Sud Radio _2024-07-01_17h49:00

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Nicolas Corato, Luc Gras

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-07-01##

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Transcript
00:00Le nouveau Front Populaire n'aura pas de majorité absolue.
00:03Nous avons dit tout au long de cette campagne que la présence en son sein d'une France
00:07insoumise, largement rejetée par les Français, l'empêchait d'être une alternative crédible
00:11pour gouverner.
00:12Alors la situation est claire, l'enjeu de ce second tour, c'est de priver l'extrême
00:16droite d'une majorité absolue.
00:17Vincent a toujours été le Rassemblement National, mais si vous me demandez ma position
00:20personnelle, je n'appellerais jamais à voter pour la France insoumise.
00:24C'est très clair.
00:25Je considère par conséquent qu'aucune voix ne doit se porter sur les candidats du Rassemblement
00:30National, ni sur ceux de la France insoumise, avec lesquels nous divergeons non pas seulement
00:35sur des programmes, mais sur des valeurs fondamentales.
00:38Cela passera par le désistement de nos candidats, dont le maintien en troisième position aurait
00:42fait élire un député Rassemblement National face à un autre candidat qui défend comme
00:46nous les valeurs de la République.
00:48Et donc se maintenir ou se désister face au RN, Gabriel Attal a martelé, pas une
00:54voix pour les Rassemblements National, il a appelé les candidats de la majorité arrivés
00:58en troisième position à se désister en faveur d'un candidat qui défend comme ensemble
01:02les valeurs de la République, dont les faits, beaucoup dans la majorité sortante n'entendent
01:06pas inclure la France insoumise dans ce nouveau front républicain.
01:09Alors parlons vrai, y'a-t-il 50 nuances de consignes de second tour pour la majorité ?
01:14Est-ce que vous, électeur, vous suivez les consignes de vote qui vous sont données ?
01:19Comprenez-vous les consignes de vote de la majorité ?
01:21Vous dites non à 94%.
01:23Voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
01:27Notre invité Martin Garagnon est avec nous, porte-parole national de la campagne Ensemble
01:31pour la République.
01:32Bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation, vous êtes avec nous ?
01:37Oui, bonjour, merci, avec plaisir.
01:40Vous ne bougez pas, petit tour de table avant de reprendre avec vous Philippe Bilger, ces
01:46consignes de vote de la majorité.
01:48Je sais qu'il faut aller rapidement, ma chère Cécile, Philippe.
01:55En soi, je ne suis pas emballé par les, comment dirais-je, par la volonté de troubler le
02:04jeu naturel d'élections législatives.
02:07Je préférerais, dans un monde idéal, qu'on laisse affaire et que, en réalité, les gens
02:13qui peuvent se maintenir se maintiennent et que la transparence fût totale.
02:18J'entends bien aujourd'hui que, compte tenu de l'emprise du Rassemblement national sur
02:26un pouvoir aux portes duquel il est peut-être, on veuille faire des manœuvres, des manœuvres
02:33qui consistaient pour la gauche, et on vient de le dire, à respecter le désistement en
02:39faveur du candidat non-Rassemblement national le mieux placé, et pour la droite républicaine,
02:47j'ai cru le comprendre, d'inciter à ne voter ni pour l'ERN ni pour l'extrême gauche, ce
02:53qui me paraît une solution tout à fait souhaitable.
02:57Selon Raymond Aron, il faut toujours préférer le préférable au détestable.
03:03Nicolas Corrado, si l'on considère, comme je le fais et comme d'autres Français le
03:08font avec moi, que le RN est un parti d'extrême droite qui met en péril la République, alors
03:14il faut que la consigne soit claire.
03:15Si l'on considère que le RN n'est pas un parti d'extrême droite qui n'est pas dangereux
03:20pour la République, alors on peut laisser les partis s'arranger avec la chose électorale.
03:25Mais si l'on est sur la première hypothèse, il faut être clair, l'acte de naissance du
03:31macronisme en France, c'est le barrage face à Marine Le Pen en 2017 et en 2022.
03:36Ce barrage-là, nous, nous l'avons fait à gauche.
03:39Il est aujourd'hui temps que les macronistes rendent l'appareil à la République.
03:42C'est ce que nous disons à gauche et c'est ce que nous attendons.
03:45Parce que sinon, le macronisme n'aura été non plus simplement qu'une illusion, mais
03:50un mensonge proféré à la face des millions de Français qui, en 2017 et en 2022, au second
03:56tour, ont voté pour Emmanuel Macron.
03:58Luc Gras.
03:59Tendanciellement, il faut voir que les études montrent que les reports de voix se font de
04:03plus en plus mal.
04:04Donc la tendance, c'est vraiment que les électeurs sont libres de leur vote et les
04:08consignes de vote ne fonctionnent plus.
04:11Premier point.
04:12Deuxième point, c'est amusant parce que cette campagne fait naître, fait émerger
04:16de nouveaux termes.
04:17La tambouille politique, la popolle.
04:20C'est marrant parce que c'est Édouard Philippe qui a sorti le premier mot-là et maintenant
04:23c'est repris par Jordan Bardella qui peut-être en voie de normalisation.
04:29Il y a aussi le mot, on les combinationne comme disait Philippe tout à l'heure.
04:33On a tout ça.
04:34Troisième point, je crois que l'épouvantail de dire que le RN, c'est l'extrême droite,
04:40ne fonctionne plus.
04:41Et donc à partir de là, il faut arrêter.
04:44Il faut, si les gens veulent être critiques, comme vous l'êtes, cher ami, du RN, attaquer
04:49au cœur du sujet, le programme, la compétence.
04:52Il y a deux sujets qui préoccupent les Français, c'est l'immigration et le pouvoir d'achat.
04:57La gauche et la droite modérée sont quasi inaudibles depuis des années sur ces sujets-là.
05:03La gauche réfugiant sur des questions de wokisme, etc.
05:08Et la droite passant son temps à régler des comptes.
05:10Donc il n'y a pas eu de réponse à ces deux questionnements autres que ceux du RN.
05:15Voilà pourquoi il est aux portes du pouvoir.
05:17Mais il faut arrêter de mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde.
05:22Martin Garagnon, vous êtes porte-parole national de la campagne Ensemble pour la République.
05:27C'est l'ensemble de la majorité, Renaissance, Modem, Horizon.
05:33Il y a quand même 94% des auditeurs de Sud Radio qui disent sur Twitter qu'ils ne comprennent
05:37pas les consignes.
05:38Alors il y a des LFI avec qui on peut s'entendre, c'est Yael Brod-Pivet qui a dit qu'elle
05:42ne mettait pas Caroline Fiat et David Guiraud dans le même panier.
05:47Ce n'est pas exactement cette expression, mais c'est ça.
05:50Est-ce que c'est vraiment du cas par cas dans 577 circonscriptions ou presque ?
05:55Nous on a fait une campagne pendant 3 semaines, une campagne courte mais intense, dénonçant
06:00le danger que fait peser sur notre pays et sur nos concitoyens deux programmes.
06:05Le programme de la gauche avec cette coalition baroque qui est une coalition purement électorale
06:09parce qu'en réalité ils ne s'entendent sur rien et ils ont passé leur temps à
06:11nous le démontrer, notamment pendant la campagne des Européennes.
06:13Et le programme du RN qui représente aussi un danger pour notre pays, à la fois sur
06:19sa politique économique, même s'ils sont revenus sur beaucoup de leurs points saillants
06:23du programme.
06:24On s'est demandé d'ailleurs quel programme économique ils appliqueraient si demain ils
06:27étaient aux responsabilités.
06:28Donc on a vu les résultats d'hier, on a vu que mathématiquement le Front Populaire,
06:33la NUPES-BIS, n'est plus en mesure de s'imposer à l'issue de ces élections.
06:37Donc c'est un danger que nous on avait identifié qui est écarté.
06:39Reste le deuxième danger qu'on avait identifié qui est le RN, qui lui est bien davantage
06:44en situation pour s'imposer.
06:45Donc la consigne est très claire, un danger est éliminé, il en reste un, pas une voix
06:50pour le RN.
06:51En revanche, ça ne veut pas dire un blanc sain à des députés LFI qui ont démontré
06:56pendant deux ans qu'ils flirtaient parfois plus que dangereusement avec la ligne rouge
07:01de la République et des institutions, sur l'anti-parlementarisme, sur l'antisémitisme,
07:06sur les appels à violence contre les forces de l'ordre.
07:08Ce sont pour nous des lignes rouges qui ont été très claires.
07:10Donc évidemment, il y a une consigne qui a été donnée, avec laquelle tout le monde
07:14est d'accord, mais il y aura des cas d'exception qui sont étudiés en ce moment même, parce
07:19qu'on ne peut pas avoir dénoncé le danger que représentent certains comportements
07:23pour la République, pour le bien-vivre ensemble, et faire comme s'il n'avait jamais existé
07:27maintenant.
07:28C'est aussi une question de transparence par rapport à ce qu'on a défendu et par
07:32rapport aux électeurs, tout simplement.
07:34C'est un choix de clarté qui se pose en ce moment.
07:36– Philippe Bilger.
07:37– Je vais faire une intervention très courte, qui est destinée aussi bien à mon ami de
07:44gauche qu'à mon chroniqueur du fond.
07:46Il y a deux choses qui me perturbent dans l'argumentation qui vient d'être développée.
07:53La première, c'est que j'ai l'impression qu'on continue en permanence à qualifier
08:00le Rassemblement National comme il était hier sous l'égide du père, en oubliant
08:07que la fille l'a transformé.
08:09J'ai entendu beaucoup de répliques, mais je n'ai jamais entendu quelque chose qui
08:14m'a totalement convaincu sur l'obligation de le considérer comme non-républicain.
08:21Et deuxième élément, monsieur le député, si vous le permettez.
08:24– Non, mais il n'est pas député.
08:25– Non, mais j'espère.
08:26– Mais je n'ai pas de lettre à lui.
08:27– Je vous le souhaite comme vous êtes infiniment sympathique, je suis frappé de voir à quel
08:38point cette volonté de faire pièce au Rassemblement National oublie tout de même une chose capitale
08:47de mon point de vue, c'est que c'est Emmanuel Macron qui l'a fait monter, par sa faiblesse
08:52et par sa politique.
08:53– C'est ça, disolution.
08:55– Si je peux me permettre de répondre rapidement à votre propos, j'apprécie toujours vos
08:59analyses, mais néanmoins le Rassemblement National, ça fait plus de 40 ans qu'il
09:02monte élection après élection, et que le seul argument qui a été opposé à cette
09:05montée, c'est l'argument moral, contre lequel moi je m'insurge un petit peu, parce
09:10que c'est un argument qui est éculé, qui démontre son inefficacité, moi je fais partie
09:14de ceux qui considèrent que la posture morale, on peut tout à fait l'avoir et rester dans
09:18une sorte de confort intellectuel, de stigmatiser les millions de Français qui sont des fascistes
09:23et des racistes en puissance, moi je ne considère pas que la totalité des électeurs de Marine
09:26Le Pen sont des fascistes et des racistes, je pense que ce sont des gens qui pour certains
09:31expriment une forme de colère, de désespoir, qu'on n'a pas su écouter, peut-être,
09:36en tout cas ce qui est sûr c'est qu'on n'a pas su répondre à leurs préoccupations
09:38du quotidien, sinon ils ne se dirigeraient pas vers ce vote-là, néanmoins vous pouvez
09:43me dire, et je vous rejoins en partie, que le parti de Marine Le Pen a évolué depuis
09:47l'époque du FN de Jean-Marie Le Pen, mais néanmoins on ne peut pas faire quand même
09:51abstraction, je vous prends la dernière polémique en cours sur les binationaux, les binationaux
09:57quand vous avez très clairement sur la table une proposition qui vise à stigmatiser une
10:01partie de nos concitoyens, vous voyez bien qu'il y a quand même quelque chose qui ne
10:05s'inscrit pas tout à fait dans l'ordre de la République.
10:07Eh bien soyez cohérents, on ne comprend rien à ce que vous nous racontez, vous nous racontez
10:11une chose et son contraire.
10:12Vous êtes dans une posture de facilité de votre côté, pour une raison simple c'est
10:15que vous vous appelez à voter pour un camp qui est homogène, ce qui n'est pas votre
10:18cas dans cette alliance qui est totalement hétérogène.
10:20Moi je ne suis pas dans une posture, mais nos choix sont clairs, les vôtres ne le sont
10:23pas.
10:24Vous nous déroulez un argument sophiste depuis 20 minutes, qui ne parvient pas, et on voit
10:29le temps que ça vous prend, qui ne parvient pas à nous convaincre que vos choix sont
10:32clairs.
10:33Personne ne comprend, non pas ce que vous, à titre personnel, disiez, mais ce que vos
10:37parties ont à dire à ce moment qui, on le reconnaît tous, est un moment historique
10:41pour la nation.
10:42Vous êtes en train de sortir de l'histoire.
10:45Alors il faut, ça fait beaucoup réagir, Cécile, au 0826 300 300, on commence avec
10:51notre auditeur vrai voix du jour, Nicolas de Bordeaux, bonsoir Nicolas.
10:54Bonsoir.
10:55Alors on va vous demander d'être bref parce qu'après on a crise de chance sur Marne et
10:59que le temps a beaucoup tourné.
11:00On vous écoute.
11:01Alors moi, je réagis sur le mot « danger » de l'extrême droite.
11:04Il me semble que garder le gouvernement actuel et Macron est un réel danger qui a ruiné
11:11notre pays.
11:12Il ne faut pas l'oublier.
11:13Ils n'ont pas su faire un budget, si ce n'est par un 49-3 et ils ne peuvent pas commenter
11:16le suivant.
11:17On a quand même un préalable avec l'Italie qui a eu, on a fait le même scénario fasciste,
11:23danger, etc.
11:24Il me semble certes que Mélanie a augmenté son score aux dernières législatives de
11:282024 alors que Macron a effondré les siennes.
11:31Donc le danger, c'est plutôt le statu quo, la continuité avec les gens qui nous gouvernent
11:37et notamment l'équipe Macron qui doit dégager.
11:39Ne bougez pas, Nicolas, vous voulez peut-être répondre à ce que vous a dit Nicolas Corrato.
11:44Oui, c'est l'autre Nicolas, d'ailleurs, il y a deux Nicolas, il y a deux Nicolas,
11:51notre Nicolas.
11:52Non, mais c'est simplement que vous êtes vous finalement dans une posture de facilité
11:56parce que vous appelez à voter, vous appelez à voter, et c'est vous qui avez la clé.
12:00Alors, si vous voulez que je vous réponde, il faut venir ici aussi vous répondre, monsieur.
12:05Il faut toujours assumer d'avoir fermé la porte.
12:06Mais ça c'est votre analyse.
12:07Vous êtes dans une posture de facilité parce que vous appelez à voter pour un camp qui
12:11est le camp central, qui est républicain, qui est démocrate, ce que personne ne remet
12:14en question.
12:15Vous êtes vous dans une alliance, personne ne vous a contraint à mener cette alliance
12:20et d'ailleurs, vous l'aviez dénoncé à la fin de la lupesse en jurant, vos grand-dieux,
12:24qu'on ne vous y reprendrait plus, que c'était fini, plus jamais Mélenchon, on a compris
12:28ce qu'était l'AFIS, on a vu ce que ça donnait, ça n'est pas nos valeurs de gauche.
12:31Vous aviez bien fait.
12:32Je vous remercie de donner des certificats de bonne morale aux uns et aux autres.
12:35Et pendant toute la campagne des Européennes, vous avez expliqué, vous vous êtes débattu
12:38devant les Français pour démontrer à quel point vous n'étiez d'accord sur rien.
12:40Je ne fais plus la question, monsieur, aujourd'hui.
12:41Au lendemain des Européennes, vous avez trouvé sur un coin de table un accord électoraliste
12:45et personne ne vous a contraint à mener cette campagne avec cette alliance-là.
12:49En deux mots, on voit que le débat démocratique s'appauvrit dès lors que chaque camp va chercher
12:56dans le camp de l'adversaire les plus extrémistes.
12:59Autrement dit, le Rassemblement National n'est pas un parti d'extrême droite, mais il y
13:04a au sein du Rassemblement National des gens plus ou moins douteux.
13:08De la même manière, sur la gauche, le nouveau Front populaire,
13:15c'est pas une mesure d'extrême droite, c'est dans le programme de M. Barthéla.
13:19La première mesure, ce sera la suppression du droit du sol, c'est la mesure d'extrême droite.
13:23On ne peut pas résumer le Rassemblement National à ces personnes-là.
13:27De la même manière que vous êtes pris de courroux et vous avez fort raison,
13:32lorsque le nouveau Front populaire, on le réduit à quelques excités antisémites.
13:40Je vous parle pas d'excités, je vous parle de la suppression du droit du sol.
13:44Dès lors que l'on va chercher chez l'autre, on appauvrit le débat démocratique.
13:48C'est autant de temps qui est pris sur le débat démocratique de fond.
13:51Pourquoi à Renaissance et pourquoi au nouveau Front populaire,
13:54vous n'allez pas chercher chez l'adversaire les contradictions sémantiques,
13:58les contradictions de fond ?
14:00Bref, un vrai débat démocratique, ça intéresserait davantage les Français.
14:03Pour aller jusqu'au bout, moi je suis binaire.
14:05C'est-à-dire que si vous avez en face de vous un RN et un LFist, c'est pas de consigne.
14:11Mais vous avez donné les propos de la présidente de l'Assemblée nationale.
14:14C'est-à-dire qu'au sein des LFIs, elle représente sa parole qui n'est pas neutre.
14:20Elle s'exprime en son nom.
14:22Elle n'est plus présidente de l'Assemblée nationale.
14:24Mais c'est un personnage qui compte, monsieur.
14:27Donc on peut entendre ce qu'elle a à dire.
14:29Moi je respecte la parole de tous les responsables politiques.
14:32C'est une ancienne présidente de l'Assemblée nationale, elle n'a pas rien.
14:35Par rapport à celle de Clément Beaune ou de Gabriel Attal qui est Premier ministre,
14:38lui en exercice.
14:39Mais ils ont tous le droit de s'exprimer.
14:41Et le chef de l'opposition qui dit exactement le contraire.
14:43Vous voulez dire qu'elle n'est pas la madame propre ?
14:45Dans la déclaration de Gabriel Attal hier à Matignon,
14:47qui a très clairement dit « pas une voix pour le RN »,
14:49il faudra se désister en faveur des candidats qui respectent la République, la démocratie et les institutions.
14:56Et les valeurs de la République.
14:58Ce qui n'a pas été le cas de certains membres de LFI avec lesquels vous êtes allié.
15:02Et vous l'avez reconnu d'ailleurs.
15:05Chacun retourne dans son lit d'origine, dans la famille Renaissance.
15:13Ceux qui étaient à droite vont à droite et ceux qui étaient à gauche vont à gauche.
15:19C'était pour détendre l'atmosphère.
15:22Et malheureusement au-delà de ça, une forme de dissolution morale de la citoyenneté de notre République.
15:27Bravo, chapeau l'artiste.
15:29Merci beaucoup Martin Garagnon d'avoir été avec nous,
15:31porte-parole nationale de la campagne Ensemble pour la République.

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