Etes-vous surpris par l’engouement pour les JO ?
Les Vraies Voix avec Philippe Candeloro, Robert Leroux, Pascal Eouzan
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SportTranscription
00:00On le disait, des stats pleins, des supporters du monde entier, des audiences TV records.
00:04L'heure n'est pas encore au bilan, mais on nous disait le pire, ça allait mal se passer.
00:08Pas du tout.
00:09Et est-ce que vous êtes surpris par l'engouement pour les Jeux Olympiques qui se sont déclenchés
00:14dès la fin de la cérémonie d'ouverture ?
00:15Gilles, petit focus sur les audiences TV.
00:17Les audiences sont incroyables.
00:19Ils font en moyenne plus de 60% de parts de marché pour le service public, pour France
00:24Télévisions.
00:25La nuit, le surf cartonne également.
00:27Hier, il y avait plus de 7 millions de personnes pour suivre la victoire de Léon Marchand
00:32avec une pointe culminant à 8 millions pour une chaîne.
00:36Pour vous dire à titre indicatif, il faisait plus de 60% de parts de marché.
00:42À côté, M6 faisait 5% de parts de marché.
00:45Ce qui est assez étonnant, c'est la part de marché sur la ménagère, c'est-à-dire
00:49les femmes qui regardent le sport, c'est également un carton à ce niveau-là sur
00:54tous les sports.
00:55Et les après-midi de France Télévisions écrasent évidemment la concurrence.
00:59Ils font des audiences entre 3 et 4 millions, ce qui est à peu près des audiences de prime
01:04time.
01:05Donc, c'est un vrai succès audiovisuel, ça a payé le fait de diffuser le sport.
01:10Comme ça, on continue sur France Télévisions.
01:12Il faut savoir également qu'on n'a pas les scores d'Eurosport.
01:15Eurosport également diffuse sur six chaînes les sports, donc il faudra rajouter Eurosport.
01:21C'est la dégringolade, vous savez pour qui ? Pas simplement pour TF1.
01:25Comme j'en ai parlé au début de l'émission, mais pour les chaînes info.
01:28Les gens ne regardent plus l'info.
01:30C'est-à-dire qu'il y a eu une telle période avec évidemment toute la politique et tout
01:35ce qui s'est passé.
01:36Ça a été balayé par l'IGO.
01:38On verra à la rentrée si on dit à Macron, vous avez utilisé l'IGO pour…
01:43Ça viendra assez vite.
01:45Il y a quelques chaînes qui font de l'info, mais on ne parle plus de politique.
01:49On ne parle plus de politique.
01:50Les audiences des chaînes info sont incroyables.
01:53Par exemple, je prends le handball des handballeuses françaises face aux Pays-Bas.
01:59Ça fait plus de 3 millions de téléspectateurs.
02:02C'est un vrai carton d'audience.
02:06Pour vous dire, le film en face, ça fait 2,36 millions sur TF1.
02:09Moi, ce que je trouve royal, sans jeu de mots, c'est que M.
02:12Macron voulait la trêve politique et que finalement le sport s'est imposé par lui-même.
02:16C'est les Français qui ont choisi ce qu'ils voulaient regarder à la télé.
02:19C'est génial.
02:21Il faut savoir pourquoi les audiences sont beaucoup plus fortes que la coupe du monde de rugby.
02:28Pourquoi ? Parce que les Français brillent.
02:30Dès que les Français brillent, évidemment, les gens regardent.
02:34On est aussi en vacances.
02:35On est aussi en vacances.
02:36Il y a beaucoup de télétravail.
02:37Beaucoup de gens de la région parisienne se sont mis en télétravail.
02:40Après, avec la multiplication des compétitions, je pense que la productivité va être un peu au ralenti.
02:46On fait un petit point médaille, d'ailleurs, juste à l'instant avec vous, Antoine Mazère.
02:50Nouvelle médaille quand même pour l'équipe de France.
02:52Alors, ça ne sera pas la médaille d'or pour Johann Benjamin Gabin,
02:55mais ce sera une magnifique médaille d'argent.
02:58Il perd avec les honneurs au terme d'un combat titanesque en judo.
03:02Moins de 73 kilos face au numéro 1 mondial.
03:06Il était 35e mondial.
03:07Rendez-vous compte du parcours.
03:08Il n'était même pas prévu pour faire les Jeux Olympiques de Paris 2024.
03:11Il était plus prévu pour les Jeux Olympiques de Los Angeles.
03:14Et au terme d'un parcours héroïque, le jeune Français de 23 ans ramène
03:18une nouvelle médaille à l'équipe de France.
03:21Et surtout, l'équipe de France est toujours 4e du classement des médailles,
03:24avec 14 médailles déjà en 3 jours.
03:26Alors, nous sommes 3e nation au classement, bravo.
03:29C'est un exploit, c'est un exploit quand même.
03:34Alors, on est 3e au classement des médailles actuellement.
03:37Moi, j'ai la Chine qui est repassée devant avec une 5e médaille d'or
03:40il y a quelques minutes.
03:41Oui, mais on est 3e au classement des médailles.
03:43Ah, en termes de médailles pures ?
03:45En médailles pures.
03:46Bien sûr, et en termes de médailles d'or, en termes de classement de médailles d'or, bien sûr.
03:49On attend encore d'autres médailles dans la soirée ?
03:51Bien sûr, notamment en Escrime, où on a 2 chances de médailles
03:55avec 2 Françaises qui sont qualifiées en demi-finale.
03:57Ah oui, c'est 2 matchs différents.
04:00Et natation.
04:01Et natation, bien sûr, c'est pas fini du tout.
04:03Alors, mes chers Vrévoix, est-ce que vous êtes surpris ?
04:07Pas du tout.
04:08Pas du tout, Philippe Candé ?
04:09Absolument pas.
04:10Moi, j'ai toujours dit que la fête, elle serait belle.
04:13Ce qui me fait plus peur, c'est l'héritage des Jeux, derrière.
04:16Est-ce qu'on va être prêts à pouvoir vraiment lancer une machine de guerre
04:19pour la pratique du sport, mais surtout l'intérêt des sportifs
04:22sur l'aspect social, financier, fiscal, médical, tout ça ?
04:26Tout ce qui n'a jamais été fait.
04:27Et c'est pour ça d'ailleurs que le CCIF existe,
04:29et qu'aujourd'hui, on s'est réunis. Pourquoi ?
04:31Parce qu'on nous a dit que les sportifs d'avant 2012,
04:34ils n'auraient aucun droit de retraite.
04:35Il faudrait qu'on rachète nos trimestres, c'est manquant.
04:37Alors que ceux d'après 2012, tous nos copains
04:40qui sont en train de faire de la compète aujourd'hui,
04:42eux vont pouvoir récupérer jusqu'à entre 16 et 32 trimestres chacun.
04:45Quand on se donne les moyens, les sportifs français
04:48peuvent autant briller que d'autres.
04:52Mais regardez ce qui est assez étonnant,
04:54c'est que les champions anglais ne sont pas là.
04:58C'est-à-dire qu'ils ont eu des nombres de médailles incroyables à Londres,
05:02et là, on ne trouve presque pas d'anglais.
05:04Est-ce qu'on va maintenir ce haut niveau des sportifs français ?
05:09Tout dépend de ce qu'on met en place derrière ce que vous dites, Philippe.
05:11Moi, j'ai toujours pensé que c'était faux
05:13quand on disait que la France n'est pas un pays de sport.
05:16C'est juste qu'on ne sait pas l'encadrer,
05:18on ne sait pas le porter au plus haut pour le valoriser,
05:20et valoriser tous ceux qui font la grande joie
05:22de ce qu'on est en train de vivre en ce moment.
05:24Moi, je suis un Olympien, je suis un sportif,
05:26mais je peux vous dire que j'ai vraiment les boules
05:28de ne pas être accrédité, de ne pas avoir de place,
05:30de ne pas pouvoir vivre en live tous ces exploits,
05:33parce qu'on a ça au fond de mes tripes.
05:36Je suis super content sur les exploits sportifs
05:38que je suis en train de vivre,
05:39mais en même temps, j'ai une espèce d'amertume
05:41qui se crée en moi, parce qu'en tant que médaille olympique,
05:44ancien porte-drapeau, en fait, on n'est pas considéré.
05:46Et ça, pour moi, ce n'est pas logique.
05:49L'engouement pour le sport, il ne date pas d'avant les Jeux.
05:53Je veux dire, les 35 millions de pratiquants,
05:55ça fait quelques années qu'ils sont en place,
05:57les 17 millions de licenciés,
05:58je veux dire, à un moment donné, le sport français, ça fonctionne.
06:00Il faut quand même savoir aussi qu'il y a un autre type
06:02dont on ne parle jamais.
06:03Là, on dit qu'il faut qu'on soit dans les cinq aux Olympiques.
06:07La France, elle fait partie des trois meilleures nations du monde
06:09en titre mondiaux.
06:11C'est-à-dire que la France, on est une des trois
06:13plus grandes nations du sport au monde.
06:15Tous sports confondus.
06:17Ça, il ne faut pas l'oublier.
06:19Robert Leroux, sur cette géomanie qui semble s'emparer de tout ça,
06:24il y a souvent aussi ce débat-là,
06:28c'est-à-dire qu'on découvre, on s'emballe pour le tir à l'arc,
06:30mais je mets mon pari que si on fait un micro-trottoir
06:34dans trois mois pour savoir quel était le nom du médaillé
06:36au jeu de pari en tir à l'arc,
06:38Sébastien Futh,
06:40mais là, le grand public va s'intéresser à l'instant T,
06:44mais peut-être pas plus derrière et à la condition des athlètes.
06:47Oui, c'est vrai Christine,
06:49mais à la limite, ce n'est pas très grave.
06:51Moi, je n'avais pas d'appréhension particulière
06:53par rapport à l'engouement populaire.
06:55Parce que c'est les Jeux.
06:58Parce que quand on a fait des Jeux,
07:00j'ai eu la chance d'en faire trois en tant qu'athlète
07:02et deux en tant que spectateur.
07:04On sait ce que c'est.
07:06On sait ce que ça représente dans le monde entier.
07:08C'est quand même le plus grand événement planétaire,
07:11bien avant les autres.
07:13Et ce n'est pas pour rien qu'un Lebron James
07:16fait tout ce qu'il peut pour venir jouer,
07:18qu'un Carl Lewis,
07:20que ces plus grands sportifs planétaires
07:24viennent faire les Jeux.
07:26Là où je suis étonné et ému même,
07:28c'est l'engouement qu'il y a aujourd'hui
07:30sur les trois premières journées.
07:32C'est juste prodigieux.
07:34Il faut féliciter les Français.
07:36Moi, je passe des moments
07:38où je passe des frissons
07:40à la larme à l'œil.
07:44Je vois des gens dans les tunnels
07:46chanter la Marseillaise.
07:48Il y a une ambiance de feu dans les stades.
07:50C'est prodigieux.
07:52J'en parle, j'ai des frissons.
07:54Léo Marchand qui, à chaque fois, sort la tête de l'eau
07:56et ça fait Léon, Léon, Léon.
07:58C'est incroyable.
08:00Tout à l'heure, le bassin d'eau vive,
08:02il y avait la tempête.
08:04Dans toutes les salles,
08:06c'est de la folie furieuse.
08:08Il faut féliciter aussi les Français
08:10qui ont fait l'effort d'acheter des billets
08:12qui étaient au départ très chers.
08:14Les gens ont gueulé, les Français ont gueulé.
08:16On a été les premiers à gueuler.
08:18On ne peut pas s'acheter des places à 900 euros
08:20pour aller voir un truc.
08:22En plus, si tu voulais de l'athlétisme,
08:24il fallait que tu tapes de l'aviron
08:26et ça a été un petit peu corrigé.
08:28C'est vrai qu'au départ, les Français ont un peu fui la billetterie.
08:30Après, ce qui est le plus important,
08:32c'est l'après.
08:34C'est le maintenant.
08:36Maintenant que ça se passe,
08:38c'est la compète.
08:40Après, on parle d'après.
08:42Ce qui est important,
08:44c'est de donner des étoiles dans les yeux des gosses.
08:46Parce que c'est eux qui font du sport derrière.
08:48Peu importe qu'on se rappelle
08:50d'un tel qui faisait tel sport
08:52et quel était son nom, etc.
08:54On s'en fiche.
08:56Par contre, si on a donné envie
08:58à des gamins de faire tel ou tel sport,
09:00tout à l'heure on parlait de rugby à 7,
09:02peu importe le sport, c'est gagné.
09:04Après, il faut que ça suive.
09:06Il faut que ça suive derrière.
09:08C'est aussi la grande question.
09:10Il y a toujours eu des grands champions
09:12qui sont nés grâce aux Jeux Olympiques.
09:14Que ce soit les Alain Calma,
09:16ou les Sœurs Goitiel, ou même Philippe Candeloro.
09:18Il y a aussi des gens
09:20qui savent communiquer,
09:22qui ont un aura différent.
09:24Dès qu'ils prennent l'antenne,
09:26les médias fonctionnent très bien.
09:28Aujourd'hui, on a une génération
09:30qui sait très bien aller sur les réseaux sociaux,
09:32sur les médias.
09:34Je pense que certains sportifs,
09:36c'est vrai qu'on n'est plus dans la période
09:38de Teddy Rayner,
09:40qui fait qu'ils vont sur les réseaux sociaux
09:42et qui vont aussi avoir des fans et fonctionnaires.
09:44Les éolens marchent en départ sur les réseaux sociaux
09:46plus que ça.
09:48Je rejoins ce que disait Robert,
09:50si vous vous remarquez,
09:52les nouvelles stars du sport arrivaient 20 ans plus tard.
09:54Pourquoi ? Parce que ça donne des étoiles plein les yeux
09:56aux enfants qui ont entre 4 et 9 ans
09:58et en fin de compte, à 28 ans, 25,
10:00ils deviennent champions parce qu'ils ont eu des étoiles
10:02plein les yeux 20 ans auparavant. C'est pour ça qu'il y avait un cycle.
10:04Aujourd'hui, si vous regardez,
10:06ce cycle est un peu désorienté
10:08à cause ou grâce aux réseaux sociaux
10:10où tout est accéléré.
10:12Pascal ?
10:14Moi, je voulais juste revenir
10:16sur mon petit coup de cœur,
10:18ce que je trouve super beau dans le sport.
10:20C'est cette aventure sportive
10:22de Pauline Ferroprévaux
10:24qui fait 4 Jeux Olympiques, 15 titres mondiaux.
10:26Elle a été
10:28trois fois favorite des Jeux.
10:30À chaque fois, elle a eu des petits soucis.
10:32Sauf là, elle finit
10:34avec un truc extraordinaire.
10:36Elle finit avec une avance de ouf.
10:38Je vois son émotion
10:40sur le podium, mais ça veut tout dire.
10:42Il n'y a même pas besoin de parler.
10:44C'est énorme.
10:46J'ai eu la chance
10:48de voir une compétition où il n'y avait aucun
10:50Français. Il y a le même engouement
10:52et le même plaisir partagé.
10:54Pourtant, la salle est composée essentiellement
10:56du public. Il y a aussi toute l'organisation
10:58qui fait vivre ces Jeux
11:00et vibrer ces Jeux de manière
11:02puissante.
11:04Ce qui est très touchant
11:06en tous les cas, qui est très surprenant,
11:08c'est que les gens se passionnent
11:10pour des sports qui ne sont pas les leurs.
11:12Que les fans
11:14de tennis de table,
11:16les épreuves de tennis de table,
11:18de badminton, tout ça, ça paraît logique.
11:20Beaucoup vont là où on ne les attend pas.
11:22Ça donne une espèce d'émulation.
11:24Est-ce que tous les JO
11:26que vous avez disputé,
11:28ça a toujours été ça ?
11:30Moi, en tout cas, j'ai pris des places
11:32pour le Grand Palais. Bob, je l'adore.
11:34On était à l'INSEP ensemble. Mais les scrims,
11:36pour moi, c'est un truc de ouf.
11:38L'épée, je kiffe ça.
11:40Vous avez vu la mise en scène sur les épreuves des scrims
11:42J'ai demandé à Robert
11:44s'il aurait aimé faire ça.
11:46J'aurais adoré.
11:50Cette mise en scène où on arrive.
11:52Je connais un peu le sujet
11:54parce que j'ai été...
11:56J'ai organisé les championnats du monde des scrims
11:582010 au Grand Palais.
12:00Je me suis occupé de la billetterie
12:02à la demande de la FED
12:04des scrims.
12:06C'est un kiff total.
12:08Cette salle, c'est pas que les scrims,
12:10il y en a partout. J'ai vu le stade de France
12:12chanter Piaf à Aznavour.
12:14Les stades sont des karaokes géants.
12:18On renvoie une image au monde
12:20et doivent se dire
12:22la France, quel kiff, c'est génial.
12:24J'ai envie d'y aller demain matin.
12:26Déjà, on est le pays le plus visité
12:28au niveau touristique.
12:30Je pense que les gens ont fait
12:32un double voyage.
12:34Le fait de rendre cette publicité
12:36sur nos infrastructures et la compétition,
12:38on est un gagnant sur tous les terrains.
12:40Il y a aussi une chose
12:42que je remarque, c'est que je crois
12:44qu'on aide les gens à comprendre que
12:46l'aventure sportive telle qu'on la vit
12:48aux Jeux Olympiques, c'est avant tout une affaire de travail,
12:50de rigueur, d'abnégation.
12:52Ces valeurs-là sont apparentes
12:54au travers des athlètes que l'on voit,
12:56des reportages qui sont faits.
12:58Moi, c'est un moment heureux de savoir que
13:00pour arriver à être médaille olympique, championne olympique,
13:02ça ne se fait pas en un claquement de doigts.
13:04C'est 10 ans de vie
13:06et ça se traduit comme ça.
13:08Je pense que les gens sont en train de comprendre ça.
13:10Il y a eu un film sur Shirin qui a été diffusé
13:12trois jours avant la cérémonie d'ouverture
13:14sur lequel je suis tombé.
13:16Tu t'attaches aux gens parce que tu commences
13:18à les connaître, tu commences à rentrer chez eux,
13:20tu commences à voir la galère que c'est
13:22d'arriver et pas de se rater aux Jeux Olympiques
13:24alors que ça fait deux fois que tu rates.
13:26C'est ça qui est important, de faire comprendre aux gens
13:28que quand on s'investit dans le sport, c'est long
13:30et ça peut être tout ou rien.
13:32Ça va un peu à l'encontre de ce que tu disais,
13:34les gens disent qu'il y a plus de médailles d'argent
13:36d'une bronze que d'or.
13:38Pour être premier, il faut un deuxième, un troisième.
13:40C'est pas comme le sport.
13:42Il y en a qu'un.
13:44Il y en a un qui passe derrière Marchand hier
13:46avec le micro de Nelson Monfort.
13:48Il dit qu'il n'en a rien à foutre de la couleur de la médaille.
13:50Ce qui compte, c'est que j'ai nagé pour les Etats-Unis
13:52et j'ai gagné une médaille.
13:54Peu importe la couleur, c'est ça l'esprit
13:56d'un Olympien.
13:58Je vous prédis, Christine, qu'au Jeux Paralympiques
14:00il va y avoir des champions qu'on va découvrir
14:02et qu'on va aimer aussi.
14:04Je pense que le fait aussi d'avoir
14:06les Paralympiques diffusés comme ça sur France Télé
14:08alors qu'avant c'était un peu caché,
14:10je pense qu'on va découvrir des histoires
14:12et des héros différents.
14:14Pour ajouter un petit surlangouement
14:16et le coup de gueule, c'est qu'aussi
14:18toute l'année, c'est pas seulement aux Jeux qu'il faut parler de ces sports-là.
14:20Il n'y a pas que le foot, le tennis
14:22et ces sports pros qu'on voit tout le temps à la télé
14:24ou toujours avec les mêmes journalistes dans les mêmes émissions.
14:26Ces sports-là existent depuis très longtemps.
14:28Depuis 1900.
14:30Depuis la rénovation des Jeux.
14:32T'as des petits coups de gueule ?
14:34C'est pas vraiment un coup de gueule.
14:36C'est une remarque télévisuelle.
14:38Je trouve invraisemblable que sur les consultants
14:40qui font la télévision, ils en aient quand même retruté
14:42entre 60 et 90 de ce que j'ai compris.
14:44135.
14:46Et 60 pour les paras.
14:48On les voit pas à l'antenne. Pratiquement pas.
14:50C'est vrai.
14:52Parce qu'ils sont pas diffuseurs.
14:54Ils sont diffuseurs, ils sont pas producteurs.
14:56Puisqu'ils diffusent que les moments
14:58où ils sont avec les athlètes français.
15:00De temps en temps.
15:02Une fois, on voit Nelson un peu
15:04en mi-zone.
15:06On l'a vu à la natation
15:08avant-hier ou hier soir.
15:10Je trouve ça invraisemblable qu'on puisse pas
15:12voir visuellement nos consultants
15:14et les journalistes.
15:16Voilà, c'est pour ça.
15:18Je vais envoyer un message à France Télé.
15:20On va continuer à parler de tout ça.
15:22Merci beaucoup.
15:24C'est déjà les 19h.
15:26Tristine, on va se quitter.
15:28C'est dur.
15:30Peut-être demain, peut-être mercredi.
15:32Robert Leroux, à bientôt.
15:34Salut Robert.
15:36Bonsoir.
15:38Merci beaucoup toutes, Pascal et Ouzan,
15:40Gilles Gansman.
15:42À suivre ce soir, Antoine Mazère, au niveau des médailles.
15:44Surtout ce soir, il y a les filles du rugby
15:46qui jouent tout à l'heure face au Canada.
15:48C'est à 22h.
15:50Pour une qualification peut-être en demi-finale
15:52qu'on suivra sur Sud Radio.
15:54Parce qu'il va y avoir l'épreuve de triathlon
15:56dans la salle.
15:58Deux épreuves.
16:00On va sélectionner au matin.
16:02Incroyable.
16:04Ce soir, il y a des scrims.
16:06Deux arbres féminins.
16:08Ça va tomber comme un gravelote, ces médailles.
16:10Je vous le dis.
16:12Vive les Jeux.
16:14Merci.
16:16On se retrouve demain pour les vraies voix des JO.
16:18C'est l'info sur Sud Radio.