Le phénomène Léon Marchand et légion d'honneur
Les Vraies Voix avec Sebastien Deleigne, Daniel Saugouma, Isabelle Fijalkowski et Antoine Mazère
Retrouvez Les Vraies Voix avec Christine Bouillot du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook :
/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :
/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :
/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :
• Les Vraies Voix
##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-01##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Christine Bouillot du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook :
/ sudradioofficiel
▪️ Instagram :
/ sudradioofficiel
▪️ Twitter :
/ sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix :
• Les Vraies Voix
##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-01##
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:05Bonsoir à toutes, bonsoir à tous, ravi de vous retrouver pour ces Vraies Voix des JO sur Sud Radio,
00:00:10ces JO de Paris, comme on ne les vit nulle part ailleurs au monde, même maintenant on pourrait dire.
00:00:15C'est avec nos Vraies Voix exceptionnelles, comme tous les soirs, vous le savez,
00:00:18les membres du collectif des championnes et des champions français, je vais vous les présenter dans un instant,
00:00:23au programme ce soir, notre premier débat sur les coups de 17h30, on reviendra bien sûr sur Léon Marchand.
00:00:29Est-ce qu'il peut devenir le plus grand nageur de tous les temps, doublé hier soir, ce doublé jamais vu dans la natation,
00:00:36qui a fait chavirer tout le pays, et sans doute encore une médaille à aller chercher d'ici demain.
00:00:40Les performances du jeune nageur toulousain impressionnent même les plus grands, mais jusqu'où peut-il aller ?
00:00:46On en parle avec nos Vraies Voix ce soir et nos invités.
00:00:50Faut-il la Légion d'honneur pour tous les athlètes olympiques ?
00:00:54Ça, c'est la question qu'on se posera dans la deuxième heure.
00:00:56C'est une proposition de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Casterat.
00:01:02Habituellement, celle de Maïdé Hédor avait la Légion d'honneur,
00:01:05mais là, elle propose que ce soit élargi à l'ensemble des Olympiens de CGO de Paris.
00:01:10Bonne ou mauvaise idée ?
00:01:11Puis on parlera des primes éventuellement, de tout ce que les athlètes médaillés peuvent recevoir,
00:01:15et dans quelles conditions.
00:01:17On aura un spécialiste de la question tout à l'heure.
00:01:19A 17h15 également, on voulait faire un focus sur ces photos qui font déjà le tour du monde.
00:01:24Le travail des photos reportères à l'occasion de ces Jeux Olympiques,
00:01:28dans ce décor de cinéma qu'est Paris, avec des champions, des exploits en permanence.
00:01:33Alors, comment travaillent-ils ?
00:01:35Nous serons tout à l'heure avec le patron des photographes de l'agence France-Presse, de l'AFP,
00:01:39avec déjà des photos que l'on qualifie de photos du siècle.
00:01:42Carrément, on verra avec lui ce qu'il en pense.
00:01:44Vous pouvez bien sûr réagir sur nos réseaux sociaux.
00:01:47Nous appelez au 0826 300 300.
00:01:49Mais tout de suite, je vous présente notre plateau de ce soir.
00:01:52Ils sont là, Sébastien Delègne.
00:01:54Bonsoir Sébastien.
00:01:55Bonsoir Christine, bonsoir tout le monde.
00:01:57Ça va bien ? Vous arrivez de la piscine ?
00:02:00Ça va super bien, oui.
00:02:01Vous arrivez de la Paris Arena ?
00:02:03Tout à fait, de la Défense, où Léon Marchand s'est qualifié avec aisance, j'ai envie de dire.
00:02:10Et Florent Maloudou aussi, pour le 50.
00:02:13Oui, ça veut dire aussi, je rappelle votre palmarès, double champion du monde,
00:02:17deux pentathlons modernes, quatre JO à votre actif,
00:02:20mais vous connaissez aussi très bien Léon Marchand, sa famille.
00:02:25Vous êtes dans le cercle familial, très proche.
00:02:28C'est ça, c'est tout à fait ça.
00:02:29On est amis depuis très longtemps maintenant, avec le grand frère,
00:02:33qui est Christophe, qui était aussi un Olympien.
00:02:35Les parents qui vivent pas loin de chez moi d'ailleurs, à ce moment.
00:02:39Et Xavier et Céline, depuis assez longtemps, si bien qu'on est ma femme, Laurence et moi,
00:02:46on est les parents et ma reine du second, de Oscar, de son frère.
00:02:49De Oscar, qui est dans les tribunes et qui est comme un...
00:02:51Voilà.
00:02:53Allez, vous allez nous en parler de ce Léon Marchand, on dit beaucoup de choses sur lui,
00:02:56mais vous connaissez la progression et vous connaissez la natation
00:02:59et on verra avec vous Sébastien jusqu'où il peut aller.
00:03:02Ça sera tout à l'heure sur les coups de 17h30.
00:03:05Isabelle Fijakowski, bonsoir Isabelle.
00:03:07Bonsoir Christophe.
00:03:08Merci d'être avec nous, là aussi un gros, énorme palmarès
00:03:12dans le basket de participation aux JO.
00:03:15Je ne me trompe pas ?
00:03:16Non, une seule participation.
00:03:17Une seule ? Ah mince.
00:03:18Vous êtes déjà pas mal, parce qu'il n'y en a pas beaucoup qui vont aux JO.
00:03:22Championne d'Europe de basket, vous avez été aussi la première Française
00:03:26à aller vous essayer sur les parquets américains.
00:03:28Oui, j'étais la première joueuse draftée en WNBA,
00:03:32donc au tout début de la Ligue.
00:03:35J'ai eu cette opportunité, cette chance de découvrir le basket américain.
00:03:39Et ce basket américain qui nous inspire tant aujourd'hui
00:03:42avec les résultats des Françaises déjà, et les Français.
00:03:45Vous les trouvez comment, nos Français ?
00:03:47Les Français, je trouve qu'ils nous font peur.
00:03:50Comme les emballeurs.
00:03:52Ils nous font transpirer, mais pour l'instant ils gagnent,
00:03:55donc l'essentiel est là.
00:03:58Alors Isabelle, vous êtes notre vraie voix ce soir
00:04:01avec Sébastien Delaine, Daniel Sangouma va nous rejoindre dans un instant.
00:04:04Antoine Mazère, journaliste sport à Sud Radio.
00:04:07Bonsoir Antoine.
00:04:08Bonsoir Christine.
00:04:09Avec une info de taille qui vient d'arriver.
00:04:11Ça vient de tomber, c'est une très mauvaise nouvelle
00:04:13pour l'équipe de France et pour l'athlétisme français.
00:04:15Kevin Maillol, longtemps incertain pour ses JO,
00:04:18il s'était blessé le 7 juillet à une cuisse.
00:04:21Il vient de l'annoncer sur son compte Instagram à 32 ans.
00:04:24Il ne pourra pas participer aux JO de Paris 2024.
00:04:27Lui qui concourrait en décathlon, bien sûr, double viche champion olympique.
00:04:30Record man du monde.
00:04:32Il visait bien sûr le gras ultime à Paris.
00:04:34Et il vient d'annoncer malheureusement les tests n'ont pas été concluants.
00:04:37Il ne donne aucun espoir sur le fait d'être compétitif demain.
00:04:40Vous devez débuter le décathlon, c'est la loi du sport.
00:04:43Et elle est dure, je ne serai pas au départ du décathlon.
00:04:46Voilà, très mauvaise nouvelle pour l'équipe de France et l'équipe de France d'athlétisme.
00:04:50En même temps, Isabelle, Sébastien, c'est pas une surprise de taille.
00:04:54Non, apparemment il avait une grosse lésion.
00:04:58Le délai entre sa blessure et les jeux était trop court pour pouvoir se soigner et revenir à son niveau.
00:05:06Après, c'est une sage décision parce qu'il faut préserver l'intégrité.
00:05:09Mais c'est une chance de médaille à moins.
00:05:12Une chance de médaille à moins.
00:05:13Ça doit être, Isabelle, compliqué cet instant pour l'athlète qu'il est, le compétiteur qu'il est.
00:05:20Certainement qu'il s'y attendait.
00:05:23Il s'y attendait, mais comme tout compétiteur, même s'il y a 1% de chance, on peut y croire.
00:05:31On fait tout pour y arriver.
00:05:33Malheureusement, c'est un moment compliqué où on se dit qu'il va falloir passer à autre chose.
00:05:41Mais c'est vrai que ces Jeux en France font beaucoup rêver et ça doit être un déchirement.
00:05:49C'est surtout cette échéance qui était pour lui quasiment l'apogée de sa carrière.
00:05:54Il va falloir rebondir.
00:05:55Ça fait partie toujours, Antoine, de ces moments clés dans la carrière d'un athlète.
00:06:00De se dire, je suis obligé d'abandonner sur blessure, sur l'objectif que je m'étais fixé.
00:06:05En même temps, il ne fait pas la compétition trop.
00:06:07Il aurait pu tenter le tout pour le tout, mais ça aurait été peut-être...
00:06:10Il disait qu'il était prêt à mourir sur la piste tellement il avait envie de briller à Paris.
00:06:14Vous comprenez ça, les athlètes que vous êtes ?
00:06:16Oui, cette expression, je la comprends.
00:06:18Après, je ne pense pas qu'on puisse aller jusqu'au-delà.
00:06:21Effectivement, on est prêt à tout donner.
00:06:23Maintenant, force est de constater que médicalement, il ne peut pas.
00:06:28On ne va pas se présenter sur des Jeux Olympiques, surtout à Paris, pour ne rien faire.
00:06:33On entend beaucoup cette question de la blessure, mais surtout de la souffrance.
00:06:39C'est-à-dire que les athlètes sont capables d'aller au-delà de la souffrance du commun des mortels.
00:06:43Et le commun des mortels ne comprend pas cette sensation, ou ce besoin de sensation.
00:06:48Sébastien, Isabelle, qui veut répondre ?
00:06:50Oui, effectivement.
00:06:51Comment expliquer ça ?
00:06:53Je vais reprendre ce qu'a dit Léon derrière sa course et course hier.
00:06:57Il a dit qu'il faisait ça...
00:06:59Enfin, il se levait très tôt le matin, quelquefois pour souffrir à l'entraînement.
00:07:04Il faut voir que, effectivement, on utilise le mot souffrance,
00:07:07mais quelque part, c'est pour se faire plaisir.
00:07:11La souffrance n'a pas la même définition que le mal pur et dur d'une personne lambda.
00:07:20La souffrance, c'est l'effort physique, le dépassement de soi,
00:07:23avoir le goût du sang dans la bouche.
00:07:26C'est quelque chose qui met l'adrénaline à l'entraînement
00:07:30pour pouvoir se surpasser et aller au-delà de ses limites physiques
00:07:36pour pouvoir être performant en compétition.
00:07:40Ça, c'est quelque chose dans la préparation qui fait partie du fonctionnement.
00:07:45Dans les bonnes nouvelles de la journée,
00:07:48et on va aller du côté de la piscine olympique dans un instant,
00:07:52retrouver Clément Arrayon qui se régale au bord des bassins depuis ce matin.
00:07:55Mais il y a eu d'autres infos aujourd'hui qui sont tombées, Antoine.
00:07:58Il y a eu un exploit il y a quelques minutes, c'est Félix Lebrun.
00:08:00Bien sûr, on en a parlé hier avec le président de la Fédération française de tennis de table.
00:08:04On en parle depuis maintenant quelques mois et depuis quelques jours.
00:08:07Il y a 17 ans, 32 ans après la légende Jean-Philippe Gassien,
00:08:10il y aura un Français en demi-finale des Jeux olympiques de tennis de table.
00:08:14Il affrontera pas n'importe qui, le numéro 2 mondial Fan Zhengdong, le Chinois,
00:08:18lui aussi ultra favori en demi-finale.
00:08:20Mais déjà, quel exploit à 17 ans pour Félix Lebrun d'atteindre cette partie-là de la compétition ?
00:08:25Alors lui, il se nourrit du public, c'est ce qu'il dit.
00:08:27Vous l'avez vu ?
00:08:29Oui, oui, oui, je l'ai vu, mais c'est extraordinaire.
00:08:32Et cette précocité, cette maturité et cette précocité de ne pas se mettre de pression,
00:08:39de se nourrir du public, ça veut dire prendre du plaisir et profiter de chaque instant,
00:08:44là où d'autres pourraient être paralysés par cet engouement et par les légendes qui vous poussent.
00:08:52Il y a une forme d'intelligence là-dedans, de se servir du public à bon escient, comme on dit.
00:08:59Est-ce que c'est le fameux facteur X et le je-sais-pas dans ces Jeux, là aujourd'hui ?
00:09:03Alors peut-être qu'aujourd'hui c'est une journée de parenthèse,
00:09:06il n'y a encore pas de médailles qui sont véritablement tombées,
00:09:09mais que ce public parisien, vous les athlètes, c'est ce qui donne le plus dans la transcendance,
00:09:17enfin en tous les cas, dans l'espoir.
00:09:19Moi j'ai envie d'y croire.
00:09:21Encore une fois, j'ai fait pas mal de Jeux, malheureusement pas à la maison,
00:09:24puisque c'est tous les 100 ans.
00:09:27J'en ferai pas non plus.
00:09:29Mais oui, peut-être qu'il a manqué un moment donné le déclic
00:09:32ou la sensation d'être porté par autre chose que son entourage,
00:09:37parce que j'ai toujours eu la famille qui m'a suivi,
00:09:40mais l'engouement de toutes les personnes, même celles que vous ne connaissez pas,
00:09:45qui sont là et qui scandent votre nom,
00:09:47moi je crois que quelque part ça porte un athlète.
00:09:51C'est clair.
00:09:52Dans les médailles potentielles de la soirée, Antoine,
00:09:55il y en a quand même une en boxe, on peut espérer en tous les cas, dans quelques minutes.
00:09:59Exactement, à 17h38, le rendez-vous, bien sûr on vous tiendra au courant,
00:10:02c'est Sofiane Oumia, le boxeur toulousain, en moins de 63,5 kg,
00:10:07il dispute son quart de finale.
00:10:08Alors pourquoi est-ce qu'une médaille est possible ?
00:10:10Parce qu'en cas de victoire, même s'il y a une défaite en demi-finale,
00:10:13il y aura forcément une médaille, une breloque comme on dit,
00:10:16pour Sofiane Oumia, parce qu'il n'y a pas de match pour la 3ème place en boxe.
00:10:20Les deux personnes qui perdent en demi-finale sont assurées d'avoir au moins une médaille de bronze.
00:10:24Mais on va suivre également, en canot et kayak, Titouan Castric,
00:10:27le très jeune Titouan Castric, en slalom K1,
00:10:29il va disputer sa finale dans quelques minutes, dans moins d'un quart d'heure également.
00:10:32Il a fini premier des séries, il est très attendu également,
00:10:36il y aura également de la voile avec Charline Picon et Sarah Asteyert,
00:10:39en course pour les médailles, et bien sûr à partir de 20h37,
00:10:43Mewento Mac, le 200 m en dos, la finale, 20h46, prenez rendez-vous,
00:10:48Florent Manodou et Maxime Grousset, 50 m nage libre, les demi-finales,
00:10:53et à 21h47, Léon Marchand, le Toulousain, 200 m, 4 nages, là aussi pour se qualifier en finale.
00:10:59Allez, on va justement voir la température dans ce qu'on a rebaptisé depuis hier,
00:11:03la Léon Marchand Arénin, c'est-à-dire...
00:11:06Alors ils ne vont pas être contents du côté de l'indéfense, le naming,
00:11:09parce qu'on reçoit des mails nous demandant de rappeler le nom exact de la salle.
00:11:14Clément Arion, bonsoir Clément.
00:11:16Bonsoir Christine, bonsoir à tous.
00:11:18Alors vous êtes depuis ce matin à suivre,
00:11:20alors c'était au lendemain de cette double médaille de Léon Marchand,
00:11:24pour voir un peu la Léomania, qu'est-ce que vous avez observé ?
00:11:29Racontez-nous Clément.
00:11:30Eh bien ce matin, c'était clairement la star de la défense Arénin,
00:11:34Léon Marchand, la salle était pleine à craquer pour les séries,
00:11:38une ovation incroyable du public avant qu'il monte sur le plongeoir.
00:11:42Il est apparu très détendu, assez souriant et dégagé, une forme de grande sérénité.
00:11:48Et puis finalement les gens, ils n'ont vu qu'une course ce matin,
00:11:51ils n'ont vu qu'une série où il a fini deuxième.
00:11:53Mais les supporters français, ils étaient ravis, ravis d'avoir vu un grand champion,
00:11:57ravis d'avoir vu tout simplement l'attraction de ces Jeux Olympiques.
00:12:01Certains m'ont dit mais il n'a que 22 ans,
00:12:03combien de médailles olympiques va-t-il encore gagner dans sa carrière ?
00:12:06Et puis il y a les comparaisons Christine,
00:12:08certains parlent d'un poisson, d'un dauphin, d'autres d'un requin,
00:12:12voilà pour décrire Léon Marchand.
00:12:14Côté compétition, vous l'avez dit, il s'est qualifié assez tranquillement
00:12:17pour les demi-finales du 200 mètres catenage.
00:12:20Il a bien terminé sa course, il a relâché un petit peu sur les 50-60 derniers mètres.
00:12:25Il est donc plutôt en forme, moi je l'ai trouvé en forme,
00:12:28on sent qu'il a bien récupéré de ces deux courses exceptionnelles d'hier soir.
00:12:32Bon bah écoutez, on vous retrouvera tout à l'heure dans la prochaine heure
00:12:35pour voir un peu l'ambiance aussi qui va monter à moins de deux heures
00:12:39de cette autre nage de Léon Marchand et de Florent Manodou.
00:12:43Dans un instant, on salue Daniel Luxangouma qui vient d'arriver en courant.
00:12:47Bonsoir.
00:12:48C'est votre spécialité la course à pied ?
00:12:51Pas les longues distances, il parvient à un sprint.
00:12:54Allez, dans un instant on va s'intéresser à ces photos des JO
00:12:56qui font déjà le tour du monde, qui deviennent quasiment historiques,
00:12:59on n'en est pourtant qu'à la moitié de la compétition.
00:13:01Comment travaillent justement les photographes sur le bord des terrains, sur les stades ?
00:13:06On en parle dans un instant avec le patron des photographes de l'AFP qui est notre invité.
00:13:10Et il y a aussi à suivre les trois mots des JO ce soir.
00:13:13Signé Antoine Mazère, les trois mots ce soir sont ?
00:13:15Ce soir ça va être record, marchand et bébé.
00:13:17Mais ils ne sont pas liés.
00:13:19Oui, on ne sait jamais, on verra, on en parlait tout à l'heure.
00:13:22Peut-être qu'il y aura beaucoup de personnes qui s'appelleront Léon.
00:13:24Beaucoup de petits Léon.
00:13:25Allez, on s'arrête un court instant, on se retrouve juste après la pause
00:13:28dans les vraies voix des JO sur Sud Radio, jusqu'à 19h.
00:13:31Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Christine Bouillaud.
00:13:35Les vraies voix des JO sur Sud Radio avec les membres du collectif des champions et des champions français
00:13:41ce soir autour de la table.
00:13:42Sébastien Delègne, double champion du monde en patate l'eau moderne,
00:13:45quatre Jeux Olympiques, c'était lesquels d'ailleurs Sébastien ?
00:13:481992 Barcelone, 1996 Atlanta, 2000 Sydney et 2004 Athènes.
00:13:57Pour finir en beauté.
00:13:58Daniel Sanguma est arrivé aussi, bonsoir Daniel.
00:14:01Médaillé de bronze aux JO de Séoul.
00:14:04Alors la dernière info de la soirée, c'est que Kevin Meyer est forfait.
00:14:08Bon, ce n'est pas une surprise non plus, mais c'est raisonnable.
00:14:11Je pense qu'avec la blessure qu'il a contractée il y a 15 jours à peine,
00:14:17ça me semblait un peu compliqué de revenir.
00:14:20Et malheureusement, ça ne s'est pas fait.
00:14:22Il n'aurait même pas pu concourir à n'importe quelle discipline de son...
00:14:26Je ne sais pas, franchement je n'en sais rien, peut-être un lancer et encore.
00:14:29Mais bon, ça ne commence pas par les lancers, ça commence par le sprint.
00:14:33La discipline qui est la plus exigeante sur le plan musculaire.
00:14:37Donc vu que c'était déjà un sprint sur les haies, qu'il s'était blessé,
00:14:42je crois qu'il a vraiment compromis toutes ses chances il y a 15 jours,
00:14:47enfin un petit peu plus, plus de 15 jours,
00:14:49en se blessant malheureusement aussi près des Jeux.
00:14:53C'est la vie du sportif de haut niveau, malheureusement.
00:14:56Également avec nous dans ces vraies voix, autres vraies voix des JO ce soir,
00:14:59Isabelle Fijakowski, une participation aux JO,
00:15:03ça y est, j'ai oublié de corriger.
00:15:05Isabelle, cinq fois championne de France, championne d'Europe de basket,
00:15:08c'est la première Française à avoir été draftée aux Etats-Unis.
00:15:11Mais tout de suite, on va parler du succès de ces photos
00:15:14qui font le tour du monde à l'occasion de ces Jeux Olympiques.
00:15:19Et on est en ligne, on le remercie avec Martin Bureau.
00:15:23Bonsoir.
00:15:24Bonsoir.
00:15:25Rédacteur en chef Photo France pour l'agence France Presse.
00:15:29Alors j'imagine que le travail de vos photoreporteurs s'est décuplé
00:15:35depuis le démarrage de la compétition.
00:15:37Déjà de manière très factuelle, il y a combien de photographes
00:15:40qui travaillent pour l'AFP sur l'ensemble des compétitions pour ces Jeux ?
00:15:4470.
00:15:46Vous avez 70 photoreporteurs, dérépartis sur tous les sites à tous les moments.
00:15:51Qu'est-ce que vous retenez déjà de tout ce qui a été publié
00:15:56et tout ce qui est repris finalement, présenté comme des photos qu'on présente cultes
00:16:01ou iconiques, même si le mot est un petit peu trop galvaudé.
00:16:05Qu'est-ce que vous en retenez ?
00:16:08Ce qu'on retient déjà, c'est déjà la cérémonie d'ouverture qui était grandiose,
00:16:12qui était inédite. Le fait qu'elle se passe en dehors d'un stade,
00:16:16ça change complètement la physionomie de cet événement.
00:16:19C'est-à-dire que d'habitude, nous c'est une douzaine de photographes
00:16:22qui sont dans un stade et qui assistent au même show depuis différentes positions.
00:16:26Et là, nous on s'est retrouvés avec 48 photographes déployés le long de la scène
00:16:31sur différents endroits, que ce soit sur certains bateaux de certaines délégations,
00:16:35certaines positions au bord de l'eau, sur les ponts,
00:16:39mais aussi sur des toits ou même dans un hélicoptère.
00:16:43Ça a mobilisé beaucoup plus de monde. On parlait de 48 photographes,
00:16:47en plus des positions qu'on a récupérées de d'autres agences constituées en poules.
00:16:53Donc ça change tout et c'est vrai que sur ces images iconiques,
00:16:56il y en a une première déjà, je pense que c'est le pont d'Austerlitz
00:17:00qui s'enflamme en bleu blanc rouge. C'était vraiment un moment très joli.
00:17:04Vous étiez au courant de ça ? Vous saviez que ça allait se passer ?
00:17:08Non, on n'était pas au courant de ce qu'il allait se passer.
00:17:11On savait qu'il y avait des choses qui allaient se passer, mais on ne savait pas quoi.
00:17:15Donc c'était très compliqué à organiser.
00:17:18D'accord. Et là, vous aviez positionné combien de photographes
00:17:23pour ne pas rater cet instant ?
00:17:26Ce soir-là, on en avait 48.
00:17:28Mais sur le pont d'Austerlitz ?
00:17:30Sur le pont d'Austerlitz, il y en avait 3 ou 4 qui étaient dans le coin.
00:17:37D'accord, donc à l'affût de la bonne photo.
00:17:41Martin Bureau, qu'est-ce que c'est qu'une...
00:17:43Parce qu'après, derrière, il y a un filtre.
00:17:45Vos photographes vous envoient vos photos et vous faites un filtre.
00:17:49Quels sont les critères que vous définissez pour dire que c'est une bonne photo ?
00:17:53C'est celle-là qu'il faut publier, qu'il faut proposer, plutôt qu'une autre ?
00:17:57Le filtre qu'on va avoir, c'est-à-dire que les photographes au bord du terrain,
00:18:01leur appareil est relié à une connexion internet, que ce soit en wifi ou un câble.
00:18:06Et eux font déjà un premier choix.
00:18:08C'est-à-dire que sur une épreuve, si on prend la natation, par exemple,
00:18:12sur un 100 mètres papillon, ils vont travailler sur ce 100 mètres, faire les photos,
00:18:19et à la fin du 100 mètres, entre 2 courses, ils vont regarder dans leur appareil photo
00:18:23ce qu'ils estiment être les meilleures photos.
00:18:25Donc forcément, c'est un choix un peu plus large que ce que nous, on va en faire derrière.
00:18:29Et après, ça arrive au bureau de l'AFP, où là, on a une trentaine d'éditeurs
00:18:34qui vont s'occuper, en fonction des sports, de choisir les photos,
00:18:39en fonction de l'événement, de l'importance, de ce qui s'est passé,
00:18:43et puis d'appliquer une légende pour expliquer aux clients ce qui se passe sur la photo.
00:18:48Et donc, si on fait une bonne photo, ça va être le côté esthétique,
00:18:52ça va être aussi le côté émotion, parce qu'il y en a beaucoup dans le sport.
00:18:58Et quelquefois, les deux sont réunis sur la même photo.
00:19:01Il y a Sébastien Delègne qui a une question à vous poser.
00:19:04Combien vous êtes pour juger la photo, en fait ?
00:19:07Est-ce que c'est le regard d'une personne ou plusieurs ?
00:19:09Vous avez une commission pour sélectionner la photo ?
00:19:12Non, c'est le regard d'une personne, ça va très vite.
00:19:14Pour vous donner un ordre d'idée, une finale de 100 mètres, par exemple,
00:19:18la photo du vainqueur quand il lève les bras au moment du passage de la ligne d'arrivée,
00:19:24cette photo-là, elle arrive 50 secondes après, légendée,
00:19:30comme un produit fini, et les clients, avec le courant identifié et la bonne légende.
00:19:37Donc il faut le coup d'œil, l'expérience.
00:19:39Ce ne sont que des fans de sport que vous avez au bord des terrains, Martin Bureau ?
00:19:44Pas du tout. On a des photographes qui font des conflits,
00:19:48il y en a qui font de la politique, de la mode,
00:19:51il y en a qui font de tout, c'est vraiment très éclectique.
00:19:54Pour vous, il y a un autre paramètre sur ces Jeux Olympiques,
00:19:57il y a les athlètes, les compétitions, mais il y a Paris aussi.
00:20:00Ce qui change aussi certainement le point de vue ou le côté esthétique
00:20:07que recherchent peut-être vos photographes ?
00:20:09Ce qui est fabuleux sur des Jeux Olympiques, c'est que d'habitude de sport,
00:20:14il y a souvent des sponsors derrière, de la pub.
00:20:16Et là, en fait, sur des Jeux Olympiques, la seule pub qu'on a, c'est des anneaux olympiques.
00:20:21Donc les photographes vont commencer à jouer avec les anneaux un peu partout.
00:20:25Mais là, en plus, ça se passe à Paris, qui est une des villes les plus visitées au monde,
00:20:29si ce n'est la plus visitée au monde, et ça devient un décor.
00:20:32Donc on se retrouve avec des photos de sport qui sont des cartes postales.
00:20:36Oui, c'est clair. Un podium face à la Tour Eiffel, c'est exceptionnel.
00:20:40C'est du jamais vu, en fait.
00:20:42L'arrivée du triathlon avec le Dôme des Invalides derrière, c'est magnifique.
00:20:48On va voir ce qui se passe pour la course de cyclisme sur route,
00:20:54où ils sont censés passer à Montmartre, Place du Tertre, au pied de la Basinique, devant le Boulin Rouge.
00:21:00Tout ça, c'est des cartes postales magnifiques.
00:21:02Et que vous demandent vos clients, justement ? C'est ce mix de tout ?
00:21:07Les clients, ils veulent avoir des photos qui soient aussi bien des cartes postales,
00:21:12mais ils veulent aussi avoir un résultat de la course, c'est-à-dire qui a gagné.
00:21:16Il y a aussi beaucoup de monde, une vraie compétition en termes de placement des photographes,
00:21:24parce que vous êtes contingenté par le CIO, on est d'accord ?
00:21:28Oui.
00:21:29Et donc, il y a des emplacements qu'on ne choisit pas forcément dans un stade ?
00:21:34Déjà, on ne choisit pas les emplacements où on va gêner la télé, ça c'est la règle d'or.
00:21:39Et puis après, les emplacements sont faits quand même pour qu'on ait une belle image.
00:21:45Après, il se trouve qu'on arrive aussi sur certaines disciplines.
00:21:48Ça a été le cas par exemple au plongeon, où on a trouvé une position où il se trouve qu'au plongeon du 10 mètres,
00:21:56il y avait un faisceau de lumière qui tombait sur les plongeurs.
00:21:59C'était vraiment joli.
00:22:00Donc, les photographes y sont allés, ils se sont fait éjecter de cette position,
00:22:05et puis on a bataillé auprès du CIO en disant que cette position-là est vraiment importante pour nous,
00:22:09ça fait vraiment une belle photo, parce que du coup, ça nous fait un fond humide noir,
00:22:13ça fait une photo qui est très graphique, où il y a quand même marqué Paris 2024,
00:22:17parce que c'est les Jeux de Paris, et qu'on doit pouvoir différencier cette photo-là des Jeux de Rio.
00:22:21Et on a bataillé et finalement, on l'a eue.
00:22:24Donc, ça se joue aussi à ça par moments.
00:22:26Alors, il y a Gilles Gansman qui nous écoute, journaliste média Sud Radio,
00:22:30et qui a une question pour vous sur les utilisateurs de smartphones, de téléphones portables.
00:22:35On voit aujourd'hui sur Instagram, tout le monde veut faire son cliché d'une compétition
00:22:41ou d'un lien iconique de Paris.
00:22:44Est-ce que ce sont des concurrents directs, où vraiment vous ne faites absolument pas le même métier,
00:22:48et que la photo, le photoreportage de sport, de compétition comme les Jeux, a encore de beaux jours devant elle ?
00:22:55Des concurrents, non, j'espère pas !
00:22:59Si vous me dites oui, c'est embêtant, oui !
00:23:02Non, les appareils photos, il y en a toujours eu dans les familles.
00:23:05Et j'ai toujours défendu le fait que les photographes ont un savoir-faire, une technique,
00:23:12et un œil qui, pour moi, est comme un muscle qu'on entraîne toute l'année
00:23:18pour le sortir dans les grandes occasions.
00:23:21Et là, les JO en font partie.
00:23:24Oui, mais ces photos-là, elles n'étaient pas likées.
00:23:27Là, aujourd'hui, vous avez des photos sur les réseaux,
00:23:30et elles sont likées à je ne sais pas combien de personnes.
00:23:33De milliers de personnes, on va dire.
00:23:35C'est dans ce sens, la concurrence, je pense.
00:23:38C'est ce qui est arrivé d'ailleurs, Martin Bureau, à cette fameuse photo d'un de vos photographes
00:23:42sur le site de Surf, qui a fait le tour du monde dans l'espace de deux heures
00:23:47et repris par tous les médias.
00:23:48Mais c'est une photo d'un photographe de l'AFP.
00:23:50C'est une photo d'un photographe de l'AFP, faite avec un vrai appareil photo,
00:23:54avec un objectif, pas un smartphone.
00:23:57Et oui, il n'était pas dans l'eau, il était sur un bateau.
00:24:00Et en quelques heures, il est passé de 3 000 followers à plus de 100 000.
00:24:06C'est ça.
00:24:07On vous souhaite de beaux JO olympiques.
00:24:10Pour vous, quelle est la plus belle photo que vous ayez faite, sans donner de nom,
00:24:13mais est-ce qu'il y en a une que vous aimez plus que les autres, Martin Bureau ?
00:24:16Non, il y en a plusieurs que j'aime beaucoup.
00:24:18La cérémonie d'ouverture restera dans ma mémoire.
00:24:20Et puis, c'est pas fini, donc j'attends de voir les prochaines.
00:24:23Les plus belles restent à venir, absolument.
00:24:25Martin Bureau, merci beaucoup.
00:24:27On voulait effectivement faire ce petit coup de projecteur au travail de vos équipes,
00:24:31vos près de 70, 80 photographes qui sillonnent les terrains de ces JO.
00:24:37Vous êtes le rédacteur en chef photo France pour l'agence France Presse.
00:24:41On a pris un peu de temps, mon cher Antoine.
00:24:43On fait une petite pause et on regarde vos trois mots des JO
00:24:47et on parlera du phénomène, effectivement, Léon Marchand.
00:24:50Jusqu'où peut-il aller, ce garçon ?
00:24:51On se pose la question tous ensemble, là, tout de suite.
00:24:53Bonsoir, Sébastien Delayne, double champion du monde de pentathlon moderne.
00:24:56Quatre JO à son actif, Isabelle Fijakowski, une Olympiade à votre actif
00:25:01et championne d'Europe de basket également.
00:25:04Antoine Mazère, journaliste sportif Sud Radio.
00:25:06Daniel Sangouma, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Séoul.
00:25:10Alors, Antoine Mazère, on va s'intéresser à vos trois mots des JO.
00:25:13Tout de suite, le premier, je ne me souviens plus d'ailleurs.
00:25:16Le premier mot, c'était record.
00:25:17Le mot record, oui, je vais vous parler d'Ilona Maher.
00:25:19Est-ce que vous savez qui est Ilona Maher ?
00:25:22Moi, je le sais parce qu'on a travaillé l'émission ensemble.
00:25:25Est-ce que ça vous dit quelque chose ?
00:25:26Oui, ça me dit quelque chose.
00:25:27Qui est cette personne ?
00:25:29Une athlète ?
00:25:30C'est une athlète, oui.
00:25:31Elle n'est pas la plus jeune ?
00:25:32Non, ce n'est pas la plus jeune, c'est bien une joueuse américaine de rugby S7
00:25:35qui a participé aux Jeux Olympiques avec la Team USA,
00:25:38qui a remporté la médaille de bronze.
00:25:39Cette joueuse vient de battre un record d'abonnés sur Instagram
00:25:43pour un ou une rugbymanne confondue.
00:25:45Oui, très loin devant la légende Anne Carter ou encore Antoine Dupont.
00:25:49Elle possède 2,3 millions d'abonnés à l'heure actuelle, c'est juste énorme.
00:25:53Mais elle a gagné plus d'un million d'abonnés en seulement une semaine.
00:25:56Vous vous demandez pourquoi, comment a-t-elle fait pour gagner autant d'abonnés ?
00:25:59Eh bien, l'Américaine a réalisé des vidéos au sein du village olympique
00:26:03en imitant la célèbre télé-réalité Love Island
00:26:06avec comme objectif de trouver l'amour au sein du village olympique.
00:26:09Les vidéos d'Ilona Maher connaissent un succès fou.
00:26:12Sur TikTok, son contenu a été visionné plus de 100 millions de fois.
00:26:16C'est une nouvelle carrière qui s'ouvre.
00:26:18Instagrammeuse.
00:26:19Très loin devant Antoine Dupont ou Anne Carter.
00:26:212,3 millions.
00:26:22Mais il va falloir qu'elle se qualifie pour les Jeux à chaque fois.
00:26:24Oui, c'est ça.
00:26:26Et pour l'instant, elle n'a pas trouvé l'amour.
00:26:27Elle n'a pas trouvé l'amour.
00:26:28Il reste une semaine encore.
00:26:30Le deuxième mot, c'est marchand.
00:26:31La marchand mania qui depuis le début de ses Jeux olympiques
00:26:34est en train de tout exploser sur les réseaux sociaux
00:26:36mais bien sûr aussi sur les sites des épreuves au moment de ses courses.
00:26:40Hier soir, Léon Marchand s'apprête à disputer la finale du 200 mètres papillon
00:26:44mais au même moment, à Roland-Garros
00:26:46où Raphaël Nadal et Carlos Salkara jouent sur le châterier leur quart de finale
00:26:49le public a les yeux rivés sur la course du français.
00:26:52Les juges du Grand Palais en escrime sont obligés d'interrompre la finale quelques minutes
00:26:57car le public français est dissipé à fêter la victoire du français.
00:27:00Sans oublier la folie au Club France avec plus de 20 000 personnes
00:27:04pour célébrer la victoire de Léon Marchand.
00:27:10C'était la folie hier soir.
00:27:11C'était complètement fou.
00:27:12Je sais. Je crois savoir qu'il y a une terrasse à Toulouse aussi
00:27:15où c'était la folie devant le café.
00:27:17Et puis le dernier mot, c'est le mot bébé.
00:27:20C'est la belle histoire du jour, on va dire.
00:27:22Le marcheur français Aurélien Quignon a vécu aujourd'hui une matinée super intense
00:27:27parce que toute la nuit, au lieu d'être au village olympique en train de dormir
00:27:30car il avait une course, il était aux côtés de sa compagne à l'hôpital
00:27:33pour assister à la naissance de sa fille.
00:27:35Sa femme a accouché vers 2h du matin.
00:27:38Quelques heures plus tard, il était au départ du 20 km marche
00:27:41et en plus de ça, le français a réalisé une sacrée performance
00:27:44avec une 9ème place et surtout un record personnel explosé.
00:27:48Et forcément, il y avait de l'émotion à l'arrivée au micro de France Télévisions.
00:27:51J'étais avec ma femme, c'était compliqué pour elle les dernières heures
00:27:54et je l'ai eue au téléphone, elle était en larmes.
00:27:56Elle était très triste de ne pas pouvoir venir
00:27:58et je lui ai dit que ce n'était pas grave, que ce n'était rien
00:28:00et que le plus important c'était d'aller mettre au monde cette petite fille
00:28:04dans les meilleures conditions.
00:28:05Je l'ai rejoint à l'hôpital d'Aubonne et on a passé la nuit ensemble.
00:28:09La petite est née vers 2h du matin et c'était super intense.
00:28:13Je suis arrivé ici, un taxi m'a déposé et tout s'est emballé.
00:28:17J'ai vu la petite naître et c'est vraiment quelque chose d'important, de très fort.
00:28:23Incroyable !
00:28:24Il savait que Alain Mimoune, le grand Alain Mimoune
00:28:27qui a été champion olympique en 1956 au marathon,
00:28:30je crois que c'est au marathon de Melbourne en 1956,
00:28:34sa fille est née pendant les Jeux, pendant qu'il était aux Jeux.
00:28:37Pendant qu'il était aux Jeux, donc il l'a appelé Olympe.
00:28:39D'accord.
00:28:40On ne sait pas comment il s'appelle cette petite.
00:28:42Non, on n'a pas encore son prénom.
00:28:43Il y a sans doute un rapport.
00:28:45Si ça se trouve, il n'a peut-être pas encore été déclaré l'état civil.
00:28:47Il n'a pas eu le temps.
00:28:48Il a eu une course à faire.
00:28:50Bon, à tous les quatre, on leur souhaite tous nos voeux de bonheur,
00:28:53à la maman qui va bien, au coureur qui a vécu des moments intenses
00:28:56et cette petite fille qui vient de naître.
00:28:58Allez, tout de suite, on passe maintenant à notre premier débat.
00:29:02Les Vraies Voix Sud Radio.
00:29:03Le grand débat du jour.
00:29:05Alors évidemment, on revient sur le phénomène Léon Marchand.
00:29:08Est-ce qu'il peut devenir ou deviendra-t-il le plus grand nageur de tous les temps ?
00:29:11On le rappelle.
00:29:12Encore faut-il, si vous vivez sur Mars,
00:29:14que vous rappelez qu'il a gagné deux médailles d'or dans la même soirée.
00:29:17Ce qui n'était jamais arrivé en natation.
00:29:19Sébastien, on est bien d'accord ?
00:29:20Jamais, jamais, jamais.
00:29:21Tout à fait.
00:29:22C'est une première, oui.
00:29:23Parce qu'il y en a qui gagnent des médailles d'or, mais sur des jours différents.
00:29:25C'est ça, historique.
00:29:26Et pourquoi ça n'est jamais arrivé avant ?
00:29:28Parce qu'il n'y avait pas de Léon Marchand.
00:29:30Tout simplement.
00:29:31C'est assez simple.
00:29:32Alors, est-ce qu'il peut aller plus loin ?
00:29:34Quelle est sa marge de progression ?
00:29:36Il impressionne les plus grands.
00:29:38Et est-ce qu'il peut devenir le plus grand nageur de tous les temps ?
00:29:40Il y a des comparatifs qui sont faits.
00:29:42Il y a des études qui sont menées.
00:29:43On va en parler dans un instant avec notre invité
00:29:46qui est directrice de recherche au CNRS
00:29:48et qui a étudié à travers les mathématiques
00:29:50la performance des athlètes.
00:29:51Et elle va nous parler de Léon Marchand tout de suite.
00:29:53Mais vous Sébastien, qui connaissez très très bien la famille de Léon,
00:29:56vous êtes très proche.
00:29:57Est-ce que sa performance vous étonne ?
00:30:00Ou est-ce qu'il est au-delà de ce que vous pouviez imaginer de son talent ?
00:30:03Alors, le connaître ça ne me permet peut-être pas de faire des prédictions
00:30:06mais en tout cas je connais la personne
00:30:07et je sais que c'est quelqu'un qui a la tête sur les épaules.
00:30:11Je sais que quand il fait quelque chose et qu'il s'engage, il le fait à fond.
00:30:16Je sais aussi qu'il n'a pas de limites.
00:30:18Ça, il le dit.
00:30:19Il le dit ouvertement.
00:30:20Il n'a pas de limites.
00:30:21Et les seules limites, j'ai envie de dire, c'est la limite de la règle.
00:30:25En natation, il faut sortir aux 15 mètres.
00:30:27Et lui, il performe là-dedans.
00:30:29C'est le nageur qui a été finalement...
00:30:35Vous regardez, je le disais des stats hier ou ce matin,
00:30:38vous regardez les distances qu'il parcourt sous l'eau,
00:30:41il est vraiment à la limite justement de cette règle.
00:30:46C'est-à-dire qu'il sort à 14 mètres ou une moyenne de 14 mètres, un peu plus de 14 mètres.
00:30:51Vous vous rendez compte, ça fait sur une 200, ça fait pratiquement 60 mètres.
00:30:5460 mètres sous l'eau.
00:30:57Phelps, quand il est arrivé avec ses nouveaux records et ses médailles olympiques,
00:31:02on regardait justement ce travail de coulée.
00:31:04C'est les distances, on appelle ça les distances non nagées en fait.
00:31:07Où il n'y a pas de mouvement spécifique de traction, de bras et de pousser des jambes.
00:31:15Et là oui, il y a des ondulations forcément.
00:31:18Mais ce que je veux dire, c'est qu'il ne nage pas au-dessus de l'eau.
00:31:21À l'arrivée, il est plus fort que Phelps déjà là-dessus.
00:31:25C'est le meilleur nageur au monde sur ces distances non nagées.
00:31:29Donc voilà, la seule limite qu'il a, c'est celle-là aujourd'hui.
00:31:32Donc je pense qu'effectivement, pour répondre aussi au fait que ce serait le nageur,
00:31:41le meilleur nageur au monde, je crois qu'il est en train de le montrer
00:31:45avec ses deux médailles d'hier historiques.
00:31:48Et ce n'est pas fini.
00:31:50Et je crois qu'à partir du moment où il a touché aux médailles, il ira même un peu plus loin.
00:31:55Est-ce que c'est que le physique et le mental ou les deux ?
00:31:57C'est l'un des questions que l'on s'interroge.
00:31:59Il y a un gros travail au niveau mental.
00:32:01Il y a une structure aussi autour de lui.
00:32:04Tout à fait, oui.
00:32:05Qui est très structurée justement.
00:32:07Et il faut.
00:32:08Oui, dont il a besoin.
00:32:10Beaucoup de personnes qu'il travaille avec,
00:32:13qui lui permettent de se concentrer sur ses entraînements.
00:32:18On va parler des performances.
00:32:19Vous nous reparlerez de Léon Marchand dans un instant.
00:32:21On accueille Amandine Aftalion.
00:32:22Bonsoir.
00:32:23Bonsoir.
00:32:24Directrice de recherche au CNRS.
00:32:26Merci d'être avec nous.
00:32:27Auteure de ce livre « Pourquoi est-on penchée dans les virages ? »
00:32:30C'est aux éditions du CNRS.
00:32:32Vous avez utilisé les mathématiques pour comprendre les performances des athlètes.
00:32:37Et Léon Marchand, Sébastien Delène qui le connaît depuis qu'il est tout petit,
00:32:43depuis qu'il est bébé, de la maternité.
00:32:45Il parle de ces coulées, de cet instant où il ne nage pas finalement.
00:32:50Comment vous l'analysez, même à froid aujourd'hui ?
00:32:54On l'a vu par exemple nager ce matin après cette journée folle,
00:32:58ces trois jours fous qu'il a connus.
00:33:00Qu'est-ce qui fait la différence entre un nageur comme lui
00:33:04et le numéro deux de sa course ?
00:33:07Je crois qu'il y a beaucoup de choses.
00:33:09Et pour répondre déjà à une question que vous avez posée tout à l'heure,
00:33:13est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui sont capables de faire deux courses dans une journée ?
00:33:17Non, parce que d'habitude, il y a une certaine fatigue qui s'installe,
00:33:22aussi bien mentale que physique.
00:33:24Et c'est extrêmement rare d'avoir la capacité et l'envie de repartir dans le bassin
00:33:30pour nager à nouveau comme si on était frais.
00:33:33Donc ça, il n'y a quasiment que Léon Marchand au monde aujourd'hui pour faire ça.
00:33:38Et il a une capacité physique de récupération qui est très nette,
00:33:44au niveau à la fois énergétique et psychologique.
00:33:48Donc il a après, au niveau des techniques de nage,
00:33:53elles sont parfaites.
00:33:54Je pense qu'avec Bob Bowman, ils ont travaillé ça.
00:33:57Maintenant, on a des vidéos pour étudier les poussées des bras, des jambes,
00:34:02que ce soit exactement symétrique,
00:34:04savoir s'il fait bien le bon mouvement du début jusqu'à la fin.
00:34:08Et il y a ce qui s'appelle la coulée.
00:34:10Alors, je ne suis pas complètement d'accord sur le fait que c'est une partie non nagée.
00:34:13La seule partie non nagée, vraiment, c'est au moment du plongeon.
00:34:17Mais à partir du moment où ils ondulent,
00:34:19ça nécessite quand même une certaine énergie à développer, l'ondulation.
00:34:24Donc comme le disait Sébastien, c'est 15 m à chaque longueur,
00:34:28ce qui fait un peu plus d'une longueur au total, finalement, sous l'eau.
00:34:32Et la spécificité de Léon Marchand, c'est d'être extrêmement efficace sur ses coulées.
00:34:37On l'a vu sur le 200 m papillon hier.
00:34:39Il était derrière le roi et sur la dernière coulée, il est arrivé à le rattraper.
00:34:44La plupart des nageurs dans l'ondulation ondulent à partir du bassin.
00:34:50Léon Marchand est extrêmement souple.
00:34:53Et on le voit, il ondule à partir de la tête,
00:34:56c'est-à-dire qu'il a un mouvement qui part de la tête
00:35:00et qui ondule comme un dauphin.
00:35:02Et physiquement, on peut expliquer la supériorité par le fait qu'en fait,
00:35:07il crée une vague derrière lui comme tout nageur.
00:35:10Mais cette vague, il arrive avec ses jambes à la repropulser vers son corps
00:35:15pour qu'elle la fasse avancer.
00:35:17C'est-à-dire que les vagues normalement sont d'un phénomène qui ralentit son nageur.
00:35:23Et en particulier, quand elles vont toucher le bas de la piscine
00:35:28et qu'elles reviennent et de toute façon, elles ralentissent le nageur qui avance.
00:35:33Mais dans une ondulation, si on ondule comme Léon Marchand,
00:35:38et c'est extraordinaire, il est capable, cette vague,
00:35:41de la renvoyer vers lui pour qu'elle le pousse dans le bon sens.
00:35:44Et ça, c'est sa spécificité naturelle à la base.
00:35:49Ça, c'est complètement naturel.
00:35:51Et je dirais, il est le seul à faire ça et il a une efficacité extraordinaire.
00:35:56Et je pense que, peut-être Sébastien le confirmera,
00:35:59il a commencé à onduler quand il était tout jeune.
00:36:01Et je pense qu'il a développé cette capacité d'une manière qui est hors du commun.
00:36:06Il vient des dauphins du Tourec. Peut-être que ceci explique cela, Sébastien Delègne.
00:36:10Je l'ai vu sur les premières compétitions.
00:36:12Effectivement, j'avais vu une petite course en pape
00:36:16où on avait l'impression qu'il ne touchait pas l'eau.
00:36:19Alors, il avait effectivement un physique assez longiligne aujourd'hui,
00:36:23mais il était assez fin et petit.
00:36:25Et il mettait beaucoup d'ondulations, effectivement.
00:36:29Et voilà, comme une... je ne sais pas comment dire,
00:36:33mais rythmée, très rythmée avec ses bras et ses jambes.
00:36:37Après, il n'avait pas l'amplitude qu'il a aujourd'hui.
00:36:39Mais c'était assez impressionnant parce qu'on aurait dit qu'il était en vitesse rapide.
00:36:44Alors, il y a quelque chose, vous allez peut-être pouvoir nous expliquer à base de mathématiques,
00:36:48mais il explique par exemple, j'ai lu ça ce matin,
00:36:50pour régler le timing de ma reprise de nage,
00:36:52il dit, je ferme les yeux et c'est la pression de l'eau
00:36:55qui me donne les bons indices pour me remettre à nager.
00:36:58Donc, ça rejoint les sensations que vous décrivez, Amandine Aftalion,
00:37:02c'est-à-dire qu'il sent cette nage sous l'eau
00:37:05comme pas n'importe quel autre nageur, visiblement.
00:37:08Oui, oui, et ça, c'est typique des champions olympiques.
00:37:13Moi, j'avais discuté avec Kelly Holmes,
00:37:15qui est double championne olympique britannique sur la course à pied.
00:37:18Elle connaissait son chronomètre dans sa tête.
00:37:21Donc, ça, je dirais, ça dépend plus du mental.
00:37:24Les grands champions sont capables de se regarder
00:37:29et de s'observer en train de performer.
00:37:34Donc, c'est savoir exactement comment le temps passe,
00:37:39à quel moment je suis, sans avoir besoin de regarder le concurrent, le chronomètre.
00:37:43C'est une telle accumulation d'entraînement
00:37:46qu'ils savent exactement où ils en sont
00:37:49et à quel moment il faut fournir un effort, refournir un effort, accélérer.
00:37:54Parce qu'une course de natation, ça ne se passe pas de manière linéaire.
00:38:00On ne produit pas exactement la même accélération,
00:38:03la même force du début jusqu'à la fin.
00:38:05Daniel a une question pour vous.
00:38:08En fait, c'est plutôt une observation, en regardant ce que j'entends.
00:38:12C'est aussi toute la partie qu'on ne maîtrisait pas bien à notre époque,
00:38:18qui est beaucoup plus maîtrise aujourd'hui,
00:38:20qui s'appelle la visualisation mentale,
00:38:22qui est énormément travaillée avec les préparateurs mentaux
00:38:26et qui donne vraiment un plus à des athlètes
00:38:29qui ont parfois ce petit souci de...
00:38:32Ah, ça coince un petit peu au niveau mental
00:38:35parce qu'il y a une adversité un peu forte
00:38:38ou parce qu'ils se sont un peu déstabilisés.
00:38:40Aujourd'hui, grâce, et on l'a vu un peu partout,
00:38:42que Teddy, Riner, que d'autres grands champions aujourd'hui
00:38:46ont cet accompagnement de préparateurs mentaux.
00:38:50Et vraiment, ça fait toute la différence
00:38:52quand, en plus, on a un champion comme Léon
00:38:55qui a déjà intégré toutes ces données-là en lui-même
00:38:59et qui, en plus, peut s'appuyer sur une préparation,
00:39:01une visualisation mentale.
00:39:02Alors, on va s'arrêter un court instant,
00:39:04on va faire une petite pause,
00:39:05on va continuer ce débat avec vous,
00:39:07Amandine Aftalion, directrice de recherche au CNRS,
00:39:09et vous, mes chers vrais voix, Sébastien Delaine,
00:39:11Daniel Sangouma, Isabelle Fijakowski et Antoine Mazère.
00:39:14On va continuer à parler du phénomène Léon Marchand.
00:39:16On aura notre auditeur aussi, Mohamed, du côté de Perpignan.
00:39:19Il le connaît, Léon Marchand, disons.
00:39:21Mais oui, dans la Grande-Occitanie,
00:39:23il y a pas mal de gens qui ont pu croiser
00:39:24ou lui, ou son frère, ou ses parents,
00:39:26et c'est sa grande famille.
00:39:27On y revient dans un instant sur Sud Radio.
00:39:29A tout de suite.
00:39:36Et avec nos vrais voix des JO,
00:39:37Sébastien Delaine, Daniel Sangouma, Isabelle Fijakowski,
00:39:40Antoine Mazère et notre invité également
00:39:41pour expliquer le phénomène Léon Marchand
00:39:43via les mathématiques.
00:39:44C'est vous, Amandine Aftalion,
00:39:45directrice de recherche au CNRS,
00:39:47avec votre livre fort bien fait
00:39:49Pourquoi est-on penchée dans les virages ?
00:39:51C'est deux éditions CNRS.
00:39:53Alors, dernière question avec vous, Amandine Aftalion.
00:39:55Ces JO donnent l'occasion, j'imagine,
00:39:57pour la chercheuse et l'experte en mathématiques que vous êtes
00:40:02d'observer de visu les performances des athlètes.
00:40:07Est-ce que la science,
00:40:08dernière question, on en parlait en rentaine,
00:40:10aujourd'hui va permettre de pousser encore plus loin que loin
00:40:13les performances de nos athlètes ?
00:40:17Oui, tout à fait.
00:40:18Parce qu'aujourd'hui, mathématiquement,
00:40:20on sait coupler un certain nombre d'équations
00:40:23pour décrire les phénomènes.
00:40:24Donc, on met la mécanique,
00:40:26on met l'énergétique et on met le mental.
00:40:29Puisque depuis récemment,
00:40:32on sait mettre en équation le mental et la motivation.
00:40:35Alors, ça veut dire quoi ?
00:40:37C'est très différent de la préparation mentale.
00:40:40Ça veut dire qu'on va être capable de considérer
00:40:44que l'athlète a un cerveau.
00:40:46Ce n'est pas juste un robot avec un bouton on-off.
00:40:49Et le fait que le cerveau donne une instruction au muscle,
00:40:53cette instruction, elle nécessite un effort.
00:40:56Et l'effort va être plus ou moins pénible
00:40:59selon la motivation, selon l'effet du mental.
00:41:01Et la motivation, c'est la décision de l'athlète
00:41:05de se dire je sens moins l'effort
00:41:07et cette pénibilité de l'effort est vraiment réduite
00:41:10quand, par exemple, il y a un public
00:41:13qui est déchaîné et qui encourage
00:41:15ou c'est un athlète qui arrive
00:41:18en étant confiant qu'il va gagner.
00:41:20Donc ça, on voit très bien
00:41:23comment ça joue sur la performance
00:41:25et comment mieux décrire, en fait,
00:41:28en fonction de la longueur d'un effort,
00:41:30est-ce que c'est un effort court, un sprint,
00:41:32un effort long, plus endurance,
00:41:34comment se répartissent les filières énergétiques
00:41:36et l'effet de la motivation.
00:41:38Merci beaucoup pour cet éclairage, Amandine Aftalion,
00:41:40directrice de recherche au CNRS.
00:41:42Et puis pendant ses vacances et ses jours,
00:41:44je vous recommande ce livre,
00:41:45Pourquoi est-on penché dans les virages ?
00:41:47aux éditions du CNRS.
00:41:48C'est effectivement très bien documenté,
00:41:51tout le sport expliqué par les sciences
00:41:53en 40 questions.
00:41:55Merci beaucoup, Amandine Aftalion.
00:41:56Merci.
00:41:57Merci à vous. Alors, chère Vrévoix,
00:41:59est-ce que là, à ce jour, c'est trop tôt,
00:42:02Daniel, Isabelle, pour dire que c'est
00:42:04le plus grand nageur de tous les temps ?
00:42:05On va commencer par Isabelle.
00:42:06C'est trop tôt ?
00:42:08Pour moi, c'est trop tôt,
00:42:09parce qu'une carrière, c'est long.
00:42:11Il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer.
00:42:13Et oui, on lui souhaite,
00:42:16mais il n'y a jamais de certitude.
00:42:18Elle l'a dit, elle a cherché,
00:42:20je l'ai dit, on n'est pas des robots.
00:42:22C'est pas un robot.
00:42:23Il a des super qualités,
00:42:25mais il y a des choses qui peuvent arriver.
00:42:28Et justement, peut-être en se disant,
00:42:31ou même si le jour où il se dit
00:42:33« moi, je suis le plus fort »,
00:42:34c'est là où il ne va plus l'être.
00:42:37Donc, c'est complexe,
00:42:40et moi, je suis plutôt prudente pour eux.
00:42:45Daniel Sangoumin.
00:42:46Oui, je rejoins tout à fait Isabelle.
00:42:48Il est sur des super traces, ça c'est clair.
00:42:51C'est tout le bien que je lui souhaite,
00:42:54que ce soit qu'il ait comme image
00:42:56un Spitz ou un Phelps.
00:42:59Je crois que ça ne peut qu'être encourageant.
00:43:02Maintenant, il n'a que 22 ans,
00:43:04donc l'avenir devant lui,
00:43:06mais aussi beaucoup d'incertitudes.
00:43:08Et c'est toute la beauté du sport,
00:43:11je dirais, que ça va générer.
00:43:15Et donc, nous on est en attente,
00:43:17j'imagine que lui aussi.
00:43:18Maintenant, il y a des fois où, vous savez,
00:43:20les sportifs, ils arrivent à un tel sommet,
00:43:22mais à un moment donné, ils se disent
00:43:24« j'en ai marre, je ne veux plus rien faire,
00:43:26je veux m'arrêter ».
00:43:27Ça peut arriver aussi, j'espère pas,
00:43:29mais bon, ça pourrait peut-être arriver.
00:43:31A d'autres, c'est arrivé.
00:43:32Donc voilà, il y a toutes ces incertitudes-là qui pèsent.
00:43:34Donc, on va croiser les doigts
00:43:36et souffler bien fort pour que ça aille dans le bon sens
00:43:38jusqu'à ce qu'il décide de s'arrêter.
00:43:40Mais jusque-là, bonne interrogation.
00:43:42Alors Sébastien Deleigne,
00:43:44il y a quelque chose qui est assez surprenant,
00:43:46c'est qu'il y a la notion de plaisir.
00:43:48On a le sentiment qu'il s'amuse,
00:43:51qu'il a plaisir à faire des courses,
00:43:53que la compétition ne le bride pas du tout
00:43:56et au contraire, il ne vit que pour ça.
00:43:58Oui, lui-même, il le dit.
00:44:00Quand il est interviewé à la fin de ses courses,
00:44:02à chaque fois, il utilise des mots comme « fun »,
00:44:04« c'était fun », « c'était bien cool »,
00:44:06« je me suis régalé ».
00:44:07Il le dit ouvertement qu'il se fait vraiment plaisir.
00:44:10Et je crois que c'est ce qu'il tient.
00:44:12À partir du moment où il ne se fera plus plaisir,
00:44:14ça rejoint un peu ce que disait Daniel.
00:44:16À partir du moment où il ne se fera plus plaisir,
00:44:19il sera arrivé au bout.
00:44:21Oui, parce qu'il a déjà anticipé
00:44:23qu'il pourrait bosser dans le spatial,
00:44:26Oui, disons qu'il est ambitieux aussi.
00:44:29Il sait aussi qu'il n'y a pas que la natation dans la vie.
00:44:33Mais est-ce qu'il ne change pas de dimension ?
00:44:35Aujourd'hui, c'est fini.
00:44:39On en parlait avec ses parents ce matin,
00:44:41il est aujourd'hui, pour le moment,
00:44:43le 9ème athlète des Jeux.
00:44:47Dans un classement...
00:44:49Des médailles ?
00:44:51Oui, des classements des médailles de ces Jeux.
00:44:54C'est quand même assez exceptionnel aussi.
00:44:56Vous entrez dans les top 10,
00:44:58ça prend une grosse dimension.
00:45:01On sait qu'aujourd'hui, sur Paris,
00:45:04en France, les Jeux seront regardés
00:45:06par déjà beaucoup de téléspectateurs,
00:45:09on l'a dit, plus le public qui est là.
00:45:12Effectivement, il est sur une dimension extraordinaire.
00:45:16C'est un régal.
00:45:18Comme vous le disiez,
00:45:20c'est aussi un garçon avec une tête bien faite.
00:45:22Et généralement, ces gens-là,
00:45:24ils n'ambitionnent pas que faire du sport toute leur vie.
00:45:26Et ils ont aussi envie,
00:45:28l'après carrière,
00:45:30ils ambitionnent aussi des choses
00:45:32très intéressantes, de très haut niveau.
00:45:34Donc j'ai cru comprendre
00:45:36qu'il avait un bac C avec mention,
00:45:38l'équivalent d'un bac S avec mention,
00:45:40qui se dirige vers des études scientifiques.
00:45:42Donc si, effectivement, il tend vers
00:45:44le spatial, ou des choses comme ça...
00:45:46Spatial, c'est pas ce que j'avais évoqué
00:45:48à un moment donné avec Christine.
00:45:50J'avais dit, à un moment donné,
00:45:52il voulait piloter.
00:45:54Enfin, il a pris des cours,
00:45:56il était adolescent, il prenait des cours
00:45:58de planeur.
00:46:00Voilà, c'est déjà...
00:46:02Moi, ça me surprenait un peu parce que
00:46:04je pensais qu'il n'y avait que les adultes
00:46:06qui pouvaient s'amuser à piloter un planeur.
00:46:08Non, mais voilà,
00:46:10déjà, c'est une ambition
00:46:12qui me dépasse, moi.
00:46:14On a un exemple,
00:46:16le champion olympique Lamy Chapuis,
00:46:18je crois, qui est devenu, après carrière,
00:46:20il est devenu pilote de ligne
00:46:22maintenant chez AF.
00:46:24Voilà, il a tout pour s'envoler très loin.
00:46:26En tous les cas, c'est ce qu'on lui souhaite.
00:46:28Il y a une demi-finale tout à l'heure, vous allez aller le voir,
00:46:30Sébastien. Et prochaine
00:46:32médaille d'or, sans doute, peut-être
00:46:34demain. Alors, on ne va pas lâcher.
00:46:36On ne peut pas...
00:46:42Il a quand même reconnu qu'il avait eu du mal à dormir cette nuit.
00:46:44Eh oui, deux médailles. Déjà une,
00:46:46deux d'un coup.
00:46:48Deux sur coup, en deux heures.
00:46:50Incroyable.
00:46:52Allez, on s'arrête et on va accueillir
00:46:54Mohamed. Bonsoir, Mohamed.
00:46:56Bonsoir, Christine. Bonsoir à vous
00:46:58d'inviter aux auditeurs.
00:47:00Bonsoir, bonsoir. Vous connaissez Léon Marchand,
00:47:02me dit-on dans l'oreillette.
00:47:04Je le connais, c'est un garçon
00:47:06de 22 ans que je le connais.
00:47:08Je l'ai vu nager. J'ai eu la chance
00:47:10de connaître
00:47:12de coloniser son père.
00:47:14Voilà, c'est beaucoup plus simple.
00:47:16Au bord des bassins.
00:47:18Et voir son père évoluer
00:47:20il y a quelques années en arrière.
00:47:22Je pense que c'est un garçon
00:47:24pour l'instant qui vient encadrer.
00:47:26Elles sont superbes.
00:47:28Ses performances, c'est incroyable.
00:47:30Mais je ne suis pas
00:47:32un grand technicien, mais j'ai l'impression qu'il nage
00:47:34d'un âge
00:47:36le 200 papillons et le 200 brasses
00:47:38qui demandent
00:47:40vraiment des aptitudes
00:47:42particulières.
00:47:44On demande des sollicitations, des muscles
00:47:46différents. Est-ce qu'il va
00:47:48pouvoir le faire longtemps ? C'est ça un peu le problème.
00:47:50C'est-à-dire, quand on est performant
00:47:52à cet âge-là, qu'on a gagné autant de choses,
00:47:54est-ce qu'on a envie
00:47:56encore de compter
00:47:58les carreaux du bassin pendant
00:48:00très longtemps aux entraînements ?
00:48:02Il y a un petit peu l'entourage qu'il a
00:48:04autour de lui, c'est très très important.
00:48:06L'entourage psychologique, c'est-à-dire
00:48:08comment il est entouré. Est-ce qu'il ne va pas
00:48:10plancher au niveau physique,
00:48:12au mental ? Et ça, c'est
00:48:14très très très important.
00:48:16Il faut vraiment une famille, un entraîneur
00:48:18soudé autour de lui pour réussir
00:48:20des belles performances.
00:48:21Gardez les pieds sur terre, en tous les cas,
00:48:23restez dans le bassin
00:48:25comme on a été au début, la tête et les épaules,
00:48:27la tête et les jambes, ça fait partie de vous.
00:48:29Alors Mohamed, vous restez avec nous.
00:48:31Ce que je vous propose, mes chers
00:48:33vrais voix, c'est qu'on va faire l'info, parce qu'on
00:48:35arrive bientôt à 18h. La météo,
00:48:37on devait faire notre quiz, on est un tout petit peu
00:48:39en retard. Mohamed, on va faire l'info,
00:48:41la météo, et on fera notre quiz
00:48:43des JO. On apprend plein de choses à chaque fois
00:48:45avec Antoine Mazère, avec
00:48:47encore un palmarès.
00:48:49On le rappelle, le palmarès de Léon.
00:48:51Et il est déjà long à 22 ans.
00:48:53On rappelle qu'il est né en 2002, Léon Marchand.
00:48:55C'est déjà 3 titres olympiques, dont 2 records
00:48:57olympiques, 6 médailles sur des championnats
00:48:59du monde, dont 3 en or, et déjà
00:49:0118 titres de champion de France à seulement 22 ans.
00:49:03Voilà, il est dans la légende.
00:49:05C'est clair et net.
00:49:07On va le suivre. C'est pas fini.
00:49:09Encore 2 jours pour lui dans ses jeux.
00:49:11Après, sans doute qu'il va bien en profiter.
00:49:13Et se lâcher un peu,
00:49:15Sébastien. Oui, oui, je crois.
00:49:17Je crois qu'il en a besoin. Allez, on se retrouve
00:49:19juste après la météo et l'info
00:49:21de 18h. A tout de suite.
00:49:27Allez, on est encore ensemble pour une heure
00:49:29avec nos vrais voix des JO,
00:49:31les membres du collectif des championnes
00:49:33et des champions français.
00:49:35Avec nous,
00:49:37Sébastien Delaine, champion du monde
00:49:39de pentathlon moderne. 4 JO
00:49:41sont en actif depuis
00:49:43Atlanta.
00:49:45Depuis Barcelone, 1992.
00:49:47Isabelle Fijakowski,
00:49:49Isabelle est avec nous également.
00:49:51Une participation aux JO,
00:49:53mais surtout, championne d'Europe
00:49:55de basket, première française
00:49:57à aller être draftée
00:49:59aux Etats-Unis. Vous avez ouvert la voie.
00:50:01Hein ?
00:50:03Oui, il en faut une.
00:50:05C'était vous.
00:50:07Et ce souvenir, ce moment,
00:50:09racontez-nous.
00:50:11C'était un peu dans la continuité.
00:50:13Sur le moment, on ne se rend pas
00:50:15compte. On se dit, super, une nouvelle opportunité.
00:50:17C'était la première fois qu'une
00:50:19ligue américaine pour les femmes
00:50:21se mettait en place, donc on est super excités.
00:50:23Mais voilà, avec
00:50:25le temps, on se dit, j'étais
00:50:27au bon endroit, au bon moment.
00:50:29Ça devait être quand même quelque chose d'assez
00:50:31génial. Le sport là-bas, pour les femmes,
00:50:33est extraordinaire.
00:50:35Moi, ça m'a fait prendre conscience que
00:50:37en Europe, on ne nous considérait
00:50:39pas tant que ça, et que c'était
00:50:41possible. On pouvait être performante.
00:50:43Les gens, il y avait 10 000
00:50:45personnes de moyenne qui venaient nous voir
00:50:47sur les matchs, donc c'est possible.
00:50:49On pouvait apporter du vrai spectacle.
00:50:51Allez, on va tout de suite avec vous,
00:50:53Antoine Mazère, faire un poids médaille.
00:50:55Allez-y.
00:50:57Oui, déjà, une médaille
00:50:59d'assurée, ça sera pour Sofiane Oumia,
00:51:01le boxeur toulousain
00:51:03qui a remporté son quart de finale, on en parlait tout à l'heure.
00:51:05Et il se qualifie donc pour les
00:51:07demi-finales, et même en cas de défaite,
00:51:09lors des demi-finales, il aura forcément
00:51:11la médaille de bronze, parce qu'il n'y a pas de combat
00:51:13après une défaite en demi-finale.
00:51:15Et bien sûr, le Toulousain, lui, qui rêve d'un
00:51:17titre olympique, il
00:51:19espère en tout cas, il sera au rendez-vous
00:51:21des demi-finales. Une deuxième, peut-être, chance
00:51:23de médaille, ça c'est sûr, elle y sera.
00:51:25Par contre, on va savoir dans quelques instants si c'est
00:51:27une médaille d'argent ou une médaille de bronze
00:51:29pour Titouan Castric, le Français de 19 ans
00:51:31qui vient de prendre le deuxième meilleur temps
00:51:33à Vers-sur-Marne en canoë
00:51:35kayak à un slalom avec une seule
00:51:37grosse erreur, malheureusement, il vient mourir
00:51:39à 20 centièmes de l'Italien de Gennaro.
00:51:41Mais il reste seulement un concurrent,
00:51:43la médaille est sûre, elle est là,
00:51:45mais maintenant, ça va être soit l'argent, soit le bronze
00:51:47pour Titouan Castric. 20 centièmes,
00:51:49je ne sais pas si on se rend compte
00:51:51de ce que ça représente, c'est quoi ? C'est un tout petit bout
00:51:53du kayak.
00:51:55C'est l'enveloppe du kayak.
00:51:57Ce n'est même pas un coup de pagaie.
00:51:59Ça va rester à vie après.
00:52:01Mohamed, vous êtes toujours avec nous ?
00:52:03Oui, j'écoute.
00:52:05On va partir tout de suite avec notre
00:52:07quiz, les JO pour les nuls, avec Antoine Mazère.
00:52:13Alors, Mohamed, vous êtes échauffé,
00:52:15vous êtes dans la chambre
00:52:17d'appel, mais il faut que vous choisissiez
00:52:19un participant. Daniel Sangouma nous a
00:52:21quitté. Donc, entre
00:52:23Sébastien Delègne et Isabelle,
00:52:25vous choisissez qui ?
00:52:29On le reçoit, mais voilà.
00:52:31Isabelle, vous allez jouer avec.
00:52:33On rappelle les règles, Isabelle.
00:52:35Les règles ont été validées par le CIO. C'est très sérieux,
00:52:37c'est très cadré. Il faut absolument
00:52:39donner son prénom avant de répondre. Je vais vous poser la question,
00:52:41si vous avez la bonne réponse, vous donnez votre
00:52:43prénom avant de répondre à la question
00:52:45et on vous donne la parole. Une fois qu'on vous a donné
00:52:47la parole, vous donnez la bonne réponse. Si la réponse
00:52:49est bonne, vous gagnez le point. Sinon,
00:52:51c'est balle à l'autre équipe et
00:52:53après, on continue jusqu'à temps de trouver la bonne réponse.
00:52:55C'est la première équipe. Enfin, on n'a pas deux heures
00:52:57non plus pour trouver la bonne réponse. Non, exactement.
00:52:59Il faut cinq secondes pour trouver la bonne réponse
00:53:01et puis après, il faut gagner trois points pour emporter la partie.
00:53:03Allez, on y va. C'est parti.
00:53:05Top chrono.
00:53:07Est-ce qu'il va y avoir un joker ? Oui.
00:53:09De qui ? De moi.
00:53:11Je vais décaler mes fiches, alors.
00:53:13Alors, uniquement s'il trouve pas.
00:53:15Lequel des deux
00:53:17frères Lebrun était encore en compétition
00:53:19aujourd'hui en quart de finale s'est qualifié pour la
00:53:21demi-finale ? Sébastien. Félix Lebrun.
00:53:23Félix Lebrun. C'est une bonne réponse.
00:53:2517 ans pour le pongiste
00:53:27français. Ça fait 1-0.
00:53:29Justement,
00:53:31nous parlions des deux frères Lebrun depuis le début
00:53:33de la compétition, mais de quelle ville sont-ils originaires
00:53:35les deux ? Isabelle.
00:53:37Montpellier.
00:53:39C'est une égalisation parfaite.
00:53:41On compte
00:53:43sur vous, Mohamed.
00:53:45Je suis un peu à la rue.
00:53:47Peut-être que Mohamed aura la
00:53:49prochaine réponse. A quelle place
00:53:51a terminé Anthony Jean-Jean hier en
00:53:53BMX au terme d'un run exceptionnel ?
00:53:55Sébastien.
00:53:57Médaille d'argent. C'est une mauvaise réponse.
00:53:59Isabelle.
00:54:01Médaille d'or ?
00:54:03Isabelle. 4ème ?
00:54:05C'est une mauvaise réponse.
00:54:07Médaille de bronze.
00:54:09C'est une bonne réponse.
00:54:11On apprend à l'instant que
00:54:13Laurent Castrick sera médaillé d'argent
00:54:15aux Jeux Olympiques.
00:54:17Après le dernier run, l'Anglais a fini 5ème
00:54:19du relais du Canoë.
00:54:21Nouvelle médaille pour le
00:54:23Canoë après Thomas Gestin.
00:54:25C'est une médaille pour l'équipe de France.
00:54:27Et une de plus.
00:54:292-1 pour
00:54:31Sébastien Delaney. La France possède
00:54:3326 médailles actuellement.
00:54:35C'était juste avant ces médailles-là.
00:54:37Mais quel sport a rapporté le plus de médailles
00:54:39depuis les Jeux Olympiques ?
00:54:41Natation ?
00:54:43C'est une mauvaise réponse.
00:54:45Mohamed.
00:54:47Les scrims peut-être ?
00:54:49Ou les judos ?
00:54:51C'est une réponse. C'était les scrims.
00:54:53C'est une mauvaise réponse.
00:54:55C'est le judo.
00:54:577 médailles
00:54:59remportées par le judo.
00:55:01C'était 6 pour les scrims. C'est juste en dessous.
00:55:03Mais ça peut peut-être changer.
00:55:05Je pensais aux médailles d'or en fait.
00:55:07Comme les classements se font par rapport aux médailles d'or.
00:55:09Les questions sont subtiles.
00:55:11On en fait peut-être une dernière ?
00:55:13Pour le plaisir.
00:55:15Qui a déclaré
00:55:17Léon Marchand, c'est Alidé au Stade de France ?
00:55:19Quelqu'un
00:55:21de la Natation a déclaré ça.
00:55:23Léon Marchand, c'est Johnny Alidé
00:55:25au Stade de France.
00:55:27Mohamed, allez-y.
00:55:29C'est un rapport avec Léon Manoudou,
00:55:31mais ce n'est pas Léon Manoudou.
00:55:33Ce n'est pas Florent Manoudou.
00:55:35C'est l'entraîneur
00:55:37de Florent Manoudou,
00:55:39Philippe Lucas.
00:55:41Il a déclaré ça hier soir après l'oblation.
00:55:43On rappelle que notamment la nageuse
00:55:45entraînée par Philippe Lucas,
00:55:47Bichnikova, qui a fini deuxième
00:55:49en explosant son record.
00:55:51Ça aussi, c'est une sacrée discipline.
00:55:53Le fond en Natation, le 1500 mètres,
00:55:55c'est un spectacle.
00:55:57C'est récent, ça n'existait pas.
00:55:59Victoire de Sébastien.
00:56:01Victoire de Sébastien Mohamed.
00:56:03Il va falloir vous remettre à la course à pied.
00:56:05On s'est préparé.
00:56:07Je ne suis pas terrible.
00:56:09Vous n'êtes pas affûté,
00:56:11comme on dit dans le jargon.
00:56:13Vous regardez ces JO,
00:56:15vous avez installé la télé.
00:56:17Vous êtes un fan total.
00:56:19Des JO, oui.
00:56:21J'ai mes filles qui ont nagé.
00:56:23Je veux dire, je m'intéresse.
00:56:25J'ai fait
00:56:27quelques marathons
00:56:29vraiment à bas niveau.
00:56:31J'aime le sport.
00:56:33J'étais
00:56:35responsable d'un club
00:56:37de natation aussi.
00:56:39Ça m'intéresse énormément.
00:56:41Vous vous régalez ?
00:56:43Oui, c'est un réel plaisir.
00:56:45On dira ce qu'on voudra.
00:56:47Quand je vois les triathlètes
00:56:49nager dans la scène,
00:56:51malgré qu'on dise qu'elles ne sont pas propres.
00:56:53Quand je vois ces performances,
00:56:55c'est immense.
00:56:57En plus de voir ces JO à Paris,
00:56:59je crois qu'on a tort
00:57:01un peu de critiquer.
00:57:03C'est quelque chose qui fait vivre beaucoup de monde.
00:57:05Je trouve que c'est formidable.
00:57:07Ça continue évidemment,
00:57:09ces JO jusqu'au 11 août prochain.
00:57:11On n'en est pas encore tout à fait
00:57:13à la moitié, mais avec déjà beaucoup de médailles.
00:57:15On vous embrasse, Mohamed,
00:57:17du côté de Perpignan.
00:57:19Belle fin d'après-midi.
00:57:21Merci à vous aussi.
00:57:23Bonne continuation.
00:57:25Merci à vous. Dans un instant,
00:57:27on va faire le côté pile, le côté face.
00:57:29Clément Arion,
00:57:31qui est toujours à la Défense Aréna,
00:57:33Paris Défense Aréna,
00:57:35ou la Léon Marchand Aréna.
00:57:37Ce sera plus simple dans quelques heures.
00:57:39Léon Marchand va s'aligner à nouveau
00:57:41sur une demi-finale olympique.
00:57:43On ira prendre la température au bord du bassin,
00:57:45tout de suite.
00:57:51On est en compagnie de nos vrais voix,
00:57:53membres du collectif des championnes et des champions français.
00:57:55Ce soir, Isabelle Fijakowski,
00:57:57une participation aux JO en basket,
00:57:59championne d'Europe,
00:58:01première française de l'histoire
00:58:03du basket français à avoir été draftée
00:58:05aux Etats-Unis. Sébastien Delaine,
00:58:07double champion du monde en pentathlon moderne,
00:58:094 JO à votre actif.
00:58:11Et Antoine Mazer, journaliste sportif
00:58:13à Sud Radio, vous êtes notre fil rouge tous les soirs
00:58:15dans cette émission. On rappelle
00:58:17les quelques infos importantes. Déjà, le compteur
00:58:19des médailles s'est débloqué
00:58:21cet après-midi. Oui, avec Titouan Kastrick,
00:58:23on vient de le lire, à 19 ans,
00:58:25il porte la nouvelle médaille d'argent
00:58:27pour l'équipe de France, la 26e
00:58:29en kayak à seulement 19 ans.
00:58:31Un sacré exploit pour Titouan Kastrick.
00:58:33On l'a vécu un peu plus tôt, c'est Félix Lebrun
00:58:35à 17 ans, lui aussi, encore de précocité,
00:58:37qui s'est qualifié pour les demi-finales
00:58:39de tennis de table.
00:58:41On aura également une médaille d'assuré pour
00:58:43Sofiane Oumia, le boxeur
00:58:45toulousain, qui s'est qualifié, lui, pour les demi-finales
00:58:47en boxe. Et ça, ça nous fait plaisir
00:58:49parce qu'on est présents partout.
00:58:51Après, la natation, ce soir, bien sûr,
00:58:53à 20h37, Mewento Max sur le 200m d'eau,
00:58:55Florent Manodou, Maxime Grousset
00:58:57en 50m nage libre. Les demi-finales, prenez
00:58:59rendez-vous à 20h46, ça va aller
00:59:01très vite, et à 21h47,
00:59:03une heure après, la salle va exploser,
00:59:05Léon Marchand, 200m, 4 nages,
00:59:07les demi-finales pour se qualifier en demi-finale.
00:59:09On va prendre la température dans un instant,
00:59:11on va aller au bord du bassin, voir un peu si
00:59:13la pression monte, le public
00:59:15aussi, cet Léon Marchand
00:59:17mania, cet Léon mania,
00:59:19tout simplement,
00:59:21parce qu'aujourd'hui, il détrône, effectivement,
00:59:23quand on a vu l'euphorie hier soir,
00:59:25il détrône beaucoup de sportifs, non pas à l'applaudi-maître,
00:59:27mais au succé-o-maître, je ne sais pas,
00:59:29c'est Clément Arion
00:59:31qui est sur place. Allez, on va passer
00:59:33au côté pile, au côté face de CGO,
00:59:35avec vous Antoine, quelques
00:59:37petites infos qu'on a glanées aussi,
00:59:39qui font le sel de cette compétition
00:59:41hors norme.
00:59:43Oui, avec cette image, je ne sais pas si vous avez vu
00:59:45sur les réseaux sociaux, qui a fait un petit peu le tour
00:59:47après avoir décroché avec l'équipe de France la médaille
00:59:49bronze en sabre par équipe hier soir,
00:59:51Jean-Philippe Patrice a évoqué auprès de nos confrères de la
00:59:53Provence son amour pour l'Olympique de Marseille.
00:59:55Il espérait m'être invité avec son frère Sébastien
00:59:57à donner le coup d'envoi une rencontre,
00:59:59il s'était déjà fait remarquer après la victoire en demi-finale
01:00:01parce que sous sa combinaison,
01:00:03il portait comme porte-bonheur
01:00:05le maillot de l'Olympique de Marseille,
01:00:07il a déclaré dans le quotidien marseillais
01:00:09« Les gars, on est deux frangins marseillais, médaillés
01:00:11olympiens, alors franchement
01:00:13si l'OM ne nous invite pas à un match à domicile
01:00:15pour donner le coup d'envoi, je les tue ! »
01:00:17Il dit qu'il met à chaque fois
01:00:19ce maillot de l'Olympique de Marseille,
01:00:21ça lui porte bonheur.
01:00:23Porter le maillot de Marseille parfois à Paris,
01:00:25c'est assez risque et péril,
01:00:27mais là, c'est les JO, c'est encore une autre dimension.
01:00:29Autre info ?
01:00:31C'est l'abandon en larmes d'une boxeuse italienne
01:00:33ce matin, ça a fait beaucoup polémique,
01:00:35Angela Carini face à Imane Kelif,
01:00:37boxeuse algérienne qui était,
01:00:39on le rappelle, interdite de combattre en 2023.
01:00:41L'Italienne a décidé d'abandonner
01:00:43après 46 secondes face à l'algérienne Imane Kelif
01:00:45en moins de jusqu'à 66 kilos
01:00:47qui étaient suspendus l'année dernière
01:00:49au niveau international pour des relevés de testostérone
01:00:51trop élevés. La boxeuse
01:00:53hyper androgène sur les réseaux sociaux,
01:00:55certains utilisent le terme de
01:00:57« mal boxer fighting woman », « boxer homme
01:00:59combattant des femmes », quand d'autres postent
01:01:01des photos d'hommes à la place de la sienne.
01:01:03Pour rappel, Imane Kelif est née femme
01:01:05depuis ce matin, notamment Elon Musk
01:01:07a décidé de s'en mêler des messages à caractère transphobe.
01:01:09Côté italien, le numéro 2
01:01:11du gouvernement d'extrême droite Matteo Salvini
01:01:13a quant à lui félicité sa boxeuse
01:01:15pour son abandon en criant « honte aux
01:01:17bureaucrates qui ont permis
01:01:19la tenue d'un tel match, clairement pas
01:01:21sur un pied d'égalité ». On rappelle
01:01:23que la boxeuse algérienne avait terminé cinquième
01:01:25des Jeux de Tokyo, mais c'est vrai que le CEO a affirmé
01:01:27que les tests réalisés en amont des compétitions
01:01:29ont établi que c'est bien
01:01:31une femme.
01:01:33C'est une étonnante
01:01:35histoire, cette histoire
01:01:37de boxeuse avec
01:01:39ses transidentités, mais c'est surtout
01:01:41aussi derrière, ça déclenche un torrent de
01:01:43messages haineux dans tous les sens.
01:01:45Là-dessus, le monde ne bouge pas
01:01:47et ne change pas, c'est formidable.
01:01:49Vous avez fini avec vos petites
01:01:51infos ? Oui. Mes chères
01:01:53vrais voix, vos coups de cœur et vos coups de gueule
01:01:55pour
01:01:57ce soir, Sébastien,
01:01:59Isabelle, qu'est-ce qui vous a
01:02:01séduit, qu'est-ce qui vous a
01:02:03plu ou déplu depuis le début
01:02:05de la compétition ou ces derniers jours
01:02:07aujourd'hui même ? Isabelle.
01:02:09Mon coup de cœur va aller au public
01:02:11de Lille, parce qu'on parle
01:02:13beaucoup, J.O. de Paris,
01:02:15et j'ai assisté à deux rencontres
01:02:17à l'aréna Pierre Moreau Arena
01:02:19et c'était juste incroyable.
01:02:21Je n'ai jamais vécu ça.
01:02:23On savait que les supporters du Nord
01:02:25sont les meilleurs supporters.
01:02:27Pour rappel,
01:02:29mes saisons à Valenciennes,
01:02:31à l'USVO,
01:02:33mais néanmoins, là, c'était vraiment
01:02:35extraordinaire, un public très familial,
01:02:37coloré, tous en bleu, blanc, rouge,
01:02:39avec l'envie de s'amuser,
01:02:41de prendre du plaisir.
01:02:43Je ne pensais pas
01:02:45qu'on arriverait à faire ça en France
01:02:47et on y arrive.
01:02:49C'est vraiment génial, les sportifs
01:02:51sont dans d'extrêmes bonnes conditions
01:02:53et les spectateurs prennent un kiff
01:02:55à regarder les matchs
01:02:57et aussi à s'ambiancer.
01:02:59Vraiment, gros coup de cœur pour le public
01:03:01de Lille. On avait des doutes,
01:03:03les athlètes étaient un peu déçus
01:03:05de ne pas être dans la fièvre parisienne
01:03:07et de ce que vous savez,
01:03:09ça s'est oublié.
01:03:11Je pense que c'est oublié parce que
01:03:13la fièvre parisienne, j'espère qu'ils vont la vivre
01:03:15la semaine prochaine.
01:03:17En tout cas, avec ce public,
01:03:19même les Américains le disent,
01:03:21les joueurs NBA disent
01:03:23qu'ils n'ont jamais vécu ça.
01:03:25C'est vraiment extraordinaire.
01:03:27Les gens du Nord ont le cœur,
01:03:29on connaît bien la chanson,
01:03:31l'accueil ne pouvait être que bon.
01:03:33Sébastien ?
01:03:35Moi, je vais rester sur
01:03:37un coup de cœur aussi.
01:03:39Ça n'a rien à voir avec
01:03:41le sujet qu'on doit aborder
01:03:43tout à l'heure,
01:03:45ça a un lien justement,
01:03:47mais ce coup de cœur n'a rien à voir
01:03:49avec le thème puisque
01:03:51je l'ai choisi depuis quelques jours
01:03:53déjà, j'ai lu un article
01:03:55sur lequel, enfin,
01:03:57on allait aligner les primes
01:03:59pour les primes
01:04:01des Jeux Paralympiques
01:04:03à celles des Jeux Olympiques.
01:04:05Je trouve ça
01:04:07excellent.
01:04:09C'est un coup de gueule
01:04:11qu'il n'y ait pas eu ça avant.
01:04:13Aujourd'hui, effectivement,
01:04:15une médaille d'or aux Jeux Paralympiques
01:04:17touchera apparemment 80 000 euros, etc.
01:04:19C'est un coup de cœur.
01:04:21Enfin ! Ça veut dire que
01:04:23pendant longtemps, quand même, on a considéré
01:04:25que, encore une fois,
01:04:27Isabelle,
01:04:29ça progresse, mais quand on
01:04:31s'aperçoit que la progression,
01:04:33les différences ou les injustices sont réparées,
01:04:35on se dit comment ça a pu durer aussi longtemps.
01:04:372024.
01:04:39Oui, mais les
01:04:41préjugés sont ancrés quelque part
01:04:43et c'est de les mettre,
01:04:45de les voir, de voir que c'est pas normal,
01:04:47de voir que c'est de la discrimination,
01:04:49ça prend du temps parce qu'on est habitué
01:04:51à un certain nombre de choses
01:04:53et justement,
01:04:55ces Jeux Olympiques permettent
01:04:57aussi de faire bouger les lignes.
01:04:59Alors, on va aller tout de suite
01:05:01du côté des bassins pour voir
01:05:03un peu quelle est la température
01:05:05au bord du bassin de la Paris
01:05:07Défense Arena,
01:05:09j'ai tout dit dans l'ordre.
01:05:11Parce que tous les stades ont été renommés,
01:05:13donc on est un peu perdus.
01:05:15Clément Arion, vous êtes au bord du bassin.
01:05:17Dans quelques heures,
01:05:19on va nager à nouveau
01:05:21et Florent Manoudou
01:05:23et Léon Marchand, si je ne me trompe pas.
01:05:25Exactement, Christine.
01:05:27La pression est comment ? C'est détendu pour l'instant ?
01:05:29Oui, c'est détendu.
01:05:31C'est détendu, le public qui commence à arriver
01:05:33doucement près de la Défense Arena,
01:05:35la Léon Marchand Arena, comme vous dites si bien.
01:05:37L'ambiance qui commence à monter,
01:05:39le magnifique bassin est prêt.
01:05:4115 000 spectateurs encore
01:05:43prévus ce soir qui vont pousser nos Français
01:05:45parce que la délégation tricolore
01:05:47est très représentée ce soir.
01:05:49Vous l'avez dit, 20h38,
01:05:51Thomas qu'en finale du 200m d'eau,
01:05:53pas vraiment de chance de médaille pour lui.
01:05:55En tout cas, il ne fait pas partie des favoris de la course.
01:05:57Il sera sur la ligne d'eau
01:05:59numéro 1, 20h46.
01:06:01Ensuite, 50m nage libre,
01:06:03deux Français en demi-finale.
01:06:05Première course, Maxime Grousset,
01:06:07le Calédonien, qui s'est qualifié de justesse ce matin.
01:06:09C'était le 16ème temps,
01:06:11le dernier temps des séries, mais il est bien qualifié.
01:06:13Il est bien en demi. Et puis la deuxième course
01:06:15avec Florent Manoudou.
01:06:17On en aurait presque oublié, Florent Manoudou,
01:06:19c'est engouement autour de Léon Marchand.
01:06:21Il est en forme, Florent. Troisième temps
01:06:23des séries ce matin. Il tentera
01:06:25de se qualifier pour la finale.
01:06:27Normalement, vu ce qu'il a montré ce matin,
01:06:29ça devrait passer.
01:06:31Et puis, 21h19, on les a un petit peu oubliés aussi.
01:06:33Deux Françaises, également en demi-finale
01:06:35du 200m d'eau. Pauline Mailleu,
01:06:37la canettoise, et Emma Terrebo,
01:06:39la calédonienne. On espère
01:06:41au moins une, voire deux, se qualifier
01:06:43pour la finale.
01:06:45Et puis, vous l'avez dit, on terminera en beauté.
01:06:4721h47, Léon Marchand,
01:06:49demi-finale du 200m 4 nages.
01:06:51Bon, normalement, pour lui, ça devrait
01:06:53passer, Christine. Vu la forme du
01:06:55Toulousain, ça devrait aller. Alors, on est avec quelqu'un
01:06:57qui le connaît bien en ce studio, mon cher Clément.
01:06:59Et on ne vend jamais une course
01:07:01avant de l'avoir courue. On est d'accord, Sébastien Delaney.
01:07:03C'est exactement ce que je voulais dire tout à l'heure.
01:07:05Jamais, jamais, jamais. Il est superstitieux, Léon ?
01:07:07Il est superstitieux, Léon ?
01:07:09Il a des petits trucs
01:07:11de gamin.
01:07:13Non, je pense...
01:07:15Non, ce n'est pas dans son truc.
01:07:17Il est mécanique ? Oui, oui.
01:07:19C'est cartésien, oui. Alors, on explique aussi,
01:07:21parce que ça a été une grande interrogation de les voir
01:07:23arriver avec ces grosses doudounes
01:07:25dans la piscine olympique,
01:07:27c'est qu'il y a deux bassins, et il y a une partie
01:07:29où il s'échauffe, c'est ça ? Voilà. Et après,
01:07:31ils sont à obtendre combien de temps ?
01:07:33Un quart d'heure ? Dans la chambre d'appel, oui, c'est ça.
01:07:35Après, je n'ai pas le temps exact,
01:07:37mais en tout cas, après un échauffement de natation,
01:07:39pour rentrer dans l'eau,
01:07:41c'est un élément aussi
01:07:43qui n'est pas à la température du corps.
01:07:45Donc, ça refroidit tout le temps.
01:07:47Et il faut éviter, justement,
01:07:49de se refroidir après un échauffement,
01:07:51et pour garder les muscles relativement chauds,
01:07:53on va dire, on s'habille
01:07:55le plus vite possible.
01:07:57C'est pour ça qu'il y en a qui arrivent avec des chaussettes,
01:07:59leurs chaussures bien couvertes.
01:08:01Voilà. C'est pour garder les muscles
01:08:03chauds,
01:08:05pour qu'ils soient réactifs
01:08:07très vite. Ça, c'est l'échauffement.
01:08:09Dans l'eau froide.
01:08:11Dans l'eau froide, parce qu'il n'y a pas de zone d'échauffement
01:08:13dans le bassin.
01:08:15Ce bassin a été fabriqué de toutes pièces
01:08:17à l'occasion de ces Jeux. La salle a été transformée
01:08:19complètement de A à Z
01:08:21pour en faire un bassin olympique.
01:08:23Un double bassin et un bassin olympique.
01:08:25Les conditions de nage,
01:08:27elles ont l'air exceptionnelles, en fait.
01:08:29Quand on voit, encore une fois,
01:08:31les marchands nager,
01:08:33ils viennent battre deux records olympiques.
01:08:35Hier, avec deux médailles.
01:08:37J'ai entendu dire, à un moment donné,
01:08:39j'ai lu un article comme quoi
01:08:41certains nageurs disaient que c'est une piscine lente.
01:08:43Apparemment, pas pour lui.
01:08:45Pourquoi, il y a des piscines rapides et des piscines lentes ?
01:08:47Oui, c'est vrai. En tant que nageur,
01:08:49j'ai touché du doigt un peu la natation.
01:08:51Effectivement, il y a des piscines où on se sentait
01:08:53moins bien.
01:08:55Vous savez, les piscines où il y a
01:08:57les profondeurs du plongeon.
01:08:59On sentait, effectivement,
01:09:01qu'il n'y avait pas la même densité d'eau.
01:09:03On se sentait un peu plus
01:09:05dans le dur à ce niveau-là que
01:09:07le bassin et pas très profond.
01:09:09Mais, apparemment,
01:09:11ça ne le gêne pas, lui.
01:09:13Rien ne le gêne.
01:09:15Rien ne l'effraie et rien ne le gêne.
01:09:17C'est ça qui est étonnant. Allez, on va s'arrêter un court instant.
01:09:19On va se retrouver avec nos vrais voix des JO
01:09:21ce soir autour de la table.
01:09:23Avec nous, Sébastien Delaine, Isabelle Fijakowski
01:09:25et Antoine Mazère. On va continuer
01:09:27de débattre avec cette idée
01:09:29proposée par la ministre des Sports
01:09:31de donner la Légion d'honneur
01:09:33à absolument tous les médaillés olympiques.
01:09:35Est-ce que c'est logique ?
01:09:37Qu'est-ce qui se passe en temps ordinaire ?
01:09:39Et puis, des histoires de primes.
01:09:41On va éclairer tout ça parce qu'il y a beaucoup de choses qui circulent.
01:09:43Beaucoup d'infos.
01:09:45Et on va être aidé par un connaisseur
01:09:47de la question juste après ça sur Sud Radio. A tout de suite.
01:09:49Sud Radio
01:09:51Parlons vrai
01:09:53Parlons vrais voix Sud Radio
01:09:5517h, 19h
01:09:57Christine Bouillaud. Avec nos vrais voix
01:09:59Sud Radio des JO, des vrais voix
01:10:01exceptionnelles, membres du collectif
01:10:03des championnes et des champions français
01:10:05des palmarès absolument dingues.
01:10:07Sébastien Delaigne, ce soir
01:10:09est avec nous, double champion du monde en pentathlon moderne
01:10:114 JO à votre actif.
01:10:13Cher Sébastien, Isabelle Fijakowski
01:10:15vous avez été championne
01:10:17d'Europe de basket, championne de France
01:10:195, 6, 5 ?
01:10:21C'est déjà pas mal !
01:10:23Première joueuse française
01:10:25à être draftée aux Etats-Unis
01:10:27une participation aux JO
01:10:29On fait d'ailleurs un petit point basket
01:10:31mon cher Antoine, si c'est possible
01:10:33Antoine Mazard, parce que les françaises jouent en roman.
01:10:35Qui entre dans la compétition aujourd'hui
01:10:37pour l'instant ça se passe très bien
01:10:39on est dans le quatrième carton, il reste 9 minutes
01:10:4142 à jouer. L'équipe de France qui mène
01:10:4354 à 39
01:10:45face au Nigeria. Alors on raconte à nos auditeurs
01:10:47nous avons mis effectivement le match dans ce studio
01:10:49parce qu'Isabelle est là, on ne peut pas rater ça
01:10:51vous les trouvez comment pour ce démarrage
01:10:53de compétition ?
01:10:55Là c'est déjà le troisième match
01:10:57Là elles sont
01:10:59sur la continuité, elles jouent
01:11:01contre une équipe africaine
01:11:03du Nigeria qui est très solide
01:11:05qui a gagné contre
01:11:07l'Australie sur le premier match
01:11:09donc on voit que c'est serré
01:11:11mais elles ont toujours
01:11:13ces points d'avance
01:11:15elles jouent vraiment collectif
01:11:17maintenant il va falloir défendre
01:11:19contre ces joueuses qui ont l'air
01:11:21assez dangereuses.
01:11:23Elles visent bien évidemment le podium et la plus belle
01:11:25des médailles
01:11:27ça paraît jouable
01:11:29compte tenu de ce que vous avez vu Isabelle ?
01:11:31Oui je pense que c'est leur ambition
01:11:33et de toute façon quand on est aux JO
01:11:35l'objectif c'est la médaille
01:11:37au moins une médaille
01:11:39et par rapport à ce
01:11:41qu'elles font, pour l'instant elles semblent
01:11:43sur le bon chemin.
01:11:45On va effectivement faire un point régulier
01:11:47avec ces françaises
01:11:49et puis en termes d'infos sur les JO
01:11:51Il y avait aussi le handball tout à l'heure, l'équipe de France
01:11:5338 à 24
01:11:55face à l'Angola, l'équipe de France
01:11:57qui est première de son groupe, le groupe B
01:11:59et qui pour l'instant poursuit son aventure.
01:12:01On n'est pas sur le même registre
01:12:03chez les garçons
01:12:05il y a beaucoup d'interrogations
01:12:07sur le niveau de jeu de cette équipe
01:12:09qui interroge par ce qu'elle produit
01:12:11depuis le début du tournoi
01:12:13qui rappelons-le a fait
01:12:15match nul hier soir contre l'Egypte
01:12:17à la dernière seconde
01:12:19sur le buzzer quasiment
01:12:21sinon c'était encore une défaite, on a couru après le score
01:12:23et on ne reconnait pas le visage
01:12:25de ces français, vous les avez vus
01:12:27tous certainement joués
01:12:29on les a reconnus un quart d'heure
01:12:31la première mi-temps du premier match
01:12:33où ils ont mené
01:12:35de plus 5 je crois assez rapidement
01:12:37et après ils se sont éteints à moins 7
01:12:39il y a beaucoup d'erreurs
01:12:41il y a beaucoup d'erreurs
01:12:43de prise d'intervalle, en tous les cas des erreurs
01:12:45outre techniques mais de fond de jeu
01:12:47qui interpellent compte tenu de ce niveau
01:12:49et on ne peut pas dire là au bout du troisième match
01:12:51que c'est le début de la compétition
01:12:53et que c'est une mise en route
01:12:55maintenant les choses sont urgentes
01:12:57et il ne faut plus tergiverser
01:12:59pour les deux matchs qui restent
01:13:01à jouer l'Argentine demain
01:13:03et dimanche ce sera la Hongrie
01:13:05pour espérer rentrer dans le dernier carré et produire autre chose
01:13:07heureusement que la formule
01:13:09des Jeux Olympiques
01:13:11le permet d'aller plus loin
01:13:13en étant en quatrième de sa poule
01:13:15mais c'est une troisième place qu'il faudrait aller chercher
01:13:17pour s'éviter un gros pour la suite
01:13:19on en vient à notre débat
01:13:21mes chers vrais voix
01:13:23ce matin la ministre des sports
01:13:25Amélie Houdet-Akacera
01:13:27chez nos confrères de France 2
01:13:29a proposé que pour les athlètes
01:13:31qui décrochent une médaille
01:13:33quelle que soit la couleur à ces Jeux de Paris
01:13:35ils soient tous décorés de la légion d'honneur
01:13:37pour information
01:13:39seuls les champions olympiques
01:13:41avaient cet honneur là
01:13:43et les autres avaient un grade inférieur
01:13:45dans l'ordre national
01:13:47du mérite
01:13:49alors est-ce que ça paraît logique
01:13:51de mettre tout le monde à la même enseigne
01:13:53et est-ce que
01:13:55c'est une forme de reconnaissance de la part de la nation
01:13:57de les inscrire
01:13:59comme ça dans ce registre là
01:14:01Isabelle
01:14:03moi je pense qu'il est important
01:14:05cette reconnaissance elle est très importante
01:14:07ça montre
01:14:09combien le sport peut être important
01:14:11et valorisé
01:14:13après de mettre tout le monde à la même enseigne
01:14:15déjà d'être médaillé
01:14:17c'est très bien je trouve
01:14:19donc
01:14:21voilà moi
01:14:23cette hiérarchie
01:14:25on va dire
01:14:27c'est quand même une distinction
01:14:29très importante moi ça me choque pas
01:14:31cette hiérarchie
01:14:33Sébastien
01:14:35moi je trouve que c'est une très bonne idée
01:14:37voilà
01:14:39je rejoins Isabelle justement pour dire que
01:14:41effectivement
01:14:43il y a un groupe France
01:14:45il y a une team France, il y en a qui ont des médailles
01:14:47il y en a qui n'en ont pas
01:14:49pas faire de différence
01:14:51par rapport aux médaillés pour leur attribuer
01:14:53une reconnaissance c'est super
01:14:55maintenant je trouve
01:14:57là c'est un coup de gueule pour le coup
01:14:59je trouve qu'on a attendu les Jeux
01:15:01de 2024 pour se rendre compte qu'on avait
01:15:03des sportifs en France
01:15:05pour
01:15:07reconnaître leurs
01:15:09valeurs, leurs qualités
01:15:11tout le travail qu'ils ont fourni
01:15:13voilà et puis ça me fait rebondir
01:15:15aussi sur ce collectif qui a été
01:15:17monté
01:15:19c'est un peu la même histoire
01:15:21on attribue des mois de retraite
01:15:23pour la reconnaissance du travail effectué
01:15:25pendant toutes les années d'entraînement
01:15:27et tous les sacrifices qu'ils ont fait
01:15:29mais ça depuis
01:15:31seulement depuis 2012
01:15:33tous les athlètes d'avant ne sont pas reconnus
01:15:35ils sont mis un peu de côté
01:15:37ils sont oubliés
01:15:39et surtout
01:15:41c'est une
01:15:43distorsion de reconnaissance
01:15:45c'est une inégalité ce que vous racontez
01:15:47Sébastien, parce que vous avez vécu
01:15:49les mêmes choses
01:15:51et pour revenir sur ces médailles pour ne pas rester
01:15:53non plus sur les retraites
01:15:55pour revenir sur ces médailles
01:15:57les médaillés de Tokyo
01:15:59seuls les médaillés d'or seront reconnus
01:16:01et les autres
01:16:03qu'est-ce qu'on indique
01:16:05qu'est-ce qu'ils en pensent ces médaillés
01:16:07alors c'est pour ça que
01:16:09reconnaître tous les athlètes
01:16:11c'est une bonne chose
01:16:13bien devant votre micro Sébastien
01:16:15il ne faut pas hésiter
01:16:17on explique à nos auditeurs
01:16:19vous êtes plus de 600
01:16:21et dans ce collectif des champions et des champions français
01:16:23on le redit
01:16:25il y a des champions olympiques, des champions du monde
01:16:27des fois les deux, des fois les trois
01:16:29champions d'Europe, il y a des palmarès
01:16:31absolument gigantesques
01:16:33vous êtes donc d'une génération
01:16:35souvent du sport amateur
01:16:37où on n'avait pas d'autre choix
01:16:39que de s'entraîner
01:16:41et puis éventuellement de laisser tomber un peu
01:16:43ses études, c'est un peu ça Isabelle
01:16:45et donc toutes ces années-là d'entraînement
01:16:47aujourd'hui, alors que vous avez ramené des médailles
01:16:49vous avez ramené des titres au sport français
01:16:51tout ça, l'État
01:16:53vous dit en gros
01:16:55pour ces années-là, circulez, il n'y a rien à voir
01:16:57c'est comme si on nous disait, ça n'a pas compté
01:16:59et on se rend compte
01:17:01que ces personnes maintenant
01:17:03qui arrivent à l'âge de la retraite
01:17:05elles peuvent être dans une grande précarité
01:17:07et ça c'est pas normal, c'est pas normal
01:17:09que des champions
01:17:11soient précaires à la retraite
01:17:13qu'ils soient obligés de travailler jusqu'à 67 ans
01:17:15alors qu'au niveau physique
01:17:17c'est vrai qu'on est très impactés
01:17:19et ça c'est une grosse discrimination
01:17:21que moi j'arrive pas à comprendre
01:17:23Oui, alors
01:17:25des médailles, des distinctions comme la Légion d'honneur
01:17:27pourquoi pas, vous dites, mais d'abord
01:17:29un traitement social équitable pour tout le monde
01:17:31et pour longtemps
01:17:33Oui, et considérer que
01:17:35mettre tout le monde
01:17:37à la même enseigne
01:17:39et l'effet rétroactif
01:17:41il est possible
01:17:43de changer les choses
01:17:45et c'est ce qu'on revendique
01:17:47parce qu'il y a tant de personnes
01:17:49il y a des sports
01:17:51qui ont un peu plus de chance, qui sont professionnels
01:17:53comme le basket, mais néanmoins
01:17:55à une certaine époque, le basket n'était pas professionnel
01:17:57il était complètement amateur
01:17:59et il faut aussi parler des sportifs
01:18:01après leur carrière
01:18:03ils n'enchaînent pas forcément
01:18:05sur une vie professionnelle
01:18:07dans des conditions
01:18:09où ils peuvent cumuler des trimestres
01:18:11et la conséquence
01:18:13c'est qu'ils se retrouvent
01:18:15à la retraite avec des conditions
01:18:17très difficiles
01:18:19Y compris ces athlètes-là
01:18:21que l'on glorifie aujourd'hui
01:18:23parce qu'il y en a qui sont sur le devant de la scène
01:18:25d'autres qui sont moins connus
01:18:27et qui forcément retomberont dans une forme
01:18:29d'anonymat généralisé
01:18:31à l'issue de la compétition
01:18:33et donc c'est important aussi
01:18:35de s'occuper de la précarrière
01:18:37j'avais envie d'entendre
01:18:39et d'inviter Alban Benacer
01:18:41qui est avec nous. Alban, bonsoir
01:18:43Oui, bonsoir Christine
01:18:45Merci d'être avec nous Alban
01:18:47ancien boxeur et avocat en droit du sport
01:18:49et des athlètes
01:18:51on parlait de ces reconnaissances
01:18:53on parlait de cette façon
01:18:55de reconnaître l'intégralité
01:18:57d'une carrière d'un sportif
01:18:59au même titre qu'une formation professionnelle
01:19:01qui est inclue aujourd'hui
01:19:03dans ses droits
01:19:05pour sa vie future
01:19:07ces histoires déjà
01:19:09on va pas rentrer avec la Légion d'honneur pour tous les athlètes
01:19:11parce que de toute façon c'est le chef de l'Etat qui va donner
01:19:13son feu vert pour le faire
01:19:15ou pas, mais par exemple
01:19:17on parle beaucoup des primes qui sont accordées
01:19:19aux athlètes
01:19:21parce que certains peut-être se disent
01:19:23ils vont gagner plein d'argent
01:19:25ils vont être très riches à la sortie des JO
01:19:27mais on va quand même calmer tout le monde Alban
01:19:29en disant, bon les primes certes, mais déjà
01:19:31elles sont fiscalisées
01:19:33Exactement, en fait alors traditionnellement
01:19:35toutes ces primes étaient défiscalisées
01:19:37jusqu'en 2010
01:19:39ensuite sur Vancouver
01:19:41et puis les Jeux suivants ça a été fiscalisé
01:19:43ça a été à nouveau défiscalisé
01:19:45sur Rio et sur Tokyo
01:19:47et puis sur Paris ce sera
01:19:49intégralement soumis à l'impôt sur le revenu
01:19:51donc pour donner une petite idée
01:19:53sur une médaille d'or par exemple pour un célibataire
01:19:55sans enfant, une fois qu'il aura
01:19:57payé l'impôt sur le revenu, sur les 80 000 euros
01:19:59de primes il va lui rester à peu près 65 000 euros
01:20:01Pour des années
01:20:03de travail, je le rappelle
01:20:05Pour 4 ans, ouais, pour 4 ans de préparation
01:20:07et puis un gros gros gros travail
01:20:09et puis l'objectif de toute une vie
01:20:11donc certes 80 000 euros c'est de l'argent
01:20:13mais on va dire que l'Etat donne
01:20:15d'une main et puis il reprend une partie
01:20:17de l'autre main, de l'autre côté
01:20:19C'est 80 000 euros
01:20:21pour une médaille d'or, on descend pour
01:20:23la médaille d'argent à
01:20:2540 000
01:20:27C'est beaucoup le différentiel
01:20:29entre, quand on voit que là
01:20:31un athlète il rate la médaille d'or pour
01:20:33deux centièmes
01:20:35c'est quand même terrible et ces 40 000 euros
01:20:37sont aussi fiscalisés
01:20:39Ouais, c'est intégralement, en fait
01:20:41pour faire simple, toutes les primes aux médailles olympiques
01:20:43sont soumises à l'impôt sur le revenu
01:20:45donc tout est fiscalisé, que ce soit
01:20:47du bronze, que ce soit de l'argent, que ce soit de l'eau
01:20:49il faudra payer l'impôt sur le revenu quoi qu'il arrive
01:20:51puisqu'en fait ces revenus là
01:20:53sont assimilés à des traitements et salaires
01:20:55donc les sportifs
01:20:57devront payer, devront rendre
01:20:59une partie de cet argent
01:21:01à l'Etat. Alors Alban,
01:21:03vous restez avec nous, Alban Benacer, ancien boxeur
01:21:05avocat en droit du sport et des affaires
01:21:07le collectif des championnes et des champions
01:21:09français, on va continuer, on va faire une petite pause
01:21:11sur Sud Radio
01:21:13pour se retrouver juste après
01:21:15et continuer
01:21:17de discuter sur ces histoires, voire aussi dans les autres
01:21:19pays, comment ça se passe
01:21:21est-ce qu'on est mieux traité ailleurs
01:21:23est-ce qu'il y a un traitement plus favorable
01:21:25ça Alban vous allez nous dire
01:21:27Antoine aussi a enquêté là-dessus
01:21:29c'est important, on se retrouve dans un instant
01:21:31sur les vrais voix des JO, à tout de suite
01:21:33et en compagnie de nos vrais voix des JO
01:21:35Sébastien Delayne ce soir avec nous
01:21:37Isabelle Fijakowski également
01:21:39avec nous, membre du collectif
01:21:41des championnes et des champions français
01:21:43on continue notre discussion
01:21:45avec vous Alban Benacer, ancien boxeur
01:21:47et avocat en droit du sport et des athlètes
01:21:49on parlait de ces
01:21:51récompenses et de ce traitement
01:21:53des athlètes français
01:21:55ceux qui seront médaillés, mais il y a tous
01:21:57ceux qui ne le seront pas et qui feront peut-être
01:21:59leur dernier jeu à cette occasion
01:22:01mais qui ont passé une grande partie de leur vie
01:22:03donc les médaillés recevront des primes
01:22:05on en a donné le montant, en rappelant
01:22:07que c'était fiscalisé
01:22:09est-ce qu'il y a des pays, Alban Benacer
01:22:11qui traitent, j'allais pas dire
01:22:13mieux ou moins bien, mais qui sont plus généreux
01:22:15en tous les cas ?
01:22:17Alors déjà ce qu'il faut noter
01:22:19c'est que tout ça n'est pas du tout uniformisé
01:22:21en fait c'est un peu chaque gouvernement
01:22:23et chaque état qui va faire
01:22:25ses règles, ses propres règles
01:22:27on va dire que les champions en la matière
01:22:29c'est les pays asiatiques puisque
01:22:31Hong Kong et Singapour sont très généreux
01:22:33c'est aux environs de 700 000 euros
01:22:35pour une médaille d'or dans ces pays là
01:22:37où ça ?
01:22:39Et c'est cumulable il me semble
01:22:41s'il y a deux médailles d'or ?
01:22:43Oui tout à fait
01:22:45Est-ce que c'est cumulable ?
01:22:47Léon Marchand, 3 médailles d'or
01:22:49il a 3 fois 80 000 euros
01:22:51Non, dit Sébastien Delaine
01:22:53Ouais Sébastien
01:22:55d'ailleurs j'ai reconnu grâce à son accent chantant
01:22:57tout à l'heure
01:22:59Sébastien je crois qu'il a raison
01:23:01effectivement les textes sont très flous
01:23:03là c'est le juriste qui parle donc les textes sont
01:23:05assez obscurs
01:23:07mais en pratique ce qu'on constate c'est qu'effectivement
01:23:09c'est pas cumulable. Donc pour Léon Marchand
01:23:11qui nous fait des performances incroyables
01:23:13le pauvre ce sera comme s'il avait eu
01:23:15symboliquement bien sûr il a ses 3 médailles d'or
01:23:17mais financièrement il aura eu une prime
01:23:1965 000 euros
01:23:21Parce qu'il est célibataire et qu'il a pas d'enfant
01:23:23Voilà
01:23:25Lamentable
01:23:27C'est terrible
01:23:29et quand on compare effectivement
01:23:31à des pays comme Hong Kong, Singapour
01:23:33où on voit des chiffres des 700 000 euros pour une médaille d'or
01:23:35on peut se dire qu'on est un petit peu à la traîne
01:23:37Après
01:23:39ce qu'on peut souligner aussi pour être
01:23:41on va dire le plus honnête possible c'est qu'il y a quand même
01:23:43plus de 18 millions d'euros qui ont été budgétés
01:23:45sur les primes aux médailles
01:23:47dans le projet de loi de finances de 2024
01:23:49donc c'est un montant historiquement
01:23:51très élevé. On n'a jamais eu aussi élevé
01:23:53dans le budget du ministère des sports
01:23:55mais ça s'explique parce qu'on
01:23:57récompense non seulement les athlètes mais aussi
01:23:59l'encadrement. Donc en fait
01:24:01ça fait des montants qui paraissent tout de suite très élevés
01:24:03sauf qu'il y en a une partie qui vont aux entraîneurs
01:24:05etc.
01:24:07Oui mais tout est assujetti à l'impôt
01:24:09Et tout est assujetti à l'impôt absolument
01:24:11La règle reste la même. Donc ils vont en récupérer pas mal
01:24:13Donc l'état va en récupérer une bonne partie
01:24:15Donc on te dit on va
01:24:17tracer une ligne à 18 000 euros
01:24:19mais on va récupérer
01:24:2125% en gros, non ?
01:24:23Ouais c'est ça. En fait t'as une ligne budgétaire
01:24:25à 18 millions, un peu plus de 18 millions d'euros
01:24:27dans le projet de loi de finances
01:24:29et t'en as 15% en gros qui vont
01:24:31revenir dans la poche de l'état
01:24:33Bien sûr, alors on parle de ces sommes là
01:24:35pour certains français ça paraît beaucoup
01:24:37il y a des gens qui ont du mal à boucler
01:24:39leur fin de mois aussi
01:24:41alors je m'adresse à vous les
01:24:43vrais voix mais Alban Benacer aussi
01:24:45on sait très bien qu'il y a des gens qui ont du mal
01:24:47avec l'inflation, que toutes ces sommes peuvent
01:24:49paraître colossales
01:24:51mais lisser sur
01:24:53une carrière sportive
01:24:55pour un titre ou pour
01:24:57une médaille
01:24:59Même si effectivement l'état, l'ANS
01:25:01a mis le paquet Alban Benacer
01:25:03sur la formation et
01:25:05le programme du haut niveau
01:25:07à l'occasion de ces Jeux de Paris
01:25:09c'est pas pérenne
01:25:11Non parce que
01:25:13l'idée de ce programme d'accompagnement
01:25:15de la haute performance c'était un peu de tirer les conséquences
01:25:17de Londres en 2012 en fait parce qu'on s'était
01:25:19dit que les britanniques avaient été très bons sur
01:25:21l'accompagnement de la haute performance
01:25:23donc il y a eu des améliorations de ce côté là
01:25:25par rapport notamment au dispositif que peut
01:25:27proposer l'ANS
01:25:29donc l'Agence Nationale du Sport, après effectivement
01:25:31c'est un très très gros travail
01:25:33en fait on dit 4 ans une Olympiade mais
01:25:35c'est un engagement d'une vie, c'est des athlètes
01:25:37qui pratiquent depuis tout petit etc
01:25:39donc c'est très peu valorisé
01:25:41je trouve au regard du travail
01:25:43qu'il faut fournir et puis ensuite de la
01:25:45précarrière où finalement certains vont retomber
01:25:47un petit peu dans la Noéma
01:25:49voire même la précarité donc c'est un peu inquiétant
01:25:51Isabelle
01:25:53On oublie qu'être sportif professionnel
01:25:55en fait c'est normal
01:25:57d'être bien payé, c'est quand on a
01:25:59une haute fonction
01:26:01on prend des risques
01:26:03et pendant qu'on est sportif
01:26:05on fait pas d'études donc on prend des risques
01:26:07sur sa vie
01:26:09donc moi je trouve que c'est normal
01:26:11d'être mineré
01:26:13plus que la moyenne
01:26:15c'est des gens exceptionnels
01:26:17et effectivement
01:26:19on voit pas
01:26:21que cette prime elle est même
01:26:23pas sur 4 ans des fois pour certains athlètes
01:26:25c'est sur 8 ans
01:26:27sur 10 ans de travail
01:26:29et c'est une juste récompense
01:26:31même si
01:26:33comme on l'a dit, on aimerait
01:26:35que ce soit un petit peu plus valorisé
01:26:37pas justement que sur la prime
01:26:39mais sur d'autres
01:26:41mesures sociales, d'accompagnement
01:26:43d'aide aux athlètes
01:26:45et jusqu'à la retraite
01:26:47Parce que ça sera ces questions là, Alban Benacer
01:26:49ça sera la question de
01:26:51la suite, parce qu'il y a un effet booster
01:26:53avec les Jeux de Paris
01:26:55mais il va falloir, pour le mouvement
01:26:57sportif français, continuer d'aider
01:26:59ces athlètes
01:27:01à performer et qu'il n'y ait pas une forme de
01:27:03bon, on a fait ce qu'il fallait
01:27:05et on revient finalement
01:27:07par au système de l'Adébro
01:27:09il y a beaucoup de choses qui sont faites aujourd'hui
01:27:11mais on revient un tout petit peu, on réduit un peu la voilure
01:27:13Oui, mais vous avez raison
01:27:15et en plus, ce qui est notable aussi, c'est qu'on a un certain
01:27:17nombre maintenant de fédérations internationales
01:27:19qui servent
01:27:21aux athlètes médaillés des primes
01:27:23donc non seulement les états, mais en plus
01:27:25l'athlétisme par exemple le fait, la boxe
01:27:27le fait, enfin voilà, il y a des fédérations internationales
01:27:29qui viennent elles-mêmes récompenser
01:27:31les médaillés, et je crois aussi
01:27:33que culturellement et historiquement, on est
01:27:35contrairement par exemple aux pays de l'Est
01:27:37aux pays des Balkans, où en fait la médaille
01:27:39ouvre un droit ensuite à une rente
01:27:41à vie, c'est-à-dire que l'état va valoriser
01:27:43à partir de la 40ème année par exemple
01:27:45pour la Serbie, un athlète
01:27:47serbe médaillé, il va percevoir non seulement
01:27:49une prime de l'ordre de 200 000 euros
01:27:51mais ensuite, à partir de sa 40ème année
01:27:53jusqu'à son décès, il va percevoir une prime
01:27:55une rente à vie de l'état
01:27:57donc c'est vraiment valoriser sur la distance
01:27:59les sacrifices qui ont été faits
01:28:01pour la nation et pour le sport
01:28:03Oui, moi effectivement, je voulais
01:28:05intervenir sur un exemple très concret
01:28:07que je connais bien
01:28:09parce que c'est un sport de
01:28:11c'est un pays de pentathlon
01:28:13c'est la Hongrie, ils ont
01:28:15un sport national là-bas
01:28:17le pentathlon, et donc on discute
01:28:19beaucoup, on a été souvent en stage
01:28:21il y a plusieurs compétitions sur l'année
01:28:23des Coupes du Monde, des circuits internationaux
01:28:25et ils ont eu pas mal de champions olympiques
01:28:27de vice-champions olympiques, etc., ils ont eu
01:28:29beaucoup de médailles olympiques
01:28:31et ces médailles olympiques nous disaient justement
01:28:33qu'ils avaient une rente à vie
01:28:35donc une retraite avant de l'heure
01:28:37à savoir que, à l'époque où j'étais
01:28:39pentathlète, donc c'était de l'ordre
01:28:41pour les médailles olympiques de 1200 euros
01:28:43par mois, à vie, à partir du moment
01:28:45où on est médaillé, c'est quand même
01:28:47joli, et c'est quand même une reconnaissance
01:28:49à vie justement
01:28:51La prime de la médaille d'or cette année pour la Hongrie
01:28:53c'est 154 000 dollars
01:28:55c'est vraiment élevé
01:28:57et c'est un pays très sportif
01:28:59Là il va y avoir
01:29:01beaucoup de discussions
01:29:03j'imagine sur l'après
01:29:05de tout ce qui va en refléter
01:29:07mais il y a des discussions
01:29:09aussi au niveau du Parlement
01:29:11sur le statut de ces athlètes
01:29:13de haut niveau, ça paraît pareil, obscur
01:29:15peut-être au grand public
01:29:17mais le statut, c'est-à-dire
01:29:19une sorte de convention
01:29:21un cadre juridique
01:29:23qui protège les athlètes de haut niveau
01:29:25jusqu'à il y a très peu de temps
01:29:27ça n'existait pas
01:29:29Alors oui, il faut tout de suite poser
01:29:31une distinction parce que la plupart des gens
01:29:33qui nous écoutent vont dire qu'Iliane Mbappé
01:29:35c'est un sportif de haut niveau, alors non
01:29:37sportivement
01:29:39c'est un excellent sportif, c'est un sportif de haut niveau
01:29:41mais c'est surtout un sportif professionnel
01:29:43c'est-à-dire que c'est quelqu'un qui est en contrat
01:29:45avec un club et qui est payé pour faire son sport
01:29:47ce qui n'est pas du tout le cas
01:29:49des sportifs amateurs et des sportifs de haut niveau
01:29:51qui sont inscrits sur les listes
01:29:53ministérielles en France mais ça leur procure
01:29:55des aides personnalisées, des choses comme ça
01:29:57mais en revanche, ils ne sont pas du tout payés
01:29:59salariés pour pratiquer leur sport
01:30:01Oui, donc il faut aller chercher
01:30:03il faut aller chercher
01:30:05des contrats, en tous les cas il faut
01:30:07performer et c'est des partenaires
01:30:09et on voit effectivement
01:30:11de ce côté-là. Alban,
01:30:13on en profite, vous êtes
01:30:15avocat en droit du sport et des athlètes
01:30:17on voulait un petit éclaircissement
01:30:19puisque vous êtes là, on a abordé une chose hier
01:30:21à propos de Léon Marchand, sur ce contrôle
01:30:23antidopage exercé
01:30:25dans sa chambre au village olympique
01:30:27à des horaires
01:30:29on s'est quand même interrogé
01:30:31d'aller contrôler notre meilleur nageur
01:30:33à 6h moins le quart du matin
01:30:35et pas à 7h30
01:30:37à l'heure où il est censé peut-être se réveiller
01:30:39les contrôleurs antidopage
01:30:41ils ont le droit d'aller
01:30:43partout, tout le temps et où ils veulent ?
01:30:45Oui, quasiment
01:30:47pour simplifier on va dire que oui
01:30:49parce que la volonté c'est vraiment
01:30:51de garantir, alors moi je pense qu'il y a une forme d'hypocrisie
01:30:53dans tout ça mais on peut rebondir là-dessus
01:30:55mais la volonté affichée
01:30:57c'est de garantir l'équité et l'intégrité des compétitions sportives
01:30:59et en fait on sait que la planification
01:31:01des contrôles, il faut savoir que Paris 2024
01:31:03c'est 6000 contrôles qui sont prévus
01:31:05et sur les Jeux Paralympiques c'est 2600
01:31:07contrôles qui sont envisagés donc ça fait
01:31:098600 sur les deux Olympiades
01:31:11donc c'est énorme
01:31:13et en fait on cible, c'est cibler
01:31:15c'est-à-dire qu'on prend les sports les plus médiatiques
01:31:17on prend les sports justement pour
01:31:19peut-être faire des exemples, je sais pas
01:31:21mais en tout cas voilà, il y a une politique de contrôle
01:31:23qui tient compte de la nature et de la médiatisation
01:31:25du sport donc ça
01:31:27totalement innocent qu'on aille contrôler un triple médaillé
01:31:29olympique dans ces circonstances
01:31:31Tout à fait, avec des circonstances
01:31:33effectivement, en plus il était dans
01:31:35il n'était pas aux visuals olympiques mais il s'était déclaré
01:31:37donc de ce côté-là, tout va bien
01:31:39tout va bien pour lui
01:31:41Alban Ménasser, sur
01:31:43le statut des athlètes
01:31:45et la façon dont ils sont perçus
01:31:47est-ce que vous pensez qu'il y aura un avant et un après
01:31:49Paris 2024 ?
01:31:51Très honnêtement, je pense
01:31:53qu'on va en parler là pendant, ça va être du court terme
01:31:55je veux pas être défaitiste
01:31:57je veux pas être pessimiste parce qu'il y a des belles choses qui sont mises en place
01:31:59on a des beaux jeux, etc.
01:32:01donc je reste positif mais
01:32:03fondamentalement, vous parliez du rapport
01:32:05de Brigitte Bédier sur le statut des sportifs de haut niveau
01:32:07il y a des propositions qui sont faites mais
01:32:09on voit que c'est encore un peu frileux
01:32:11Surtout qu'il faudrait un gouvernement aussi
01:32:13C'est bien, aussi ce serait mieux
01:32:15ce serait plus stable
01:32:17mais c'est vrai que
01:32:19quand on voit ce qui est proposé, on sent bien que la volonté
01:32:21de ce rapport c'est de se rapprocher d'un statut
01:32:23du sportif de haut niveau qui serait
01:32:25similaire à celui du sportif professionnel
01:32:27donc avec un contrat de travail
01:32:29un revenu régulier, etc.
01:32:31mais le principal problème auquel on se heurte
01:32:33c'est un problème d'argent
01:32:35c'est à dire qu'aujourd'hui, si vous voulez salarier un sportif de haut niveau
01:32:37pour qu'il vive de la pratique de son sport
01:32:39il faut une structure qui va lui payer un salaire
01:32:41aujourd'hui, la plupart des clubs
01:32:43amateurs n'ont pas les moyens financiers
01:32:45de salarier décemment un sportif de haut niveau
01:32:47donc la volonté, elle mérite d'être saluée
01:32:49elle est belle, mais simplement
01:32:51dans la mise en pratique, outre le fait qu'on n'a pas de gouvernement
01:32:53ça va être compliqué
01:32:55Effectivement, c'est un vrai sujet
01:32:57Alban Benacer, merci beaucoup
01:32:59de ces éclairages, merci à vous
01:33:01je rappelle effectivement que vous êtes avocat
01:33:03en droit du sport et des affaires
01:33:05ancien boxeur professionnel aussi
01:33:07et donc vous connaissez bien les tenants et les aboutissants
01:33:09on arrive au bout de ces deux heures des vrais voix
01:33:11Sébastien Delaigne
01:33:13Isabelle Fijakowski
01:33:15on croise les doigts pour la suite
01:33:17tout à fait
01:33:19les françaises sur le podium
01:33:21Isabelle, on se voit la semaine prochaine
01:33:23vous revenez, vous savez où est
01:33:25puis l'Arena n'est pas très loin
01:33:27c'est moins loin que Lille
01:33:29nos studios
01:33:31Sébastien, on vous laisse repartir
01:33:33à la Léon Marchand Arena
01:33:35bon, à tous les cas
01:33:37bonne chance à lui, on ne lui souhaite que le meilleur
01:33:39il nous a fait rêver
01:33:41et vous pouvez lui dire de notre part
01:33:43qu'il a fait rêver pas mal de gens ici
01:33:45merci à vous
01:33:47Antoine Mazère
01:33:49il n'y a pas une médaille ?
01:33:51on va parler du basket féminin
01:33:53après avoir dominé le Canada lundi dernier
01:33:55les français valident leur place en quart de finale
01:33:57il fallait absolument gagner face au Nijaya
01:33:5975-54, c'est fait
01:34:01notamment 15 points de Marine Johannes
01:34:03il y aura quand même un dernier match contre l'Australie
01:34:05c'est dimanche à 21h
01:34:07mais les filles sont en quart de finale
01:34:09les filles en ballet et en basket
01:34:11elles font le boulot les nanas
01:34:13les garçons c'est plus dur
01:34:1521h37 la course de Léon Marchand
01:34:1721h47
01:34:19c'est dès qu'il nage
01:34:21mais il faudrait continuer à faire ça
01:34:23à chaque fois qu'il nage
01:34:25ça serait pas mal
01:34:27très belle soirée à vous
01:34:29dans un instant l'info
01:34:31et vous retrouvez les JO dans tous leurs états
01:34:33avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz
01:34:35à tout de suite