaraz, qui a annulé sa participation au Master quand il faisait les Jeux.
00:07:00Je suis ravi de voir que le phénomène olympique les a séduits
00:07:04et qu'ils sont contents de le faire et de le gagner.
00:07:06Comme s'ils prenaient ça au sérieux.
00:07:08Il prend ça très au sérieux, avec une émotion dingue
00:07:11quand il tombe en pleurs dans les bras de sa famille
00:07:13parce qu'il avait enfin décroché un titre olympique.
00:07:17Sylvain, vous pouvez rester avec nous,
00:07:20parce qu'avec vous et nos vrais voix des JO,
00:07:22on va accueillir une toute nouvelle jeune médaillée olympique
00:07:26et on en est très très fiers sur Sud Radio.
00:07:28Je voudrais qu'on fasse un tonnerre d'applaudissements
00:07:30pour celle qui est la nouvelle vice-championne olympique de canoë cross.
00:07:34Elle nous vient d'Ardèche, elle a 24 ans.
00:07:36C'est un rayon de soleil, c'est Angèle Hugues.
00:07:38Bonsoir Angèle !
00:07:42Nous sommes des milliers à vous applaudir.
00:07:44On sait que vous êtes du côté du Club France.
00:07:48L'ambiance monte.
00:07:49Est-ce que vous êtes redescendue de votre nuage, Angèle ?
00:07:52Alors écoutez, c'est la première journée un peu plus calme depuis le podium.
00:07:57J'ai beaucoup enchaîné après ça.
00:07:59J'ai même pas récupéré mes affaires.
00:08:01Je suis directement partie pour tout ce qui m'attendait après.
00:08:05J'en avais aucune idée, mais c'était des bonnes expériences.
00:08:08Vous voulez qu'on vous reprojette en arrière ?
00:08:11De quelques heures, on va réécouter les dernières secondes
00:08:14que l'on a vécues de nous sur nos téléviseurs
00:08:17et vous dans votre canoë.
00:08:19Allez, on écoute.
00:08:21Elle est de l'intérieur !
00:08:22Oui ! Elle est de l'intérieur !
00:08:24Elle va prendre la deuxième place !
00:08:26Elle va prendre la deuxième place !
00:08:28Oh là là !
00:08:29C'est de l'Olympique !
00:08:31Et Angèle Hugues !
00:08:32Magnifique médaillée d'argent !
00:08:34Elle est dernière à mis par courant.
00:08:37Elles se connaissent bien.
00:08:38Noémie, la marseillaise.
00:08:40Elle court pour l'Australie.
00:08:41Et notre avocat d'adoption, Angèle Hugues !
00:08:44Elle est belle l'histoire.
00:08:47Quand vous entendez ça, Angèle,
00:08:49est-ce que vous considérez que ça reste le plus beau souvenir
00:08:53jusqu'à présent de votre très très jeune carrière ?
00:08:56Oui, carrément.
00:08:57C'est la première médaille olympique.
00:09:00Je pense que ça reste toujours en mémoire.
00:09:02Je m'en souviendrai toute ma vie.
00:09:04Vraiment, c'est génial.
00:09:05Par contre, ce que je voulais vous dire, Angèle,
00:09:07c'est que j'ai regardé la finale.
00:09:09C'est un sport de combat à la fin
00:09:11parce que ça se bastonne un peu
00:09:13sur les obstacles.
00:09:15Sous les obstacles.
00:09:16Oui, carrément.
00:09:17C'est vrai que c'est beaucoup de confrontations.
00:09:19Je ne pensais pas être faite pour ça
00:09:21au moment de l'apparition de cette discipline
00:09:23il y a 3-4 ans.
00:09:25Mais finalement, si.
00:09:29Quand vous dites que vous ne pensez pas être faite pour ça,
00:09:31c'est une discipline où il faut jouer des coudes et des pagaies
00:09:34et ne pas avoir peur du défi.
00:09:36C'est quoi qui a fait la différence finalement
00:09:40sur cette dernière épreuve, cette finale ?
00:09:46Je pense que c'est le fait de ne rien lâcher jusqu'au bout.
00:09:50C'est vrai que j'étais à mi-parcours quatrième,
00:09:53c'est-à-dire dernière de la finale.
00:09:55Mais finalement, je ne me suis jamais dit que c'était fini.
00:09:58Je ne me suis jamais dit que la médaille était perdue.
00:10:01J'ai réussi à rester lucide jusqu'en bas.
00:10:03Et ça a donné la deuxième place.
00:10:05Nous, on avait eu vos proches,
00:10:07mais surtout votre club d'origine du côté de l'Ardèche
00:10:10où ils avaient installé Grand Géant et Barbecue
00:10:13et tout ce qui va bien pour vous suivre.
00:10:16Ça va être quoi maintenant les prochaines heures,
00:10:19les prochains jours pour la toute nouvelle vice-championne olympique
00:10:22de Kanoé Cross ?
00:10:26Ce sera du coup de bien profiter à Paris jusqu'à la fin des Jeux.
00:10:30Bien sûr, participer à la cérémonie de clôture.
00:10:33C'est à faire à Paris, forcément.
00:10:36Vous aviez fait la cérémonie d'ouverture ?
00:10:38Oui, bien sûr. Jusqu'au bout.
00:10:40Jusqu'au bout. Vous ne perdez pas une miette.
00:10:42C'est impossible.
00:10:44J'ai bien croqué mes premiers Jeux olympiques, on va dire.
00:10:47C'est ça.
00:10:48Et la vie au village, elle est comment ?
00:10:50Parce qu'on entend beaucoup de choses.
00:10:52Alors, je ne dormais pas au village avec l'équipe Kanoé Slalom.
00:10:57On était sur version marne,
00:10:59mais on est passé au village pour visiter.
00:11:03Ce que je disais, c'est que l'ambiance,
00:11:05on ressent vraiment les valeurs du sport et des Jeux olympiques.
00:11:09Avec toutes ces nations qui sont les unes contre les autres sur le terrain,
00:11:14mais vraiment en unité dans le village.
00:11:17C'est vraiment un bel esprit, je trouve.
00:11:20Antoine Mazard, une petite question pour vous, Angèle.
00:11:22Bonsoir, Angèle.
00:11:23Cette nouvelle discipline que tout le monde a découvert,
00:11:25beaucoup ont apprécié.
00:11:26Parlez-nous un peu de cette nouvelle discipline
00:11:28parce que vous, au départ,
00:11:29vous n'étiez pas trop programmé pour faire du kayak cross.
00:11:32Vous étiez plus programmé pour du slalom.
00:11:35Vous n'avez pas été qualifié.
00:11:36Vous avez dû rebondir pour pouvoir aller chercher dans cette discipline.
00:11:39Ce n'était pas vraiment trop le programme qui était prévu en plus.
00:11:42Oui, c'est vrai qu'à la base,
00:11:44ceux qui font du kayak cross maintenant viennent du slalom.
00:11:48On fait pour la plupart encore du slalom à côté.
00:11:52C'est vraiment un double entraînement.
00:11:55C'est vrai que ça faisait un petit peu peur au début de s'y mettre.
00:11:59Mais finalement, c'est une discipline qui complète énormément
00:12:02notre discipline de base.
00:12:04Les deux disciplines se complètent bien.
00:12:07Pour être fort en kayak cross,
00:12:09c'est vrai qu'il faut complémentariser
00:12:12par rapport à la technique que représente le slalom
00:12:15et ajouter toutes ces qualités de confrontation.
00:12:18Ça n'a pas été trop dur de ne pas être qualifié
00:12:20pour l'épreuve auquel on était programmé au départ
00:12:22parce qu'il fallait encaisser un petit peu cet échec-là, j'imagine ?
00:12:25Oui, c'est sûr que quelques mois avant,
00:12:28j'ai loupé ma sélection en slalom.
00:12:31Mais l'idée de ne rien lâcher,
00:12:33à l'image du match final,
00:12:35ça a fait que j'ai pu me retrouver ici
00:12:38et décrocher une médaille quand même.
00:12:40Évidemment, quand on décroche une médaille
00:12:42dans les disciplines de kayak,
00:12:44forcément, on pense à Tony Estanguet.
00:12:46Vous l'avez croisé, je crois, Angèle.
00:12:49Et vous vous entraînez dans un plan d'eau
00:12:51que lui connaît très bien aussi ?
00:12:53À Pau.
00:12:54Et oui, je m'entraîne à Pau, du coup,
00:12:56là où Tony s'entraînait également
00:12:58pendant sa carrière.
00:13:00Je l'ai vu juste avant le podium
00:13:02et j'étais super fière.
00:13:04J'ai pu lui faire un câlin,
00:13:06donc ça a fait beaucoup d'émotion.
00:13:08Vous avez fait un hug, c'est ça ?
00:13:10Voilà, exactement.
00:13:12Moi, j'adore le départ tout beau gant.
00:13:15Je trouve que ça devrait être plus long, en fait.
00:13:17Vous devriez partir d'un truc avec des virages.
00:13:19Ce n'est pas Aqualand non plus.
00:13:21Ce n'est pas la discipline.
00:13:23Ce n'est pas Aqualand, mais en tout cas,
00:13:25c'est le même plaisir au départ.
00:13:26C'est ça.
00:13:27Angèle, donc là, vous êtes ce soir
00:13:29au Club France, vous attendez
00:13:31la célébration des médaillés.
00:13:33C'est ça ou c'est déjà passé ?
00:13:35Racontez-nous.
00:13:36Alors, je suis passée en célébration
00:13:38au Club France il y a deux jours,
00:13:40le soir de ma médaille.
00:13:42C'était inoubliable d'ailleurs.
00:13:44Génial.
00:13:45C'est génial.
00:13:46Et je serai au Club France
00:13:48jusqu'à la fin des Jeux.
00:13:49Un petit peu tous les jours, je passerai
00:13:51parce qu'on a des sollicitations aussi là-bas.
00:13:53Et on dort juste à côté
00:13:55pour honorer
00:13:57les sollicitations.
00:13:59Donc voilà, vous pourrez peut-être
00:14:01me croiser là-bas.
00:14:02Si on arrive à rentrer, parce que c'est
00:14:04difficile d'y mettre un orteil, vous savez.
00:14:06Si on n'a pas une médaille d'argent
00:14:08comme vous autour du coup, c'est compliqué.
00:14:10En tous les cas, on vous félicite
00:14:12chaleureusement, Angèle, pour
00:14:14cette médaille d'argent, cette nouvelle
00:14:16discipline très spectaculaire et qui a fait
00:14:18certainement beaucoup d'émules.
00:14:20Et vibrer l'Ardèche aussi.
00:14:22Vive l'Ardèche, bien sûr.
00:14:24Et oui, merci beaucoup.
00:14:26Et vive l'Ardèche, absolument.
00:14:28Merci beaucoup, Angèle Hugues, qui était avec nous
00:14:30dans ses vraies voix des JO
00:14:32et cette discipline
00:14:34du kayak cross. C'est vrai, on aurait cru
00:14:36des Jeux vidéo au début, c'était assez étonnant.
00:14:38On en souriait, mais c'est une discipline
00:14:40à part entière extrêmement spectaculaire.
00:14:42Vous savez, les amis, si jamais
00:14:44Toulouse était au classement
00:14:46des tableaux des médailles, comme un pays,
00:14:48vous savez où est-ce qu'elle se situerait ?
00:14:52Dixième.
00:14:54Entre la dixième et la douzième place
00:14:56des nations. Pas mal, hein ?
00:14:58On va voir le maire de Toulouse dans un instant,
00:15:00parce qu'il y a effectivement beaucoup de médailles pour des sportifs
00:15:02toulousains, et ce n'est pas terminé.
00:15:04Voir un tout petit peu aussi comment
00:15:06on se prépare à recevoir ce flot de
00:15:08médailles olympiques qui vont arriver
00:15:10dans une ville qui m'est chère,
00:15:12mais aussi, voilà, simplement...
00:15:14On peut lui solliciter la construction.
00:15:16Oula, ça y est !
00:15:18Vous n'avez pas regardé combien il y a de bretons là-dedans ?
00:15:20C'est pas parce qu'on habite à Toulouse qu'on n'est pas bretons.
00:15:22Toulouse un jour, Toulouse un toujours, vous le savez bien.
00:15:24Allez, mais il n'y a pas que Toulouse dans la vie,
00:15:26mais simplement, on va en voir le point
00:15:28avec Jean-Luc Moudin, qui est notre invité
00:15:30dans un instant, et vous êtes bien sur les vraies voies,
00:15:32dans les vraies voies des Jeux, jusqu'à 19h.
00:15:34A tout de suite.
00:15:36Actif des championnes et des champions français ce soir,
00:15:38double médaillé d'argent au jeu
00:15:40en 1996 et en 2000.
00:15:42Pascal Léouzan, quadruple champion du monde de
00:15:44tumbling, président de ce collectif des championnes
00:15:46et champions français, et tout à l'heure, on parlera
00:15:48aussi avec l'un de vos membres
00:15:50de la position de la boxe aujourd'hui,
00:15:52tous les débats qu'il y a autour de ça,
00:15:54avec l'un des membres, Alban Benassé,
00:15:56ancien boxeur professionnel, mais aussi
00:15:58avocat, donc il va nous éclairer.
00:16:00Mais, on voulait faire un petit coucou,
00:16:02en tous les cas, un focus sur
00:16:04une ville qui s'apprête, après
00:16:06ces Jeux, à recevoir des médaillés
00:16:08olympiques comme jamais, peut-être dans son histoire,
00:16:10elle n'en a connu, c'est la ville de
00:16:12Toulouse. Bonsoir Jean-Luc Moudinc.
00:16:14Bonsoir. Je présume
00:16:16que, comme nous, vous suivez
00:16:18les sportifs toulousains,
00:16:20qui brillent par ces médailles.
00:16:22On le disait, juste avant de vous recevoir,
00:16:24que si Toulouse était un pays
00:16:26au nombre de médailles, elle se classerait quand même
00:16:28dans le top 10, le top 12
00:16:30des nations, grâce à toutes ces médailles
00:16:32d'or déjà glanées, Léon Marchand,
00:16:34Antoine Dupont avec le rugby à 7,
00:16:36et ça n'est pas terminé avec
00:16:38Sofiane Oumia ce soir en boxe, une médaille
00:16:40promise, de quelle couleur on lui souhaite l'or,
00:16:42et Bilal Benhamma demain,
00:16:44mais on n'oublie pas non plus le plongiste
00:16:46Simon Gozy,
00:16:48qui est avec les frères
00:16:50Lebrun, en ce moment, en train de
00:16:52disputer leur tournoi par équipe.
00:16:54Alors, la fierté du maire que vous êtes,
00:16:56elle est de
00:16:58à quel niveau, Jean-Luc Moudinc ?
00:17:00Je suis heureux, parce qu'on parle de
00:17:02Toulouse, on parle de Toulouse en bien,
00:17:04et on donne à voir une facette de Toulouse,
00:17:06au fond, qui n'était pas très connue,
00:17:08parce que Toulouse, quand on parle de sport,
00:17:10on pense aussi au rugby,
00:17:12évidemment, la première médaille française
00:17:14en or, elle a été
00:17:16entre autres due à
00:17:18des Toulousains, que ce soit Nelson Eppé,
00:17:20ou Antoine Dupont,
00:17:22pour le rugby à 7, mais
00:17:24ce qui me fait plaisir
00:17:26dans ce qui se passe, c'est que
00:17:28on met le focus sur d'autres
00:17:30sports, parce que Toulouse, c'est une ville
00:17:32sportive, avec des talents
00:17:34dans des disciplines extrêmement
00:17:36variées. Nous sommes une ville où il y a 90 000
00:17:38licenciés sportifs, où il y a
00:17:40550 installations sportives
00:17:42municipales, où il y a
00:17:44également 7 clubs
00:17:46dans l'élite, dans des disciplines différentes,
00:17:48et donc, cet aspect-là du dynamisme
00:17:50toulousain, qui complète
00:17:52le dynamisme économique, qui complète
00:17:54le rayonnement culturel,
00:17:56avec l'Orchestre du Capitole, le Théâtre du Capitole,
00:17:58c'est quelque chose
00:18:00qui rend
00:18:02justice à tous ces
00:18:04Toulousains qui font du sport,
00:18:06et qui participent au rayonnement
00:18:08de la ville, et à l'excellence
00:18:10dans leurs propres spécialités.
00:18:12Est-ce qu'il va falloir ouvrir le
00:18:14Capitole et la place pour l'accueil
00:18:16de tous ces médaillés, comme quand le
00:18:18Stade Toulousain revient avec un bouclier,
00:18:20M. le maire ?
00:18:22On est en train de réfléchir à tout ça, parce qu'effectivement,
00:18:24il faudra fêter
00:18:26nos sportifs, nos athlètes,
00:18:28à la fois ceux qui ont ramené des médailles,
00:18:30il y en a beaucoup, effectivement,
00:18:32pas moins de neuf médailles,
00:18:34qui, parmi les médailles françaises,
00:18:36sont portées par des Toulousains,
00:18:38mais je souhaite aussi
00:18:40remercier
00:18:42tous les athlètes qui auront participé
00:18:44et qui n'auront pas remporté de médailles.
00:18:46Alors on attend que les Jeux soient
00:18:48terminés, tous les Jeux, parce qu'après les Jeux
00:18:50olympiques, il y a les Jeux paralympiques,
00:18:52et puis effectivement, à l'automne,
00:18:54sans doute au mois de septembre,
00:18:56ce n'est pas évident de faire coïncider l'agenda
00:18:58de toutes ces célébrités sportives,
00:19:00mais j'espère qu'on y arrivera,
00:19:02et à ce moment-là, effectivement, on les célébrera,
00:19:04on les remerciera,
00:19:06et je souhaite que ce ne soit pas une fête officielle,
00:19:08mais que ce soit une fête populaire,
00:19:10comme on l'a fait avec le Stade Toulousain,
00:19:12comme on l'a fait avec le TGC également,
00:19:14qui l'a brillé aux édits,
00:19:16en remportant la Coupe de France.
00:19:18Voilà, donc,
00:19:20on va célébrer tout ça,
00:19:22c'est un moment de partage et de joie,
00:19:24et quand on voit l'actualité,
00:19:26qui est morose trop souvent,
00:19:28et bien on se dit que, heureusement
00:19:30qu'il y a le sport, car le sport, à la fois pour
00:19:32rassembler les gens,
00:19:34rassembler un peuple qui est souvent
00:19:36trop divisé, et puis pour amener de l'optimisme.
00:19:38Alors, il y en a
00:19:40certains qui demandent, est-ce qu'il y a
00:19:42une piscine Léon Marchand, et notamment
00:19:44à Toulouse, que le bassin soit
00:19:46récupéré de celui qui était
00:19:48à l'Arena à Paris ?
00:19:50Est-ce que c'est
00:19:52dans les cartons, ou pour l'instant c'est trop tôt ?
00:19:54Qu'est-ce que vous pouvez nous dire là-dessus,
00:19:56Jean-Luc Baudinck ?
00:19:58Alors, c'est vrai qu'on n'a pas attendu les Jeux Olympiques pour travailler là-dessus,
00:20:00on a la chance d'avoir un des plus anciens,
00:20:02un des plus fameux
00:20:04club de natation de France, les Dauphins du Touret,
00:20:06qui existe depuis plus d'un siècle,
00:20:08et avec eux, depuis plusieurs années, nous travaillons
00:20:10à une cité de la natation, au cœur de la ville,
00:20:12dans l'île du Ramier, que nous sommes en train
00:20:14de renaturer, et dans ce cadre-là,
00:20:16nous avons fait
00:20:18le président du club, Vincent Gardeau et moi,
00:20:20une demande, c'était en mai 2021,
00:20:22vous voyez, on n'a pas perdu de temps,
00:20:24où on s'est mis sur les rangs, auprès
00:20:26la Fédération Française de Natation, pour récupérer
00:20:28un des trois bassins olympiques,
00:20:30le plus grand bassin, celui qui
00:20:32compte dix couloirs, où Léon
00:20:34a fait ses exploits,
00:20:36et donc effectivement, nous sommes sur les rangs, c'est une
00:20:38décision que l'État
00:20:40doit prendre, c'est
00:20:42celui qui doit décider.
00:20:44Où est-ce qu'on doit signer pour que ça revienne à Toulouse ?
00:20:46Elle est
00:20:48où la pétition ?
00:20:50Bon, écoutez, je peux vous dire qu'on
00:20:52s'active en coulisses,
00:20:54et de toute façon,
00:20:56nous aurons cette cité de la natation,
00:20:58avec ce bassin olympique
00:21:00des JO 2024 ou pas,
00:21:02et bien évidemment, dans les bassins,
00:21:04parmi les bassins qui formeront
00:21:06cette cité de la natation, il y aura
00:21:08le bassin Léon Marchand.
00:21:10Qu'est-ce que vous en pensez de cette Léon Mania,
00:21:12cette Léon Marchand Mania
00:21:14que l'on voit, qui est
00:21:16devenue,
00:21:18qui a pris une autre dimension,
00:21:20vous le connaissiez d'avant,
00:21:22c'est pas nouveau pour les Toulousains,
00:21:24mais pour le grand public, on découvre
00:21:26cette athlète
00:21:28et cette personnalité, comment vous l'analysez,
00:21:30Jean-Luc Moudinck ?
00:21:32Ecoutez, c'est le phénomène de la
00:21:34médiatisation, et en même temps, ce que je crois,
00:21:36c'est que, comme je le disais,
00:21:38dans tous les problèmes que nous vivons,
00:21:40dans une actualité qui est souvent
00:21:42très pessimiste,
00:21:44les Jeux constituent une sorte de parenthèse
00:21:46enchantée, et il se trouve que
00:21:48Léon a été,
00:21:50toutes les étoiles qui ont brillé,
00:21:52celle qui a brillé le plus,
00:21:54du moins, parmi les étoiles de notre
00:21:56pays, en faisant rayonner
00:21:58le nom de Toulouse,
00:22:00et donc, effectivement,
00:22:02en quelques jours, il a acquis
00:22:04une dimension, une notoriété,
00:22:06qu'il n'avait pas, même, vous savez, à Toulouse,
00:22:08je ne suis pas sûr que sa notoriété
00:22:10ait été très très forte avant,
00:22:12elle était évidemment connue des milieux
00:22:14sportifs,
00:22:16mais là, vraiment, c'est une
00:22:18explosion, et ce qui me plaît
00:22:20comme maire de Toulouse, c'est que
00:22:22on dit sans arrêt qu'il est
00:22:24Toulousain, et la ville est associée à
00:22:26tous ses succès, et c'est la même chose pour
00:22:28Sofiane Oubia, pour Bilal Benhamma,
00:22:30que nous suivons,
00:22:32que nous supportons depuis
00:22:34plusieurs années, tous les deux, qui sont deux garçons
00:22:36extraordinaires, et puis, évidemment,
00:22:38Antoine Dupont, je n'ai pas besoin de
00:22:40le faire en décembre.
00:22:42Dernière question avec vous,
00:22:44Jean-Luc Moudin, est-ce que ça donne un poids supplémentaire
00:22:46aux décisions que vous allez prendre
00:22:48en matière de sport ?
00:22:50On s'attend, dans toutes les fédérations,
00:22:52qu'on a reçu ici un afflux massif
00:22:54de licenciés, donc ça veut dire
00:22:56que vous allez avoir le retour des associations qui vont vous dire
00:22:58qu'il nous faut des moyens.
00:23:00Est-ce que ces Jeux Olympiques de Paris, pour des élus locaux,
00:23:02ça change la donne ?
00:23:04C'est évident, chaque fois, ça se passe
00:23:06comme ça, et tant mieux,
00:23:08parce que le sport n'amène que du positif,
00:23:10à la fois pour, je dirais,
00:23:12la communauté, la cohésion nationale,
00:23:14et puis pour les personnes à titre individuel.
00:23:16Mais, comme je vous le disais,
00:23:18ça fait plus de trois ans maintenant que nous travaillons
00:23:20avec les dauphins du Touhec
00:23:22sur la cité de la natation.
00:23:24La cité de la natation, elle va
00:23:26permettre à Toulouse d'avoir
00:23:28d'ici quelques années des moyens
00:23:30supplémentaires pour accueillir
00:23:32de nouveaux nageurs. Aujourd'hui,
00:23:34les dauphins du Touhec occupent
00:23:36des centaines d'heures
00:23:38de créneaux, d'entraînements dans les piscines
00:23:40toulousaines. A partir du moment où
00:23:42le centre sera construit,
00:23:44ce centre nautique dont
00:23:46sont les dauphins du Touhec les maîtres
00:23:48d'ouvrage, alors forcément, tous ces créneaux
00:23:50vont se libérer, et ça va donner
00:23:52la possibilité à plus
00:23:54de Toulousains de pratiquer la natation.
00:23:56On va pouvoir avouer. Pascal Léozan,
00:23:58président du collectif des championnats et champions français,
00:24:00a une question pour vous, Jean-Luc Moudenc.
00:24:02Ce n'est pas une question, c'est juste qu'on parle beaucoup
00:24:04des augmentations de licences qui sont liées
00:24:06aux disciplines qui sont pratiquées et qui font
00:24:08des médailles, mais je me dis que si tout le monde vient de Toulouse,
00:24:10le bonheur de Toulouse, les gens vont se dire, on va tous venir
00:24:12à Toulouse pour faire du sport.
00:24:14Toulouse est la ville de France
00:24:18qui, depuis quasiment 20 ans,
00:24:20connaît la plus
00:24:22forte croissance économique. Donc, je ne sais pas
00:24:24si c'est pour le sport,
00:24:26mais en tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes la ville qui
00:24:28accueille le plus des gens.
00:24:30Bon, merci de tous les cas, Jean-Luc Moudenc,
00:24:32d'être passé nous voir et
00:24:34de suivre ça. Donc, vous dites,
00:24:36au mois de septembre, il y aura donc une grande
00:24:38célébration à Toulouse pour tous les
00:24:40médailles olympiques, à commencer par
00:24:42Léon Marchand, Antoine Dupont, on l'espère aussi,
00:24:44nos boxeurs qui sont en lice
00:24:46ce soir et demain pour une médaille
00:24:48olympique. Donc, voilà, on va suivre ça, évidemment,
00:24:50sur Sune Radio, la radio du rugby,
00:24:52certes, mon cher Antoine, mais pas que.
00:24:54Et pas que les médaillés aussi, a dit monsieur le maire.
00:24:56Non, il a dit, tous les médaillés, tous les
00:24:58Toulousains qui ont fait les Jeux,
00:25:00que ce soit en Jeux
00:25:02olympiques et paralympiques.
00:25:04Voilà, il va y avoir beaucoup de célébrations, on va faire
00:25:06durer le plaisir, ne vous inquiétez pas.
00:25:08Allez dans un instant,
00:25:10entre polémique et guerre des dirigeants internationaux,
00:25:12est-ce que la boxe s'étant
00:25:14sursis aux Jeux olympiques ?
00:25:16On éclaire tout ça avec
00:25:18Alban Benacer, ancien boxeur, avocat,
00:25:20membre du collectif des Championnes et Champions.
00:25:22Et avec vous, mes chers vrais voix,
00:25:24Pascal Ehouzan, Marion Cligny et Antoine
00:25:26Mazère, à tout de suite.
00:25:56C'est un truc de ouf ça !
00:25:58Et comment c'était possible ?
00:26:00Parce qu'il n'y avait pas d'entraînement spécifique à l'époque,
00:26:02donc je faisais de la route pour préparer la piste,
00:26:04je montais sur piste une semaine avant
00:26:06les épreuves, et je priais
00:26:08que je reste debout !
00:26:10Et ça passait !
00:26:12Et ça s'est terminé sur un podium olympique.
00:26:14Et si elle avait continué, elle aurait peut-être fait le BMX aussi !
00:26:16Ouais !
00:26:18On l'aurait sur toutes les disciplines !
00:26:20Avec les saltos et tout !
00:26:22Allez, Pascal Ehouzan,
00:26:24vous l'avez entendu également,
00:26:26le président de ce collectif et cadreur de champion du monde
00:26:28de tumbling, Antoine Mazère,
00:26:30journaliste à Sud Radio.
00:26:32On va revenir sur le dossier de la boxe,
00:26:34avec ses polémiques entre les différentes
00:26:36instances. Est-ce que ce n'est pas
00:26:38le dernier round, finalement, pour la boxe
00:26:40aux Jeux Olympiques ? On en parlera dans un instant
00:26:42avec Alban Benacer, notre spécialiste.
00:26:44Mais tout de suite, on va filer
00:26:46porte de Versailles, mesdames, messieurs,
00:26:48où se trouve notre reporter Clément Arion.
00:26:50Bonsoir Clément !
00:26:52Bonsoir Christine,
00:26:54bonsoir à tous ! Alors, vous êtes toujours
00:26:56en train d'observer le tournoi
00:26:58du Phénomène
00:27:00des Frères Lebrun, associé en équipe
00:27:02avec Simon Rosy,
00:27:04le Toulousain, merci Antoine,
00:27:06qui ont donc franchi
00:27:08le seuil des quarts de finale.
00:27:10Eh oui, ils n'ont fait qu'une bouchée des Brésiliens !
00:27:12Je vous apporte une bonne nouvelle, Christine,
00:27:14après la fête des handballeurs.
00:27:16Victoire 3-0,
00:27:18net et sans bavure pour les pongistes
00:27:20français. Ça a commencé avec le double,
00:27:22vous l'avez dit, Simon Rosy et Alexis Lebrun,
00:27:24qui nous ont fait le match parfait,
00:27:26tout simplement, 3-7-0 face
00:27:28à Ishii et Theodoro.
00:27:30Les Brésiliens n'ont clairement pas vu le jour.
00:27:32Et puis en deuxième match, on a eu le remake
00:27:34des quarts de finale en simple, Félix Lebrun
00:27:36contre Hugo Calderano.
00:27:38Eh bien, il a encore montré sa supériorité,
00:27:40le français, en grande confiance depuis
00:27:42sa médaille de bronze obtenue en simple.
00:27:44Là, on était à 2-0.
00:27:46Et puis, troisième match décisif,
00:27:48Alexis Lebrun qui revient en simple
00:27:50contre Victor Ishii.
00:27:52Et il s'impose, sans trembler, en 4-7.
00:27:54C'est les trois français qui ont célébré,
00:27:56qui ont savouré, forcément, cette victoire
00:27:58avec le public de la Paris-Sud Arena.
00:28:00Encore un bon moment
00:28:02pour le tennis de table français.
00:28:04Alors maintenant, Christine, place aux demi-finales.
00:28:06Demain matin à 10h,
00:28:08ça sera très compliqué. Plus que compliqué
00:28:10parce que les bleus affrontent la Chine.
00:28:12Ultra favori, c'était l'affiche
00:28:14de la dernière finale des championnats du monde.
00:28:16Les français s'étaient inclinés 3-0.
00:28:18J'ai pu discuter avec quelques
00:28:20pongistes amateurs qui sont sortis
00:28:22de la salle. Ils m'ont dit
00:28:24si on gagne un match, ce serait déjà bien.
00:28:26Pour vous donner une idée, on verra bien.
00:28:28Rendez-vous demain 10h pour
00:28:30ces demi-finales pour les frères Lebrun
00:28:32et Simon Gaudy.
00:28:34Une place en demi-finale, peut-être que c'est aussi
00:28:36une médaille potentielle
00:28:38pour les pongistes français.
00:28:40Ce n'est pas anodin.
00:28:42Tout peut arriver dans les Jeux Olympiques, on ne sait pas.
00:28:44On ne sait pas. Dans le bon comme dans le mauvais.
00:28:46Ce serait quand même un sacré exploit.
00:28:48Il y en a eu d'autres. L'exploit du siècle.
00:28:50Pourquoi pas.
00:28:52Clément Arion, on vous souhaite une bonne soirée.
00:28:54On vous retrouve bien sûr
00:28:56sur tous les différents terrains des JO
00:28:58demain et on suivra bien sûr les exploits
00:29:00toujours, on l'espère. On croise les doigts
00:29:02des frères Lebrun, les autres stars
00:29:04de ces
00:29:06Jeux Olympiques qui
00:29:08attirent les médias et la foule.
00:29:10C'est devenu un véritable
00:29:12phénomène de société.
00:29:14On va avec vous
00:29:16Antoine, revenir sur les
00:29:18trois mots des JO que vous avez
00:29:20sélectionnés aujourd'hui. Il y a trois mots
00:29:22dont l'un va concerner notre débat.
00:29:24Le premier, c'est boxe.
00:29:26Oui, la boxeuse algérienne qualifiée
00:29:28Imane Kelif en finale des Jeux Olympiques.
00:29:30Hier soir, l'athlète qui depuis le début de sa compétition
00:29:32fait face à de nombreuses attaques, y compris
00:29:34dans le monde de la boxe, pour son hyper-androgynie.
00:29:36L'Algérienne, soutenue par le
00:29:38public parisien, a remporté hier soir à l'unanimité
00:29:40des Jeux sa demi-finale.
00:29:42Son allonge supérieur lui a permis de maîtriser
00:29:44assez facilement son combat.
00:29:46La boxeuse algérienne se battra pour l'or
00:29:48contre la chinoise Yang Liu, tête
00:29:50de série numéro 2. Ses deux mains à
00:29:5222h51, elle sera toujours du côté
00:29:54de Roland Garros. Après le combat,
00:29:56elle a déclaré « J'espère avoir rendu fier
00:29:58le peuple algérien. J'espère qu'il est content de ce
00:30:00combat. La réponse est toujours sur le
00:30:02ring. Nous serons prêts, bien concentrés
00:30:04sur ce dernier combat. Dans mon esprit,
00:30:06le peuple algérien tout entier regardait le combat presque
00:30:08comme si c'était du football.
00:30:10C'est un vrai sujet et on l'assurera
00:30:12parce que demain, il y a du monde qui...
00:30:14Ça va énerver Marion. Non mais on va en parler de cette
00:30:16histoire, c'est pas l'énerver, c'est les questions que ça pose
00:30:18c'est une polémique peut-être mais...
00:30:20C'est pas le même énervement que d'autres sujets.
00:30:22Ça interroge,
00:30:24ça interroge.
00:30:26C'est entre équité
00:30:28ou inclusion, on a un vrai débat autour
00:30:30de ça. Deuxième mot...
00:30:32Oui ?
00:30:34On va y revenir,
00:30:36Marion. Préparez vos arguments,
00:30:38on va ouvrir les micros dans un instant.
00:30:40Le deuxième mot, l'amateur
00:30:42de danse que vous êtes, Pascal,
00:30:44ça va vous plaire, c'est la danse. Oui, c'est une soixantaine
00:30:46de danseurs se préparent actuellement
00:30:48pour proposer dans les aéroports parisiens
00:30:50une danse de départ aux touristes
00:30:52et aux athlètes afin de célébrer les jeux
00:30:54et leurs champions et que tous gardent
00:30:56un souvenir festif de la France.
00:30:58Deux troupes de danseurs de hip-hop
00:31:00préparent actuellement une chorégraphie qu'ils offriront
00:31:02aux voyageurs de Roissy et Orly
00:31:04du 12 au 14 août et après
00:31:06à la fin des Jeux, puis les 9 et 10 septembre
00:31:08après la fin des Paralympiques.
00:31:10L'idée de cette danse de départ est de prolonger
00:31:12auprès des voyageurs quittant la France. L'esprit
00:31:14festif de la compétition, il s'agit de témoigner
00:31:16de la créativité du rayonnement français
00:31:18et de laisser une image indélébile à tous les athlètes
00:31:20qui repartiront médaillés ou non depuis
00:31:22nos aéroports. C'est pas mal, non ? Moi, je trouve
00:31:24que ça ferait bien. Comment ça s'appelle d'ailleurs
00:31:26les danses quand ils sont dans le même endroit
00:31:28et que tout le monde se met à participer ?
00:31:30Flashmob.
00:31:32Par contre, normalement, il y avait une danse
00:31:34des Jeux Olympiques. On l'a pas vu beaucoup.
00:31:36On l'a vu avant les JO.
00:31:38C'était laquelle ?
00:31:40Je sais pas, c'était un truc avec tous les sports
00:31:42ça mimait un peu tous les sports, la chorégraphie, mais apparemment
00:31:44ça plaît pas aux hip-hoppeurs, ils préfèrent faire la leur.
00:31:46Le AK.
00:31:48Et ça sera très bon.
00:31:50Dernier mot des JO, cher Antoine.
00:31:52C'est la cocaïne.
00:31:54Oui, c'est un athlète australien qui participe
00:31:56à ces Jeux Olympiques de Paris 2024
00:31:58dans l'équipe de hockey sur gazon. Il a été interpellé
00:32:00et placé en garde à vue après avoir acheté de la cocaïne
00:32:026-7 nuits, vers minuit 30.
00:32:04Des policiers de la BAC ont surpris deux personnes en pleine transaction
00:32:06de drogue, rue de Douai, c'est dans le Levié-Rame
00:32:08arrondissement de Paris. Les deux suspects ont été
00:32:10placés en garde à vue. Parmi eux, l'acheteur
00:32:12est un athlète australien, donc membre de l'équipe
00:32:14sur gazon, c'est Thomas Craig, 28 ans.
00:32:16Et donc, voilà, l'équipe de hockey
00:32:18sur gazon qui vit le championnat olympique en titre.
00:32:20L'Australie a été éliminée par les Pays-Bas en quarts de finale
00:32:22du tournoi masculin dimanche, donc ils avaient
00:32:24terminé leur tournoi et donc
00:32:26c'est cette mauvaise histoire qui touche l'Australie.
00:32:28Alors, il n'est pas très malin parce que, bon,
00:32:30j'ai un de mes amis qui est policier
00:32:32à Paris et il me disait justement
00:32:34pendant les Jeux, il n'y avait quasiment
00:32:36plus d'actes de délinquance, donc le pauvre
00:32:38c'est le seul qui s'était gaulé.
00:32:40Il n'était pas au courant, il n'avait pas compris
00:32:42que c'était une personne. Il jouait toute la police parisienne
00:32:44sur lui. C'est ça, c'est ça.
00:32:46La cocaïne, on fait une parenthèse, c'est quand même
00:32:48un fléau dans le sport aujourd'hui, pas que dans le sport
00:32:50mais dans tous les cas, il y a des vrais sujets
00:32:52autour de la consommation de cette drogue
00:32:54dure, faut-il encore le rappeler.
00:32:56On va passer tout de suite au débat,
00:32:58on va essayer de comprendre ce qui se passe
00:33:00autour de l'univers de la boxe.
00:33:02Les vraies voix Sud Radio,
00:33:04le grand débat du jour. Alors, je le disais,
00:33:06entre les polémiques et les guerres des dirigeants internationaux,
00:33:08est-ce que la boxe est en sursaut
00:33:10pour les Jeux Olympiques ? Certains se posent la question
00:33:12et pensent même que c'est la dernière fois
00:33:14que l'on pourrait voir une compétition de boxe
00:33:16à des Jeux Olympiques.
00:33:18Il y a des conflits ouverts entre
00:33:20les membres du CO et son président
00:33:22Thomas Barre et la Fédération Internationale
00:33:24de Boxe, qui est présidée
00:33:26par un Russe, et ces
00:33:28provocations qui semblent se multiplier,
00:33:30notamment au sujet, on en a parlé,
00:33:32des joueuses hyper androgènes.
00:33:34On va essayer de décrypter tout ça avec vous,
00:33:36Alban Benacer, bonsoir Alban.
00:33:38Oui, bonsoir tout le monde, bonsoir les vrais voix,
00:33:40j'espère que vous allez bien.
00:33:42Vous êtes un ancien
00:33:44boxeur, aujourd'hui avocat
00:33:46au barreau de Paris,
00:33:48vous connaissez bien aussi le collectif des champions et des champions
00:33:50français. Est-ce qu'on peut dire
00:33:52qu'aujourd'hui la boxe est en sursis
00:33:54au JO, compte tenu des tensions qu'il y a
00:33:56entre la Fédération Internationale
00:33:58et le Comité International Olympique ?
00:34:00Alors, non seulement
00:34:02elle est en sursis aujourd'hui, mais elle est en sursis
00:34:04même depuis 2019, puisque
00:34:06on se souvient que le tournoi de boxe à Tokyo
00:34:08avait été organisé par
00:34:10une unité de travail interne au CO.
00:34:12Donc déjà, en 2020, la question
00:34:14se posait,
00:34:16compte tenu de la gouvernance de la Fédération
00:34:18Internationale de Boxe, donc l'AIBA,
00:34:20qui posait de nombreuses questions,
00:34:22et donc le CO avait décidé de suspendre
00:34:24sa reconnaissance à l'AIBA
00:34:26et avait repris en main l'organisation du tournoi.
00:34:28Donc ce n'est pas la première fois.
00:34:30À Paris 2024, c'est également repris en main
00:34:32par le CO et on se pose la question
00:34:34pour Los Angeles 2028.
00:34:36Parce qu'il faut une Fédération Internationale derrière la discipline
00:34:38pour co-organiser,
00:34:40j'allais dire, le tournoi, on est d'accord ?
00:34:42Oui, en fait, ce qu'il faut bien avoir à l'esprit,
00:34:44c'est que les disciplines olympiques,
00:34:46les tournois dans les disciplines olympiques sont organisés
00:34:48par les fédérations internationales.
00:34:50Donc les fédérations sportives,
00:34:52et pour qu'une fédération sportive internationale
00:34:54puisse organiser le tournoi olympique,
00:34:56il lui faut la reconnaissance du CO.
00:34:58Ça, c'est l'application de la charte olympique
00:35:00et si vous perdez la reconnaissance,
00:35:02vous devenez une fédération déchue,
00:35:04un peu comme l'AIBA aujourd'hui.
00:35:06Oui, l'AIBA, parlez-nous-en,
00:35:08elle est dirigée par un russe, un proche de Poutine.
00:35:10Oui, alors l'AIBA,
00:35:12en fait, c'est l'ancien nom.
00:35:14En 2021, c'était l'association internationale
00:35:16de boxe amateurs, et puis depuis 2021,
00:35:18c'est l'IBA.
00:35:20Pour la petite histoire,
00:35:22elle était précédemment dirigée par quelqu'un
00:35:24qui s'appelle Gafour Rakimov,
00:35:26qui est un homme d'affaires ouzbek,
00:35:28donc à partir de 2018, c'est lui qui présidait la fédération.
00:35:30Et il est un petit peu
00:35:32sulfureux parce qu'il a été identifié par l'administration
00:35:34américaine comme étant un trafiquant d'héroïne.
00:35:36Donc ça, c'était...
00:35:38Rien que ça.
00:35:40Ça, c'était en 2018,
00:35:42donc c'est ce qui avait d'ailleurs, à l'époque,
00:35:44éveillé le conflit
00:35:46entre le CIO et l'AIBA.
00:35:48Et puis ensuite, en 2020,
00:35:50Oumar Khemlev, qui est l'actuel président,
00:35:52donc effectivement qui est russe,
00:35:54a été élu à la tête de l'AIBA.
00:35:56Et compte tenu des relations entre
00:35:58le CIO et la Russie,
00:36:00notamment les athlètes russes qui sont sous bannière neutre,
00:36:02etc., qui, d'ailleurs,
00:36:04des relations qui n'ont pas toujours été mauvaises, puisque
00:36:06sauf que 2014, les relations étaient
00:36:08plutôt bonnes, mais tout ça a évolué.
00:36:10Et le fait d'avoir une fédération internationale
00:36:12déchue sous présidence russe
00:36:14aujourd'hui, fait que ça
00:36:16renforce effectivement le conflit avec le CIO
00:36:18et donc toute la polémique autour de la boxe.
00:36:20Ce qui est chiant
00:36:22avec la boxe, parce que c'est un magnifique sport,
00:36:24franchement, c'est des superbes athlètes, mais on n'y croit
00:36:26en jamais rien, et puis il y a toujours des
00:36:28espèces de magouilles, que ce soit...
00:36:30Un peu moins maintenant, j'ai l'impression, sur le plan du jugement,
00:36:32mais c'est jamais
00:36:34clair et simple
00:36:36avec la boxe.
00:36:38En fait, Pascal, je te rejoins
00:36:40complètement, parce que d'ailleurs, c'était l'un des sujets
00:36:42des enquêtes qui avaient été diligentées
00:36:44par le CIO autour de la IBA dès
00:36:462018, je le répète, sur
00:36:48notamment les critères d'arbitrage et de jugement, et en fait, la boxe
00:36:50elle est olympique depuis 1904,
00:36:52donc quasiment depuis le début des jeux modernes,
00:36:54donc c'est un sport ancestral,
00:36:56et quasiment depuis toujours, il y a eu
00:36:58des controverses, des polémiques, des vols,
00:37:00des arbitrages contestés.
00:37:02En 1988, on peut citer Roy Jones,
00:37:04on a eu 2008-2012,
00:37:06Alexy Vastin, tricolore,
00:37:08paix à son âme, le pauvre, donc lui, il a été victime
00:37:10de tout ça aussi. 2016, Michael Conlan,
00:37:12un Irlandais, enfin, on pourrait
00:37:14en citer comme ça une liste longue comme le bras,
00:37:16et en fait, malheureusement, c'est ce qui fait un peu
00:37:18ce qui desserre beaucoup la boxe,
00:37:20c'est que c'est un très beau sport, c'est le noble art avec des
00:37:22belles valeurs, mais il y a aussi toutes
00:37:24ces controverses aux Jeux olympiques.
00:37:26Alors, il y a la controverse en tous les cas,
00:37:28c'est aujourd'hui, on comprend très
00:37:30très bien que c'est totalement instrumentalisé.
00:37:32Le cas de l'Algérienne, Imane Kelif,
00:37:34on le rappelle,
00:37:36qui, alors je ne sais pas si on dit souffre,
00:37:38mais en tous les cas,
00:37:40est déclarée femme,
00:37:42hyper androgène, c'est-à-dire
00:37:44avec beaucoup de chromosomes,
00:37:46mais qui est déclarée par la Fédération Internationale
00:37:48comme une athlète féminine,
00:37:50et qui aujourd'hui est instrumentalisée
00:37:52justement par la Fédération
00:37:54Internationale, par le
00:37:56camp des Russes.
00:37:58Oui, parce que d'un côté, on a le CIO
00:38:00qui nous dit, nous, on se fie au passeport,
00:38:02tout simplement, donc cette athlète
00:38:04est une femme, biologiquement et juridiquement,
00:38:06donc ça, c'est ce que dit le CIO.
00:38:08Et puis à côté, on a la Fédération
00:38:10d'EFU, donc l'IBA, qui dit, ben non,
00:38:12la preuve en est, c'est qu'on l'avait disqualifiée
00:38:14aux championnats du monde en 2023,
00:38:16il y avait des tests, alors ils parlent de tests, mais ils ne nous donnent pas
00:38:18la nature des tests, donc ça rajoute encore à l'opacité.
00:38:20Et évidemment,
00:38:22on comprend bien que compte tenu des enjeux politiques
00:38:24et géopolitiques, tout l'intérêt
00:38:26de l'IBA aujourd'hui, c'est de décrédibiliser
00:38:28l'organisation du tournoi olympique
00:38:30qui a été récupéré par le CIO,
00:38:32même si la question de l'hyperandrogénie
00:38:34est un vrai sujet qui doit être
00:38:36traité, mais là, il est
00:38:38amplifié, et la pauvre Imane Frédiff,
00:38:40qui a beaucoup de mérite, elle se retrouve un peu
00:38:42au milieu de cette polémique,
00:38:44et elle est instrumentalisée, et pour le coup,
00:38:46elle a plutôt un beau mental, parce qu'elle
00:38:48s'en sort très très bien.
00:38:49Ça pose quand même une question,
00:38:51Maître,
00:38:53parce que finalement,
00:38:55tout ça, on touche à sa vie personnelle
00:38:57et à son intimité, parce que si finalement
00:38:59elle avait été reconnue
00:39:01à la naissance comme femme, en qui
00:39:03ça regarde, de savoir si elle a un peu plus
00:39:05d'hormones masculines ou pas,
00:39:07c'est un peu dérangeant, ça aussi,
00:39:09ça veut dire qu'on met tout nu des sportifs
00:39:11avant qu'ils fassent les Jeux,
00:39:13elle n'avait peut-être pas envie qu'on le sache.
00:39:15Oui, alors ce qui est très difficile
00:39:17à concilier dans ces affaires-là,
00:39:19c'est qu'on a deux intérêts qui, pour moi, sont vraiment
00:39:21d'égale valeur,
00:39:23qui sont d'un côté le droit à la non-discrimination
00:39:25des athlètes hyperandrogènes,
00:39:27et de l'autre, on en parle un petit peu
00:39:29moins, mais aussi le droit à des compétitions
00:39:31sportives équitables
00:39:33pour leurs concurrentes féminines, parce que
00:39:35il ne faut pas oublier quand même que le CIO lui-même
00:39:37jusqu'en 2014 avait un règlement
00:39:39sur l'hyperandrogémie, et que le CIO
00:39:41lui-même admettait qu'un
00:39:43taux de testostérone très élevé
00:39:45pouvait procurer un avantage compétitif
00:39:47parfois même insurmontable
00:39:49pour les concurrentes, et ça, ça pose vraiment
00:39:51question.
00:39:53Pardonnez-moi, mais ça a déjà existé
00:39:55avec les Allemandes de l'Est qui, eux,
00:39:57avaient un taux trafiqué de testostérone élevé.
00:39:59Oui, mais ça c'est un autre sujet.
00:40:01C'est quand il y avait le bloc soviétique, où effectivement
00:40:03c'était un autre sujet.
00:40:05Marion, et puis on ira au standard,
00:40:07parce que Sylvain aussi, notre auditeur, veut réagir.
00:40:09Marion. Là, on parle,
00:40:11d'après ce que j'ai compris, de DST 46,
00:40:13c'est-à-dire que c'est quelqu'un qui
00:40:15est XY, donc
00:40:17masculin, qui est né
00:40:19avec des testicules qui n'ont pas descendu.
00:40:21Donc est-ce que c'est le cas ou pas pour cette athlète ?
00:40:23Je ne vais pas dire de bêtises, je ne sais pas.
00:40:25Moi non plus, mais je pose la question à Alban,
00:40:27est-ce qu'il le sait ? Elle a été identifiée comme femme.
00:40:29Alors, je n'ai pas la réponse,
00:40:31et en plus, c'est couvert par le secret médical,
00:40:33donc je ne sais pas. En revanche, ce qu'on peut souligner,
00:40:35c'est que tu parlais, Marion, des DSD,
00:40:37effectivement, c'est les développements sexuels
00:40:39différents, et c'est les personnes,
00:40:41encore une fois, qui n'ont pas choisi ça, c'est-à-dire
00:40:43qu'elles sont atteintes de développements sexuels
00:40:45différents, donc ça joue sur
00:40:47l'organisme et le taux de testostérone
00:40:49notamment. Mais en tout cas,
00:40:51on ne parle pas, il faut faire la nuance
00:40:53pour les gens qui nous écoutent, ce n'est pas des transsexuels,
00:40:55etc., on n'est pas sur cette même catégorie,
00:40:57c'est encore des personnes intersexuées
00:40:59et c'est encore une question différente.
00:41:01Oui, tout à fait. Sylvain,
00:41:03vous êtes notre auditeur aujourd'hui, vous vouliez
00:41:05réagir à ce débat ?
00:41:07En fait, c'est exactement ce sur quoi
00:41:09la dernière intervenante a pointé le doigt qui m'intéressait,
00:41:11c'était de savoir, en fait,
00:41:13comment elle était née, et moi j'ai recherché
00:41:15un petit peu ces derniers temps, effectivement, j'ai pas trouvé
00:41:17l'information, à part que c'est secret médical,
00:41:19mais en fait, c'est vraiment juste ce qui est important,
00:41:21c'est-à-dire cette personne, elle est née XX
00:41:23ou elle est née XY, et si
00:41:25elle est née XY avec des testicules qui ne sont pas
00:41:27descendues, avec des problèmes
00:41:29comme il arrive à plein de gens aujourd'hui avec
00:41:31les perturbateurs endocriniens ou alors on en parle
00:41:33plus, que sais-je,
00:41:35on se débrouille pour qu'elle ait un taux de
00:41:37testostérone qui soit,
00:41:39on va dire, celui des
00:41:41femmes standards, et puis après
00:41:43elle peut participer à toutes les compétitions
00:41:45sportives qu'elle veut, admettons, elle est XY
00:41:47mais elle n'a pas eu de chance d'avoir des organes génitaux
00:41:49qui étaient dedans,
00:41:51aujourd'hui c'est une femme très bien poignée,
00:41:53mais ça ne peut pas être une femme qui semble
00:41:55pas être plus musclée que les 95%
00:41:57des hommes qu'on croise dans les salles de sport.
00:41:59Vous voyez, on a tous
00:42:01vu, on a tous deux yeux, on a tous vu
00:42:03quand même que cette personne-là, elle avait une musculature
00:42:05qu'aucune sportive n'a lors de
00:42:07ses JO actuellement, sinon il n'y aurait pas de débat en fait.
00:42:09Peut-être même qu'il y a d'autres sportives,
00:42:11voilà, à qui on a...
00:42:13Quand on voit certaines disciplines, il y a la musculature...
00:42:15Il y a des femmes qui sont extrêmement
00:42:17musclées.
00:42:19Je ne sais pas si la musculature
00:42:21est le bon indicateur,
00:42:23parce qu'en cyclisme,
00:42:25par exemple aux Etats-Unis...
00:42:27Et même le système pileux, parce qu'il y a des femmes aussi
00:42:29qui sont extrêmement pileuses.
00:42:31C'est très compliqué, très complexe.
00:42:33Voilà, le taux de
00:42:35le taux de strogène, le taux de
00:42:37de l'exosterone, et puis à partir de là...
00:42:39Je vais vous raconter une histoire,
00:42:41Sylvain, c'est qu'à une certaine époque,
00:42:43Marion en est témoin aussi, à notre époque
00:42:45en tant qu'athlète de haut niveau, quand il y avait des compétitions
00:42:47internationales, nous devions passer des tests
00:42:49de féminité, c'était une obligation,
00:42:51c'était un test ADN, et on était ou pas
00:42:53classés femmes.
00:42:55On avait une carte trouvée avec un tampon de la
00:42:57Fédération Internationale qui nous permettait
00:42:59de disputer des compétitions, parce qu'à l'époque, il y avait
00:43:01effectivement un dopage massif
00:43:03de la part du Bloc de l'Est, justement, pour
00:43:05renforcer la musculature des femmes,
00:43:07artificiellement, donc là c'était sur une autre
00:43:09échelle.
00:43:11Pour rejoindre ce que disait l'auditeur,
00:43:13Sylvain, pardon,
00:43:15en fait, moi ce que je n'arrive pas à comprendre
00:43:17dans notre société actuelle, c'est que,
00:43:19là-dessus j'ai un discours qui est très basique,
00:43:21la nature fait bien les choses,
00:43:23bon, parfois,
00:43:25je ne dis pas que la nature triche, mais en même temps
00:43:27elle est hyper carrée, quoi, x, y,
00:43:29etc.
00:43:31Donc à partir du moment où les choses sont naturelles,
00:43:33je crois qu'il faut s'y fier,
00:43:35sans l'interpréter après, parce qu'on
00:43:37interprète de plus en plus de choses.
00:43:39Alban, alors, moi j'avais
00:43:41une question aussi par rapport à ça,
00:43:43est-ce que dans ce dossier qu'on ne réglera pas ce soir,
00:43:45et qui va poser la question
00:43:47et continuera de la poser dans les compétitions,
00:43:49en tous les cas sur cette question
00:43:51de genre,
00:43:53est-ce que, finalement,
00:43:55la guéguerre entre le CIO, la Fédération
00:43:57Internationale de Boxe, fait qu'il y a eu
00:43:59une instrumentalisation de cet athlète,
00:44:01et autour de ça, alors qu'on aurait eu
00:44:03besoin de clarté et de précision,
00:44:05justement, sur ce débat ?
00:44:07En tout cas, ce qu'on peut penser,
00:44:09c'est que tout l'intérêt de l'IBA, c'est d'alimenter
00:44:11cette discussion.
00:44:13De manière de bonne ou de mauvaise foi,
00:44:15d'ailleurs, mais en tout cas, c'est vraiment
00:44:17leur intérêt d'essayer de décrédibiliser
00:44:19l'organisation du tournoi olympique, d'autant plus
00:44:21que depuis le début de l'année 2023,
00:44:23on a eu une nouvelle fédération internationale
00:44:25qui s'appelle World Boxing,
00:44:27qui a été créée sous l'impulsion notamment des Etats-Unis,
00:44:29donc vous voyez d'un côté le bloc
00:44:31américain, et de l'autre le bloc russe.
00:44:33Et donc, au milieu de tout ça,
00:44:35on a, encore une fois, Imane Crédif
00:44:37qui se retrouve, encore une fois, même si le sujet
00:44:39est réel et notre discussion le montre,
00:44:41mais qui se retrouve au milieu des échanges
00:44:43et c'est un petit peu compliqué.
00:44:45Pour conclure là-dessus,
00:44:47il y a un contentieux emblématique aussi
00:44:49qui est celui de Casper Semenya, qui est une athlète
00:44:51sud-africaine, et qui a mené
00:44:53un travail judiciaire depuis de nombreuses
00:44:55années, justement, sur cette question de l'hyperandrogénie,
00:44:57et il y a eu une audience tout récemment
00:44:59devant la Cour européenne des droits de l'homme.
00:45:01Donc il y a eu une décision de la CEDH
00:45:03dans cette affaire, il y a un recours
00:45:05qui est exercé devant la grande chambre
00:45:07de la CEDH, et évidemment, on attend tous
00:45:09impatiemment ce que va dire la grande chambre de la CEDH,
00:45:11même si,
00:45:13procéduralement, je ne vais pas rentrer dans le détail,
00:45:15mais elle ne va pas se prononcer, vraisemblablement,
00:45:17sur le fond du dossier.
00:45:19Je rappelle juste pour terminer et clore ce
00:45:21dossier, que le CIO a laissé aux Fédérations
00:45:23internationales le soin d'édicter leurs critères
00:45:25pour les catégories féminines. Par exemple,
00:45:27en athlétisme, on se base
00:45:29sur le taux de testostérone pour les disciplines
00:45:31de course entre 400 m et le 1000 m.
00:45:33La World Athletics, c'est-à-dire la Fédération internationale
00:45:35de natation, s'intéresse plutôt aux chromosomes
00:45:37et demande aux athlètes de les certifier.
00:45:39Le rugby et le cyclisme ont désormais leur propre
00:45:41règlement, mais pour les JO,
00:45:43c'est le CIO qui fixe ses propres règles.
00:45:45Donc chacun a sa propre définition
00:45:47dans ces critères-là, ce qui jette effectivement
00:45:49beaucoup de questions et d'interrogations
00:45:51entre ce qu'on peut appeler équité,
00:45:53égalité, inclusion,
00:45:55tout ça est un vaste débat. Mon cher Pascal,
00:45:57pour terminer...
00:45:58Oui, c'est juste que je trouve que le CIO
00:46:00fuit un peu toutes ces choses.
00:46:02C'est pareil sur l'âge de...
00:46:04Par exemple, sur l'âge
00:46:06des participants des Jeux,
00:46:08ils ne prennent pas de décision.
00:46:10C'est une compétition qui regroupe
00:46:12pas mal de sports. Ils pourraient tout à fait dire
00:46:14qu'on ne fait pas les Jeux avant 15 ans.
00:46:16Là, on a une petite de 11 ans chinoise qui fait les Jeux.
00:46:18Pour moi, elle devrait faire les JO,
00:46:20mais pas les Jeux. On ne peut pas faire les Jeux
00:46:22avec 4 ans de pratique. Les Jeux, c'est
00:46:2410 ans, 14 ans de pratique.
00:46:26On ne peut pas...
00:46:28Après, ça pourrait presque
00:46:30s'apparenter à du travail d'enfant.
00:46:32Si on commence à dire qu'à 8 ans, on peut faire les Jeux,
00:46:34ça devient un peu craignose.
00:46:36Il y a des choses à peut-être à re-réfléchir.
00:46:38Merci beaucoup. Merci, Alban Venasser.
00:46:40Merci pour cet éclairage
00:46:42fin et précis.
00:46:44Sylvain, vous êtes toujours là dans un instant
00:46:46à faire le quiz des JO.
00:46:48Vous allez choisir l'athlète
00:46:50avec qui vous voulez concourir ce soir
00:46:52de ce grand quiz JO pour les nuls
00:46:54que nous a concocté Antoine Mazère.
00:46:56A tout de suite.
00:46:58Voix Sud Radio, 17h,
00:47:0019h, Christine Bouillaud.
00:47:02En compagnie de Pascal Eusand,
00:47:04Marion Cligné, avec Antoine Mazère
00:47:06qui a préparé, vous savez quoi,
00:47:08le quiz des JO.
00:47:10Et Sylvain, vous choisissez
00:47:12qui pour jouer ?
00:47:14Attention, il faut bien choisir. Ce sera un vrai plaisir d'être avec Marion.
00:47:16Ah, super.
00:47:18Donc, on rappelle les règles. Elle est d'accord.
00:47:20Elle est d'accord. Elle est à fond.
00:47:22Même si on commence à être habitué à ce quiz
00:47:24parce que tout le monde nous envie de ce quiz.
00:47:26On a commencé à être imité, mais jamais égalé.
00:47:28Il faut absolument donner son prénom
00:47:30avant de répondre. Si on pense avoir la bonne réponse,
00:47:32on vous donne bien sûr la parole. Vous n'avez pas le droit
00:47:34de donner la réponse avant qu'on vous ait donné la parole.
00:47:36Une fois que si la réponse est bonne, c'est un point.
00:47:38Si la réponse est mauvaise, c'est la balle
00:47:40à l'autre équipe. Il y a forcément quelqu'un qui va jouer
00:47:42tout seul ce soir, mais bon.
00:47:44Seul contre tout. Seul contre David,
00:47:46contre Goliath.
00:47:48Pascal est rodé.
00:47:50Il porte une médaille d'or en plus.
00:47:52C'est le médaille d'or de la retraite.
00:47:54Ce soir, c'est assez simple.
00:47:56Mais il va falloir aller très vite.
00:47:58C'est sur la vitesse qu'on vous attend.
00:48:00Première question.
00:48:02Où se déroulent les épreuves
00:48:04actuellement de Taekwondo ?
00:48:08Qui viennent ? De qui ont commencé ?
00:48:10Ils ont remplacé un site
00:48:12qui a fait sensation.
00:48:14Sylvain ?
00:48:16Roland Garros ?
00:48:18Non, c'est la box à Roland Garros.
00:48:20Qui a fait sensation sur cette première semaine.
00:48:22C'est pour Pascal.
00:48:24Pascal, le champ de Mars ?
00:48:26Non, c'est une mauvaise réponse. Marion ?
00:48:28Là où il y avait la natation.
00:48:30Pascal, une dernière réponse.
00:48:32C'est Pascal qui a la main.
00:48:34C'est notamment là où il y avait
00:48:36un au grand palais.
00:48:38J'ai un peu idée.
00:48:40Sinon, on y était jusqu'à 19h.
00:48:42Jette ta question.
00:48:44J'ai lu ça.
00:48:46Je ne retiens rien. C'est dur de vieillir.
00:48:48On s'appelle la vieillesse.
00:48:50C'est sensationnel. Il faut aller voir le Taekwondo.
00:48:52Les juges chériatriques.
00:48:54Par contre,
00:48:56au grand palais, ça va résonner.
00:48:58Quand il crie, le Taekwondo...
00:49:00Deuxième question, Antoine.
00:49:02Dans quelle discipline évolue le français
00:49:04Erwin Engapet ?
00:49:06Pascal.
00:49:08Volleyball.
00:49:10Ça va très vite.
00:49:12Qui joue tout à l'heure face à l'Italie
00:49:14en demi-finale du tournoi olympique ?
00:49:16Qui a battu hier soir la française
00:49:18Alice Finault en athlétisme ?
00:49:203 000 cycles.
00:49:22Quel record elle a battu ?
00:49:24Record de France.
00:49:26Il faut donner son prénom.
00:49:28C'est pas le seul record qu'elle a battu.
00:49:30Record olympique ?
00:49:32Non.
00:49:34Pascal ?
00:49:36Record d'Europe.
00:49:38Record de France.
00:49:40Je lui donnerai le point.
00:49:42Je ne savais ni le nom, ni rien du tout.
00:49:44Elle lui donne le premier repos,
00:49:46moi le troisième.
00:49:48Ça y est, elle râle.
00:49:50Il reste deux questions.
00:49:52On va tout remettre sur ces deux questions.
00:49:54Ça va être très simple cette fois-ci.
00:49:56Je pense que tout le monde a la réponse.
00:49:58Quelle légende du sport français
00:50:00à 41 ans a terminé sa carrière cet après-midi ?
00:50:02Mario Karabatic.
00:50:04Nicolas Karabatic.
00:50:08Elle pleure.
00:50:10Il n'y a pas que lui.
00:50:12Vincent Gérard.
00:50:14La dernière question,
00:50:16c'est la question décisive.
00:50:18Combien de médailles compte l'équipe de France,
00:50:20mais pas de médailles d'or, pas de médailles de bronze,
00:50:22mais de médailles d'argent ?
00:50:24Oh ça c'est méchant.
00:50:26Pascal, il y a deux jours,
00:50:28je crois qu'ils étaient à 25.
00:50:30Sylvain.
00:50:3216 médailles.
00:50:34C'est plus.
00:50:36Pascal.
00:50:38C'est plus que 16 médailles.
00:50:40C'est plus que 16.
00:50:4219.
00:50:44C'est une bonne réponse.
00:50:46Merde !
00:50:48Je me suis trompé.
00:50:50On est à la radio, Mario.
00:50:52C'est parti tout seul.
00:50:54Elle aime pas perdre, Sylvain.
00:50:56Victoire de Pascal et Ouza.
00:51:00Seb, accroche-toi pour la prochaine.
00:51:02Sylvain, merci.
00:51:04C'était une belle course.
00:51:06On vous félicite.
00:51:08Comment vous vous sentez à l'issue de cette performance ?
00:51:12Je pense que je vais aller débriefer un peu avec mon couche mentale.
00:51:16Il y a de la récup.
00:51:20Par contre, tu as gagné une balade avec Marion
00:51:22et ça va être compliqué.
00:51:24Elle va venir du côté de la Tour
00:51:26et après vous emmener en Bretagne.
00:51:28Une balade en canoë sur la Loire.
00:51:32Mais il y a la Loire à vélo.
00:51:34Ou un pédalo, c'est pas mal aussi.
00:51:36Comme ça, vous mettez tout le monde à l'arrière
00:51:38et vous êtes tranquille.
00:51:40Sylvain, on vous embrasse.
00:51:42Merci beaucoup.
00:51:44Merci d'être fidèle à Sud Radio.
00:51:46On va s'arrêter un court instant
00:51:48pour faire l'info, la météo.
00:51:50On va se retrouver avec nos vrais voix des JO ce soir
00:51:52pour continuer à parler des handballeurs.
00:51:54Cette énorme désillusion dans un instant
00:51:56et on sera en ligne tout à l'heure avec Patrice Canailly.
00:51:58On va débriefer cette élimination,
00:52:00cette surprise, la grosse surprise
00:52:02et désillusion pour le handball français.
00:52:04On se retrouve tout de suite.
00:52:08C'est parti pour la deuxième heure
00:52:10de ces vraies voix des JO ce soir.
00:52:12Les JO comme on ne les vit nulle par ailleurs
00:52:14sur cette planète
00:52:16avec les membres de notre collectif
00:52:18des championnes et des champions français autour de la table.
00:52:20Ce soir, Marion Cligny est double médaillée d'argent
00:52:22aux Jeux et de 96 et de 2000.
00:52:24Pascal Ehousan, le président du collectif
00:52:26quadruple champion du monde
00:52:28de tumbling.
00:52:30Antoine Mazère, journaliste à Sud Radio
00:52:32et on est avec vous pour le fil rouge
00:52:34permanent. Il y a eu un France-Allemagne
00:52:36douloureux tout à l'heure, on va y revenir.
00:52:38Il y en a un autre en ce moment.
00:52:40L'équipe de France féminine de basketball
00:52:42qui défie l'Allemagne.
00:52:44Et ça se passe plutôt bien pour l'instant pour les filles
00:52:46qui mènent 6 à 5 mais on joue ce premier quart temps.
00:52:48Il reste encore 6 minutes 50. Le match est encore
00:52:50très très loin mais elles espèrent au moins imiter les garçons
00:52:52hier qui ont battu avec un petit exploit quand même le Canada.
00:52:54Tout à l'heure, on vous retrouve pour le pil
00:52:56et le côté face de ces JO.
00:52:58On parlera également des épreuves de breakdance
00:53:00qui arrivent en fin de semaine
00:53:02vendredi et samedi
00:53:04lors des compétitions.
00:53:06C'est la première fois que le breakdance et on sera avec une légende
00:53:08de cette discipline.
00:53:10Sydney pour ceux qui ont connu l'émission
00:53:12HIP, HOP.
00:53:14On y reviendra avec vous aussi
00:53:16Pascal et Ouzan pour
00:53:18tout simplement parler de cette
00:53:20discipline qui fait son entrée aux Jeux
00:53:22Olympiques au moins pour cette édition.
00:53:24Et on verra tout ce qui s'est caché derrière
00:53:26pour pouvoir y arriver. Mais on commence
00:53:28tout de suite par ce qui s'est passé
00:53:30tout à l'heure sur les coups de 15h20
00:53:32du côté du stade de Lille
00:53:34du stade de Pierre Moroy.
00:53:36Allez, on y est presque !
00:53:38C'est perdu, c'est pas vrai ! Mais c'est pas possible !
00:53:40C'est pas possible de faire ça !
00:53:42C'est pas possible de voir ça !
00:53:44Mais que c'est mal joué !
00:53:46Mais que c'est mal joué !
00:53:48Pourquoi donner la balle à un handicap ? Pourquoi ?
00:53:50Donner la balle à un aîné, il va partir en dribble.
00:53:52Voilà, ça c'est nos confrères
00:53:54de France Télévision avec
00:53:56Jérôme Fernandez tout à l'heure.
00:53:58Jérôme Fernandez tout à l'heure.
00:54:00On va essayer de comprendre comment on a pu arriver
00:54:02à cette élimination.
00:54:04Est-ce que c'est simplement cette balle perdue
00:54:066 secondes avant la fin
00:54:08du coup de sifflet qui permet à l'Allemagne
00:54:10d'égaliser et ensuite des prolongations
00:54:12et c'est l'Allemagne qui finit par l'emporter.
00:54:14On est en ligne avec un monument
00:54:16du handball français, c'est Patrice Canailler.
00:54:18Bonsoir Patrice !
00:54:20Ancienne entraîneur de Montpellier,
00:54:22retraitée depuis peu.
00:54:24Hachot,
00:54:26qu'est-ce que vous vous êtes dit ?
00:54:28C'était la chronique
00:54:30finalement d'un tournoi olympique compliqué
00:54:32pour les Français.
00:54:34C'est compliqué d'analyser.
00:54:38C'est surtout dans un premier temps
00:54:40une immense déception, une immense frustration
00:54:42parce qu'on a assisté
00:54:44à un quart de finale de très haut niveau.
00:54:46Le match était un match remarquable.
00:54:48Les deux équipes ont joué un handball
00:54:50de très grande qualité.
00:54:52Ça, c'était la satisfaction.
00:54:54Après, on a vraiment eu l'impression
00:54:56que ce match-là, on le maîtrisait, on devait le gagner.
00:54:58Et puis on a fait
00:55:00beaucoup trop d'erreurs.
00:55:02À un moment donné,
00:55:04on a six buts d'avance
00:55:06et on s'arrête un petit peu de jouer.
00:55:08Là, on laisse revenir les Allemands dans la partie.
00:55:10On a ce ballon
00:55:12où on est victorieux, il reste six secondes à jouer.
00:55:14On a un temps mort et derrière
00:55:16on fait une erreur.
00:55:18Ça fait partie du jeu, les erreurs.
00:55:20À ce niveau-là de la compétition,
00:55:22quand on fait ce type d'erreur,
00:55:24c'est qu'on ne peut pas aller plus loin.
00:55:26Surtout que là, il y a un temps mort.
00:55:28Il y a tout ce qu'il faut pour bien maîtriser cette situation.
00:55:30Et dans la prolongation,
00:55:32pareil, on a encore plusieurs fois des occasions
00:55:34que l'on gâche.
00:55:36C'était la satisfaction d'avoir l'équipe de France
00:55:38revenir à son meilleur niveau
00:55:40parce qu'il fallait être à son meilleur niveau
00:55:42mais aussi cette accumulation de fautes
00:55:44qui est quand même un petit peu
00:55:46désolable par rapport à ce groupe
00:55:48qui a quand même beaucoup de qualité,
00:55:50beaucoup d'expérience.
00:55:52Est-ce que l'équipe
00:55:54vous l'avez dit, Patrice Canaillé,
00:55:56on a retrouvé une équipe flamboyante
00:55:58on a retrouvé un niveau de jeu
00:56:00qui manquait cruellement
00:56:02lors des matchs de poules
00:56:04mais est-ce que malgré tout
00:56:06le plein de confiance
00:56:08qui fait aussi partie de l'ADN
00:56:10de l'équipe de France
00:56:12n'était pas un peu émoussé ?
00:56:14On ne l'avait pas un peu laissé au vestiaire ?
00:56:16Et donc du coup on avait aussi besoin
00:56:18de se rassurer mais ce n'est pas suffisant ?
00:56:20Oui mais se rassurer
00:56:22à un moment donné
00:56:24il ne suffit pas de faire
00:56:26oui tout va bien pour que tout aille bien
00:56:28ça serait un petit peu trop facile.
00:56:30On sait que quand on joue
00:56:32ce genre de compétition à domicile
00:56:34le facteur émotionnel
00:56:36est un facteur clé
00:56:38et les émotions peuvent vous transcender
00:56:40dans le positif et aussi
00:56:42vous annihiler et malheureusement
00:56:44l'équipe de France
00:56:46alors je ne dis pas qu'elle a été annihilée
00:56:48parce que ce serait faux
00:56:50mais on ne l'a jamais sentie totalement libérée
00:56:52on l'a sentie libérée à certains moments
00:56:54par exemple le début du match contre le Danemark
00:56:56qui est remarquable, pendant un quart d'heure
00:56:58on joue à un niveau remarquable
00:57:00et puis soudain panne d'électricité
00:57:02et on voit le niveau baisse énormément
00:57:04et c'est un petit peu ça la grande interrogation
00:57:06de ce tournoi, c'est qu'on a vu par moment
00:57:08le meilleur de cette équipe de France
00:57:10et qui peut à ce moment là prétendre à une médaille
00:57:12et puis par moment le niveau baisse
00:57:14chute et à ce moment là
00:57:16on est une équipe qui redevient une équipe
00:57:18qui n'a pas à être médaillable
00:57:20et là c'est les réponses
00:57:22à ces questions qu'il va falloir
00:57:24se poser parce que cette équipe
00:57:26de France ne nous avait pas habitués à ça
00:57:28Est-ce que c'est un échec cuisant
00:57:30et qui a des conséquences selon vous
00:57:32pour d'être
00:57:34éliminée au stade des quarts de finale
00:57:36pour l'équipe de France, pour ses jeux à la maison
00:57:38Non mais là ça serait franchement
00:57:40franchement tomber dans ce piège là
00:57:42ça serait dramatique
00:57:44Si c'est un échec, c'est un échec pour tout l'Olympe d'Alfrance
00:57:46et pas uniquement pour l'équipe de France
00:57:48En tout cas
00:57:50c'est une remise en cause que l'on doit avoir
00:57:52de manière collective
00:57:54que ce soit au niveau de l'équipe de France
00:57:56que ce soit au niveau des entraîneurs qui entraînent en France
00:57:58des entraîneurs français, au niveau des joueurs français
00:58:00aussi
00:58:02Je crois que
00:58:04je crois qu'on a tous été très heureux
00:58:06quand l'équipe de France gagnait
00:58:08On était tous solidaires, on était tous très heureux
00:58:10Aujourd'hui on doit tous se poser des questions
00:58:12Moi en particulier, j'avais plus de 10 joueurs
00:58:14qui étaient présents
00:58:16Quand j'étais entraîneur de Montpellier, il n'y a pas ça très très longtemps
00:58:18On avait 10 joueurs de Montpellier qui étaient présents
00:58:20Certains ont eu des très bonnes performances
00:58:22d'autres des moins bonnes performances
00:58:24et je suis aussi
00:58:26un des responsables
00:58:28parce qu'on ne peut pas revendiquer
00:58:30d'être heureux quand les joueurs sont en sélection
00:58:32et dire après que ce n'est pas la faute
00:58:34Je pense qu'aujourd'hui
00:58:36Je pense qu'aujourd'hui sur le handball français
00:58:38masculin, je pense
00:58:40parce que les filles ne dégagent pas la même chose
00:58:42Les filles ne dégagent pas la même chose
00:58:44Je pense qu'aujourd'hui on doit s'interroger
00:58:46sur un certain nombre de pratiques
00:58:48sur un certain nombre
00:58:50peut-être de manières de manager
00:58:52sur un certain nombre peut-être de faire avancer
00:58:54les joueurs
00:58:56Il y a un certain nombre de questions
00:58:58mais on doit se les poser de manière très collective
00:59:00et éviter de tomber
00:59:02dans le piège et de désigner un coupable
00:59:04parce que ça serait
00:59:06d'abord très injuste et deux
00:59:08ça ne résoudrait pas les problèmes que l'on doit
00:59:10traiter et que l'on doit améliorer
00:59:12Alors on a assisté aussi à la fin
00:59:14de carrière de monument
00:59:16du handball français, Vincent Gérard
00:59:18dans Les Buts qui fait un match
00:59:20remarquable absolument avec un taux
00:59:22d'arrêt qui frôle
00:59:24quasiment à la perfection
00:59:26Valentin Porte que vous connaissez plus que bien
00:59:28Patrice Canaillé qui met un terme aussi à sa carrière internationale
00:59:30et Nicolas Karabatic
00:59:32beaucoup d'observateurs
00:59:34se demandent si ce n'était pas par exemple
00:59:36à 40 ans pour lui la compète
00:59:38de trop de l'avoir sélectionné
00:59:40Non moi je ne crois pas
00:59:42en tout cas si moi j'avais été sélectionné
00:59:44je l'aurais pris, peut-être pas
00:59:46toujours dans le même rôle que ce qu'il a eu
00:59:48mais pour moi la présence de Nicolas
00:59:50Karabatic, la présence
00:59:52de Valentin Porte et la présence de ces joueurs
00:59:54de certains de ces joueurs expérimentés
00:59:56était indispensable et était nécessaire
00:59:58Après
01:00:00il y a la question
01:00:02de l'utilisation mais
01:00:04je pense pas que le problème se pose tellement
01:00:06sur le choix
01:00:08je crois que les joueurs
01:00:10alors après n'oublions pas que c'est toujours facile
01:00:12de faire une sélection à un moment donné
01:00:14il y a une règle quand même, la règle c'est 14 joueurs
01:00:16etc. Le sélectionneur
01:00:18a accordé de la confiance
01:00:20à un certain nombre de joueurs et que
01:00:22globalement à 90%
01:00:24beaucoup
01:00:26de sélectionneurs auraient pris
01:00:28globalement la même équipe
01:00:30après il y a la manière dont on joue, la manière dont on se prépare
01:00:32la manière dont ça c'est autre chose
01:00:34mais sur le choix des joueurs proprement dit
01:00:36moi j'ai pas
01:00:38sur les joueurs qui étaient présents
01:00:40j'ai pas de remarques particulières à faire
01:00:42vous savez on a dit par exemple j'ai entendu
01:00:44Vincent Gérard niveau moyen il faut pas le prendre
01:00:46bon excusez-moi mais Vincent Gérard
01:00:48ça a été certainement un des meilleurs gardiens
01:00:50qu'on ait vu sur le tournoi
01:00:52voilà il faut quand même
01:00:54avoir un peu de modération
01:00:56dans les critiques que l'on va apporter par rapport aux choix des joueurs
01:00:58Pascal Eusant
01:01:00Patrice Canalie, une question pour vous
01:01:02ou un commentaire ?
01:01:04Un commentaire
01:01:06c'est vrai que n'importe qui
01:01:08aurait été à la place de Nicolas
01:01:10même moi je veux dire si demain on me proposait
01:01:12de faire des Jeux à Paris même si j'ai 40 ans
01:01:14ou 39 ou 38 bah j'essayerais
01:01:16de tenter l'aventure
01:01:18parce que c'est la France, parce que c'est chez nous
01:01:20et parce que ça finit bien l'histoire
01:01:22en fait de finir chez soi
01:01:24il faut quand même pas oublier que
01:01:26alors ces joueurs je veux pas
01:01:28vraiment pas mettre la faute sur ce monsieur parce que je le connais pas
01:01:30et en même temps il a fait un tellement beau match parce qu'il a marqué plein de buts
01:01:32monsieur Mem
01:01:34qui fait pas cette passe
01:01:36à 6 secondes, enfin si
01:01:38il fait pas cette passe à 6 secondes ils ont gagné les français
01:01:40et ça change la donne, ils sont peut-être champion olympique derrière
01:01:42donc il faut pas non plus condamner
01:01:44c'est pas un match où ils ont pris 10 buts
01:01:46où ils ont été ultra mauvais je veux dire à un moment donné
01:01:48voilà c'est pas de chance
01:01:50alors c'est pas pas de chance
01:01:52je peux me permettre
01:01:54la passe de Dikamem
01:01:56en tout cas il avait pas besoin
01:01:58qu'on lui reproche, j'ai vu qu'il s'en est suffisamment reproché
01:02:00pour moi c'est plutôt les joueurs autour
01:02:02qui se sont très mal démarqués
01:02:04et après je sais pas ce qu'il s'est dit pendant le temps mort
01:02:06mais quand on est sur
01:02:08quand il reste 6 secondes à jouer comme ça
01:02:10qu'on est à 1 de moins, il n'y a pas
01:02:124 joueurs qui font des appels de balle devant
01:02:14tactiquement il faut tourner
01:02:16autour du porteur de balle et limiter
01:02:18la distance de passe pour pas se faire intercepter les passes
01:02:20là on avait l'impression d'une action
01:02:22type football américain avec des joueurs
01:02:24qui partent et un quarterback qui lance la balle
01:02:26on fait pas ça quand l'objectif c'est de conserver
01:02:28le ballon donc c'est pas tellement
01:02:30une erreur tactique, c'est une technique
01:02:32c'est plutôt une erreur tactique et stratégique
01:02:34de la manière dont on joue ce type de ballon
01:02:36à 6 secondes de l'affaire
01:02:38c'est plutôt les joueurs qui se sont mal démarqués
01:02:40autour de lui, après il aurait pu garder la balle
01:02:42mais en tout cas moi c'est ce que j'ai vu
01:02:44dans mon fauteuil
01:02:46alors c'est plus facile à faire du fauteuil
01:02:48que de patoter dans le terrain
01:02:50Antoine Mazère, est-ce que vous avez une question pour vous
01:02:52Patrice Canaillé ? Oui quand on voit justement
01:02:54ces joueurs emblématiques de cette génération dorée
01:02:56qui vont prendre leur retraite, quand on voit cet échec
01:02:58en quart de finale, est-ce qu'on peut dire
01:03:00qu'on va tourner un petit peu la page
01:03:02de ces experts et qu'il va falloir
01:03:04réinsouffler un nouveau cycle au sein du handball français ?
01:03:06L'équipe
01:03:08de France vous savez
01:03:10j'ai souvenirs des jeux
01:03:12lorsque j'étais présent
01:03:14sur ce match là, en Grèce
01:03:16à Athènes, on s'est fait éliminer en quart de finale
01:03:18contre les Russes qui était une grosse contre-performance
01:03:20aussi et le handball a continué
01:03:22non il ne faut pas être inquiet
01:03:24pour le handball français
01:03:26il y a certainement
01:03:28un certain nombre de choses à peut-être
01:03:30revoir, à re-discuter. Comme quoi par exemple
01:03:32le calendrier, la charge de travail ?
01:03:34Non je ne crois pas que c'est
01:03:36plutôt, moi je pense
01:03:38que peut-être il y a des
01:03:40questions comme la mise en difficulté
01:03:42comme peut-être, moi j'ai trouvé qu'on était
01:03:44assez vulnérables sous la pression
01:03:46c'est ce qui m'a le plus marqué
01:03:48c'est que j'ai trouvé que par moment
01:03:50sous la pression, alors qu'on a
01:03:52des joueurs extrêmement expérimentés
01:03:54on dégageait quelque chose
01:03:56on dégageait un petit peu d'inquiétude
01:03:58et pas assez de sérénité
01:04:00ou quand c'était de la sérénité ça me paraissait
01:04:02être un peu de la force sérénité
01:04:04voilà il y a peut-être des questions
01:04:06après il y a peut-être aussi sur le coaching
01:04:08peut-être
01:04:10je pense qu'il y a des moments, des choix
01:04:12peut-être que les joueurs
01:04:14qui prennent beaucoup de choix n'ont pas toujours été
01:04:16juste dans leurs choix
01:04:18je pense qu'on a peut-être touché là aussi une limite
01:04:20de chacun donner son avis
01:04:22à un moment donné quand
01:04:24il y a des ballons importants à jouer
01:04:26il ne peut pas y avoir 4 ou 5 personnes qui donnent leur avis
01:04:28il doit y avoir une prise de décision
01:04:30qui est faite, voilà moi c'est plutôt
01:04:32ça, après j'ai trouvé que par exemple
01:04:34on était vulnérables
01:04:36dans le secteur défensif
01:04:38mais je pense aussi que c'est un mal français depuis
01:04:40déjà un certain nombre d'années et pareil dans les clubs
01:04:42voilà
01:04:44je pense qu'aujourd'hui les joueurs français
01:04:46aiment marquer beaucoup de buts
01:04:48mais sont un peu plus négligents sur les tâches défensives
01:04:50d'ailleurs ce qui a permis
01:04:52à mon sens de retrouver de la qualité dans notre jeu
01:04:54c'est le repositionnement
01:04:56de Carl Konar en défenseur
01:04:58prioritaire et le passage
01:05:00de Valentin Porte qui sont deux excellents
01:05:02défenseurs, qui défendait à l'aile
01:05:04qui a défendu sur le poste 2 et qui a amené
01:05:06beaucoup plus de solidité
01:05:08et donc je sais qu'aujourd'hui dans le sport moderne
01:05:10marquer des buts, faire le spectacle
01:05:12faire le show, c'est ce que les jeunes demandent
01:05:14mais à un moment donné, quand on arrive
01:05:16au très très haut niveau, il y a un certain
01:05:18nombre de bases sur les fondamentaux qu'il faut respecter
01:05:20et d'autant plus que les nations en face
01:05:22de nous continuent de progresser, de monter
01:05:24en gamme et donc forcément le niveau
01:05:26s'élève à tous les niveaux
01:05:28Pascal et Ouzan
01:05:30ce que vous venez de dire
01:05:32vous illustrez parfaitement
01:05:34la dernière passe parce que vous dites
01:05:36coaching, peut-être coaching, peut-être pression
01:05:38là il y a un vrai manque de réalisme
01:05:40qui peut être lié aux deux
01:05:42Oui, certainement
01:05:44mais après, vous savez
01:05:46des fois il y a des manières
01:05:48de coacher et de
01:05:50diriger des équipes qui vous permettent
01:05:52de gagner et à certains moments ça ne vous fait
01:05:54pas gagner donc c'est toujours compliqué
01:05:56de le dire, en plus moi
01:05:58je n'ai jamais été sélectionneur donc je ne peux pas vous
01:06:00parler de ce que je ne connais pas
01:06:02moi ce que je sais c'est comment on fait
01:06:04quand on coache 60 matchs
01:06:06ou 70 matchs dans la saison
01:06:08et je pense qu'à un moment donné, même quand vous avez
01:06:10des joueurs très très forts
01:06:12ils ont par moments besoin
01:06:14peut-être d'un peu plus de directivité
01:06:16d'un certain choix, d'un certain moment
01:06:18et surtout quand on est dans
01:06:20des phases de jeu qui sont des phases de jeu
01:06:22où l'émotionnel prend le dessus
01:06:24et
01:06:26aujourd'hui la vraie différence
01:06:28la vraie différence dans le sport
01:06:30de haut niveau, dans les smorcos
01:06:32c'est beaucoup la maîtrise émotionnelle
01:06:34et effectivement je pense qu'on en a un petit peu manqué
01:06:36à certains moments.
01:06:38Merci beaucoup Patrice Canaillé
01:06:40d'être passé nous voir dans les vraies Voix des G.
01:06:42Vous vous régalez Patrice Canaillé avec ces jeux
01:06:44comme les amateurs et les fans de sport ?
01:06:46Ah ben moi je me régale à double
01:06:48titre, je me régale comme amateur
01:06:50de tout, comme passeur de sport
01:06:52et comme voilà
01:06:54on a des jeux extraordinaires et puis après
01:06:56élus de l'Occitanie je trouve qu'on a
01:06:58des jeux qui mettent en avant
01:07:00l'image de la France
01:07:02d'une manière fantastique
01:07:04et en plus pour le moment
01:07:06moitié des médailles françaises proviennent des sportifs
01:07:08d'Occitanie donc je suis ravi.
01:07:10Et des bretons peut-être ?
01:07:12La Bretagne ?
01:07:14Toutes les régions
01:07:16sont belles mais vous me permettez
01:07:18d'être plus ouvert.
01:07:20On vous pardonne Patrice Canaillé, c'est moi qui vous le dis.
01:07:22Allez à très bientôt, merci infiniment d'être passé
01:07:24nous voir dans les Vraies Voix des JO, on s'arrête
01:07:26à un court instant et on continue avec
01:07:28Pascal Ehousan, Marion Cligny, Antoine Mazère
01:07:30on va revenir aussi sur les épreuves de
01:07:32Brett Dengs qui arrivent en fin de semaine
01:07:34dans les compétitions, à tout de suite.
01:07:36Sud Radio
01:07:38Parlons vrai
01:07:40Tine Bouillot
01:07:42Et on est avec les Vraies Voix des JO, les membres du collectif
01:07:44des champions et des champions français, Pascal Ehousan
01:07:46et Marion Cligny
01:07:48ce soir dans un instant on va ouvrir
01:07:50le dossier du breakdance
01:07:52Breakdance
01:07:54Le breakdance qui arrive, compétition officielle
01:07:56c'est la première fois qu'ils sont
01:07:58inscrits ces athlètes
01:08:00ça commence
01:08:02samedi et dimanche, non c'est vendredi samedi
01:08:04Vendredi samedi je crois
01:08:06Ouais, vendredi samedi
01:08:08Les compétitions breakdance, on va y revenir
01:08:10est-ce que c'est un vent nouveau aussi pour les épreuves aux JO
01:08:12On vient de briefer aussi
01:08:14l'élimination de
01:08:16l'équipe de France de Handball
01:08:18tout à l'heure face à l'Allemagne
01:08:20d'un petit but dans les prolongations
01:08:22à l'issue de la deuxième prolongation
01:08:24du côté des basketteuses féminines
01:08:26ça se passe comment le France Allemagne
01:08:28ça se passe bien pour les filles
01:08:30du côté de Lille
01:08:32de côté de Bercy, on a changé, maintenant on est passé
01:08:34de Lille à Bercy, ça se passe bien
01:08:3626-19, il reste
01:08:389 minutes dans ce second quartant
01:08:40elles ont plutôt bien négocié les coéquipières de Marine Jordan
01:08:42c'est à l'instant un 3 points
01:08:44de l'équipe de France 29-19
01:08:46et donc les filles pour l'instant qui mettent la
01:08:48pression sur les Allemandes
01:08:50et il faut tenir maintenant pour ces Françaises
01:08:52le petit point négatif c'est que quand même
01:08:54les tribunes notamment, c'est nos confrères qui nous
01:08:56rapportent ces images qui sont sur le
01:08:58terrain, c'est que la plupart des tribunes
01:09:00notamment Hospitalité, VIP et
01:09:02Invité sont dégarnis pour
01:09:04soutenir les Françaises, par contre tout le reste
01:09:06est très garni, et donc forcément ça donne
01:09:08un petit côté de Bercy où c'est tout vide
01:09:10Oui absolument, c'est
01:09:12dommage, les jeux populaires
01:09:14Oui, mais
01:09:16Si je peux me permettre
01:09:18J'ai regardé les prix des places pour la cérémonie de clôture
01:09:20ça va de 600 à 1200
01:09:221600 euros pour dimanche
01:09:24Pour deux heures de spectacle
01:09:26Il y a deux jours on a abordé le problème
01:09:28entre Vincent Collet et
01:09:30Erwann Fournier, et on savait pas trop
01:09:32si c'était, en tout cas il a fait un super
01:09:34match Fournier
01:09:36Il a fait un super match, son dernier
01:09:38panier est majestueux
01:09:40Oui parce qu'il a dit à la fin, tout le monde est dans le même bateau
01:09:42y compris le coach
01:09:44Du coup je pense que cette
01:09:46petite embrouille a eu du bon
01:09:48Alors est-ce que c'était une embrouille ou est-ce que c'était
01:09:50la thèse de Robert Leroux de dire
01:09:52c'était pour le titiller
01:09:54et le faire réagir ? En tout cas il a réagi
01:09:56Une petite information aussi en golf
01:09:58c'est du golf féminin, c'est Céline Boutier
01:10:00vous savez la championne de golf française
01:10:02qui termine la première des quatre journées de compétition
01:10:04avec une excellente carte de moins 7
01:10:06elle est seule en tête pour l'instant la française
01:10:08donc on espère potentiellement après la belle
01:10:10quatrième place de Perez
01:10:12notamment Céline Boutier qui a emporté
01:10:14pas mal de trophées récemment
01:10:16et espère pouvoir apporter une belle médaille
01:10:18à l'équipe de France et ça part bien dans cette première journée
01:10:20Voilà et ce soir le combat
01:10:22de boxe avec le français
01:10:24Sofia Noumia qui
01:10:26est grandissime favori de sa finale
01:10:28olympique des moins de 63,5 kg
01:10:30et demain l'autre français
01:10:32aussi Antoine qui sera
01:10:34également en finale de la boxe
01:10:36cette fois dans une catégorie beaucoup plus
01:10:38légère et moins de 51 kg
01:10:40c'est léger
01:10:42là elle n'est pas favori mais c'est à suivre
01:10:44moins 7 c'est énorme au golf
01:10:46c'est un résultat de mec
01:10:48moi j'y connais rien du tout
01:10:50c'est une très bonne nouvelle
01:10:52bon voilà c'est ce que je veux savoir
01:10:54dites moi mes chers Vrévoix
01:10:56vous avez peut-être un petit coup de coeur ou un petit coup de gueule
01:10:58mais j'aimerais juste savoir, on parlait tout à l'heure
01:11:00avec Patrice Canailler pour Nicolas Carabatic
01:11:02est-ce que c'était pas le tournoi de trop
01:11:04compte tenu de sa carrière
01:11:06ce moment où on se dit
01:11:08je suis à l'apogée
01:11:10je suis au sommet de ma carrière, je dois arrêter
01:11:12mais quand est-ce que je dois arrêter
01:11:14qu'est-ce que c'est compliqué ça comme question
01:11:16déjà quand on commence à se poser
01:11:18des questions sur ce qu'on fait, ce qu'on va faire
01:11:20à l'avenir, est-ce que je suis là pour les bonnes raisons
01:11:22on sait déjà que ça
01:11:24commence à nous titiller
01:11:26que eux ils gagnent ou perdent
01:11:28a priori ça n'a rien à voir avec
01:11:30la sélection de Nicolas
01:11:32ils avaient besoin de lui mais peut-être ils ont fait une erreur
01:11:34de casting, il était peut-être pas dans le bon
01:11:36endroit, peut-être l'équipe aussi
01:11:38avait besoin plus de clarté
01:11:40dans le coaching, ils étaient pas très lucides
01:11:42ça ça me revient souvent, j'ai pas vu
01:11:44un seul de leur match parce que
01:11:46j'ai pas pu mais j'ai l'impression
01:11:48qu'il leur manquait le petit truc
01:11:50peut-être une directive claire parce qu'il y a les émotions
01:11:52qui prend l'au-dessus
01:11:54donc j'ai pas répondu à ta question, quand est-ce qu'on sait
01:11:56quand la coeur
01:11:58la raison pour laquelle on se lève
01:12:00tous les matins c'est pas ça
01:12:02on le sait. Et c'est extrêmement difficile
01:12:04moi j'ai pour histoire
01:12:06d'avoir gagné mon deuxième titre
01:12:08mondial, je m'étais dit
01:12:10j'avais une compétition juste derrière, si je la gagnais, j'avais tout gagné
01:12:12et ça me faisait peur d'arrêter
01:12:14parce qu'à partir du moment où on gagne tout
01:12:16qu'est-ce qu'on fait après, donc ça m'a fait peur, je me suis pété
01:12:18quand je me suis pété
01:12:20j'ai eu peur parce que
01:12:22j'ai eu un très grave accident, j'aurais pu
01:12:24laisser la peau, je me suis
01:12:26dit enfin ça y est tu l'as ton nouveau challenge
01:12:28donc je suis reparti pour 3 ans
01:12:30pendant 3 ans j'ai perdu toutes mes compétitions
01:12:32j'ai réussi à regagner les championnats d'Europe
01:12:34et après je me suis dit là il faut que j'arrête
01:12:36il faut que j'arrête parce que
01:12:38là j'en ai chié pour revenir et je voulais plus recommencer ça
01:12:40mais c'est hyper compliqué
01:12:42et c'est vrai que c'est mieux d'arrêter sur une
01:12:44bonne perf
01:12:46et il y a la culpabilité aussi
01:12:48tant qu'on est au sommet on a envie de rester
01:12:50regarder Teddy Ritter, il est au sommet, il veut continuer
01:12:52est-ce que voilà, il aimerait continuer
01:12:54mais est-ce que finalement
01:12:56l'échéance est loin, à quel moment on dit
01:12:58on aimerait arrêter sur un succès
01:13:00franchement c'est que
01:13:02l'entraînement c'est super, il faut bien que les gens comprennent
01:13:04que le haut niveau c'est super dur
01:13:06c'est pas parce que t'es en haut c'est facile de rester
01:13:08en haut, parce que c'est plus facile de
01:13:10viser le haut que de
01:13:12rester en haut, parce que tous les entraînements
01:13:14qu'on fait, alors je sais pas dans d'autres sports mais
01:13:16tous les entraînements qu'on fait chaque jour c'est de la
01:13:18souffrance et le plaisir
01:13:20le vrai pur plaisir c'est la compète
01:13:22en tout cas pour ceux qui sont compétiteurs
01:13:24mais ça n'arrive que 2-3 fois par an, mais les
01:13:26300 autres jours d'entraînement c'est de la douleur
01:13:28c'est de la souffrance, on sort de l'entraînement
01:13:30on se dit putain j'en ai chié ça, j'en ai marre
01:13:32Si on est à la radio fais gaffe à ce que tu dis
01:13:34pourquoi on le fait ?
01:13:36Et plus on avance dans l'âge et plus on a envie de faire autre chose
01:13:38à côté quoi
01:13:40C'est la vraie question, allez on s'arrête un court instant
01:13:42et on vous retrouve les vrais voix
01:13:44Dégio, Pascal et Ouzan, Marion Cligny, Antoine Mazère
01:13:46on ira faire un tour évidemment
01:13:48du côté du basket féminin, voir comment
01:13:50ça se passe ce France-Allemagne, il y en aura un autre
01:13:52demain pour l'équipe de France de Hand
01:13:54féminin et ce soir il y a aussi du volet
01:13:56très important avec les garçons
01:13:58France-Italie, on arrive dans le dernier carré
01:14:00pour les sports collectifs
01:14:02grand pourvoyeur de médailles et on l'espère
01:14:04et on croise les doigts tout de suite
01:14:16Et avec les vrais voix Dégio ce soir
01:14:18les membres du collectif des champions des champions
01:14:20Français, Pascal et Ouzan, Marion
01:14:22Cligny, Antoine Mazère
01:14:24on ouvrira une séquence
01:14:26avec un personnage clé
01:14:28qui pour les moins de 30 ans
01:14:30ne dit peut-être pas grand chose
01:14:32parce que c'est lui qui a
01:14:34fait venir le hip-hop en France
01:14:36avec une émission culte
01:14:38qui s'appelait HIP HOP
01:14:40et le résultat de son investissement
01:14:42et de ce qu'il a apporté
01:14:44un certain Sidney
01:14:46c'est qu'aujourd'hui on a des épreuves de breakdance
01:14:48aux Jeux Olympiques de Paris
01:14:50on va raconter toute l'histoire et l'historique
01:14:52avec Sidney Dutais qui est avec nous
01:14:54et qui va nous rejoindre mais aussi Pascal
01:14:56parce qu'il connait bien les coulisses de toute cette aventure
01:14:58avec vous mon cher Antoine
01:15:00on a aussi le côté pile et le côté face
01:15:02deux histoires à vous raconter
01:15:04je voulais vous parler, tout à l'heure on en parlait dans le quiz
01:15:06mais d'Alice Finault, je voulais vous reparler d'elle
01:15:08parce qu'elle a fini quatrième hier du 3000m steep
01:15:10et nouvelle détentrice du record d'Europe
01:15:12et du record de France de la discipline
01:15:14Alice Finault a prolongé sa soirée de rêve
01:15:16en posant un genou sur la piste du Stade de France
01:15:18pourquoi ? Pour demander en mariage
01:15:20son compagnon espagnol hier soir
01:15:22je m'étais dit que si je courais
01:15:24sous les 9 minutes, elle a couru 8 minutes 58
01:15:26ça s'est joué à 2 secondes
01:15:28mon chiffre porte bonheur
01:15:30ça fait 9 ans qu'on est ensemble
01:15:32je n'aime pas faire les choses comme tout le monde
01:15:34il ne l'a pas encore fait, je me suis dit
01:15:36que c'était peut-être à moi de le faire
01:15:38à l'inverse du duo de voile
01:15:40Charline Picon et Sarah Steyer
01:15:44c'était la Française de 33 ans
01:15:46qui a osé effectuer sa demande en mariage
01:15:48sur la piste du Stade de France
01:15:50et bien sûr, il a dit oui
01:15:52ça fait un an et demi
01:15:54à l'autre côté, il ne pouvait pas dire non
01:15:56devant 80 000
01:15:58moi aussi, pourquoi pas
01:16:00vas-y toi
01:16:02non, ça ne m'intéresse pas
01:16:04c'est terrible
01:16:06et le côté face ?
01:16:08c'est un influenceur
01:16:10et 3 de ses amis
01:16:12qui infiltrent les Jeux Olympiques
01:16:14en se faisant passer pour des athlètes
01:16:16du Sergueïstan
01:16:18qu'est-ce que c'est que le Sergueïstan ?
01:16:20ils ont inventé une nouvelle délégation
01:16:22présente aux Jeux Olympiques
01:16:24c'est un spécialiste des canulars
01:16:26et des vidéos humoristiques
01:16:28qui se fait passer depuis quelques jours
01:16:30pour un athlète de cette fausse délégation
01:16:32tenue bleue et jaune floquée
01:16:34Sergueïstan officielle
01:16:364 prétendus athlètes, tous prénommés Sergueï
01:16:38des vidéos qui cartonnent sur TikTok
01:16:40avec plus de 3 millions de vues écoutées
01:16:42pour des athlètes des JO
01:16:44et vous ? Sergueï !
01:16:46deuxième étape, rencontrer nos publics
01:16:48Sergueïstan !
01:16:50Sergueïstan !
01:16:52Sergueïstan !
01:16:54et abonne-toi pour suivre
01:16:56l'histoire du Sergueïstan
01:16:58ils ont été victimes de leur succès
01:17:00il y a même une journaliste brésilienne
01:17:02qui leur proposait une interview
01:17:04pensant que c'était une vraie délégation
01:17:06au Club France de la Villette
01:17:08les parisiens, ce groupe d'amis
01:17:10se font arrêter toutes les 30 secondes
01:17:12ils disent que c'est entre l'Ouzbékistan
01:17:14et le Kakistan
01:17:16et c'est vrai qu'ils s'appellent tous Sergueï
01:17:18à la maison de l'Inde
01:17:20à côté du patrimoine du Club France
01:17:22ils ont eu une présentation officielle
01:17:24se faisant passer pour des vrais athlètes
01:17:26la foule était en délire
01:17:28ce qui aurait été dingue
01:17:30c'est qu'ils fassent la cérémonie d'ouverture
01:17:32ça aurait été excellent
01:17:34il y a quand même un petit filtre
01:17:36au niveau des drapeaux et de la délégation
01:17:38au niveau du quai d'Orsay, ils auraient cherché le drapeau
01:17:40en se demandant
01:17:42ils auraient eu un drapeau, ils auraient inventé
01:17:44ils ont du culot
01:17:46c'est rigolo
01:17:48on va peut-être inventer une tenue aussi
01:17:50une radio sud
01:17:52une radio surdikistan
01:17:54mais le Sergueïstan
01:17:56ils s'appellent tous Sergueï
01:17:58comment l'influenceur, le tiktoker ?
01:18:00c'est Mehdi Gibril
01:18:02en France on n'a pas de pétrole
01:18:04mais on a beaucoup d'idées, ça c'est clair
01:18:06dans un instant on va parler avec vous
01:18:08des épreuves de breakdance
01:18:10qui arrivent, ce vent nouveau
01:18:12de ces épreuves dites urbaines
01:18:14qui s'installent ici pour les Jeux de Paris
01:18:16mais est-ce que vous avez un petit coup de coeur
01:18:18ou un petit coup de gueule ? Marion ?
01:18:20plusieurs coups de gueule
01:18:22plusieurs coups de coeur
01:18:24un petit coup de gueule déjà pour le breakdancing
01:18:26comment ça va être jugé ?
01:18:28ça me semble pas très net
01:18:30l'histoire, c'est des juges
01:18:32il n'y a pas de configuration
01:18:34comme Marion est une fille du vélo, c'est un chrono
01:18:36c'est quand même plus facile à gérer
01:18:38c'est pareil en gym ou en patinage
01:18:40t'as des difficultés
01:18:42à faire qui sont imposées
01:18:44t'as des parties, des routines qui sont imposées
01:18:46là j'ai l'impression que c'est rien
01:18:48c'est un peu comme The Voice, on te donne
01:18:50un buzzer rouge ou
01:18:52ou vert pour voir
01:18:54si tu passes ou pas, il faut qu'on demande
01:18:56à ton copain qui s'appelle Silvia
01:18:58l'autre coup de gueule
01:19:00c'est le manque de clarté de la part de M. Bach
01:19:02encore une fois par rapport à tout ce qui est
01:19:04inclusion, exclusion, exclure les femmes
01:19:06le patron du CIO, on l'appelle Thomas Bach
01:19:08oui, qu'est-ce que j'ai dit ?
01:19:10pour situer pour nos auditeurs
01:19:12président du CIO
01:19:14comité international
01:19:16voilà, qu'il n'ose pas
01:19:18dès qu'on parle des parties
01:19:20intimes ou sexuelles, j'ai l'impression que ça
01:19:22le met dans tous ses états et qu'il refoule ça
01:19:24sur les fédérations internationales
01:19:26je trouve que c'est à lui
01:19:28et tout le groupe de IOC
01:19:30du CIO de prendre la décision
01:19:32d'ouvrir
01:19:34un groupe de recherche
01:19:36je pense qu'on n'a même pas besoin d'aller
01:19:38jusqu'à là, mais on parle d'inclusion
01:19:40il y a aussi exclusion des femmes biologiques
01:19:42de leur propre catégorie et de protéger
01:19:44leur catégorie
01:19:46et coup de coeur, c'est pour
01:19:48la découverte que je fais de tous ces
01:19:50nouveaux sports, le rugby à 7 je ne connaissais pas
01:19:52le basket
01:19:543 sur 3 je connaissais à Chicago
01:19:56il y avait ce qu'on appelait des pick-up games
01:19:58c'était le soir dans les parcs, il y avait 2 sur 2
01:20:003 sur 3, c'est énorme
01:20:02je trouve énorme que c'est au jeu
01:20:04et il y a d'autres sports que je découvre
01:20:06et je trouve ça fabuleux
01:20:08Pascal ?
01:20:10Pour très vite coup de coeur
01:20:12c'est l'escalade
01:20:14vitesse, je trouve ça
01:20:16phénoménal
01:20:18plus vite que Spiderman
01:20:20c'est un truc de fou, on a presque l'impression
01:20:22qu'il faut oublier qu'il marche
01:20:24sur le mur comme on pourrait marcher
01:20:26sur le mur qui est incliné en sens inverse
01:20:282 records du monde
01:20:302 fois éclatés
01:20:32et le mec qui l'avait, l'a repris
01:20:34en 4'75, il monte en 5 secondes
01:20:3620 mètres, c'est un truc de fou
01:20:38La distance des murs ?
01:20:40Je ne sais pas, je ne sais pas
01:20:4215 mètres ? 20 mètres ?
01:20:44On va vérifier du côté du Bourget
01:20:46sinon mon petit coup de gueule rapide
01:20:48c'est
01:20:50cette petite trixte
01:20:52qu'il y a eu entre David Douillet
01:20:54et la ministre sur les primes
01:20:5615 mètres
01:20:58c'est d'accord
01:21:00en moins de 5 secondes
01:21:02c'est monstrueux fort
01:21:04David qui dit que c'est indigne et choquant
01:21:06de fiscaliser les primes alors que ça s'est fait
01:21:08sous son mandat
01:21:10les mecs, il faudrait peut-être
01:21:12qu'ils s'occupent, c'est vrai que
01:21:14à sa défense, il n'a tenu qu'8 mois au ministère des sports
01:21:16donc peut-être qu'il n'était pas au courant de tous les dossiers
01:21:18donc voilà
01:21:20et puis la petite réponse qui a été
01:21:22donnée par Amélie Oudéa Castera
01:21:24qui dit que les sportifs
01:21:26veulent être des citoyens comme tout le monde
01:21:28payer les impôts c'est un peu normal
01:21:30moi j'ai envie de lui dire, les citoyens normaux
01:21:32ils ont une retraite normale
01:21:34Oui, soulignez ça, en rouge plus haut
01:21:36jaune plus haut et tout ce qui va avec
01:21:38Cette histoire de primes effectivement
01:21:40c'est quand même assez cocasse
01:21:42toujours est-il qu'à l'époque
01:21:44ça avait été décidé aussi en expliquant
01:21:46que la fiscalisation
01:21:48venait du fait que les athlètes utilisaient
01:21:50des installations sportives
01:21:52publiques et donc payées par
01:21:54le denier commun, donc ils participaient
01:21:56comme tout un chacun
01:21:58ça c'est l'explication qui avait été donnée à l'époque
01:22:00quand ils ont posé le projet de loi
01:22:02Il n'a pas su donner le chiffre mais moi je vous l'avais
01:22:04calculé l'autre fois, bon il faut arrêter
01:22:06de faire croire que les sportifs on leur fait
01:22:08des cadeaux, 80 000 euros
01:22:10sur 8 ans, j'ai pris
01:22:128 ans parce que je me suis dit, bon 8 ans c'est
01:22:14la préparation pour les Jeux Olympiques
01:22:16ça fait 4,50 euros par jour
01:22:18Par jour de préparation
01:22:20Voilà, le SMIC
01:22:22il est à 13 euros
01:22:24Bon bah là c'est par jour
01:22:26Voilà, donc ça c'était le petit coup de canif
01:22:28de Pascal, mais c'est vrai que cette histoire
01:22:30de fiscalisation des primes
01:22:32et on rappelle aussi que pour ceux qui vivent
01:22:34à l'étranger comme Léon Marchand
01:22:36ces primes seront
01:22:38on va dire amputées d'en peu près 15
01:22:40ou 20% du fait d'être
01:22:42résident à l'étranger
01:22:44et donc il ne recevra pas 80 000 euros
01:22:46mais on va dégréver le fait
01:22:48qu'il soit fiscalisé à l'étranger
01:22:50Je rectifie mon erreur, j'avais calculé 6 heures par jour
01:22:52fois 365 fois 8
01:22:54donc c'est 4,50 euros de l'heure
01:22:56Est-ce qu'on le considère comme résident
01:22:58à l'étranger si on est là-bas pour les études ?
01:23:00Parce qu'il n'a pas une...
01:23:02Alors je ne suis pas avocat spécial fiscaliste présentement
01:23:04Je ne suis pas sûre
01:23:06Mais pour ceux qui sont
01:23:08résidents à l'étranger
01:23:10il y aura, à préciser le ministère
01:23:12un dégrèvement
01:23:14en tous les cas
01:23:16une partie sera enlevée pour tenir compte
01:23:18de cette fiscalisation
01:23:20et que ça revient dans l'impôt sur le revenu
01:23:22Voilà, allez on va s'intéresser
01:23:24au breakdance, on va faire du hip-hop
01:23:26si ça vous parle plus
01:23:28parce qu'il y a une génération
01:23:30il y a deux styles de génération
01:23:32et c'est à suivre dans les vraies Voix des JO
01:23:34à tout de suite
01:23:47Meubles, décos, électro-ménagers
01:23:49Comme ça tout le monde peut en profiter
01:23:51Conforama, jusqu'au 26 août
01:23:53Voir conditions sur Conforama.fr
01:23:55Écoutez Sud Radio Strasbourg en DAB+.
01:23:57Sud Radio
01:23:59Il n'était une fois
01:24:01la reine du barbuck affolée devant son frigo
01:24:03dépourvue de viande à griller
01:24:05Fort heureusement, son ami lui acheta
01:24:0712 chipolatas aux herbes à 4,49€
01:24:09la barquette de 660g chez Aldi
01:24:11Ah quel sauveur celui-là !
01:24:13Et puis beau gosse en plus !
01:24:16En ce moment chez Aldi, viande de porc français
01:24:186,80€ le kilo, offre valable jusqu'à
01:24:20épuisement des stocks, info sur Aldi.fr
01:24:22Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés
01:24:24Les vraies Voix Sud Radio
01:24:2617h-19h
01:24:28Christine Bouillaud
01:24:30Les vraies Voix Sud Radio, les vraies Voix des JO
01:24:32ce soir toujours avec le collectif
01:24:34des champions des champions français
01:24:36Marion Cligné, Antoine Mazère
01:24:38qui a l'oeil sur tous les résultats
01:24:40de tous les terrains en ce moment
01:24:42ça se passe toujours bien pour nos basketteuses
01:24:44à 24, à 1min57 de la mi-temps
01:24:46plus 16 du coup pour les filles de l'équipe de France
01:24:48mais quand même attention
01:24:50parce que c'est pas fini toujours avec les allemands
01:24:52ça veut dire jusqu'aux dernières secondes
01:24:54qu'on a vues tout à l'heure en handball
01:24:56et on va vous donner les résultats de cyclisme sur piste
01:24:58on est en train de mettre à jour tous les résultats
01:25:00parce que là aussi Marion suit ça de près
01:25:02Alors on va voir dans un instant Sibné
01:25:04qui est un des portes-drapeaux, l'homme qui a importé le hip-hop
01:25:06en France, qui va nous rejoindre
01:25:08on va lui passer un petit coup de fil, il est en ce moment
01:25:10dans les transports, on va la voir
01:25:12C'est ce sport effectivement qui va apparaître
01:25:14pour la première fois
01:25:16aux Jeux Olympiques, le breakdance
01:25:18le breaking, c'est comme ça qu'on dit Pascal ?
01:25:20Apparemment aujourd'hui oui
01:25:22c'est breakdance et breaking
01:25:24C'est arrivé, il y a une fédération tout à fait
01:25:26officielle, il y a une préparation olympique
01:25:28qui a été menée
01:25:30mais l'histoire est assez longue
01:25:32c'est un sport qui vient de la rue et qui aujourd'hui
01:25:34se retrouve en compétition officielle
01:25:36Exactement, et en France
01:25:38en tout cas ça a commencé bien sûr
01:25:40avec Sidney et son émission HIPHOP
01:25:42mais en tout cas dans la partie sport
01:25:44ça a commencé à l'INSEP avec un groupe
01:25:46de gymnastes qui s'appelait
01:25:48les Acrobatic Force, dans lequel moi je faisais partie
01:25:50Ouais c'est ça
01:25:52Et en fait Sidney nous a découvert
01:25:54il est venu nous voir à l'époque, etc
01:25:56donc c'est d'ailleurs pour ça qu'on a fait 3 ou 4 émissions
01:25:58avec lui, dans laquelle on a rencontré pour la première fois
01:26:00Madonna par exemple, qui vous a proposé de venir
01:26:02en tournée avec vous, et vous avez dit non parce que
01:26:04vous aviez compète, alors ça je comprends pas moi
01:26:06Alors déjà pour la
01:26:08petite histoire, c'était l'époque où elle
01:26:10débarquait en France avec sa chanson
01:26:12Holiday, donc c'était pas la Madonna qu'on connait aujourd'hui
01:26:14elle démarrait sa carrière
01:26:16Vous aviez pas le nez creux
01:26:18à ce moment là, vous aviez pu être danseur de Madonna
01:26:20pendant des années. Exactement, elle nous l'a proposé
01:26:22elle nous avait dit, vous êtes meilleure que les Américains
01:26:24si vous voulez vous partez avec moi en tournée, et puis
01:26:26le problème c'est qu'on avait Patrick Mathioni qui préparait
01:26:28les Jeux de 88, puisque là on était en
01:26:3084, et puis moi je me
01:26:32mettais au Thumbling, etc, donc on était
01:26:34déjà bien ancré dans des disciplines
01:26:36où on avait envie de réussir, et nous
01:26:38le Break c'était notre truc de
01:26:40fin d'entraînement où on s'éclatait
01:26:42et où on rigolait, mais avant tout on faisait
01:26:44du sport de haut niveau, on faisait de la gym, quand je dis ça
01:26:46c'est pas péjoratif parce que c'est devenu vraiment du sport
01:26:48de haut niveau. Alors ce sont de vrais athlètes
01:26:50avec une préparation comme il se doit
01:26:52le Breaking, donc je le rappelle
01:26:54ça a été, en 2020
01:26:56on a introduit le Skateboard
01:26:58le Surf et l'Escalade, Paris
01:27:00inscrit maintenant le Breaking
01:27:02c'est donc une volonté de rajeunir
01:27:04de changer, parce que quand on rajoute
01:27:06des sports il faut en enlever aussi, c'est
01:27:08le revers de la médaille, mais c'est aussi
01:27:10une volonté de rajeunir et d'attirer
01:27:12un nouveau public. Alors quand vous
01:27:14dites pardon
01:27:16en rajouter pour en enlever, on a rajouté
01:27:18certaines disciplines en natation
01:27:20canoë là on l'a vu tout à l'heure, etc, on n'en a pas enlevé
01:27:22pour autant, et ça n'empêche que
01:27:24le Karaté n'aurait jamais dû sortir.
01:27:26Après il y a...
01:27:28Après moi ce que je trouve un peu dommage aussi c'est qu'on va
01:27:30faire entrer le Break, et je
01:27:32pense que c'est une discipline qui
01:27:34peut mériter d'être
01:27:36olympique, si ce n'est que
01:27:38je pense qu'ils ont des progrès à faire sur le plan du jugement
01:27:40mais
01:27:42ce qui est dommage c'est qu'apparemment
01:27:44ils ne vont rester qu'une fois, puisque
01:27:46Los Angeles je ne crois pas que ça a été reconnu.
01:27:48Malheureusement effectivement c'est un sport qui va
01:27:50arriver au jeu, et qui va effectivement
01:27:52ne plus être inscrit
01:27:54à Los Angeles, alors que c'est en plus
01:27:56un sport fortement inspiré des Etats-Unis.
01:27:58C'est ancré, ça vient
01:28:00du Bronx.
01:28:02Ça vient du quartier noir de New York,
01:28:04depuis très très très très longtemps.
01:28:06C'est vraiment un sport américain.
01:28:08Après la question du...
01:28:10Le Break, oui, le Hip-Hop
01:28:12c'est culturel, le phénomène
01:28:14Hip-Hop c'est de l'artistique, c'est de la danse
01:28:16etc. C'est quoi la différence ?
01:28:18Le Hip-Hop c'est le mouvement.
01:28:20Vous savez que le Hip-Hop a été
01:28:22porté pendant très longtemps par Afrika Bambaataa
01:28:24qui est considéré comme le père
01:28:26du Hip-Hop. Vous savez qu'à l'ONU
01:28:28ils ont un siège, le Hip-Hop,
01:28:30ils ont leur petit bureau, etc. Parce que c'est un mouvement
01:28:32qui a été mené, Afrika Bambaataa
01:28:34pour la petite histoire, il était
01:28:36frère de quelqu'un d'un gang
01:28:38qui s'est fait assassiner, et donc
01:28:40il a créé ce mouvement pacifiste pour sortir
01:28:42les gens du ghetto, et surtout
01:28:44pour sortir de la rivalité.
01:28:46Donc le Break, c'est une baston,
01:28:48ils se battent en musique, vous voyez bien que c'est assez agressif
01:28:50quand ils se regardent, bim !
01:28:52C'est la battle,
01:28:54c'est ça l'univers du Break,
01:28:56on se bat, mais on se bat sur de la musique et en dansant.
01:28:58Qu'est-ce qu'on regarde ?
01:29:00Comment ça va se passer ?
01:29:02C'est des épreuves qui vont se dérouler
01:29:04en freestyle, ce qu'on appelle
01:29:06en artistique libre ?
01:29:08En un contre un, je pense, en battle, de toute façon
01:29:10l'un en face de l'autre, et puis il y en a un qui est éliminé.
01:29:12Alors je crois, j'avais vu les
01:29:14championnats de France, je voudrais pas dire bêtise,
01:29:16je crois qu'ils ont plusieurs rounds.
01:29:18Il me semble.
01:29:20Je sais pas Antoine, tu me dis si je me trompe ?
01:29:22Oui, il y a plusieurs rounds, il y a des qualifications.
01:29:24Une ou deux manches ou trois manches, je sais plus.
01:29:26Enfin bref, en tout cas.
01:29:28Et on explique aux auditeurs, c'est qu'on lance un morceau de musique
01:29:30que l'athlète ne connaît pas.
01:29:32Non, absolument pas.
01:29:34C'est pas une routine préparée,
01:29:36c'est un improvisation ?
01:29:38C'est de l'impro.
01:29:40Et en plus, dans l'espèce de chorégraphie qu'il va y avoir,
01:29:42il y a des primes, si tu fais ta figure,
01:29:44tu fais des tours sur la tête, tu fais des mouvements
01:29:46comme ça et que tu finis sur le tempo de la musique,
01:29:48c'est récompensé, c'est valorisé.
01:29:50C'est cinq juges qui votent sur six critères,
01:29:52la créativité, la personnalité,
01:29:54la technique, la variété, la performance
01:29:56et la musicalité.
01:29:58Oui, mais par contre, c'est hyper subjectif.
01:30:00Si tu veux, quand tu prends du plongeon,
01:30:02il y a la note technique,
01:30:04l'entrée à l'eau, etc.
01:30:06Il y a des trucs qui sont bien précis
01:30:08et chaque chose vaut un nombre de points.
01:30:10Moi, j'ai du mal à voir les différences.
01:30:12Mais là, en l'occurrence,
01:30:14il n'y a pas vraiment de code.
01:30:16Ce que je sais aussi,
01:30:18ce qui impressionne le plus le public,
01:30:20c'est les mouvements gymniques,
01:30:22tout ce qu'ils parlent Thomas, les trucs sur les mains,
01:30:24mais chez eux, ils n'aiment pas trop parce que ça ressemble trop
01:30:26à de la gym, donc ils sont plus sur le flou,
01:30:28le flow, etc.
01:30:30Donc moi,
01:30:32il y a une partie sportive qui n'est pas forcément valorisée.
01:30:34J'ai l'impression que dans ces compétitions-là,
01:30:36c'est encore plus l'artistique qui est valorisé
01:30:38et je crois que les Jeux vont leur apporter ce côté sportif
01:30:40de plus en plus.
01:30:42Ce sont des anciens
01:30:44gymnastes, la plupart ?
01:30:46Non, c'est vraiment des mecs de la rue.
01:30:48Et ce qui est super étonnant,
01:30:50c'est que nous, on est arrivés avec la gym,
01:30:52parce qu'on a fait la première Coupe du Monde à Stuttgart en 1984,
01:30:54on représentait la Belgique à l'époque,
01:30:56il n'y avait pas d'équipe de France,
01:30:58et on a été disqualifiés parce qu'on faisait déjà trop de gym.
01:31:00C'est-à-dire que nous, on est arrivés, on a apporté le Thomas de la gym,
01:31:02vous savez, le truc sur les mains, les jambes écartées.
01:31:04C'est-à-dire, on tourne ?
01:31:06On tourne sur les mains.
01:31:08Nous, on s'est mis sur les mains
01:31:10et en fait, à l'époque, on faisait des saltos en plus,
01:31:12donc ils nous avaient dit
01:31:14écoutez, vous faites un peu trop de gym,
01:31:16on avait été disqualifiés,
01:31:18et ce qui est paradoxal, puisqu'on a été copiés partout.
01:31:20Après, maintenant, ils sont tous sur les mains.
01:31:22Alors, on doit avoir, on essaye d'avoir
01:31:24Sydney qui a apporté
01:31:26effectivement le hip-hop
01:31:28à la télévision d'abord.
01:31:30On va écouter la légendaire musique
01:31:32de ce générique, si vous êtes nés
01:31:34dans les années 70,
01:31:36dans les années, allez même 80,
01:31:38souvenez-vous de ça.
01:31:46C'était tard à la télévision,
01:31:48je me souviens, c'était très tard.
01:31:50Non, non, non, c'était à l'heure de déjeuner.
01:31:52Et il y avait des cours,
01:31:54ils faisaient des cours,
01:31:56et donc on apprenait à faire effectivement
01:31:58les mouvements avec les bras, le smurf,
01:32:00ce mouvement qui décomposait,
01:32:02que tout le monde essaye la vague,
01:32:04parce que c'était la grande,
01:32:06grande mode de pouvoir faire ça.
01:32:08Et lui, Sydney Pascal,
01:32:10il a vraiment apporté ça
01:32:12dans, on va dire,
01:32:14la scène française.
01:32:16Il a été très fort, parce qu'à peine
01:32:18ça s'est créé, à peine il est arrivé,
01:32:20à peine il l'a passé à la télé.
01:32:22On va lui poser la question, parce qu'il est avec nous,
01:32:24Sydney, bonsoir, on vous a retrouvés.
01:32:26Salut Sydney !
01:32:28Vous êtes sorti du métro ?
01:32:30Et vous ?
01:32:32Très bien, très bien, ça va Pascal ?
01:32:34Ça va très bien, écoute, je suis content de t'avoir.
01:32:36On vient de passer
01:32:38la musique du générique,
01:32:40pour resituer un tout petit peu
01:32:42ce que vous êtes dans l'univers
01:32:44du hip-hop et du breakdance,
01:32:46mais on va dire que si le breakdance
01:32:48est à Paris aujourd'hui,
01:32:50en discipline olympique, vous en êtes
01:32:52un peu responsable ?
01:32:54C'est très gentil,
01:32:56oui bien sûr, quelque part.
01:32:58Mais je ne suis pas tout seul responsable de cela,
01:33:00c'est aussi toute cette génération
01:33:02qui m'a suivi
01:33:04et qui a continué le chemin, c'est important aussi.
01:33:06Et ça représente quoi pour vous,
01:33:08que ce soit au jeu, aujourd'hui, Sydney ?
01:33:10C'est comme le plafond de verre,
01:33:12c'est vraiment quelque chose qui me touche particulièrement
01:33:14parce que c'est la tubelle des récompenses
01:33:16et des reconnaissances envers
01:33:18cette culture et envers ce que j'ai fait aussi.
01:33:20C'est personnel et en même temps, c'est pour
01:33:22la culture.
01:33:24Je suis doublement heureux,
01:33:26je ne pense pas qu'il puisse nous arriver encore
01:33:28de plus belles choses que celle-là.
01:33:30Voilà.
01:33:32Comment ça va, Pascal ?
01:33:34T'es optimiste, t'as suivi un peu ?
01:33:36Est-ce que tu penses que l'équipe de France peut cartonner ?
01:33:38Il faut y croire, toujours croire en ce qu'on fait.
01:33:40J'ai toujours cru que le hip-hop allait durer
01:33:42et finalement ça a duré.
01:33:44On a 50 ans de hip-hop aux Etats-Unis,
01:33:4640 ans en France et même si c'était
01:33:48peine perdue parce que
01:33:50après l'arrêt de l'émission,
01:33:52les journalistes n'ont pas du tout cru
01:33:54en nous, ni les hommes de radio ou de télé.
01:33:56Ils ont dit que le hip-hop c'est fini en 1986
01:33:58et voilà, ça renaît de ses cendres
01:34:00et on y a cru parce qu'on a continué,
01:34:02on est retourné dans la rue s'il fallait
01:34:04et les jeunes ont continué à lutter.
01:34:06Effectivement, il faut croire
01:34:08que pourquoi pas un Danny Dan
01:34:10qui devient champion olympique,
01:34:12il le mérite très bien et ce serait une belle
01:34:14récompense pour la culture.
01:34:16C'est véritablement une reconnaissance
01:34:18et c'est un retour de main qui aura un engouement.
01:34:20C'était nécessaire pour les JO de rafraîchir
01:34:22avec certaines disciplines, il y a le skate
01:34:24qui est arrivé, le BMX,
01:34:26là maintenant le hip-hop, tout ça, ça donne
01:34:28un vent de fraîcheur parce que
01:34:30il y a des puristes qui disent que ce ne sont pas des disciplines sportives.
01:34:33Parlez-nous de la discipline sportive,
01:34:35du danseur de hip-hop.
01:34:37Écoutez, moi je vais vous dire une chose,
01:34:39c'est que le patinage artistique
01:34:41c'est une discipline artistique d'abord
01:34:43parce que ça s'appelle patinage artistique,
01:34:45c'est aussi une discipline où il faut savoir danser,
01:34:47non seulement faire du patin à glace
01:34:49et si on fait une similitude par rapport
01:34:51à la culture hip-hop, on est dans une discipline
01:34:53artistique d'abord qui est celle de la culture hip-hop,
01:34:55celle du breakdance et
01:34:57que deuxièmement,
01:34:59on s'aperçoit qu'aux Jeux Olympiques,
01:35:01il y a des disciplines artistiques,
01:35:03donc pourquoi pas ? Pourquoi qu'il n'y ait pas
01:35:05le breaking ?
01:35:07En plus de ça, nous n'avons pas été, nous, demandeurs.
01:35:09C'est le CIO qui s'est dit,
01:35:11il faut qu'on rafraîchisse notre histoire,
01:35:13il faut qu'on rafraîchisse un peu, mettre du sang neuf
01:35:15aux Jeux Olympiques, donc ils sont venus nous chercher.
01:35:19Pour répondre à ta question, Christine,
01:35:21parce que j'en ai fait un peu,
01:35:23en plus j'ai fait de la gym, donc je peux comparer,
01:35:25un, c'est extrêmement physique,
01:35:27parce que les sets qui font de 2-3 minutes
01:35:29et tout, il faut y aller,
01:35:31ça fait mal, il y a de la douleur,
01:35:33parce que tourner sur les poings, sur les coudes et tout ça,
01:35:35sur du dur ou sur la tête,
01:35:37ce n'est pas un cadeau.
01:35:39Il faut être gainé.
01:35:41C'est vraiment un sport hors pair,
01:35:43sur le plan physique, c'est vraiment
01:35:45une discipline qui méritait
01:35:47d'être à l'honneur, d'autant plus
01:35:49qu'elle est pratiquée par le monde entier,
01:35:51il n'y a pas un pays qui ne pratique pas le breakdance.
01:35:53Il y a une reconnaissance totale
01:35:55pour cet art, et donc,
01:35:57il n'y a pas de raison que ce ne soit pas
01:35:59une olympique, ils ont eu raison de venir nous chercher.
01:36:01C'est encore deux ans plus tard.
01:36:03Sydney, comment se déroulera la compétition,
01:36:05exactement,
01:36:07qui choisit les musiques, ça dure
01:36:09combien de temps, on a compris qu'il y avait plusieurs critères
01:36:11qui vont être évalués, mais
01:36:13comment ça va se dérouler en plusieurs étapes,
01:36:15par catégorie ?
01:36:17Alors moi, je ne suis pas du tout intégré
01:36:19au CIO pour vous dire exactement
01:36:21comment ça va se passer,
01:36:23mais ça va se passer, je pense, comme un battle,
01:36:25mais le DJ aura ses choix
01:36:27des musiques,
01:36:29ça ne sera pas fait
01:36:31exactement
01:36:33comme un battle normal,
01:36:35mais je n'ai pas les vrais critères,
01:36:37sauf ceux, effectivement,
01:36:39du jugement des danseurs,
01:36:41c'est-à-dire l'originalité,
01:36:43on connaît, la force,
01:36:45les power moves, les mouvements qui vont être exécutés
01:36:47en fonction de la force
01:36:49et du style dont ils vont être faits,
01:36:51et puis aussi, bien sûr, la qualité artistique
01:36:53de chaque danseur, de chaque b-boy,
01:36:55de chaque b-girl, ça c'est une chose que je sais
01:36:57auquel, vraiment, on a
01:36:59demandé une exigence particulière
01:37:01et que les membres du jury soient des membres du jury
01:37:03qui soient des gens
01:37:05de cette culture hip-hop,
01:37:07donc c'est pour ça qu'ils ont respecté
01:37:09ce que nous on demandait, vraiment.
01:37:11J'ai une question à te poser, quand même, là-dessus,
01:37:13justement, est-ce que,
01:37:15à partir du moment où ça devient olympique, tu sais, que tous les sports
01:37:17gymniques ont un code derrière, il y a des trucs
01:37:19qui, même au patinage artistique,
01:37:21tu as la note technique d'un côté et la note artistique de l'autre,
01:37:23est-ce que le CEO a imposé
01:37:25en termes de jugement, parce que c'est vrai
01:37:27qu'on a un peu la pression, moi,
01:37:29quand je regarde un peu les compètes, les battles,
01:37:31que c'est un peu la bonne franquette, c'est très subjectif,
01:37:33on enlève une pancarte en disant oui ou non,
01:37:35est-ce qu'ils ont demandé
01:37:37à ce que ce soit un petit peu plus
01:37:39structuré au niveau de la note ?
01:37:43Alors, je ne suis pas
01:37:45formel, et je sais
01:37:47qu'ils ont demandé vraiment qu'elle soit bien structurée
01:37:49déjà sur les plans des membres du jury,
01:37:51et après, pour la notation,
01:37:53ça a été très compliqué, parce que l'histoire
01:37:55des notations,
01:37:57c'est très complexe,
01:37:59parce que ça peut être un bon jugement par notation
01:38:01comme un très mauvais jugement. Donc franchement,
01:38:03je ne sais pas comment ça se passe.
01:38:05Je n'ai pas été chercher plus loin,
01:38:07j'attends de voir comment ça se passe.
01:38:09Ça va se passer, on arrive
01:38:11quasiment au terme de cette émission, mais ça va
01:38:13se passer aussi au sein du parc urbain de la Concorde,
01:38:15sur cette place de la Concorde,
01:38:17donc on imagine que
01:38:19le décor, l'ambiance, tout va bien
01:38:21autour de ça, et ça va être
01:38:23une ambiance,
01:38:25quelque chose de très spectaculaire.
01:38:27Déjà, depuis deux jours que j'y suis, ça va être une
01:38:29très bonne ambiance, parce que moi, j'ai déjà été au parc urbain,
01:38:31il faut présenter tout, le BMX,
01:38:33présenter le breakdance, présenter tout cela
01:38:35déjà en prévision
01:38:37effectivement des championnats
01:38:39du monde, des championnats du monde,
01:38:41des championnats olympiques,
01:38:43mais à partir de ce moment-là, moi je sais déjà que
01:38:45le public va être au rendez-vous, et ça c'est génial.
01:38:47En plus, si t'as fait Didier
01:38:49avec un mec comme toi, ça peut pas être
01:38:51naze. Merci beaucoup Sidney,
01:38:53merci beaucoup d'être passé nous voir dans
01:38:55les Vrais Voix des JO pour parler de l'arrivée
01:38:57de cette nouvelle épreuve du
01:38:59breaking pour la fin de semaine pour
01:39:01les JO, merci
01:39:03à vous les Vrais Voix, et je me tourne vers vous Antoine,
01:39:05parce que vous avez une bien triste nouvelle je crois
01:39:07à nous annoncer. On vient de
01:39:09recevoir à l'instant la Fédération Française
01:39:11de Rugby qui vient de nous envoyer un
01:39:13communiqué de presse avec une très vive
01:39:15émotion, parce que Mehdi Nargesi,
01:39:17joueur du Stade Toulousain,
01:39:19en déplacement en Afrique du Sud pour
01:39:21disputer l'International Series avec l'équipe de
01:39:23France Masculine des moins de 18 ans,
01:39:25est actuellement porté disparu tout à l'heure
01:39:27vers 16h, il a été emporté par une vague
01:39:29alors que ses coéquipiers lui sortaient
01:39:31d'une baignade au bord de mer, au cap de
01:39:33Bonne Espérance en Afrique du Sud. Les secours,
01:39:35bateaux et hélicoptères sont actuellement
01:39:37mobilisés pour retrouver Mehdi. Dans l'attente des
01:39:39recherches en cours, la Fédération Française de Rugby pense
01:39:41à sa famille et accompagne l'équipe de
01:39:43France moins de 18 et les encadrant sur place.
01:39:45Une cellule psychologique est mise en place,
01:39:47mais c'est vrai que c'est encore une affaire
01:39:49dramatique pour le rugby français qu'on vient d'apprendre.
01:39:51Déplacement toujours un peu
01:39:53douloureux là, on espère que
01:39:55les nouvelles seront...
01:39:57On vous tiendra au courant.
01:39:59Il mord plein de rugby en ce moment.
01:40:01On pense à Mehdi, surtout à ses parents
01:40:03et à sa famille au Stade Toulousain et à tous les joueurs
01:40:05qui le connaissent évidemment.
01:40:07Merci mes chers vrais voix,
01:40:09on termine sur cette triste nouvelle
01:40:11et on tiendra à informer nos auditeurs aussi
01:40:13de ce qui va découler.
01:40:15A bientôt, à demain peut-être, pour certains.
01:40:17Merci mon cher Antoine,
01:40:19merci beaucoup à la technique
01:40:21Maxime pour la réalisation,
01:40:23Gauthier
01:40:25pour l'aide, pour la préparation
01:40:27et je rappelle également à l'occasion
01:40:29de la disparition de l'animateur
01:40:31de télé, Patrice Laffont,
01:40:33on l'a appris cet après-midi, que nous
01:40:35allons rediffuser tout à l'heure à partir de
01:40:3721h et vous la retrouverez également
01:40:39sur ce podcast, l'émission
01:40:41de Patrice Laffont qui avait été reçue par
01:40:43Jacques Pessis, un moment très fort
01:40:45d'ailleurs entre les deux personnes
01:40:47et deux hommes sur la disparition de
01:40:49Patrice Laffont que l'on a appris aujourd'hui à l'âge de 84 ans.