Joseph Touvenel évoque «une infiltration au sein de mouvances écologistes» comme potentielle hypothèse derrière les sabotages contre la SNCF
Joseph Touvenel évoque «une infiltration au sein de mouvances écologistes» comme potentielle hypothèse derrière les sabotages contre la SNCF. Le directeur de la rédaction Capital Social fait le tour des pistes possibles derrière cet acte malveillant.
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00:00Eh bien, ça a été bien, entre guillemets, organisé puisque ça a été fait à plusieurs endroits simultanément
00:06sur des points stratégiques pour bloquer.
00:08Il y en a un qui a loupé, sinon c'est toute la circulation des trains à grande vitesse
00:12sur l'ensemble du territoire qui aurait été bloquée.
00:14Il y a un certain professionnalisme quand même parce que ce n'est pas trois personnes
00:19dans un débile de Hasson le soir qui décident demain matin on va aller bloquer les trains.
00:23Donc, ça a été vu, envisagé, réfléchi, organisé, réalisé.
00:30Maintenant, l'enquête nous dira, j'espère, qui sait.
00:33Alors, écolo-terrorisme, il y a de grandes chances quand même parce que c'est un peu dans leurs habitudes.
00:38Puissance étrangère, directement, je n'y crois pas.
00:42Indirectement, c'est autre chose.
00:44Je conseille à tous ceux qui s'intéressent à ce sujet de reprendre une vieille revue
00:48de la Défense nationale de 1967 de mémoire, donc la revue de la Défense nationale
00:53qui faisait tout un dossier sur l'infiltration au sein de l'international écologiste
00:57où on voit comment, pour déstabiliser un pays, des puissances étrangères peuvent infiltrer des ONG,
01:03à l'époque notamment Greenpeace.
01:06Alors, les gens ne s'en rendent pas compte, mais comment ils leur donnent des moyens,
01:10comment ils peuvent les former indirectement, je ne dis pas que c'est le cas là,
01:13mais c'est une des possibilités.