A l’occasion des élections législatives, CNEWS vous propose un nouveau rendez-vous 100% politique présenté par Olivier Benkemoun et Julien Pasquet du lundi au jeudi de 21h à minuit.
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00:00:00Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous pour 100% politique, on est ensemble pendant trois heures avec Julien, avec Gauthier, avec Yoann pour commenter une actualité aujourd'hui encore très dense.
00:00:14Vous ne connaissez pas le programme, nous non plus, on va le découvrir en même temps que vous, promis.
00:00:17Ce qu'on sait c'est qu'on est ensemble pendant trois heures, trois heures de direct évidemment consacré à l'actualité politique à J-3 désormais, J-3 ou J-4, je ne sais plus où nous en sommes, J-3 avant le premier tour et J-1 avant la fin de la campagne puisque demain minuit c'est terminé.
00:00:29Et J-3 donc avant ce premier tour de scrutin, on vous donnera tous les derniers détails et les forces en présence et les polémiques du jour puisqu'il y en a chaque jour sa nouvelle polémique.
00:00:39On va commencer peut-être avec des images importantes qui nous viennent de la place de la République et ces manifestations anti-ARN qui ont déplacé pas mal de monde ce soir tout de même.
00:00:46Oui, peut-être qu'on les a ou alors on commençait par Jean-Luc Mélenchon.
00:00:49Ah bon, vous voulez commencer par Jean-Luc Mélenchon ?
00:00:52Ça commence fort cette émission.
00:00:54Pour vous dire, Jean-Luc Mélenchon a fait un dérapage ce soir, c'est ça qui est important.
00:00:59Ah, étonnant.
00:01:00Un dérapage, non mais écoutez, il a quand même une maîtrise absolue en général des médias, il fait très attention, il fait très attention.
00:01:07Ce soir, il y avait une question sur la police qui avait été posée sur M6, on va l'écouter et vous allez voir s'il y avait matière à rire comme le dit Jean-Luc Mélenchon.
00:01:17Tout le monde déteste la police, qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent ça ? Je ne dis pas que vous dites ça, je dis qu'est-ce que vous dites à ceux qui disent ça ?
00:01:25C'est absurde, mais on a le droit de rigoler aussi, non ? Pas sur la mort des gens, mais quand des gamins disent…
00:01:30C'est pas drôle.
00:01:31Non mais bien sûr que c'est pas drôle.
00:01:33Mais on a le droit de rigoler quand même.
00:01:35Oui, bien sûr, on peut rire de l'antisémitisme, on peut rire de la haine des policiers, on peut rire effectivement de beaucoup de choses,
00:01:41mais la France Insoumise, ils sont champions pour ça, ils sont champions pour diviser, pour opposer les Français à d'autres Français,
00:01:46la police aux citoyens, pour diviser les Français de confession juive et les opposer aux Français de confession musulmane, etc.
00:01:54Donc Jean-Luc Mélenchon, en fait, il s'est trahi.
00:01:56C'est vrai que d'habitude, il va juste à la limite.
00:01:58Il fait bien attention de respecter la loi concernant l'antisémitisme, notamment.
00:02:02Il ne franchit jamais la ligne rouge.
00:02:04Eh bien là, il est tombé dans son propre piège, effectivement.
00:02:06Il a révélé qui est le vrai Jean-Luc Mélenchon, je crois que c'est assez flagrant.
00:02:10Il émise donc ce soir ces slogans qu'on peut entendre régulièrement dans les manifestations sur la police.
00:02:15Il est surtout amnésique, Jean-Luc Mélenchon, puisque lui-même a tweeté « la police tue ».
00:02:19Ce sont ses propres propos qu'on lui met, donc il a un petit trou de mémoire.
00:02:23Lui-même a dit « la police tue ».
00:02:25Lui-même est pour désarmer les policiers.
00:02:27Lui-même est pour supprimer les Brave M, brigade de répression de l'action violente motorisée.
00:02:33Donc en fait, il oublie, il dérape tellement souvent maintenant qu'il en est à oublier ses propres dérapages.
00:02:38Donc il ne commentait pas les propos d'un autre, il commentait les siens.
00:02:42Et visiblement, ça le fait rire.
00:02:44Je pense que tout à l'heure, on fera commenter ses propos par Red Abelage, qui est policier, qui nous rejoindra.
00:02:50Et ça sera aux alentours de 22h.
00:02:53Effectivement, on va revenir sur cette manifestation, place de la République.
00:02:57Manifestation, et on aura tous les soirs, contre les extrêmes, contre le Rassemblement national en particulier.
00:03:06Quelques images d'abord, parce qu'il y avait un concert, il y avait du monde.
00:03:11Il y avait des drapeaux, il y avait aussi des drapeaux palestiniens.
00:03:15Mais la séquence qu'on veut vous montrer, c'est une séquence où vous allez apercevoir le collectif némésiste.
00:03:21Le collectif némésiste, vous le connaissez, collectif féministe,
00:03:24qui ne supporte pas qu'on ne dise pas la vérité sur l'antisémitisme.
00:03:29Ceux qui ne supportent pas qu'un certain nombre d'élus et de candidats pour le Nouveau Front populaire
00:03:37aient été condamnés ou pour des actes comme Adrien Quatennens, qui a été exclu, évidemment.
00:03:44Maintenant, on le sait.
00:03:45Là, en l'occurrence, Alice Cordier, présidente de Némésis, qui va être avec nous dans une seconde,
00:03:49et ses collègues de ce collectif étaient venus avec des pancartes au milieu de cette place de la République.
00:03:53On peut peut-être voir tout de suite les images.
00:03:56Ces jeunes femmes qui étaient venues avec des pancartes qui dénonçaient la présence de Raphaël Arnault en tant que candidat.
00:04:01On va voir les images dans une seconde.
00:04:02Raphaël Arnault, candidat du NPA pour ce Nouveau Front populaire, accusé par Alice Cordier, en l'occurrence, de l'avoir menacé de mort.
00:04:08Qu'est-ce que vous dites ?
00:04:09Raphaël Arnault, candidat LFI pour le Front populaire.
00:04:11Mais il est membre du NPA, à la base.
00:04:13Non, il est membre de la France insoumise.
00:04:15C'est la France insoumise.
00:04:16C'est la France insoumise, c'est la raison. Pardonnez-moi, Gauthier.
00:04:19En tout cas, ce monsieur avait fait déjà l'objet d'une plainte d'Alice Cordier pour menace de mort,
00:04:26qu'on a beaucoup vu sur les réseaux sociaux,
00:04:27qui était l'objet de grandes menaces pendant longtemps.
00:04:30Regardez cette séquence à République, tout à l'heure.
00:04:56Alice Cordier est en direct avec nous.
00:05:06Peut-être que vous allez nous expliquer ce qui s'est passé précisément.
00:05:10C'était il y a quelques minutes, Place de la République, lors de cette manifestation contre les extrêmes, c'est ça ?
00:05:19Tout à fait. On est en plein direct, puisqu'on a dû s'exfiltrer de façon assez...
00:05:26Enfin, on a été sortis de la manifestation, je suis émue, de façon extrêmement violente.
00:05:31Donc nous, on est venus, comme je vous l'expliquais, on est une association féministe.
00:05:34On est venus dénoncer peut-être qu'on craignait, en fait, devant l'arrivée de certains candidats
00:05:39qui deviendront potentiellement députés de la République, députés de la nation.
00:05:45Je pense notamment à Mathilde Panot, qui a été convoquée pour apologie du terrorisme.
00:05:50Ça a été le même cas pour Raphaël Arnault, qui m'a menacée de mort.
00:05:54Il y a une plainte qui en cours.
00:05:56Idem pour M. Mélenchon.
00:05:58On a dénoncé tout un tas d'incohérences féministes qui existent au sein de la France insoumise
00:06:03et qui font partie du front populaire, je pense aussi au NPA, représenté par Philippe Poutou,
00:06:07qui a eu des propos sur le 7 octobre que je n'ai pas besoin de rappeler
00:06:10et qui nous choquent énormément en tant que jeunes femmes.
00:06:12Et on a été prises à partie d'une façon… je n'ai pas les mots.
00:06:16C'est la première fois que je vois ça.
00:06:18C'était des pères de famille qui nous ont pris à partie.
00:06:20C'était des militants d'extrême-gauche.
00:06:22C'était des hommes de tout âge.
00:06:24On a des militantes qui ont été mises au sol, frappées au sol.
00:06:27On en a actuellement une qui est à l'hôpital.
00:06:29On ne comprend pas.
00:06:30Enfin, on sait ce qui s'est passé.
00:06:32C'est dans le sens où on a voulu interpeller.
00:06:35Mais on ne comprend pas ce déferlement de violence.
00:06:38Je n'ai jamais vu autant de haine dans le regard de gens.
00:06:41Il faut savoir que Street Press, ce média qui passe son temps à expliquer
00:06:44que la droite est violente, était sur place
00:06:46et à revendiquer le fait que nous soyons faits exfiltrés,
00:06:49sans préciser qu'on a surtout été lynchés pour certaines.
00:06:53Et on a des militantes de la CGT qui ont remercié les gens sur place
00:06:56de nous avoir dégagés de cette façon.
00:06:58Je me rappelle qu'on était 10 jeunes femmes.
00:07:00Je suis désolée, on est dans la rue, on n'a pas eu le choix.
00:07:03Comment ça s'est déroulé exactement ?
00:07:06A quel moment vous avez senti que vous étiez passé d'un instant de revendication
00:07:11dans cette manifestation où vous brandissez vos pancartes,
00:07:14à cet autre moment où vous vous sentez en danger et agressé ?
00:07:17Quels mots ont été échangés ?
00:07:19A quel moment est-ce que la situation vous l'avez sentie basculer, Alice Cordier ?
00:07:23Au début, il y a eu un moment de latence quand on est arrivé avec nos pancartes.
00:07:27Les gens prenaient le temps de les lire, etc.
00:07:30Et d'un coup, on a eu une horde d'hommes.
00:07:35Ce qui nous choque particulièrement, c'est que d'habitude, vous savez,
00:07:37à ce genre de manifestation, à des Black Blocs,
00:07:39ce sont des militants entraînés, habitués,
00:07:41qui ont l'habitude de frapper toutes les personnes de droite ou pas d'ailleurs.
00:07:45Mais là, ce qui nous a vraiment frappés, c'est que c'était...
00:07:47Enfin, ceux qui nous ont vraiment frappés, du coup,
00:07:49c'était vraiment des gens, comme je vous dis, de tout âge,
00:07:51des pères de famille, et avec une violence et une haine
00:07:55auxquelles on n'avait pas été habitués.
00:07:57Nous, comme je vous dis, notre but, ce n'est pas la confrontation.
00:07:59Notre but, c'est aussi la réaction.
00:08:01On est une asso féministe, on est là pour faire bouger les lignes.
00:08:03Ce n'est pas à l'extrême gauche d'avoir le monopole des happenings médiatiques.
00:08:05On était là pacifiquement.
00:08:07Et si on n'avait pas eu quelques mecs de sécurité
00:08:09qui étaient là pour nous exfiltrer,
00:08:11très honnêtement, je vous le dis, il y aurait eu une morte.
00:08:13– On vous a reproché d'être venu faire de la provocation
00:08:15sur cette place de la République, dans cette manifestation anti-ARN ?
00:08:20– Alors, on ne nous a pas vraiment reproché ça.
00:08:22On nous a surtout insulté de tous les noms.
00:08:24Donc, on a été traité d'antifasciste, de nazi, d'antiféministe,
00:08:29enfin bon, le classique.
00:08:31Personnellement, j'ai été attrapée par le bras,
00:08:33très violemment, par une femme, et bousculée par un homme à la suite.
00:08:37J'ai tant bien que mal voulu garder ma pancarte,
00:08:39mais malheureusement, elle m'a été arrachée par un homme d'une vingtaine d'années
00:08:43qui m'a sauté dessus, et qui a d'ailleurs sauté sur une autre militante
00:08:46qui lui a arraché le coulard qu'elle avait autour du cou.
00:08:49Et comme je vous dis aussi, c'est assez propre de ces mouvements d'extrême gauche
00:08:53d'essayer de cacher les violences qu'ils ont dans leurs propagandes,
00:08:56mais pas que, quand c'est de la violence sur d'autres personnes
00:08:58qu'ils considèrent être comme des opposants,
00:09:00quand même c'est à partir du moment où vous ne votez pas Front Populaire,
00:09:03et bien à partir de là, on s'est rendu compte qu'il y a eu tout un tas d'explications
00:09:07qui ont été faites pour expliquer qu'on n'a absolument pas été bousculées,
00:09:11il ne s'est rien passé finalement, on a été exfiltrées,
00:09:14sauf que malheureusement pour eux, on a évidemment filmé toutes les images
00:09:17sur nos réseaux sociaux, ont été diffusées ce soir,
00:09:20et on va enfin pouvoir voir le vrai visage de ce Front Populaire
00:09:22qui en fait n'a aucun scrupule à s'en prendre à 10 jeunes femmes.
00:09:25Merci, merci, bon courage.
00:09:27Je rappelle, vous nous l'avez dit il y a quelques minutes,
00:09:29qu'une de vos camarades, l'un de vos membres était hospitalisé,
00:09:34donc vous nous donnerez des nouvelles.
00:09:37Un petit commentaire, merci à toutes les trois, Gauthier, Yoann.
00:09:40Ça m'a rappelé une scène, mais dans le sens inverse,
00:09:42quand les militants de SOS Racisme avaient été pris pour cible
00:09:46dans un meeting d'Éric Zemmour par les Zouaves,
00:09:48il y avait une militante qui était ressortie le visage en sang,
00:09:50j'avais vécu la scène, je l'avais couverte,
00:09:52c'était particulièrement insupportable,
00:09:54et à ce moment-là, il y avait eu énormément de réactions à juste titre.
00:09:58Est-ce que les mêmes seront capables de réagir
00:10:01après l'agression de ce collectif de droite à une manifestation de gauche ?
00:10:07C'est-à-dire, quand il y a un collectif de gauche
00:10:09qui fait un happening, un meeting de droite,
00:10:12il y a des réactions à juste titre quand ce collectif est lynché.
00:10:15Est-ce qu'on aura la même chose quand c'est le sens inverse ?
00:10:18Gauthier, ça illustre une chose terrible et tellement triste,
00:10:23je trouve, aujourd'hui, il y a quelques jours de ce scrutin,
00:10:26c'est que le débat n'existe plus dans notre société.
00:10:28Évidemment, chacun a le droit de penser ce qu'il veut,
00:10:30chacun a le droit de militer pour les idées qu'il entend,
00:10:33mais il y a un moment, la démocratie, c'est aussi le débat,
00:10:36c'est aussi l'échange des idées, et aujourd'hui ça n'existe plus,
00:10:38nous n'avons plus les mots pour nous parler,
00:10:40et ce sont les coups, c'est la violence qui reste aujourd'hui,
00:10:43et voilà ce qu'on observe notamment ce soir à Place de la République.
00:10:46Oui, vous avez raison de dire que dans notre vie politique,
00:10:48effectivement, il n'y a plus de débat, que le débat est empêché.
00:10:51C'est la même chose, ça a été la même chose pendant trois ans.
00:10:53Exactement, que le débat est empêché par la violence verbale,
00:10:56on l'a vu dans l'hémicycle, vous avez raison de le dire,
00:10:58et par la violence physique, mais l'extrême-gauche est violente
00:11:01de manière générale, on ne le découvre pas aujourd'hui,
00:11:03ça fait des années qu'on sait que l'extrême-gauche est violente,
00:11:06et cette violence, elle est encouragée par des responsables politiques
00:11:09qui sont à l'Assemblée nationale, vous l'avez dit,
00:11:12et qui encouragent effectivement ce genre de provocation,
00:11:15ce genre d'agression, que ce soit des agressions verbales
00:11:17ou des agressions physiques, tout cela est encouragé
00:11:20par l'extrême-gauche.
00:11:21Et encouragé par la secrétaire générale de la CGT qui,
00:11:24il y a quelques instants...
00:11:25C'est l'extrême-gauche aussi.
00:11:26Il y a quelques instants, donc, remerciait les militants présents
00:11:29d'avoir chassé à coups de pied, à coups de poing,
00:11:31ces jeunes femmes de Némésis.
00:11:32Écoutez Sophie Binet.
00:11:35Bravo à toutes et tous pour avoir résisté à cette attaque fasciste
00:11:39du collectif Némésis.
00:11:46Non mais c'est hallucinant.
00:11:48Hallucinant.
00:11:49Quand des militants de SOS Racisme...
00:11:51Je reprends cet exemple parce que, pour moi, il est parfait,
00:11:53parce que c'est exactement ce qui s'est passé,
00:11:54mais dans le sens inverse.
00:11:55Quand des militants de SOS Racisme viennent à un meeting
00:11:58d'Éric Zemmour pour faire un happening et sont lynchés,
00:12:01on dénonce cela, mais quand c'est des militants de droite
00:12:04qui viennent, des militants, en l'occurrence,
00:12:06qui viennent...
00:12:07Mais bien sûr, je ne suis pas surpris, Julien.
00:12:09Qui viennent à un rassemblement de gauche,
00:12:11on chasse une attaque fasciste alors qu'elles sont venues
00:12:13avec des pancartes et que c'est elles qui ont été lynchées
00:12:16et qu'il y en a une qui est à l'hôpital.
00:12:18Le deux poids, deux mesures, c'est chimiquement pur.
00:12:21On a un exemple chimiquement pur de deux poids, deux mesures
00:12:24et d'indignation à géométrie variable.
00:12:26C'est un happening en milieu hostile dans les deux cas.
00:12:29Que ce soit des militants de SOS Racisme
00:12:31dans un meeting d'Éric Zemmour
00:12:32ou des militants du collectif Nemesis Identitaire
00:12:35dans une manifestation de gauche ou d'extrême gauche.
00:12:37Et on voit bien que les réactions ne sont pas du tout les mêmes.
00:12:40Pas du tout.
00:12:41Madame Binet est le sectarisme incarné.
00:12:44Ah oui.
00:12:45Alors, elle ne veut pas débattre.
00:12:47Vous savez qu'elle ne vient pas sur ces news.
00:12:49Quand on n'est pas d'accord avec elle, elle ne veut pas vous parler.
00:12:52Donc, il est effectivement difficile d'échanger.
00:12:54On le disait, le débat n'est plus possible.
00:12:56Madame Binet, c'est celle qui veut expulser
00:12:59les militants du Rassemblement National de la CGT.
00:13:02Elle le dit.
00:13:03Les militants du Rassemblement National n'ont rien à faire à la CGT.
00:13:07Ça représente quand même un certain nombre d'électeurs
00:13:09et quelques millions de Français par conséquent.
00:13:11Les travailleurs en l'occurrence.
00:13:13Non, mais fascistes.
00:13:15Elle a utilisé l'expression « fasciste »
00:13:17pour qualifier des personnes qui, en réalité,
00:13:20sont là pour défendre le féminisme.
00:13:23Le véritable féminisme.
00:13:25Pas le féminisme de salon.
00:13:26Le féminisme qui dénonce réellement tout ce qui se passe.
00:13:29Ce qui se passe dans les transports en commun.
00:13:30Ce qui s'est passé à Tel Aviv.
00:13:32Ce qui s'est passé à Gaza.
00:13:34Tout ce dont les féministes de salon,
00:13:35les féministes wokistes, ne parlent jamais.
00:13:38Et c'est cela que Madame Binet appelle le fascisme.
00:13:41Mais ce qu'elle vient de faire est très grave.
00:13:42C'est un encouragement à la violence.
00:13:44C'est un encouragement à taper sur ces manifestants.
00:13:47C'est un encouragement à taper sur tous ceux
00:13:49qui ne sont pas d'accord avec vous.
00:13:50Et sur les pancartes, il était question aussi
00:13:52de Raphaël Arnault, Fiché S.
00:13:54On le rappelle peut-être ?
00:13:55Bien sûr, pourquoi ?
00:13:56Candidat Fiché S.
00:13:57Alors lui a été applaudi.
00:13:58Il est spécialiste.
00:14:01Très proche du Jean-Luc Mélenchon.
00:14:02Il est spécialiste de la violence.
00:14:03Sur le coup d'une blague, donc, du collectif
00:14:04des Médices pour menaces de mort.
00:14:05Mais lui, Madame Binet, l'apprécie beaucoup.
00:14:06Elle l'aime beaucoup.
00:14:07Elle l'applaudit.
00:14:08Il est le bienvenu.
00:14:09Il n'y a aucun problème.
00:14:10Craignez-vous des émeutes, des manifestations violentes
00:14:12à l'issue des résultats des élections législatives ?
00:14:14La réponse, oui, 61%.
00:14:17Non, 38%.
00:14:18C'est un sondage CNews qu'on diffuse
00:14:21depuis ce matin sur l'antenne.
00:14:23Une majorité de Français craignent des émeutes
00:14:25ou des manifestations violentes.
00:14:27Sondage pour Europe 1 également et le JDD.
00:14:30C'est intéressant parce qu'on est aujourd'hui...
00:14:33On a l'exemple de la manière dont ça monte.
00:14:36Quand on voit ce qui se passe.
00:14:37Donc là, évidemment...
00:14:38Quand on voit la réaction.
00:14:39On ne peut que craindre.
00:14:40Mais quand on voit la réaction de Madame Binet,
00:14:42il y a de quoi s'apprendre au pire le 7 juillet au soir.
00:14:44Qu'est-ce qu'elle va dire le 7 juillet au soir, Madame Binet ?
00:14:46Qu'il faut aller taper sur tous ceux qui ont voté
00:14:48pour le Rassemblement national ?
00:14:49Qu'il faut manifester dans la rue nuit et jour
00:14:53jusqu'à ce que le gouvernement démissionne ?
00:14:55Elle va appeler à quoi ?
00:14:56Marcher sur l'Elysée ou marcher sur Matignon en l'occurrence ?
00:14:58C'est ça qu'elle va faire, Madame Binet,
00:15:00avec ses amis de la France insoumise ?
00:15:01C'est ça qu'elle appelle le respect de la démocratie ?
00:15:03C'est le respect qu'elle a pour les électeurs ?
00:15:05Qu'elle aura pour les Français qui auront choisi
00:15:07un gouvernement démocratiquement élu ?
00:15:09C'est ça la CGT d'aujourd'hui ?
00:15:11Il y a de quoi s'inquiéter.
00:15:12Parce que j'ajoute qu'il y a 48 heures,
00:15:14le ministre de l'Intérieur a envoyé une note au préfet
00:15:17pour prévenir des risques sécuritaires.
00:15:19Cette note qui a été envoyée à 48 heures,
00:15:21c'est que la menace terroriste est évoquée,
00:15:23le contexte international, les risques de désinformation,
00:15:26l'approche des jeux, bien sûr,
00:15:27la disponibilité des forces de l'ordre qui est évoquée,
00:15:30les réunions électorales peuvent nécessiter,
00:15:32pourraient nécessiter des services d'ordre également.
00:15:34Des actions ciblées sont mentionnées également par le ministre.
00:15:38Et le pire, Gauthier Lebrecht,
00:15:40c'est que cette note n'évoque pas du tout les risques
00:15:43également qui pourraient être liés aux résultats
00:15:45au premier et au deuxième tour.
00:15:46On est vraiment sur une note pré-scrutin.
00:15:49Donc il y a de quoi, avec ces images,
00:15:51avec cette ambiance électrique dans notre pays
00:15:53et cette note des renseignements
00:15:55qui nous montre qu'on peut craindre quand même
00:15:57des actions violentes,
00:15:58il y a de quoi, je le répète,
00:15:59s'inquiéter pour les deux week-ends à venir.
00:16:01Et on parle souvent des quartiers
00:16:03qui pourraient être agités par la France insoumise
00:16:06qui essentialise sans cesse les quartiers
00:16:08comme si les habitants des quartiers soutenaient
00:16:11les émeutiers au lieu de les subir.
00:16:13C'était ce qu'ils ont fait au moment des émeutes.
00:16:15Mais là, vous voyez bien,
00:16:16les quartiers n'ont rien à voir
00:16:17dans les manifestations qu'on est en train de voir.
00:16:19C'est des militants d'extrême gauche
00:16:21et à mon avis, ceux qu'on pourrait retrouver
00:16:24en cas de victoire du Rassemblement national
00:16:26dans les rues de Paris,
00:16:27ce n'est pas les habitants des quartiers
00:16:29qui subissent les dealers et les émeutiers.
00:16:31C'est le militant d'extrême gauche
00:16:33qui est banquier le matin
00:16:35et casseur le soir.
00:16:37Et les agresseurs du collectif TV6 le soir.
00:16:39Il n'y a pas de jeunes de banlieue
00:16:41dans la République ce soir.
00:16:42Il faut arrêter de stigmatiser les quartiers
00:16:43qui sont essentialisés par la France insoumise
00:16:45et qui subissent en premier lieu
00:16:47et en premier chef les émeutiers et les dealers.
00:16:50C'est ce que nous disait le président
00:16:51de l'association Vox Populi
00:16:52qui était interrogé en direct hier soir avec nous.
00:16:55Manuel Bompard, interrogé également
00:16:57sur la question des risques de violence,
00:16:59il dit je ne suis pas pour le désordre.
00:17:01En revanche, il est pour la révolution citoyenne.
00:17:06Je ne m'en cache pas.
00:17:07Je suis un partisan de ce qu'on appelle
00:17:09la révolution citoyenne, oui.
00:17:10Et dans la révolution citoyenne,
00:17:12il y a le mot citoyen,
00:17:13c'est-à-dire que ça passe par les élections,
00:17:15ça passe par les voix démocratiques.
00:17:17Ce n'est pas le désordre permanent ?
00:17:18Mais non, pas du tout.
00:17:19Mais pardonnez-moi,
00:17:20enfin le désordre aujourd'hui,
00:17:21on l'a sous les yeux
00:17:22et c'est plutôt le résultat
00:17:23de sept ans de politique macroniste.
00:17:25Mais attendez,
00:17:26j'assume de dire qu'il faut rompre,
00:17:28qu'il faut avoir des politiques
00:17:29qui sont des politiques
00:17:30qui vont transformer radicalement
00:17:31la société aujourd'hui.
00:17:33Pas pour faire du désordre,
00:17:34mais parce qu'aujourd'hui, pardon,
00:17:36mais pour beaucoup de gens dans ce pays,
00:17:37la vie elle est trop dure,
00:17:38qu'il faut partager les richesses autrement,
00:17:40qu'on a besoin d'être
00:17:41dans une forme de bifurcation économique
00:17:44pour pouvoir répondre à l'enjeu climatique.
00:17:46Et ça, ça nécessite des changements
00:17:47qui sont des changements radicaux.
00:17:49Voilà, donc pour le partage des richesses,
00:17:51le mieux c'est la révolution.
00:17:52Mais il devrait être ravi monsieur Bompard,
00:17:54il est pour la révolution citoyenne.
00:17:56Donc la révolution dans les urnes,
00:17:58la révolution citoyenne,
00:17:59elle se fait en ce moment,
00:18:00c'est formidable.
00:18:01Les Français vont voter ce dimanche
00:18:02et dimanche prochain.
00:18:03Donc on imagine que monsieur Bompard
00:18:05va approuver le résultat
00:18:06qui sortira de ses urnes,
00:18:07qu'Emmanuel Bompard respectera
00:18:09avec ses amis de la France insoumise,
00:18:11ce qu'auront choisi les Français
00:18:12lors de cette révolution citoyenne.
00:18:14C'est formidable, nous sommes d'accord.
00:18:16Emmanuel Bompard,
00:18:17ce serait bien qu'il se réunisse
00:18:18avec Jean-Luc Mélenchon.
00:18:20Peut-être qu'il pourrait passer une archive
00:18:22que Jean-Luc Mélenchon avait faite
00:18:24il y a une sortie
00:18:25qu'il avait faite il y a quelques années
00:18:27où il disait
00:18:28il faut transformer les révoltés
00:18:29en révolutionnaires,
00:18:30il faut tout conflictualiser.
00:18:31Emmanuel Bompard,
00:18:32il s'est opposé à la stratégie
00:18:33de bordélisation à l'Assemblée nationale.
00:18:35Il a appelé au calme
00:18:36au moment des émeutes
00:18:37quand la France insoumise
00:18:38a toujours refusé de le faire,
00:18:39quand ses camarades
00:18:40sont allés visiter un commissariat
00:18:42à Nanterre
00:18:43pour tenter d'aller rencontrer
00:18:44les émeutiers
00:18:45qui étaient en garde à vue,
00:18:46outrepassant leur droit de député
00:18:47qui est effectivement
00:18:48d'aller vérifier
00:18:49les conditions de détention
00:18:50des gardes à vue,
00:18:51pas de commencer à établir
00:18:52un lien avec les émeutiers.
00:18:53Donc c'est une vraie révolution
00:18:55à la France insoumise
00:18:56si désormais on ne cherche plus
00:18:57à instaurer le chaos
00:18:59et à en profiter.
00:19:00Sur les craintes d'émeutes,
00:19:01François Bayrou
00:19:02parle de craintes légitimes.
00:19:04C'était ce matin
00:19:05sur CNews Europe.
00:19:08Je pense que c'est
00:19:09une inquiétude légitime.
00:19:10Il suffit de regarder les écrans
00:19:12depuis des semaines
00:19:15et peut-être même avant
00:19:17pour voir qu'un degré de violence,
00:19:21de brutalité,
00:19:22le refus d'accepter
00:19:25les situations institutionnelles
00:19:28et même les textes constitutionnels,
00:19:32tout cela ouvre la voie
00:19:34ou en tout cas
00:19:36permet de redouter des troubles
00:19:39qui mettraient en cause
00:19:43l'ordre public, bien sûr.
00:19:47Évidemment qu'il a raison,
00:19:48François Bayrou,
00:19:49quel que soit le résultat,
00:19:50dimanche,
00:19:51il faudra respecter
00:19:52le choix des Français.
00:19:53Le problème,
00:19:54c'est que c'est Emmanuel Macron
00:19:55lui-même qui a évoqué
00:19:57la guerre civile
00:19:58et qui a évoqué
00:19:59ses risques de débordement
00:20:00et qui a initié la peur
00:20:03et cet embrasement
00:20:04dans l'esprit des Français.
00:20:05Bien sûr, il y a un intérêt politique
00:20:06à dire,
00:20:07passez-moi l'expression,
00:20:08que ça va péter.
00:20:09Parce que pour essayer
00:20:10de détourner les électeurs
00:20:12à la fois du Front populaire
00:20:14et du Rassemblement national
00:20:15en disant encore une fois,
00:20:17comme si c'était la première fois,
00:20:18c'est moi ou le chaos.
00:20:19Faites le choix raisonnable.
00:20:20C'est-à-dire le choix
00:20:21des candidats ensemble
00:20:23pour la République,
00:20:24Renaissance,
00:20:25sans quoi c'est la guerre civile.
00:20:27Évidemment qu'il y a
00:20:28un intérêt politique
00:20:29à brandir cette menace
00:20:31pour Emmanuel Macron.
00:20:32Mais c'est moi ou le chaos.
00:20:34Énormément de Français
00:20:36ont eu la sensation
00:20:37que c'était parfois
00:20:38lui et le chaos.
00:20:39On l'a déjà dit,
00:20:40le moment des Gilets jaunes,
00:20:41le moment des émeutes,
00:20:42notamment.
00:20:43Pourquoi pas aussi
00:20:44de la réforme des retraites.
00:20:45Mais c'est Emmanuel Macron
00:20:46lui-même qui a organisé
00:20:47ce duel entre le Front populaire
00:20:49et le Rassemblement national.
00:20:51Déjà en réduisant
00:20:52à peau de chagrin
00:20:53les Républicains
00:20:54et le Parti socialiste.
00:20:55Et ensuite,
00:20:56en faisant le choix
00:20:57de dissoudre son propre camp
00:20:58qui va repartir
00:20:59à l'Assemblée nationale
00:21:00avec une centaine
00:21:01de députés en moins.
00:21:02Les exclames sont un danger
00:21:03pour la France.
00:21:04Hautes commentaires
00:21:05avant de vous donner la parole.
00:21:06Hautes commentaires
00:21:07de François Barrou
00:21:08ce matin sur CNews Europe.
00:21:11Je pense que la menace
00:21:12que représente
00:21:13l'extrême droite,
00:21:14le Rassemblement national,
00:21:17et ses alliés,
00:21:19et la menace
00:21:20que représente LFI
00:21:22et tous ceux
00:21:23qui gravitent autour
00:21:24de cette proposition politique là,
00:21:28sont un danger
00:21:30pour la France
00:21:31dont j'ai la certitude
00:21:32que nous ne nous remettrions pas
00:21:35sans accident.
00:21:37Et sans accident durable.
00:21:39Parce que
00:21:40quand des orientations
00:21:41sont prises
00:21:42qui opposent
00:21:43les Français entre eux,
00:21:44il faut des années après
00:21:45pour cicatriser.
00:21:48Réaction Gauthier.
00:21:50Non mais bien sûr
00:21:51les extrêmes
00:21:52sont un danger pour la France.
00:21:53Encore une fois,
00:21:54qui a organisé
00:21:55ce duel
00:21:56entre le Rassemblement national
00:21:57et la France insoumise ?
00:21:59Qui a décidé
00:22:00de dissoudre
00:22:01l'Assemblée nationale
00:22:02si ce n'est Emmanuel Macron ?
00:22:03C'est-à-dire que d'abord...
00:22:04En fait c'est pas lui
00:22:05ou le chaos,
00:22:06c'est lui et le chaos.
00:22:07C'est ce que je disais à l'instant.
00:22:08Mais il faut quand même
00:22:09revoir ce qui s'est passé
00:22:10depuis 7 ans
00:22:11parce que tout ça
00:22:12a mis 7 ans.
00:22:13D'abord il va aspirer
00:22:14à faire en venir
00:22:15Edouard Philippe,
00:22:16Gérald Darmanin,
00:22:17Bruno Le Maire
00:22:18et il réduit à peau de chagrin
00:22:19ce qui reste de cadre
00:22:20aux Républicains.
00:22:21Ensuite il fait la même chose
00:22:22avec le Parti socialiste.
00:22:23Donc ces deux blocs
00:22:24n'existent plus.
00:22:25La France insoumise
00:22:26prend le pouvoir à gauche
00:22:27et le Rassemblement national
00:22:28prend le pouvoir à droite.
00:22:29Qu'est-ce qui reste
00:22:30face à ces deux extrêmes ?
00:22:31Je mets ça entre guillemets.
00:22:32Le bloc central.
00:22:33On voit très bien
00:22:34un bloc central
00:22:35fort pendant le premier quinquennat
00:22:36qui a une majorité relative
00:22:37au début du deuxième.
00:22:38Et qu'est-ce qu'il fait ?
00:22:39Il appuie sur un bouton
00:22:41Et donc il reste quoi ?
00:22:42La France insoumise
00:22:43et le Rassemblement national.
00:22:44Donc c'est le seul responsable
00:22:46de la situation
00:22:47et du duel d'aujourd'hui.
00:22:48Qu'est-ce que c'est
00:22:49le macronisme aujourd'hui ?
00:22:50À date.
00:22:51Qu'est-ce que c'est
00:22:52le macronisme aujourd'hui ?
00:22:53Ce n'est plus grand chose
00:22:54manifestement.
00:22:55Le macronisme c'est un parti
00:22:57qui est mort.
00:22:58C'est une idéologie
00:22:59qui est en train
00:23:00de rendre l'âme en réalité.
00:23:02D'ailleurs on voit bien
00:23:03que tout le monde
00:23:04essaie de s'organiser
00:23:05pour la suite.
00:23:06Désormais Emmanuel Macron
00:23:07n'a plus de fidèles
00:23:08autour de lui.
00:23:09On voit bien que
00:23:10tout le monde est en train
00:23:11de lui tourner le dos.
00:23:12Que les ministres
00:23:13cherchent maintenant
00:23:14à quitter le gouvernement
00:23:15le plus rapidement possible.
00:23:16Edouard Philippe
00:23:17et Gérald Darmanin
00:23:18s'organisent évidemment
00:23:19pour 2027.
00:23:20À droite on est en train
00:23:21de se demander
00:23:22comment est-ce qu'on va
00:23:23recréer un parti
00:23:24qui ressemblera au républicain
00:23:25toujours en vue de 2027.
00:23:26Donc le macronisme
00:23:27est en train de mourir
00:23:28au fur et à mesure
00:23:29qu'Emmanuel Macron
00:23:30perde son pouvoir
00:23:31et son influence.
00:23:32Pierre Lelouch nous a rejoint.
00:23:33Bonsoir.
00:23:34Qu'est-ce que le macronisme ?
00:23:35Vous avez deux heures.
00:23:36Vous avez 20 secondes
00:23:37plutôt.
00:23:38Le macronisme c'est le fait
00:23:39d'avoir empêché
00:23:40François Fillon
00:23:41d'être président
00:23:42de la République
00:23:43et d'avoir permis
00:23:44à ce monsieur
00:23:45de se glisser
00:23:46comme il le dit lui-même
00:23:47par effraction
00:23:48dans une...
00:23:4927 juin 2024
00:23:50c'est quoi le macronisme ?
00:23:51Rachida Tatiana
00:23:52et notre définition
00:23:53elle avait dit
00:23:54le macronisme
00:23:55ce sont des traîtres de droite
00:23:56et des traîtres de gauche.
00:23:57Oui et puis
00:23:58qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:23:59Et puis ensuite
00:24:00elle a...
00:24:01Ils sont tous les deux
00:24:02très chauds là.
00:24:03Très en forme.
00:24:04Non clairement
00:24:05c'est rien.
00:24:06C'est...
00:24:07Bon si on va être
00:24:08un tout petit peu plus profond
00:24:09on va dire que c'est
00:24:10l'expression
00:24:11de la supériorité
00:24:12de ceux qui pensent bien.
00:24:13C'est la France de la raison
00:24:14et du progressisme.
00:24:15Si vous n'êtes pas
00:24:16raisonnable
00:24:17et progressiste
00:24:18vous êtes un extrême.
00:24:19C'est ça
00:24:20qu'il veut incarner.
00:24:21Est-ce qu'il l'incarne ?
00:24:22Non.
00:24:23Est-ce qu'il y a
00:24:24une base territoriale ?
00:24:25Non.
00:24:26Est-ce qu'il y a
00:24:27un corpus idéologique
00:24:28en dehors de suivre
00:24:29ce que dit Bruxelles ?
00:24:30Non.
00:24:31Mais le problème
00:24:32c'est que
00:24:33la France et l'Europe
00:24:34vont se rendre
00:24:36la France et l'Europe
00:24:37vont se réveiller probablement
00:24:38avec une situation
00:24:39de blocage.
00:24:40Je ne sais pas si
00:24:41quelqu'un aura
00:24:42la majorité absolue.
00:24:43Je n'en sais rien.
00:24:44Tout indique qu'on risque
00:24:45plutôt d'avoir...
00:24:46Les récents sondages
00:24:47donnent une majorité absolue
00:24:48au RN.
00:24:49Oui.
00:24:50Oui.
00:24:51Il faut voir les triangulaires.
00:24:52On en saura un peu plus.
00:24:53Oui mais c'est profitable au RN
00:24:54les triangulaires
00:24:55les humanistes.
00:24:56Oui mais on en saura
00:24:57un peu plus lundi.
00:24:58Ça c'est sûr.
00:24:59Même dimanche soir.
00:25:00Oui.
00:25:01Mais il est probable
00:25:02que de toute façon
00:25:03nous allons rentrer
00:25:04dans le pays.
00:25:05Je vous signale qu'aujourd'hui
00:25:06vous n'avez pas entendu
00:25:07Emmanuel Macron.
00:25:08Il n'a pas intervenu
00:25:09dans le débat public.
00:25:10C'est politique.
00:25:11Il était à Bruxelles.
00:25:12Il était à Bruxelles.
00:25:13Il était à Bruxelles.
00:25:14Il faut dire qu'il y a
00:25:15un sérieux problème
00:25:16de leadership européen
00:25:17à régler.
00:25:18La faiblesse des résultats
00:25:19aux européennes
00:25:20et l'incertitude
00:25:21créée par la dissolution
00:25:22a affaibli
00:25:23le couple franco-allemand.
00:25:24Et sur le couple
00:25:25franco-allemand
00:25:26reposent tous les choix
00:25:27importants de ceux
00:25:28qui vont diriger l'Europe.
00:25:29La grande bénéficiaire
00:25:30de cette histoire
00:25:31c'est Ursula von der Leyen
00:25:32qui était menacée.
00:25:33La France n'en voulait pas.
00:25:34Personne n'en veut en fait.
00:25:35Mais comme tout le monde
00:25:36est faible,
00:25:37notamment le chancelier
00:25:38allemand
00:25:39et le président français,
00:25:40ça s'est joué à six.
00:25:41C'est la première fois
00:25:42qu'il y a six intervenants.
00:25:43D'habitude ça se joue
00:25:44entre la France
00:25:45et l'Allemagne.
00:25:46On désigne le président
00:25:47ou la présidente.
00:25:48Ensuite c'est ratifié
00:25:49par le Parlement.
00:25:50Là, elle avait
00:25:51beaucoup de mal.
00:25:52Elle survit.
00:25:53Après on va voir
00:25:54un portugais
00:25:55dont l'histoire
00:25:56n'est pas franchement
00:25:57la meilleure.
00:25:58Et puis,
00:25:59une histoire
00:26:00qui n'est pas
00:26:01une estonienne
00:26:02pour diriger
00:26:03la politique étrangère
00:26:04de l'Union.
00:26:05Il faut savoir
00:26:06que l'Estonie
00:26:07est à fond
00:26:08dans la guerre
00:26:09contre les Russes.
00:26:10Donc c'est très militant
00:26:11et on va avoir
00:26:12un truc qui va être
00:26:13très déséquilibré
00:26:14et qui, moi, m'inquiète.
00:26:15Ce n'est pas très bon tout ça.
00:26:16Mais c'est le résultat aussi
00:26:17de la faiblesse
00:26:18du président de la République
00:26:19aujourd'hui.
00:26:20Pierre Lelouch,
00:26:21on est à 72 heures
00:26:22du premier tour
00:26:23de ces législatives anticipées.
00:26:24On a appris aujourd'hui
00:26:25que la France insoumise,
00:26:26on change de sujet,
00:26:27donc la France insoumise
00:26:28a annoncé retirer son investiture
00:26:29Monsieur Reda Belkady,
00:26:30candidat du Nouveau Front Populaire
00:26:31dans le Loir-et-Cher
00:26:32en cause
00:26:33d'anciennes publications
00:26:34antisémites
00:26:35et pas seulement
00:26:36ayant refait surface.
00:26:37Regardez ses explications
00:26:38de Mathilde Ibanez.
00:26:39Mon frère aussi, je crois.
00:26:42Investi par le Nouveau Front Populaire
00:26:44dans le Loir-et-Cher,
00:26:45Reda Belkady
00:26:46se voit retirer
00:26:47son investiture
00:26:48par la France insoumise
00:26:49en cause
00:26:50des messages violents
00:26:51postés sur X
00:26:52il y a plusieurs années
00:26:53par le candidat
00:26:54qui aujourd'hui
00:26:55y refont surface.
00:26:56Des insultes misogynes.
00:26:57Pas autant
00:26:58que ta *** de mère
00:26:59mal avortée, Eva.
00:27:00Tes cendres de merde
00:27:01sur mon sac Adidas
00:27:02***
00:27:03antisémites.
00:27:04Moi, j'ai traité
00:27:05un pote juif
00:27:06***
00:27:07devant un prof,
00:27:08ça a mal fini aussi.
00:27:09Et même homophobe.
00:27:10Tout à l'heure,
00:27:11j'ai traité Ronan
00:27:12de *** sur Link
00:27:13alors qu'il partageait
00:27:14l'écran avec son maître de stage.
00:27:15Je suis fier de moi.
00:27:16Un candidat
00:27:17qui entache donc
00:27:18l'image du Nouveau Front Populaire
00:27:19à trois jours des législatives.
00:27:20La France insoumise
00:27:21a décidé
00:27:22de saisir
00:27:23le comité
00:27:24de respect des principes
00:27:25pour exclure immédiatement
00:27:26Reda Belkady
00:27:27du parti.
00:27:28Merci la France insoumise,
00:27:29parce que le mot youpin,
00:27:30je pense que ça fait quand même
00:27:31des années,
00:27:32ça renvoie à des choses
00:27:33mais au pire, au pire,
00:27:34Pierre Lelouch.
00:27:35Et il est désinvesti
00:27:36parce que des gens
00:27:37ont fait émerger
00:27:38un petit peu tout ça
00:27:39des réseaux,
00:27:40mais c'est pas Elaphie
00:27:41qui est allée le chercher
00:27:42pour être très clair.
00:27:43On vous explique
00:27:44dans le monde
00:27:45que c'est pas grave
00:27:46puisque c'est
00:27:47un antisémitisme de gauche.
00:27:48Il est moins grave
00:27:49que si c'était
00:27:50un antisémitisme de droite.
00:27:51Oui.
00:27:52Ce que nous expliquait
00:27:53Yann Brossat hier soir
00:27:54sur le même plateau.
00:27:55C'est magnifique.
00:27:56Qui est lui-même juif
00:27:57d'ailleurs Brossat.
00:27:58Il faut le faire
00:27:59pour dire des choses pareilles.
00:28:00Moi je suis consterné
00:28:01par tout ça.
00:28:02Il est extrêmement grave
00:28:03qu'un parti politique
00:28:04majeur,
00:28:05ils ont quand même
00:28:06les députés,
00:28:07ils sont puissants,
00:28:08utilise l'antisémitisme
00:28:09comme un véhicule politique
00:28:10et qu'il le fasse.
00:28:11En l'occurrence
00:28:12là il va aller
00:28:13devant la porte,
00:28:14Pierre.
00:28:15Et qu'il le fasse
00:28:16au nom de l'antiracisme.
00:28:17Alors c'est là
00:28:18que c'est très fort.
00:28:19C'est que vous pouvez être
00:28:20au nom de l'antiracisme
00:28:21ou au nom de l'antiracisme
00:28:22mais vous pouvez être
00:28:23au nom de l'antiracisme.
00:28:24Alors c'est là
00:28:25que c'est très fort.
00:28:26C'est que vous pouvez être
00:28:27ouvertement antisémite
00:28:28au nom de l'antiracisme.
00:28:29Même Hitler n'y avait pas pensé.
00:28:31Ils ont fait très très fort.
00:28:33Déjà on apprend
00:28:34qu'il y a un comité
00:28:35du respect des principes
00:28:36à la France insoumise.
00:28:37On est ravi.
00:28:38On aimerait bien
00:28:39qu'ils se saisissent
00:28:40des cas de M. Guiraud,
00:28:41de Mme Obono,
00:28:42de Mme Soudé,
00:28:43de Mme Keke
00:28:44parce qu'il y a un antisémite
00:28:45de moins à la France insoumise
00:28:46néanmoins il en reste
00:28:47quand même quelques-uns.
00:28:48Il en reste un wagon oui.
00:28:49Personne ne le connaissait
00:28:50ce monsieur.
00:28:51Personne ne le connaissait.
00:28:52C'est vrai.
00:28:53Vous avez raison de le dire.
00:28:54On lui fait un peu de pub aussi.
00:28:55Oui.
00:28:56Donc maintenant il a
00:28:57une petite notoriété.
00:28:58Vous faites très bien de le dire.
00:28:59Comme ça il pourra faire
00:29:00la une de Rivarol par exemple.
00:29:01Vous savez ce journal
00:29:02qui soutient Jean-Luc Mélenchon.
00:29:03Jean-Luc Mélenchon.
00:29:04Justement.
00:29:05Juste.
00:29:06C'est très bien
00:29:07qu'il ait été désinvesti.
00:29:08David Guiraud
00:29:09qui a traité Meyer
00:29:10à bible de porc.
00:29:11Lui par contre ça passe.
00:29:12C'est-à-dire
00:29:13porc, pire insulte
00:29:14antisémite possible.
00:29:15Pas pire parce que celui-ci
00:29:16effectivement
00:29:17a été encore plus loin
00:29:18sur les réseaux sociaux.
00:29:19Monsieur Brossac
00:29:20il nous a dit
00:29:21mais c'est lui qui a commencé.
00:29:22C'est monsieur Meyer à Bible
00:29:23qui a commencé.
00:29:24Oui.
00:29:25Bien sûr.
00:29:26Et puis après
00:29:27on le transforme en pieuvre.
00:29:28Meyer à Bible
00:29:29dans un clip
00:29:30absolument objecte.
00:29:31Ce qui est terrible
00:29:32dans ce que nous vivons
00:29:33en France
00:29:34c'est la résurgence
00:29:35de l'antisémitisme
00:29:36d'extrême gauche
00:29:37qui existait
00:29:38au début du siècle passé
00:29:39et sa fusion
00:29:40avec l'antisémitisme
00:29:41musulman
00:29:42de 1947
00:29:43après la création d'Israël.
00:29:44Donc les deux forces
00:29:46et le font
00:29:47de façon tout à fait décomplexée.
00:29:48C'est ça
00:29:49qui est extrêmement grave.
00:29:50C'est porté
00:29:51par un parti politique
00:29:52qui aspire à être Premier ministre
00:29:53ou qui aspire
00:29:54à gouverner le pays.
00:29:55Jean-Luc Mélenchon
00:29:56donc il ne veut pas s'imposer
00:29:57mais il est encore là.
00:29:58Vous allez entendre
00:29:59ce qu'il a dit également
00:30:00sur la fonction
00:30:01de Premier ministre.
00:30:02Il a encore fait des menaces.
00:30:03Si.
00:30:04Contre Olivier Faure
00:30:05et Fabien Roussel.
00:30:06Bien sûr.
00:30:07Il les a mis en garde
00:30:08sur le fait
00:30:09d'arrêter de le critiquer.
00:30:10Et bien on en reparle
00:30:11juste après.
00:30:12A tout de suite.
00:30:13Parce que ça c'est passionnant.
00:30:14Jean-Luc Mélenchon.
00:30:15Nous sommes de retour.
00:30:16Non c'est Julien Pasquet.
00:30:17C'est pas Jean-Luc Mélenchon.
00:30:18Ça va de rien.
00:30:19Jean-Luc Mélenchon.
00:30:20Oui avec Yoann,
00:30:21avec Gauthier,
00:30:22avec Pierre Leloup.
00:30:23Jean-Luc Mélenchon
00:30:24qui ne veut pas s'imposer
00:30:25mais est omniprésent
00:30:26dans les médias.
00:30:27On l'a bien compris
00:30:28il y a trois jours du scrutin.
00:30:29Il disait hier
00:30:30je suis prêt pour la fonction
00:30:31de Premier ministre
00:30:32mais je ne m'imposerai pas.
00:30:33Ce soir
00:30:34chez nos confrères d'M6
00:30:35on lui a demandé
00:30:36sa position de nouveau.
00:30:37Et bien c'est la suivante.
00:30:38Vous allez l'entendre.
00:30:39Une grande partie de la gauche
00:30:41veut de lui.
00:30:42Et c'est un mauvais calcul
00:30:43très mauvais calcul
00:30:44de lui taper dessus.
00:30:47Je pense que c'est très malhabile
00:30:48de la part de ceux
00:30:49qui s'y livrent.
00:30:50Donc je ne jetterai pas
00:30:51d'huile sur le feu.
00:30:52A cette heure-ci
00:30:53moi j'ai jeté les rancunes
00:30:54à la rivière.
00:30:55Mais je vais vous dire
00:30:56une bonne chose.
00:30:57Monsieur Faure
00:30:58comme Monsieur Fabien Roussel
00:31:01commettent une lourde erreur.
00:31:02S'ils croient
00:31:03qu'ils vont gagner des voix
00:31:04qu'ils vont prendre
00:31:05à la droite
00:31:06à l'extrême droite
00:31:07en me tapant dessus.
00:31:08Ce qu'ils risquent
00:31:09c'est de dégoûter les gens
00:31:10qui votent insoumis
00:31:11de voter pour eux.
00:31:12Donc c'est totalement
00:31:13contre-performant.
00:31:14À la fin
00:31:15il y aura une proposition
00:31:16qui ira à tout le monde.
00:31:18Naturellement
00:31:19c'est nous les insoumis
00:31:20si nous sommes les plus nombreux
00:31:21qui proposeront
00:31:22un Premier ministre
00:31:23ou une Première Ministre.
00:31:24Et si c'est quelqu'un d'autre
00:31:25nous verrons à ce moment-là
00:31:26comment ça se présente.
00:31:27Il n'y a pas de difficulté.
00:31:28C'est une erreur
00:31:29de nos partenaires.
00:31:30À peine l'ancre
00:31:31était-elle sèche
00:31:32de notre accord
00:31:33de recommencer
00:31:34le petit jeu meurtrier
00:31:35d'écriture.
00:31:37Pierre Lelouch,
00:31:38belle ambiance à gauche.
00:31:39C'est vrai qu'il y a
00:31:40un point commun
00:31:41entre Mélenchon et Macron.
00:31:42À savoir ?
00:31:43Dans les deux camps
00:31:44on lui dit
00:31:45surtout ferme ta gueule.
00:31:47Arrête de parler.
00:31:48Arrête de parler.
00:31:49C'est très marrant.
00:31:50Oui c'est
00:31:51la chanson de Sébastien
00:31:53que j'ai passée l'automne.
00:31:54Ah oui c'est vrai.
00:31:55On s'en souvient.
00:31:56Un grand moment de télé.
00:31:57On s'en souvient tous.
00:31:58Oui c'est vraiment ça.
00:31:59Dans chaque camp
00:32:00on leur dit
00:32:01Stop !
00:32:02T'arrêtes de parler
00:32:03parce que ça fait du mal.
00:32:04Ils sont quand même gonflés
00:32:05et Jean-Luc Mélenchon
00:32:06revient peut-être.
00:32:07Et ils continuent à parler d'ailleurs.
00:32:08Déjà,
00:32:09remportez le scrutin
00:32:10et la majorité
00:32:11absolue
00:32:12et peut-être que
00:32:13vous vous battrez
00:32:14pour se déchirer
00:32:15ce poste de président.
00:32:16On est un peu lâchés
00:32:17avant les bœufs quand même là.
00:32:18Moi je trouve que c'est important
00:32:19de savoir qui est le chef.
00:32:20On sait qui est le chef
00:32:21de la majorité sortante.
00:32:23On sait qui est le chef
00:32:25du Rassemblement National.
00:32:26Jordan Bardella.
00:32:27On ne sait
00:32:28toujours pas
00:32:29on fait semblant
00:32:30de ne pas savoir
00:32:31qui terminera
00:32:32à Matignon
00:32:33ou terminerait à Matignon
00:32:34si le Front Populaire
00:32:36l'emportait.
00:32:37C'est quand même très important.
00:32:38Et ce que dit
00:32:39M. Lelouch
00:32:40est absolument essentiel.
00:32:41Emmanuel Macron,
00:32:42on lui demande de se cacher.
00:32:43Il n'arrive pas à se cacher.
00:32:45Il fait une lettre.
00:32:46Après il fait
00:32:47un enregistrement sonore
00:32:48de sa lettre.
00:32:49Il va même faire maintenant
00:32:50des podcasts
00:32:51sur des secteurs
00:32:53professionnels.
00:32:54Il fait tout ce qu'il peut faire
00:32:56pour parler
00:32:58alors qu'on l'a retiré
00:32:59de toutes les affiches
00:33:00de ses députés sortants.
00:33:01Et Jean-Luc Mélenchon
00:33:02c'est pareil.
00:33:03Il est facteur de division.
00:33:04Alors il dit
00:33:05j'ai jeté les rancunes
00:33:06à la rivière.
00:33:07Il a invité
00:33:08sur toutes les chaînes de télé.
00:33:09Il a juste menacé
00:33:10Olivier Faure
00:33:11de dire aux électeurs
00:33:12de la France Insoumise
00:33:13de rester à la maison
00:33:14dans la circonscription
00:33:15du premier secrétaire
00:33:16du Parti Socialiste
00:33:17si Olivier Faure
00:33:18continuait
00:33:19à le critiquer
00:33:20ouvertement.
00:33:21Donc pour quelqu'un
00:33:22qui a jeté ses rancunes
00:33:23à la rivière
00:33:24et son bras droit
00:33:25Adrien Quatennens
00:33:26qui s'est retiré
00:33:27de lui-même
00:33:28qu'il n'a même pas
00:33:29désavoué
00:33:30a menacé
00:33:31François Ruffin
00:33:32quitte directement
00:33:33la France Insoumise
00:33:34et part au Rassemblement National
00:33:35parce qu'il avait osé
00:33:36critiquer la ligne
00:33:37de Jean-Luc Mélenchon.
00:33:38Il y a juste une petite différence
00:33:39et ce qui fait que
00:33:40ce désordre
00:33:41est évident à gauche
00:33:42c'est que
00:33:43LFI est au service d'un homme
00:33:44qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon
00:33:45alors que les autres à gauche
00:33:46semblent peut-être
00:33:47un peu plus
00:33:48au service d'idées.
00:33:49C'est peut-être ça
00:33:50la grande différence
00:33:51dans cette alliance
00:33:52du Front Populaire.
00:33:53Olivier Faure
00:33:54est au service d'idées ?
00:33:55De quelle idée
00:33:56il est au service Olivier Faure ?
00:33:57Le Parti Socialiste.
00:33:58Je ne dis pas que
00:33:59LFI est au service d'un homme.
00:34:00Le Parti Socialiste
00:34:01n'est pas au service d'Olivier Faure.
00:34:02Il y a clairement des différences.
00:34:03C'est ça que je dis.
00:34:04Oui d'accord mais pardon
00:34:05Olivier Faure est au service
00:34:06de Jean-Luc Mélenchon en réalité
00:34:07parce que quand on a accepté
00:34:08de faire alliance avec la France Insoumise
00:34:13et quand on sait
00:34:14tout ce qu'il y a derrière
00:34:15la France Insoumise
00:34:16excusez-moi
00:34:17il est au service de son siège
00:34:18mais pour garder son siège
00:34:21il s'est mis dans les mains
00:34:22de Jean-Luc Mélenchon.
00:34:23La réalité est celle-ci.
00:34:24Pierre.
00:34:25Je crois qu'à gauche
00:34:26il y a une faculté d'union
00:34:28en se bouchant le nez
00:34:29qui est exceptionnelle
00:34:30qui n'existe pas à droite.
00:34:32La droite ne veut pas s'unir.
00:34:34La gauche quand il s'agit
00:34:35de sauver sa gamelle
00:34:36ils sont capables
00:34:37de s'unir en trois jours
00:34:38même s'ils sont d'accord
00:34:39sur strictement rien.
00:34:40La vraie question
00:34:41c'est de savoir
00:34:42si cette union
00:34:43qui est électoraliste
00:34:44survivra
00:34:45et tout va dépendre
00:34:46des résultats.
00:34:47Il est clair que
00:34:48Elle est déjà brisée.
00:34:49Oui.
00:34:50Elle est déjà brisée.
00:34:51Elle est déjà brisée.
00:34:52Mais ça a déjà commencé.
00:34:53Bien sûr ça a commencé
00:34:54mais comme on ne connaît pas
00:34:55la répartition
00:34:56et que tout va être
00:34:58dans des jeux
00:34:59d'alliances
00:35:00et de contre-alliances
00:35:01et Macron va jouer à ça
00:35:02pour survivre lui
00:35:03mais il va bien falloir trouver.
00:35:05Si on a un parlement bloqué
00:35:07il y a deux hypothèses.
00:35:09Soit il y aura
00:35:10un gouvernement technique
00:35:11qui durera quelques semaines
00:35:12et qui tombera.
00:35:13Soit une coalition.
00:35:14Soit il y aura des coalitions
00:35:15et c'est là que l'alliance électorale
00:35:16va voler en éclat
00:35:17très très vite.
00:35:18Oui mais il y aura
00:35:19une majorité de censure
00:35:20si j'ose dire
00:35:21puisque la France insoumise
00:35:22n'acceptera jamais
00:35:23une coalition
00:35:24et Emmanuel Macron
00:35:25ne voudra pas en faire une
00:35:26et il y aura
00:35:27une coalition internationale
00:35:28et les LR prosciutti
00:35:29donc de quoi faire tomber
00:35:30un gouvernement.
00:35:31C'est pour ça que nous entrons
00:35:32dans quelque chose
00:35:33qui ressemble à 18 mois
00:35:34de chaos politique.
00:35:35Juste pour l'écouter
00:35:36s'il vous plaît Jérôme Gage
00:35:37parce que lui
00:35:38il a su dire non.
00:35:39Il était ce soir
00:35:40député PS sortant de l'essai
00:35:41et il était l'invité
00:35:42de Punchline.
00:35:43On écoute.
00:35:44Il a franchi la ligne rouge
00:35:46je le dis
00:35:47et par cohérence
00:35:49donc c'est au-delà
00:35:50de mon cas personnel
00:35:51c'est un certain rapport aussi
00:35:52au débat politique.
00:35:53Les acteurs ont indiqué
00:35:55avec beaucoup de clarté
00:35:57qu'il faut quelqu'un
00:35:59dans ce moment-là
00:36:00qui soit capable de rassembler
00:36:01qui soit consensuel.
00:36:02Alors j'ai entendu
00:36:03Jean-Luc Mélenchon
00:36:04qui disait qu'il n'aimait pas
00:36:05ce mot de consensus
00:36:06et moi j'assume que la politique
00:36:07c'est construire du rassemblement
00:36:09et pas essayer de s'enfermer
00:36:11de rabougrir.
00:36:13Bon la polémique
00:36:14Un certain sens de l'honneur
00:36:16Jérôme Gage.
00:36:17Un certain sens de l'honneur.
00:36:18La polémique lancée
00:36:19par Marine Le Pen
00:36:20en affirmant que le titre
00:36:21de chef des armées
00:36:22est odorifique.
00:36:23Je voudrais qu'on voit
00:36:24ce qui est exact
00:36:25et entendre Pierre là-dessus
00:36:26parce que chef des armées
00:36:27pour le président
00:36:28c'est un titre honorifique
00:36:29puisque c'est le premier ministre
00:36:30qui tient les cordons
00:36:31de la bourse.
00:36:32Alors ça, ça a fait polémique
00:36:34aujourd'hui.
00:36:35Tout le monde est tombé
00:36:36sur le dos de Marine Le Pen.
00:36:38C'est ce qu'elle voulait
00:36:39en même temps.
00:36:40C'est ce qu'elle voulait.
00:36:41Elle veut montrer
00:36:42qu'il y a une autre politique
00:36:43de défense étrangère
00:36:44possible pour le pays.
00:36:45Sur le plan constitutionnel
00:36:47elle n'a même pas à moitié raison.
00:36:50C'est complexe
00:36:52parce que nous avons
00:36:53une pratique constitutionnelle
00:36:54qui est celle
00:36:55du domaine réservé
00:36:56mais la constitution elle-même
00:36:57est un peu plus compliquée.
00:36:58L'article 21 de la constitution
00:37:00dit que c'est le premier ministre
00:37:02qui dirige,
00:37:03qui est responsable
00:37:04des forces armées.
00:37:05C'est lui.
00:37:06Mais l'article 15
00:37:07de la constitution
00:37:08dit que le président
00:37:09est le chef des armées.
00:37:10C'est lui qui préside
00:37:11les conseils de défense.
00:37:12C'est un peu soumis
00:37:13à l'interprétation
00:37:14quand même de la constitution.
00:37:15Et c'est lui qui a
00:37:16le bouton nucléaire.
00:37:17Et pour complexifier les choses,
00:37:18j'ajoute un troisième point,
00:37:19c'est l'article 35
00:37:21qui lui parle de l'envoi
00:37:22des soldats à l'étranger.
00:37:23Et c'est le gouvernement
00:37:25qui fait ça
00:37:26et pas le président
00:37:27d'après l'article 35.
00:37:28Donc on peut lire ça
00:37:29comme on veut.
00:37:30La vérité c'est que
00:37:32on peut soit envisager
00:37:34une cohabitation
00:37:37tendue
00:37:38mais raisonnable.
00:37:40Un peu ce que Chirac
00:37:42et Mitterrand
00:37:43avaient réussi à faire.
00:37:44Ou bien ça va frotter
00:37:46en permanence
00:37:47sur des sujets graves.
00:37:48Je pense à la guerre en Ukraine
00:37:50par exemple
00:37:51ou à l'Europe.
00:37:52Et là on sera dans un autre monde.
00:37:53Mais chacun,
00:37:55si j'ose dire,
00:37:56a des arguments juridiques.
00:37:57Mais c'est pas,
00:37:58contrairement à ce que dit Marine Le Pen,
00:38:00c'est pas un poste honorifique.
00:38:02Parce qu'il est quand même
00:38:03le chef des armes.
00:38:04C'est quand même le début
00:38:05s'il y a la lieu
00:38:06d'une cohabitation
00:38:07qui sera très dure.
00:38:08Puisque si Jordan Bardella,
00:38:09et d'ailleurs il n'a pas repris
00:38:11le terme depuis,
00:38:12on verra s'il fait d'autres déclarations
00:38:14qui vont dans ce sens ou non,
00:38:15mais c'est le début
00:38:16d'une cohabitation
00:38:17qui sera très dure.
00:38:18Parce que si Jordan Bardella
00:38:19arrive à Matignon
00:38:20et dit au Président de la République
00:38:21votre titre de chef des armées
00:38:23devient un titre honorifique,
00:38:24même si ce n'est pas écrit
00:38:25dans la Constitution,
00:38:26c'était le chef des armées,
00:38:28la diplomatie,
00:38:29c'était le domaine réservé,
00:38:30ce qu'on avait appelé
00:38:31le domaine réservé
00:38:32du Président de la République.
00:38:33Sauf que dans la Constitution
00:38:34il n'y a pas de domaine réservé.
00:38:35C'est ce que je viens de dire.
00:38:36C'est pas inscrit comme ça.
00:38:37Oui mais voilà.
00:38:38Mais donc ça a été respecté
00:38:39par Jacques Chirac
00:38:40quand il était en cohabitation
00:38:41avec François Mitterrand.
00:38:42Ça a été respecté
00:38:43par Édouard Balladur aussi
00:38:44quand il a subi
00:38:45la même cohabitation.
00:38:47Ensuite avec Jacques Chirac.
00:38:49Là si on a quelqu'un
00:38:50qui dit au chef de l'État
00:38:51votre titre de chef des armées
00:38:52devient honorifique,
00:38:53ça prédit du mouvement
00:38:55et des tensions
00:38:56pour les trois prochaines années
00:38:57si il y a la lieu
00:38:58de cette cohabitation.
00:38:59François Bayrou là-dessus
00:39:00et puis on donne la parole
00:39:01à Yoann.
00:39:05Si vous prétendez
00:39:06que celui qui nomme
00:39:07aux emplois civils et militaires
00:39:08de l'État,
00:39:09celui qui préside
00:39:10les conseils de défense,
00:39:12celui dont la Constitution
00:39:14dit en toutes lettres
00:39:15il est le chef des armées,
00:39:17si vous prétendez
00:39:18que ce n'est pas vrai,
00:39:19en fait,
00:39:20que ce seraient des titres
00:39:21pour faire joli,
00:39:23alors vous mettez en cause
00:39:25profondément la Constitution.
00:39:29Ce que dit Marine Le Pen
00:39:30en réalité,
00:39:31elle ne dit rien d'autre
00:39:32qu'il n'y a plus
00:39:33de domaines réservés.
00:39:34Les domaines réservés,
00:39:35c'est terminé.
00:39:36Mais elle ne peut pas le dire.
00:39:37Elle ne peut pas le dire.
00:39:38C'est ce qu'elle dit clairement.
00:39:39Parce que le domaine réservé,
00:39:41c'est-à-dire la diplomatie
00:39:43et la défense,
00:39:45ça n'est rien d'autre
00:39:46qu'un accord
00:39:47qui avait été trouvé
00:39:48entre François Mitterrand
00:39:49et Jacques Chirac.
00:39:51Il y a quand même des articles
00:39:52dans la Constitution.
00:39:53Oui, d'accord,
00:39:54mais François Mitterrand
00:39:55avait imposé à Jacques Chirac
00:39:56de ne pas toucher
00:39:57aux affaires étrangères
00:39:59et à la défense.
00:40:00Nous sommes d'accord.
00:40:01Non, il se concertait.
00:40:03Il se concertait.
00:40:04Oui, mais là,
00:40:05il n'y aura plus de concertation.
00:40:06Quand il y a eu
00:40:07cette affaire épouvantable
00:40:08au Rwanda,
00:40:09il y avait Baladieu,
00:40:10il y avait Juppé,
00:40:11il y avait Mitterrand
00:40:12qui n'étaient pas
00:40:13nécessairement d'accord sur tout
00:40:14et qui se concertaient.
00:40:16Donc, c'est un signal politique
00:40:19qu'elle a voulu envoyer
00:40:20en disant
00:40:21nous interdirons
00:40:22un certain nombre de choses
00:40:23et elle pensait
00:40:24évidemment à l'Ukraine.
00:40:25Elle envoie des troupes au sol.
00:40:26Voilà, elle envoie
00:40:27des troupes au sol.
00:40:28En gros, si vous votez Rennes,
00:40:29il n'y aura pas de soldats français
00:40:30en Ukraine.
00:40:31Si vous votez Macron,
00:40:32le risque, c'est qu'on envoie
00:40:33des troupes au sol.
00:40:34Mais le problème
00:40:35des troupes au sol,
00:40:36c'est que l'article 35
00:40:37dit que le gouvernement
00:40:38peut le faire
00:40:39et ensuite, il a juste
00:40:40à informer le Parlement
00:40:41sans déclaration de guerre.
00:40:43La déclaration de guerre,
00:40:44c'est le Parlement.
00:40:45Donc, comme nous sommes
00:40:46dans une situation géopolitique
00:40:48extrêmement compliquée,
00:40:50cette affaire est une affaire lourde.
00:40:54Mais il faut savoir aussi
00:40:56que le gouvernement de la France,
00:40:58si c'est un gouvernement
00:40:59de Bardella-Le Pen,
00:41:01va se heurter
00:41:02à un président de la République
00:41:03sur beaucoup d'autres domaines.
00:41:05La signature des ordonnances,
00:41:06l'ordre du jour
00:41:07du Conseil des ministres,
00:41:08la nomination d'un certain nombre
00:41:10d'emplois,
00:41:11le président a les moyens
00:41:13d'interférer avec le gouvernement
00:41:15en permanence.
00:41:16J'ajoute qu'en plus,
00:41:17il y a le poids des juges,
00:41:18juges constitutionnels,
00:41:20conseils d'État,
00:41:21conseils pénals,
00:41:22plus les tribunaux européens,
00:41:23la CEDH et la Cour de justice
00:41:25de l'Union Européenne,
00:41:26qui ne seront pas du tout
00:41:27le pénitent.
00:41:28Mais rien que sur le délit
00:41:29de séjour irrégulier,
00:41:30le retour du délit
00:41:31de séjour irrégulier,
00:41:32ça bloquera tout de suite.
00:41:33Si c'est un gouvernement Bardella,
00:41:35il va se heurter
00:41:36à toutes ses limites juridiques,
00:41:37plus le président
00:41:38qui va en jouer,
00:41:39s'il est en mesure de le faire,
00:41:40parce que lui-même
00:41:41sera extrêmement affaibli
00:41:42au lendemain de cette élection.
00:41:43Si cohabitation il y a,
00:41:44et ça semble de plus en plus probable,
00:41:46elle risque d'être
00:41:47un effet assez infernal.
00:41:48Un dernier élément,
00:41:49il nous reste 2 minutes 30 ensemble.
00:41:50Est-ce qu'on se dirige
00:41:51vers un record de participation
00:41:52pour ce scrutin ?
00:41:53Le nombre de procurations établies
00:41:55donne un sérieux indice,
00:41:56en tout cas,
00:41:57de l'intérêt des électeurs
00:41:58pour ce scrutin sous tension
00:41:59sur le quai de Plane,
00:42:00donc l'arrivée du Rassemblement
00:42:02national au pouvoir.
00:42:03Le ministère de l'Intérieur
00:42:04annonce aujourd'hui avoir recueilli
00:42:06plus de 2,1 millions
00:42:09de demandes de procurations
00:42:10depuis le 10 juin,
00:42:11le lendemain de l'annonce
00:42:12de la dissolution.
00:42:13On entend quelques Français
00:42:14qui nous parlent de leur engouement
00:42:17pour ce scrutin à venir.
00:42:21Il faut que les gens votent.
00:42:22Après, comme je vous dis,
00:42:23celui qui ne vote pas,
00:42:24il ferme sa gueule.
00:42:25Chaque élection est importante,
00:42:26mais là, je pense que l'heure est grave.
00:42:30C'est le seul moyen
00:42:31de faire entendre notre voix,
00:42:33le bulletin de vote,
00:42:34parce que les manifs,
00:42:35ça ne sert à rien, etc.
00:42:36On l'a vu.
00:42:38Donc, il faut voter.
00:42:39Il faut voter pour influer
00:42:42un petit peu sur notre quotidien.
00:42:46Est-ce qu'on se pose
00:42:47la question très largement ?
00:42:51Dans certaines classes,
00:42:52est-ce qu'il y a des classes
00:42:53qui vont voter plus que d'autres,
00:42:54qui sont plus motivées,
00:42:55qui n'allaient pas voter,
00:42:56qui sont motivées pour ce scrutin
00:42:58en particulier ?
00:42:59Est-ce qu'il y a des abstentionnistes
00:43:01là-dedans qui n'avaient pas prévu,
00:43:02des jeunes, je ne sais pas ?
00:43:03On s'attend à un record
00:43:04de participation.
00:43:05Vraisemblablement,
00:43:06ils ne le disent pas encore,
00:43:07mais quand vous parlez hors micro
00:43:09aux sondeurs,
00:43:10ils vous disent qu'ils s'attendent
00:43:12à plus de 70 % de participation,
00:43:14peut-être même entre 70 et 75 %,
00:43:17ce qui serait absolument énorme,
00:43:19gigantesque.
00:43:20On était juste au-dessus
00:43:21des 50 % il y a deux semaines
00:43:23au moment des élections européennes.
00:43:25La question, c'est
00:43:26à qui va profiter cette participation ?
00:43:28Sans doute, d'un côté,
00:43:30il y a ceux qui veulent aller
00:43:31faire, comme on dit,
00:43:32barrage aux extrêmes.
00:43:33Et puis, il y a les autres
00:43:34qui veulent aller faire
00:43:35gagner leur camp.
00:43:36Les classes populaires
00:43:37ont moins voté le 9 juin
00:43:38et ont massivement fait
00:43:39ces procurations.
00:43:40On sait que les classes populaires,
00:43:41également, votent plutôt
00:43:43Rassemblement national.
00:43:45Donc, si on doit avoir
00:43:47une hypothèse
00:43:48sur à qui profitent
00:43:49ces procurations,
00:43:50Pierre,
00:43:51ce sera peut-être
00:43:52le Rassemblement national ?
00:43:53Les jeunes vont
00:43:55au Rassemblement national
00:43:57et à LFI.
00:43:59Donc, si les jeunes
00:44:00vont voter,
00:44:01on va avoir une poussée
00:44:02des deux côtés.
00:44:03Oui, mais on se souvient tous
00:44:04que LFI a fait
00:44:05un travail assez important
00:44:07dans les facs,
00:44:08dans les lycées,
00:44:09a pris appui là-dessus.
00:44:10Donc, on peut imaginer
00:44:11aussi...
00:44:12Les lycéens votent pas.
00:44:13Il y a aussi le FNEP,
00:44:14quand même,
00:44:15on est début juillet.
00:44:16Il y a quelques mois, mais...
00:44:17On est quand même début juillet,
00:44:18les gens partent en vacances.
00:44:19Aussi, c'est vrai.
00:44:20Dans une partie
00:44:21des procurations,
00:44:22il y a ça.
00:44:23Mais, il est vrai
00:44:24que les classes populaires
00:44:25sont celles
00:44:26qui s'abstiennent le plus.
00:44:27Donc, on peut imaginer
00:44:28que s'il y a beaucoup plus
00:44:29de participation,
00:44:30ce sont les classes populaires
00:44:31qui vont davantage
00:44:32se mobiliser.
00:44:33Après,
00:44:34les classes populaires,
00:44:35vous avez raison de dire
00:44:36qu'elles votent davantage
00:44:37pour le rassemblement national.
00:44:38Mais tous les sondeurs
00:44:39vous disent aussi
00:44:40qu'on en fait beaucoup
00:44:41sur pour qui votent
00:44:42les abstentionnistes, etc.
00:44:43Et souvent,
00:44:44on se rend compte
00:44:45qu'en réalité,
00:44:46les abstentionnistes,
00:44:47ils votent exactement
00:44:48comme tout le monde.
00:44:49Et que ça ne change pas beaucoup
00:44:50le résultat final.
00:44:51Élément de réponse.
00:44:52Dimanche soir,
00:44:53on marque une courte pause.
00:44:54On se retrouve dans quelques instants
00:44:55avec de nouveaux invités.
00:44:56On va vous saluer,
00:44:57cher Pierre Lelouch.
00:44:58Merci beaucoup d'avoir été présent.
00:44:59On vous revoit très prochainement.
00:45:00On va revenir, évidemment,
00:45:01avec nous,
00:45:02dans ce début d'émission
00:45:03sur ce qui s'est passé
00:45:04pour la place de la République
00:45:05il y a quelques minutes seulement.
00:45:06Manifestation anti-RN,
00:45:07les féministes du collectif Nemesis
00:45:09traquées, agressées
00:45:10par des militants antifascistes,
00:45:13sur place.
00:45:14On verra les images
00:45:15et on entendra leurs témoignages.
00:45:16Restez avec nous,
00:45:17à tout de suite.
00:45:18Ça promet.
00:45:19Comme vous dites.
00:45:20La suite de 100% politique.
00:45:21On est très heureux
00:45:22d'être avec vous.
00:45:23Nous ont rejoint René Labellage.
00:45:25Bonsoir,
00:45:26Idriss Ghali.
00:45:27Vous êtes levé tôt.
00:45:28Vous étiez déjà ici ce matin.
00:45:30On profite de vous
00:45:31parce que vous venez de loin.
00:45:32Vous vivez au Brésil.
00:45:33Donc, quand vous êtes là,
00:45:34on profite de votre regard
00:45:35sur l'actualité.
00:45:36Maureen Vidal nous a rejoint.
00:45:37Je salue Maureen.
00:45:38Le rappel des titres à 22h.
00:45:39Bonsoir, Olivier.
00:45:40Bonsoir, Julien.
00:45:41Bonsoir à tous.
00:45:42À la une de l'actualité,
00:45:43cette déclaration
00:45:44qui a fait polémique.
00:45:45Marine Le Pen
00:45:46remet en cause
00:45:47le statut de chef
00:45:48des armées
00:45:49du président de la République.
00:45:50Un titre honorifique,
00:45:51selon elle.
00:45:52La présidente du groupe RN
00:45:53à l'Assemblée
00:45:54a également affirmé
00:45:55que les décisions
00:45:56en matière de défense
00:45:57revenaient au Premier ministre.
00:45:58Éric Ciotti
00:45:59conserve sa place
00:46:00de président des Républicains.
00:46:01Le tribunal judiciaire
00:46:02de Paris
00:46:03a déclaré irrecevable
00:46:04en référé
00:46:05la troisième tentative
00:46:06de LR
00:46:07d'exclure son président.
00:46:08La demande du parti
00:46:09de désigner
00:46:10un mandataire ad hoc
00:46:11pour le remplacer
00:46:12a également été refusée.
00:46:13Plus de 2 millions
00:46:14de procurations demandées
00:46:15depuis le 10 juin.
00:46:16Un chiffre
00:46:17communiqué
00:46:18par le ministère
00:46:19de l'Intérieur
00:46:20vers un nouveau record.
00:46:21Il s'agit déjà
00:46:22du double
00:46:23du nombre total
00:46:24de procurations
00:46:25demandées
00:46:26lors du premier tour
00:46:27des législatives
00:46:28de 2022.
00:46:29Après.
00:46:30Merci beaucoup
00:46:31Maureen Vidal.
00:46:32Toujours avec Red Abelage,
00:46:33Dries Gallic
00:46:34qui nous a rejoints,
00:46:35Gauthier Lebret
00:46:36et Yohann Uzay
00:46:37sont toujours présents.
00:46:38Ces images ce soir
00:46:39Place de la République
00:46:40où un rassemblement
00:46:41était organisé
00:46:42pour dire non
00:46:43à l'extrême droite.
00:46:44Au rassemblement national
00:46:45un concert
00:46:46des militants,
00:46:47des drapeaux
00:46:48et un collectif,
00:46:49le collectif féministe
00:46:50Nemesis,
00:46:51plutôt classé à droite.
00:46:52C'est un collectif
00:46:53féministe
00:46:54plutôt classé à droite.
00:46:55Qui est venu
00:46:56un petit peu
00:46:57au milieu de ce rassemblement
00:46:58pour brandir des pancartes
00:46:59rappelant
00:47:00que certains
00:47:01candidats
00:47:02peuvent être
00:47:03coupables d'agression
00:47:04sur des femmes
00:47:05notamment Raphaël Arnault
00:47:06puisqu'il y a une plainte
00:47:07qui a été déposée
00:47:08contre lui
00:47:09par ce même collectif.
00:47:10Ces jeunes femmes
00:47:11qui brandissaient
00:47:12des pancartes
00:47:13qui venaient
00:47:14donc
00:47:15montrer
00:47:16leur mécontentement
00:47:17par rapport
00:47:18à certains candidats de gauche
00:47:19quand tout à coup
00:47:20elles ont été prises à partie
00:47:21et agressées.
00:47:22Regardez.
00:47:26L'extrême-droite.
00:47:27Nous serons les responsables
00:47:29du l'accès
00:47:30au pouvoir
00:47:31du Rassemblement National.
00:47:41Voilà ce qu'on ne voit pas précisément.
00:47:45Voilà ce qu'on ne voit pas précisément.
00:47:47Messieurs, messieurs,
00:47:51On a tous la démocratie !
00:47:52Donc voilà pour cette séquence, nous étions avec Alice Cordier tout à l'heure qui nous a
00:47:58expliqué ce qui s'était passé, qui nous a précisé que l'une de ses camarades était à l'hôpital.
00:48:01C'était des militants d'extrême gauche, c'était des hommes de tout âge. On a des militants qui
00:48:08ont été mis au sol, frappés au sol, on en a actuellement une qui est à l'hôpital. On ne
00:48:14comprend pas, enfin on sait ce qui s'est passé, c'est dans le sens où on a voulu interpeller,
00:48:19mais on ne comprend pas ce déferlement de violences. Je n'ai jamais vu autant de haine
00:48:24dans le regard de gens. Il faut savoir que Street Press, ce média qui passe son temps à expliquer
00:48:28que la droite est violente, était sur place et a revendiqué le fait que nous soyons faits exfiltrés,
00:48:33sans préciser qu'on a surtout été lynchés pour certaines. Et on a des militants de la CGT qui ont
00:48:39remercié les gens sur place de nous avoir dégagés de cette façon. Je rappelle qu'on était dix jeunes
00:48:43femmes. Et quelques minutes plus tard, une responsable syndicale, en l'occurrence Sophie
00:48:48Binet de la CGT, s'est félicité de cette exfiltration et de ces agressions.
00:48:51Bravo à toutes et tous pour avoir résisté à cette attaque fasciste du collectif Némézis.
00:48:58Attaque fasciste. Voilà, Driss Ghali.
00:49:07Je vais faire mon professeur, mais en 1945, les Algériens sont rébellés contre la France à
00:49:13Sétif. Il y a eu une répression très sanglante, terrible. Massacre. L'humanité a titré
00:49:22attaque fasciste contre la France à Sétif. Ce que Staline avait dit aux communistes français,
00:49:27n'embêtez pas de Gaulle, on est en train de négocier, mettez-la en sourdine par rapport à
00:49:31l'organisation. Ils ont dit attaque fasciste. Pour ces gens-là, l'attaque fasciste, ça ne veut rien
00:49:34dire. C'est juste n'importe quoi. Vous avez une agression contre des femmes, par d'autres femmes
00:49:41où est la sororité ? Il y avait des hommes. Elle racontait qu'ils n'ont pas été nécessairement
00:49:50attaqués par des militants anti-femmes. Des gens manifestés qui ont des coups et qui ont porté des
00:50:00coups. On ne peut pas soupçonner d'être des violents. C'est incroyable. C'est vraiment de
00:50:06l'indécence. Bien sûr que les filles de Némézis, d'un côté je leur tiens mon chapeau parce qu'elles
00:50:10ont beaucoup plus de courage physique que moi. De l'autre, bien sûr, elles sont mises dans la
00:50:14gueule du lion. La question derrière, ce sera mon dernier point, la rue appartient à l'extrême
00:50:21gauche. On me dit un péril fasciste, le péril RN. Le RN est incapable de mettre dix militants dans
00:50:25la rue sans se faire casser la gueule. C'est d'ailleurs la faute du RN qui n'a pas de service
00:50:29d'action, qui n'a pas de service d'ordre. Mais bon, c'est trop tard pour le faire. La rue appartient
00:50:34à l'extrême gauche. Donc moi on me dit, je cherche ce péril fasciste, son gros bras. Je le cherche.
00:50:40En tout cas, le collectif Némézis avait ce soir, il l'a précisé aussi, un service d'ordre.
00:50:47Il y avait quatre garçons qui ont été dégressés d'abord.
00:50:50Béla, un commentaire sur ces images. Je ne sais pas si vous avez eu des échos des services de
00:50:58police sur ce qui s'est passé, un peu plus en détail, si des gens ont été interpellés ou pas.
00:51:02Je ne veux pas juger l'action, mais c'est très risqué de faire ça aujourd'hui en France. Est-ce
00:51:06que c'était le bon moment ou pas ? Vous savez, nous, le 23 septembre, lorsqu'il y a eu la
00:51:11manifestation organisée contre les violences, soi-disant violences policières, on a reproché à
00:51:19des policiers de brigade territoriale, enfin de proximité, des policiers de proximité. On leur a
00:51:27reproché, on leur a dit, mais qu'est-ce que vous faisiez là ? Ils n'étaient pas dans la manif,
00:51:30on leur a reproché. Sans vous rejoindre, je me dis qu'aujourd'hui en France, même quand vous êtes
00:51:37policier, vous ne pouvez pas aller où vous voulez parce que vous n'êtes pas forcément le bienvenu.
00:51:42Donc la question qu'il faut se poser, c'est qu'en tout cas, une chose est sûre, c'est qu'il n'y a
00:51:47pas à y avoir de violences. Mais la société actuelle, on vient à chaque fois à CNews ou sur
00:51:52d'autres plateaux, on le dit, aujourd'hui, il n'y a plus de limites.
00:51:55Mais attisée derrière ou félicitée par les responsables syndicaux derrière. Sophie Binet qui dit
00:52:01bravo, vous avez fait front, vous avez lutté contre le fascisme, bravo, félicitations.
00:52:06C'est un renversement complet de ce qui s'est passé. Elle parle d'attaque fasciste envers des militants
00:52:12d'un collectif effectivement identitaire.
00:52:14Elles n'ont rien fait d'autre que brandir les pancartes.
00:52:16Qui grandissent simplement les pancartes. Et je vais reprendre mon exemple. J'ai vu que cet exemple
00:52:20a été repris désormais par Eugénie Bastia aussi sur Twitter du Figaro parce que je le trouve très
00:52:24parlant. J'étais en plus, à ce moment-là, dans le meeting d'Éric Zemmour. Quand à Villepinte, des militants
00:52:29de SOS Racisme brandissent une banderole et sont lynchés par des identitaires, les Zouaves, militants
00:52:37très violents, c'était ultra violent à vivre, franchement. Eh bien, il y a une fille qui ressort avec le
00:52:43visage ensanglanté. Réaction XXL après sur les réseaux sociaux et de toute la classe politique.
00:52:49Donc, par cohérence, vu que là, c'est juste l'inverse. C'est un groupe de droite qui vient à un rassemblement
00:52:56de gauche et d'extrême gauche. Donc, c'est l'inverse de SOS Racisme au meeting d'Éric Zemmour.
00:53:00Est-ce que les mêmes qui ont réagi à juste titre après le lynchage des militants de SOS Racisme vont réagir
00:53:06après le lynchage des militantes de Nemesis ? Eh bien non. Géométrie variable, deux poids de mesure,
00:53:12on inverse tout. Sophie Binet qui a dû sûrement faire un tweet le jour où les militants de SOS Racisme
00:53:17ont été pris pour cibles, là, elle inverse tout et elle dit que les militantes qui ont fait simplement un happening
00:53:23sont la cause d'une attaque fasciste. On inverse tout, deux poids, deux mesures. C'est un cas chimiquement pur
00:53:28du deux poids, deux mesures.
00:53:29Évidemment qu'il n'y aura pas de réaction de qui que ce soit, mais pour une raison qui est simple, parce que l'extrême gauche
00:53:35et Mme Binet considèrent qu'ils ont à leur disposition tous les moyens qu'ils jugent nécessaires pour lutter contre
00:53:42ce péril fasciste. C'est ça la réalité. Et si ça comprend la violence, eh bien ça comprend la violence.
00:53:48C'est ce que dit Mme Binet de la CGT. Elle dit que vous avez eu raison de quasiment lyncher ces quelques malheureuses filles
00:53:54qui ont simplement brandi des pancartes. Imaginez si Jordane Bardella accède à Matignon le 7 juillet au soir,
00:54:01mais quels consignes va donner Mme Binet ? Elle va demander à ses militants de la CGT de marcher sur Matignon
00:54:06pour aller chasser Jordane Bardella et son gouvernement ? C'est ça qu'elle veut, Mme Binet, avec ses alliés de la France Insoumise ?
00:54:12Mais on n'en est pas loin.
00:54:13Réda, qu'est-ce qu'il y a dit sur la police dans les manifestations ? Il y a des slogans anti-police.
00:54:19Oui, oui, la police tue, ça c'est la dédicace spéciale LFI.
00:54:25La pancarte ? Tout le monde déteste la police ?
00:54:27Non, non, mais un policier tué, vous avez vu la dernière pancarte à la manifestation il y a 15 jours ?
00:54:31Un policier tué égale un électeur du RN en moins.
00:54:34Oui, ça nous fait pas rire, ça a choqué.
00:54:37Ça fait rire Jean-Luc Mélenchon.
00:54:38Oui, mais...
00:54:39Écoutez, Réda.
00:54:43Dans les cortèges, qui vous soutiennent souvent en tant qu'un flic mort, c'est un vote pour le RN en moins ?
00:54:50Non, c'est pas vrai.
00:54:51Ou que tout le monde déteste la police ? Qu'est-ce que vous dites aux gens qui disent ça ?
00:54:53Non, non, non.
00:54:54Je ne dis pas que vous dites ça, je dis qu'est-ce que vous dites à ceux qui disent ça ?
00:54:57C'est absurde, mais on a le droit de rigoler aussi, non ?
00:54:59Pas sur la mort des gens, mais quand des gamins disent...
00:55:02C'est pas drôle.
00:55:03Non, mais bien sûr que c'est pas drôle.
00:55:05On a le droit de rigoler, Réda Bélage.
00:55:07Écoutez, vous savez, comme je disais tout à l'heure, la société a changé, les députés ont changé.
00:55:13Moi, j'ai connu une époque, quand je suis rentré dans la police en 1998, pour nous, le député, c'était...
00:55:17Enfin, je respecte toujours le député.
00:55:19La différence, c'est qu'aujourd'hui, vous avez les gens qu'on doit respecter, les gens qui sont respectables.
00:55:23Pour moi, je ne pense pas que M. Mélenchon soit respectable, même si c'était un ancien élu.
00:55:29Maintenant, c'est quelqu'un qui joue sa partition pour avoir peut-être un certain électorat.
00:55:36Ça ne me concerne pas du tout.
00:55:38Par contre, ce qui nous agace et ce qui nous fait mal, c'est qu'il parle toujours en mal de nous.
00:55:45Chaque jour, par ses tweets, il creuse un écart entre les jeunes et nous.
00:55:52Alors qu'il prône...
00:55:53Moi, je suis pour la police de proximité.
00:55:55Et il prône la police de proximité alors qu'il creuse l'écart entre les jeunes et nous.
00:55:59Je ne sais pas, j'ai l'impression que plus les tensions vont monter.
00:56:03Parce qu'il faut savoir qu'il y a beaucoup de tensions par rapport au climat social actuel.
00:56:08Il est très, très tendu.
00:56:09Et je pense que c'est quelqu'un qui aime beaucoup mettre de l'huile sur le feu et qui adore s'en prendre à la police.
00:56:15Dreyse Galli.
00:56:17Je ne pourrais pas dire autre chose que M. Belhage.
00:56:21Ces gens se disent républicains.
00:56:23Et ce n'est pas une attitude républicaine que de laisser dire que la police tue ou qu'un policier de moins, c'est un électeur de RN de moins.
00:56:30De laisser dire, de le dire, de l'écrire pour Jean-Luc Mélenchon.
00:56:33Ce n'est même pas responsable.
00:56:36On ne peut pas prétendre diriger un pays ou même occuper un ministère si on dit des choses comme ça.
00:56:40C'est digne d'un fanatique.
00:56:48Le pays est plein de tensions.
00:56:52La mort a été banalisée, la mort violente a été banalisée.
00:56:54Et les policiers sont le dernier rempart.
00:56:56Alors moi, je ne dis pas que la police est parfaite.
00:56:58Il y a des violences policières qui peuvent avoir lieu.
00:57:00Mais en tant que responsable politique éclairé et expérimenté comme M. Mélenchon,
00:57:06il a mis une manière de parler au corps social et de dire, oui, il faut un contrôle extérieur de la police.
00:57:13Oui, bien sûr, nous voulons une police humaniste, mais on ne peut pas.
00:57:16Parce que les policiers, ce sont des prolétaires.
00:57:18Je l'ai entendu hier sur LCI, il disait, il y a l'oligarchie et le peuple.
00:57:21Mais le flic, c'est le peuple.
00:57:23Le flic, c'est le peuple.
00:57:24C'est un type payé au lance-pierre qui va se faire trouer la peau pour défendre peut-être l'oligarchie.
00:57:29Donc, je ne connais peu de prolétaires comme le flic ou le gendarmerie.
00:57:33Vous vous considérez comme un prolétaire ?
00:57:35Je ne sais pas, pour moi, la police, ça me fait un peu mal ce qui se passe.
00:57:40Et surtout, venant de lui, ça ne me touche plus personnellement.
00:57:43Mais après, les filles sont censées se battre pour des gens de couleur, à mon sens aussi.
00:57:53C'est un de leurs slogans, ils se battent contre le racisme.
00:57:56Et la police, aujourd'hui, n'a jamais été autant à l'image de sa société.
00:58:00Comme notre armée, d'ailleurs.
00:58:01Hier, j'étais à la Courneuve.
00:58:04Tous les policiers qui étaient autour de moi, ils étaient quasiment, pas tous,
00:58:09mais quasiment tous issus de l'immigration.
00:58:11Et je suis en Seine-Saint-Denis.
00:58:12Donc, je me dis qu'en fait, ce monsieur, en tout cas, ne comprend absolument rien.
00:58:19Les risques sécuritaires.
00:58:20Le ministère de l'Intérieur alerte les préfets.
00:58:23Exactement, avec cette note de service qui a été envoyée aux préfets il y a 48 heures
00:58:27et qui évoque les différentes menaces en marge de ces élections.
00:58:30Célia Barraud, du service police-justice de CNews, nous en dit un peu plus.
00:58:36Dans cette circulaire d'une dizaine de pages que nous avons pu consulter,
00:58:39Gérald Darmanin rappelle que ce scrutin se déroule dans un contexte
00:58:43marqué par plusieurs risques sécuritaires.
00:58:45Tout d'abord, la menace terroriste qui reste à un niveau très élevé.
00:58:48Depuis mars dernier, le plan Vigipirate a été renforcé à son niveau maximal,
00:58:53c'est-à-dire en urgence attentat.
00:58:55Le contexte international fait craindre également à des actions de déstabilisation
00:59:00aux ciblés, notamment sur le plan cyber ou en matière de manipulation
00:59:04de l'information sur les réseaux sociaux.
00:59:06Et enfin, à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques,
00:59:09il y a une tension sur la disponibilité des forces de l'ordre déjà mobilisées
00:59:14par le relais de la flamme olympique.
00:59:16Parmi les instructions données par le ministère de l'Intérieur,
00:59:19il y a un appel à la vigilance, à la surveillance autour de certains sites
00:59:23comme les quartiers généraux de campagne et les permanences de partis,
00:59:26mais aussi autour des bureaux de vote, une sécurisation des lieux
00:59:30de stockage du matériel électoral comme les enveloppes ou encore les bulletins.
00:59:34Les opérations de vote devront se dérouler dans l'ordre et le calme.
00:59:38Et enfin, les manifestations qui auront lieu la veille ou encore le jour du scrutin
00:59:42devront respecter plusieurs conditions,
00:59:44ne pas être le support de propagande électorale
00:59:47et ne pas troubler l'ordre public.
00:59:51Juste une précision Gauthier, avant évidemment de donner la parole
00:59:53à Arède Abellache sur cette question.
00:59:55Oui, donc là on est avant le scrutin.
00:59:57Gérald Darmanin, qui ne sera plus ministre de l'Intérieur le 8 ou le 9 juillet,
01:00:00a dit que son successeur mettrait ses pieds dans des chaussons pour les JO.
01:00:04On me confiait du côté du Rassemblement national,
01:00:06c'est des chaussons avec des morceaux de verre à l'intérieur.
01:00:09Parce qu'avec les JO à encadrer,
01:00:12et une situation qui pourrait devenir très compliquée
01:00:15si c'est le Rassemblement national qui l'emporte,
01:00:18ça sera tout sauf une promenade de santé et des chaussons.
01:00:23Certaines mauvaises langues au Rassemblement national
01:00:25expliquent même que Gérald Darmanin, qui a poussé à la dissolution,
01:00:28qui était pour, l'a fait pour ne pas être ministre de l'Intérieur au moment des jeux.
01:00:31Juste une chose, je vous rappelle le sondage.
01:00:3561% des Français redoutent l'éventualité de violences
01:00:38pendant ces élections législatives.
01:00:41Réla Bellage en a vu avec Célia Barotte la liste des différents risques sécuritaires.
01:00:46Je retiens que la disponibilité des forces de l'ordre est évoquée.
01:00:49Vous serez sur tous les fronts les 2-3 prochains mois.
01:00:52Il y a de quoi s'inquiéter ?
01:00:54Déjà, je voudrais commencer par apporter mon soutien aux collègues
01:00:57parce que franchement, je vous l'ai déjà dit sur ce plateau
01:01:00et ça a confirmé ce que je disais.
01:01:03L'année dernière, on a eu une réforme de la retraite
01:01:07pour laquelle on était contre.
01:01:10À chaque fois, notre syndicat unité a défilé pendant ces manifestations
01:01:13et ça a été très difficile.
01:01:14On a vu des collègues brûlés,
01:01:17on a vu des collègues assommés, on a dû les évacuer.
01:01:21Derrière, on a eu la visite du roi d'Angleterre,
01:01:26on a eu la Coupe du monde de rugby,
01:01:28on a eu toutes ces manifestations.
01:01:30Depuis le 7 octobre, on s'est dit
01:01:32là, ça se passe à l'extérieur, on va avoir un peu de répit.
01:01:35En fait, non.
01:01:36Il y a des gens qui ont décidé de commettre
01:01:39depuis le 7 octobre énormément d'actes antisémites.
01:01:43Donc, ça nous a donné encore plus de travail.
01:01:46C'est notre travail de sécuriser les lieux de culte,
01:01:49mais ça nous a rajouté du travail.
01:01:50Vous avez eu les alertes à la bombe.
01:01:52Et là, maintenant, on s'est dit
01:01:55il y a les Jeux olympiques qui arrivent.
01:01:57On a réussi à négocier quelques jours de repos
01:01:59entre les JO et les Paralympiques.
01:02:03Et puis finalement, on a ces élections.
01:02:07Il faut savoir que vous avez aussi samedi
01:02:10une marche suite à la mort de Nel.
01:02:13Donc, on a des risques de meute.
01:02:16Il faut appeler un chat à un chat.
01:02:17Le lendemain, vous avez l'élection.
01:02:20On risque d'avoir soit l'ultra gauche,
01:02:23soit l'ultra droite qui bougent.
01:02:25Et puis, vous avez ensuite le 7 juillet.
01:02:28Et après, vous avez le 13 et le 14 juillet,
01:02:30il ne faut pas oublier,
01:02:31où on a beaucoup de violences et de dégradations.
01:02:34Comment vous voyez la situation de Rizgali ?
01:02:36Beaucoup se disent qu'on va dériver,
01:02:39peut-être surtout en cas d'arrivée
01:02:40du Rassemblement national au pouvoir,
01:02:42à une convergence des violences à gauche.
01:02:44En 2002, puisqu'on revient à un cas,
01:02:47c'est le seul précédent auquel on peut se référer.
01:02:50En 2002, il y avait eu, bien sûr,
01:02:52d'énormes manifestations à l'entre-deux-tours
01:02:54de la présidentielle.
01:02:55Les banlieues, durant cette période,
01:02:57avaient été d'un calme absolu.
01:02:59Est-ce que c'est le même scénario qui se rejoue
01:03:02ou vous croyez, vous, à cette convergence ?
01:03:04Honnêtement, il faut être vraiment très doué.
01:03:07Il faut être devin.
01:03:08C'est très difficile à...
01:03:09Parce que les banlieues,
01:03:10il y a l'effet des vacances,
01:03:11départ vers le Maghreb.
01:03:12D'ailleurs, les pays du Maghreb
01:03:13ne sont pas du tout alarmés.
01:03:14Il n'y a que notre intelligentsia,
01:03:15notre nomenclatura bourgeoise
01:03:17qui est alarmée.
01:03:18Ni Maroc, ni Tunisie, ni Algérie,
01:03:19ni Afrique noire ne sont alarmées.
01:03:21C'est Business as usual.
01:03:22Ils connaissent le programme de Mme Le Pen
01:03:24et les contacts sont établis.
01:03:26Ils ne sont pas du tout
01:03:27dans le retour du fascisme.
01:03:28Il n'y a que nous
01:03:29qui sommes braqués sur 1938-39-40.
01:03:31C'est incroyable.
01:03:32Donc, en tout cas,
01:03:34ce qui est sûr que la société
01:03:35est beaucoup plus violente qu'en 2002,
01:03:37à cause de qui ?
01:03:39Du Bloc central.
01:03:40A cause des amis de M. Macron
01:03:42qui ont dévalorisé le travail policier,
01:03:44qui ont créé la sensation d'impunité.
01:03:46Je me rappellerai toujours
01:03:47de M. Dupond-Moriti
01:03:48qui engueule les magistrats marseillais
01:03:49pour leur dire
01:03:50attention, il ne faut pas faire le jeu du RN.
01:03:52C'est-à-dire que la guerre est perdue
01:03:53pour les trafiquants.
01:03:54Voilà.
01:03:55Donc, aujourd'hui,
01:03:56nous avons désinhibé
01:03:57une partie de la population
01:03:58parce que dans ce pays
01:03:59on donne une carte blanche
01:04:00aux violents
01:04:01systématiquement
01:04:02depuis 20 ans.
01:04:03Et M. Macron
01:04:04a participé pendant 7 ans
01:04:05à cette grande récréation.
01:04:07Mais la simplification du discours,
01:04:09la simplification de la qualification
01:04:11des uns et des autres,
01:04:12quand vous dites
01:04:13Rennes égale fasciste,
01:04:14vous dites systématiquement ça.
01:04:16Vous, d'un moment...
01:04:17Bien sûr.
01:04:18En réalité, ça infuse.
01:04:20Je peux ajouter un point ?
01:04:22Bien sûr.
01:04:23Ça me rappelle
01:04:24ce que faisaient,
01:04:25ils le font moins maintenant,
01:04:26ce que faisaient
01:04:27les islamistes
01:04:28en Égypte
01:04:29et au Maghreb
01:04:30dans les années 90-2000.
01:04:31Ils appellent le takfirisme.
01:04:32C'est-à-dire que
01:04:33quand quelqu'un,
01:04:34vous ne voulez pas discuter avec lui,
01:04:35vous dites qu'il est kafir,
01:04:36qu'il est hors de la communauté musulmane,
01:04:37donc on peut le tuer,
01:04:38on peut prendre sa femme,
01:04:39violer sa femme,
01:04:40prendre ses biens,
01:04:41l'expulser.
01:04:42C'est ce qu'on est en train de faire
01:04:43en France
01:04:44mais sous les oripeaux
01:04:45du progressisme.
01:04:46Quand on dit
01:04:47quelqu'un est Rennes fasciste,
01:04:48on peut le tuer.
01:04:49Voilà,
01:04:50c'est de ce niveau-là.
01:04:51C'est un peu le schéma.
01:04:52C'est exactement
01:04:53ce qu'a fait Sophie Binet, pardon.
01:04:54C'est exactement
01:04:55ce qu'elle vient de dire.
01:04:56Parce que pour violenter
01:04:57effectivement ces pauvres filles
01:04:58du collectif Nemezis,
01:04:59elle dit
01:05:00vous avez un blanc-seing
01:05:01parce que vous attaquez
01:05:02les fascistes.
01:05:03Exactement,
01:05:04vous attaquez les fascistes
01:05:05donc vous avez le droit
01:05:06de tout faire.
01:05:07Non mais hormis
01:05:08ces petits antifas
01:05:09qui sont...
01:05:10Mais Gauthier,
01:05:11vous avez entendu
01:05:12Alice Cordier,
01:05:13ce n'est pas des petits antifas
01:05:14qui les ont attaqués.
01:05:15Oui, c'est monsieur
01:05:16et madame Toulon,
01:05:18mais les antifas,
01:05:19le lendemain,
01:05:20ils retournent à la banque
01:05:22ou ailleurs,
01:05:23parfois même.
01:05:24Donc le profil des antifas,
01:05:25c'est souvent des gens
01:05:26bien comme il faut,
01:05:27vous le savez aussi,
01:05:28la journée.
01:05:29Donc voilà.
01:05:30Et ce n'était pas
01:05:31un visage couvert,
01:05:32des blagues blanches,
01:05:33des gens en capuche,
01:05:34c'est ça que je suis en train
01:05:35de vous dire.
01:05:36Mais même,
01:05:37ce n'était pas
01:05:38le sens de mon propos.
01:05:39À part eux,
01:05:40ça ne marche plus
01:05:41ces arguments moraux.
01:05:42Vous allez signer
01:05:43les accords de Munich
01:05:44en parlant d'Éric Ciotti,
01:05:45d'Aladier Hitler
01:05:46et ça ne marche plus
01:05:47dans les urnes.
01:05:48Réponse dimanche.
01:05:49Ils sont arrivés en tête
01:05:50aux élections européennes.
01:05:51Ce n'est pas le même scrutin,
01:05:52vous le savez bien.
01:05:53Ce n'est pas le même scrutin,
01:05:54mais il n'y a pas un sondage
01:05:55qui ne les donne pas en tête.
01:05:56La question,
01:05:57c'est de savoir,
01:05:58non pas s'ils vont être majoritaires,
01:05:59mais de savoir
01:06:00s'ils vont avoir
01:06:01une majorité relative
01:06:02ou une majorité absolue.
01:06:03Donc dans les urnes,
01:06:04les arguments moraux,
01:06:05la nazification
01:06:06du Rassemblement national,
01:06:07ça ne marche plus,
01:06:08ça ne marche pas.
01:06:09Le deuxième argument
01:06:10qui a été brandi aujourd'hui
01:06:11par Grégory Doucet,
01:06:12par exemple,
01:06:13vous allez voir,
01:06:14si le RN arrive en tête,
01:06:15vous allez voir,
01:06:16ça sera la violence.
01:06:17Et c'est pour ça que je demande
01:06:18de la police en plus.
01:06:19J'ai besoin de policiers en plus
01:06:20à Lyon.
01:06:21Maire de Lyon, écoutez.
01:06:23Je veux commencer par remercier
01:06:26toutes celles et ceux
01:06:27qui lors des deux prochains dimanches
01:06:29feront vivre notre démocratie.
01:06:31D'abord,
01:06:32nos agentes et agents,
01:06:34assesseurs,
01:06:35présidentes et présidents
01:06:37de bureaux de vote,
01:06:38leur rôle est essentiel.
01:06:40Nos policiers municipaux
01:06:42qui seront mobilisés
01:06:43pour protéger les bâtiments publics
01:06:45et contribuer à garantir
01:06:47la bonne marche des élections.
01:06:48Bien sûr,
01:06:49j'ai sollicité un appui renforcé
01:06:51des forces de police nationale
01:06:52auprès du ministre de l'Intérieur
01:06:54après que ce dernier ait révélé
01:06:56que, je cite,
01:06:57leur enseignement pointe
01:06:58de possibles troubles
01:06:59à l'ordre public.
01:07:00Rien ne doit entraver
01:07:02la démocratie dans notre ville.
01:07:06Voilà, donc je demande
01:07:07des policiers supplémentaires
01:07:08et d'abellage
01:07:09parce que si le RN arrive,
01:07:10quoi qu'il arrive,
01:07:11on le sait,
01:07:12ça sera le désordre.
01:07:14Ça, comme vous l'avez dit,
01:07:16on ne peut pas savoir
01:07:17ce qui va se passer.
01:07:18Mais c'est la manipulation,
01:07:19c'est une façon de dire aux gens
01:07:20faites le bon choix
01:07:21parce que la menace
01:07:22des émeutes plane également.
01:07:23Vous savez,
01:07:24moi je n'aime pas faire
01:07:25trop de politique
01:07:26mais après,
01:07:27on sait que là,
01:07:28les filles,
01:07:29comme je l'ai dit tout à l'heure,
01:07:30elles ne nous aiment pas trop,
01:07:31elles veulent supprimer les bacs.
01:07:32Aujourd'hui,
01:07:33combien de plateaux
01:07:34j'ai fait pour des homechecking ?
01:07:35Les gens ne peuvent plus
01:07:37dormir tranquillement.
01:07:38Les cambriolages.
01:07:39Les cambriolages,
01:07:40les homechecking.
01:07:41On arrive à élucider
01:07:4240% des affaires
01:07:43parce qu'au niveau
01:07:44d'investigation,
01:07:45on devient très bon.
01:07:46Les prises d'ADN sont très bon.
01:07:47Et puis,
01:07:48des bacs qui n'arrêtent pas
01:07:49d'interpeller.
01:07:50Aujourd'hui,
01:07:51supprimer les bacs,
01:07:52ce n'est pas possible.
01:07:53Aujourd'hui,
01:07:54quand on vient sur votre plateau
01:07:55pour commenter les affaires
01:07:56de Sevran,
01:07:57d'Aulnay,
01:07:58de Marseille
01:07:59où il y a des tirs
01:08:00à la Kalachnikov,
01:08:01si vous désarmez la police,
01:08:02ça va être compliqué aussi.
01:08:03Après,
01:08:04on ne sait pas.
01:08:05On est dans l'inconnu
01:08:06avec ce qui va se passer.
01:08:10Oui,
01:08:11évidemment,
01:08:12il y a une part de manipulation.
01:08:13C'est certain.
01:08:14C'est une manière de dire
01:08:15« votez bien »
01:08:16parce que sinon,
01:08:17ce sera effectivement le chaos.
01:08:18Néanmoins,
01:08:19on est content
01:08:20que M. Doucet se soucie
01:08:21des questions de sécurité
01:08:22parce que ça n'a quand même pas été
01:08:23l'une de ses grandes préoccupations
01:08:25depuis qu'il est maire de Lyon.
01:08:26Je ne l'ai jamais entendu
01:08:27demander des renforts de police
01:08:29pour une manifestation.
01:08:32En tout cas,
01:08:33ça m'aurait échappé.
01:08:34Donc,
01:08:35qu'il se soucie de la sécurité,
01:08:36au moins,
01:08:37ces élections législatives
01:08:38pour une fois
01:08:39auront servi à cela.
01:08:40Certes.
01:08:41Merci,
01:08:42Yoann.
01:08:43Surtout,
01:08:44merci à Driss Ghali
01:08:45et à Ray Dabellage
01:08:46puisqu'on va vous libérer,
01:08:47messieurs.
01:08:48Merci beaucoup
01:08:49d'avoir participé à cette demi-heure.
01:08:50On va se retrouver dans un court instant.
01:08:51De nouveaux invités
01:08:52nous rejoindront.
01:08:53Et puis,
01:08:54on continuera d'évoquer
01:08:55cette actualité politique brûlante,
01:08:56c'est le cas de le dire.
01:08:57C'est un mauvais jeu de mots.
01:08:58À trois jours
01:08:59du premier tour de Scrut,
01:09:00tout de suite.
01:09:01Quasiment 22h30,
01:09:02de retour sur le plateau
01:09:03de 100% Info.
01:09:04Toujours,
01:09:05bien sûr,
01:09:06avec nos deux journalistes politiques,
01:09:08Qu'est-ce que j'ai dit ?
01:09:09100%.
01:09:10Encore ?
01:09:11D'ici le 7 juillet,
01:09:12j'y arriverai,
01:09:13je vous le promets.
01:09:14100% politique,
01:09:15bien sûr.
01:09:16Merci de m'avoir repris,
01:09:17cher Gauthier.
01:09:18Vous êtes au taquet,
01:09:19comme on dit chez les jeunes.
01:09:20Driss Ghali est toujours avec nous,
01:09:21je l'en remercie.
01:09:22Maxime Thiebaud
01:09:23nous a rejoint,
01:09:24avocat,
01:09:25merci d'être présent.
01:09:26Eric Tegner,
01:09:27journaliste.
01:09:28Bonsoir, Julien.
01:09:29Merci aussi de rejoindre le plateau
01:09:30pour cette nouvelle demi-heure
01:09:31avec cette affaire aussi
01:09:32qui est assez marquante.
01:09:33Une jeune secrétaire médicale
01:09:34de 23 ans
01:09:35a vécu l'horreur.
01:09:36Mardi soir,
01:09:37un Algérien sous EQTF
01:09:38s'est introduit
01:09:39dans les locaux du cabinet
01:09:40où elle travaillait
01:09:41et a tenté de la violer.
01:09:42Les forces de l'ordre
01:09:43sont vite arrivées sur place
01:09:44après avoir été appelées
01:09:45par des témoins.
01:09:46Je vous propose
01:09:47de regarder ce sujet
01:09:48avec Sacha Robin
01:09:49et Tony Pitaro
01:09:50et Mathieu Devese
01:09:51et puis parler des chiffres
01:09:52des EQTF
01:09:53parce que ces dernières heures
01:09:54il y a eu de nouveaux chiffres
01:09:55qui ont été communiqués.
01:09:56Curieusement,
01:09:57ils n'ont pas été très commentés
01:09:58dans cette campagne
01:09:59pour les législatives.
01:10:00Allez,
01:10:01on regarde le sujet.
01:10:02Aux alentours
01:10:03de 22h
01:10:04mardi soir,
01:10:05des policiers sont appelés
01:10:06pour une agression
01:10:07dans ce cabinet médical
01:10:08d'ici les Moulineaux.
01:10:09Sur place,
01:10:10les forces de l'ordre
01:10:11entendent les cris
01:10:12d'une jeune femme
01:10:13ainsi que des menaces de mort.
01:10:14Ils entrent
01:10:15dans le cabinet médical
01:10:16et découvrent une femme
01:10:17nue sur le sol.
01:10:18L'agresseur
01:10:19la menace de mort
01:10:20avec des ciseaux sur la gorge.
01:10:21Les policiers
01:10:22utilisent un taseur,
01:10:23maîtrisent
01:10:24et interpellent l'individu.
01:10:25Le suspect
01:10:26est un Algérien
01:10:27sous EQTF
01:10:28qui a été attaqué
01:10:29par des témoins.
01:10:30Le suspect
01:10:31est un Algérien
01:10:32sous EQTF
01:10:33sans emploi,
01:10:34né en février 1992
01:10:35à Alger.
01:10:36Il a été condamné
01:10:37à deux reprises en 2019
01:10:38pour tentative de vol
01:10:39avec violence en récidive
01:10:40et pour agression sexuelle
01:10:41et corruption
01:10:42de mineurs de 15 ans.
01:10:43Il a été remis
01:10:44en liberté
01:10:45en août 2023.
01:10:46Le suspect
01:10:47a avoué
01:10:48avoir consommé
01:10:49de la cocaïne.
01:10:50Il a été placé
01:10:51en garde à vue
01:10:52pour tentative de viol
01:10:53sous l'emprise
01:10:54de produits stupéfiants
01:10:55et tentative
01:10:56d'homicide volontaire.
01:10:57Il a également été pris
01:10:58en charge
01:11:00La victime,
01:11:01quant à elle,
01:11:02a été transportée
01:11:03par les pompiers.
01:11:04Ses blessures
01:11:05ont été évaluées
01:11:06à cinq jours
01:11:07d'incapacité totale
01:11:08de travail.
01:11:09Il y a donc
01:11:10ce fait divers
01:11:11qui est horrible,
01:11:12etc.
01:11:13Mais il y a
01:11:14les derniers chiffres
01:11:15des EQTF.
01:11:16Depuis le début de l'année,
01:11:17la tendance est
01:11:18de plus de 28%
01:11:19pour les éloignements
01:11:20des étrangers
01:11:21en situation irrégulière
01:11:22connue pour trouble
01:11:23à l'ordre public.
01:11:242514 éloignements
01:11:25réalisés en 2024
01:11:26contre 1956
01:11:27en 2023.
01:11:28C'est une situation
01:11:29qui n'a pas été très saillante
01:11:30dans la campagne.
01:11:31L'URN en a parlé
01:11:32en disant
01:11:33nous on va réussir
01:11:34à faire ce que les autres
01:11:35n'ont pas fait.
01:11:36Est-ce qu'ils en sont capables ?
01:11:37Je ne sais pas.
01:11:38Mais à part eux,
01:11:39personne n'en a parlé.
01:11:40Et pourtant,
01:11:41le chef de l'État a dit
01:11:42que ce serait une priorité.
01:11:43Mais l'URN n'a même
01:11:44plus besoin d'en parler.
01:11:45C'est-à-dire que
01:11:46tout le monde connaît
01:11:47leur programme sécuritaire
01:11:48et migratoire.
01:11:49Et le vote,
01:11:50s'il se fait aussi
01:11:51sur le thème du pouvoir d'achat,
01:11:52il se fait énormément
01:11:53sur les sujets
01:11:54migratoires et sécuritaires.
01:11:55La grande question,
01:11:56l'URN pourra-t-il faire mieux ?
01:11:57Je vois que c'est le sujet,
01:11:58le titre qu'on a mis.
01:11:59Parce que c'est ce que
01:12:00l'URN annonce, bien sûr.
01:12:01Parce que l'URN annonce.
01:12:02La question,
01:12:03c'est les laissés-passer consulaires.
01:12:04C'est toujours,
01:12:05on en revient toujours là.
01:12:06Si vous n'avez pas
01:12:07le laissé-passer consulaire,
01:12:08vous ne pouvez pas expulser.
01:12:09Avec, évidemment,
01:12:10les pays du Maghreb
01:12:11qui ont du mal à donner
01:12:12des laissés-passer consulaires.
01:12:13On sait qu'il y a eu
01:12:14une crise des visas
01:12:15avec la Tunisie,
01:12:16avec le Maroc,
01:12:17avec l'Algérie.
01:12:18La France a réduit les visas
01:12:19puis a fait un retour
01:12:20à la normale
01:12:21parce qu'on avait lâché
01:12:22un peu de l'Est
01:12:23du côté de ces pays-là.
01:12:24Mais ce n'est pas suffisant
01:12:25pour faire augmenter
01:12:26de manière très conséquente
01:12:27le taux d'exécution des OQTF.
01:12:28Donc, il sera là, l'enjeu.
01:12:29Et ce sera l'enjeu,
01:12:30non seulement du ministre
01:12:31de l'Intérieur,
01:12:32mais du ministre
01:12:33des Affaires étrangères.
01:12:34Parce que si vous bloquez
01:12:35Western Union,
01:12:36c'est-à-dire les fonds
01:12:37qui partent de la France,
01:12:38les transferts de fonds
01:12:39qui partent de la France
01:12:40vers les pays
01:12:41que l'ONU n'a pas
01:12:42Si vous bloquez les visas,
01:12:43si vous empêchez
01:12:44les dirigeants de ces pays
01:12:45ou l'élite de ces pays
01:12:46de venir se faire soigner
01:12:47en France
01:12:48comme l'a formulé
01:12:49Jordan Bardella,
01:12:50de l'autre côté
01:12:51de l'Amélie de Titerrané,
01:12:52on essaiera
01:12:53de trouver
01:12:54des mesures de rétorsion.
01:12:55Ça peut être
01:12:56sur le gaz
01:12:57avec l'Algérie.
01:12:58Ça peut être,
01:12:59par exemple,
01:13:00avec les services
01:13:01de renseignement
01:13:02puisque les services
01:13:03de renseignement
01:13:04travaillant,
01:13:05on peut bloquer
01:13:06les informations.
01:13:07Donc, ça ne sera pas simple
01:13:08pour faire augmenter
01:13:09le taux d'exécution
01:13:10des OQTF.
01:13:11Ça ne sera pas simple
01:13:12pour le Rassemblement National
01:13:13et ça ne va pas se faire
01:13:14du jour au lendemain
01:13:15en un claquement de doigts.
01:13:16Eric Tegner,
01:13:17par quelle recette miracle,
01:13:18comme vient de l'expliquer
01:13:19Gauthier Lebray,
01:13:20par quelle recette miracle
01:13:21le RN pourrait-il faire mieux
01:13:22que le gouvernement
01:13:23et le pouvoir en place
01:13:24ces dernières années ?
01:13:25Déjà,
01:13:26ce n'est pas très compliqué
01:13:27de ne pas faire pire.
01:13:28Certes,
01:13:29mais ce n'est pas
01:13:30ce qu'attendent les Français.
01:13:31Ensuite,
01:13:32j'aimerais citer,
01:13:33par exemple,
01:13:34Xavier Dréancourt
01:13:35qui a sorti une tribune
01:13:36notamment dans le Figaro.
01:13:37Il explique comment,
01:13:38aujourd'hui,
01:13:39le Rassemblement National
01:13:40à Matignon,
01:13:41le 8 juillet,
01:13:42ça montre que c'est d'abord
01:13:43le rapport de force
01:13:44qui va compter à ce moment-là.
01:13:45Également,
01:13:46il faut aussi dire aux Français
01:13:47qu'on s'est fait éjecter de la France.
01:13:48On ne l'a jamais mis en place
01:13:49ce rapport de force ?
01:13:50Non, absolument pas.
01:13:51Il n'y a pas de rapport de force.
01:13:52On sait très bien
01:13:53qu'au moment d'ailleurs
01:13:54où on a commencé justement
01:13:55à refuser le gaz russe,
01:13:56derrière,
01:13:57il y avait de nouvelles alliances
01:13:58qui étaient faites
01:13:59à la fois avec l'Azerbaïdjan
01:14:00mais également avec l'Algérie.
01:14:01On sait à quel point
01:14:02Emmanuel Macron
01:14:03était fasciné par l'envie
01:14:04de rétablir justement
01:14:10notamment le fait
01:14:11qu'on peut tout à fait
01:14:12devenir Français
01:14:13sans avoir un contrôle
01:14:14sur les questions d'assimilation.
01:14:15Il y a une politique de visa
01:14:16qui est ultra favorable.
01:14:17Cette question-là,
01:14:18elle n'a jamais été posée
01:14:19et elle a toujours été refusée
01:14:20par Emmanuel Macron
01:14:21alors même qu'Horizon
01:14:22et Edouard Philippe,
01:14:23c'est-à-dire une partie
01:14:24de la majorité d'Emmanuel Macron,
01:14:25le souhaitaient également.
01:14:26Il faut dire qu'autant
01:14:27il y a une dizaine d'années,
01:14:28la France était influente
01:14:29en Afrique.
01:14:30On avait énormément
01:14:31d'endroits sur lesquels
01:14:32c'était important.
01:14:33On s'est fait éjecter
01:14:34de l'Afrique
01:14:35ces dernières années.
01:14:36Et donc,
01:14:37c'est une opportunité aussi
01:14:38parce qu'aujourd'hui,
01:14:39ces fameuses
01:14:40mesures de rétorsion
01:14:41que pourraient faire
01:14:42ces pays africains
01:14:43contre nous,
01:14:44elles ont déjà eu lieu
01:14:45de toute façon.
01:14:46Je dis juste
01:14:47ce que propose
01:14:48Sébastien Chenu.
01:14:49Vous me posez la question
01:14:50est-ce qu'ils seront
01:14:51capables de faire mieux ?
01:14:52La réponse, c'est
01:14:53nous allons reprendre à zéro
01:14:54les discussions avec
01:14:55les pays d'origine.
01:14:56Nous allons leur dire
01:14:57une réduction des visas
01:14:58sera réalisée
01:14:59si vous ne reprenez pas
01:15:00vos ressortissants étrangers
01:15:01sous la menace de QTF.
01:15:02Ça suffit ça, Trisgali ?
01:15:03Je vais être très sincère avec vous.
01:15:04En plus, je parle en tant que
01:15:05journaliste africain,
01:15:06donc j'ai une double loyauté.
01:15:07Bon, d'abord,
01:15:08il y a plusieurs cas.
01:15:09Il y a l'Algérie
01:15:10et les autres pays.
01:15:11L'Algérie a l'accord de 68,
01:15:12c'est ça,
01:15:13donc il y a tout un cadre.
01:15:14C'est beaucoup plus simple
01:15:15avec l'Algérie
01:15:16parce que cet accord-là
01:15:17est clairement un cadeau
01:15:18qui est fait
01:15:19qui ne se justifie plus
01:15:20pour plein de raisons.
01:15:21Il y a Maroc, Tunisie
01:15:22et d'autres pays subsahariens
01:15:23parce qu'il n'y a pas
01:15:24que des Maghrébins.
01:15:25Il y a aussi
01:15:26des pays subsahariens.
01:15:27Moi, je ne comprends pas
01:15:28qu'un pays,
01:15:29une nation du G7
01:15:31comme la France
01:15:32n'arrive pas à convaincre
01:15:33des petits pays
01:15:34qui vivent de laideau développement
01:15:35ou qui en ont besoin
01:15:36et qui vivent aussi
01:15:37de l'immigration.
01:15:38On n'arrive pas à les convaincre
01:15:39avec des bons arguments.
01:15:40Il y a un manque
01:15:41de volonté politique totale.
01:15:42M. Macron s'y est pris
01:15:43comme un pied et poux
01:15:44avec l'histoire des visas.
01:15:45Je prends le cas du Maroc.
01:15:46M. Macron a puni
01:15:47les Marocains
01:15:48qui jouent le jeu
01:15:49parce que vous avez
01:15:50deux types d'immigrés.
01:15:51Il y a ceux qui jouent le jeu
01:15:52qui ont été punis, humiliés.
01:15:53Ils ont déposé
01:15:54les dossiers de visa.
01:15:55Ils ont payé 100 euros
01:15:56par dossier.
01:15:57La France savait
01:15:59d'entrer et d'être refusé.
01:16:00On leur a dit non.
01:16:01On a créé contre nous
01:16:02une opinion publique marocaine
01:16:03anti-française.
01:16:04Alors que ceux qui passent
01:16:05par l'OMP12A,
01:16:06M. Macron et ses amis à gauche
01:16:07nous auront dit
01:16:08bienvenue en France,
01:16:09on vous adore,
01:16:10réfugiés welcome.
01:16:11Il n'y a pas eu de communication.
01:16:12Je n'ai pas entendu France 24
01:16:13qui a quand même une antenne
01:16:14en arabe.
01:16:15Bon sang.
01:16:16Elle n'a pas dit aux Marocains
01:16:17pourquoi la France faisait ça.
01:16:18Résultat,
01:16:19l'image de la France
01:16:20parce que Macron va passer
01:16:21à la France reste
01:16:22et l'amitié franco-marocaine
01:16:23reste.
01:16:24Nous sommes frères et sœurs
01:16:26par la civilisation.
01:16:31Les Marocains ont dit
01:16:32les Français sont devenus dingues
01:16:33et commençaient à détester la France.
01:16:34Moi, j'aurais été Macron,
01:16:35j'aurais expliqué aux Marocains
01:16:36par RFI, France 24, TV5.
01:16:39Là-dedans, il y a des journalistes
01:16:40pour dire pourquoi je fais ça.
01:16:41Ensuite, vous avez de l'aide
01:16:42au développement
01:16:43et surtout,
01:16:44avec les pays du Sud,
01:16:46il faut leur parler.
01:16:47En fait, il ne faut pas leur parler
01:16:48comme on parle à nos immigrés
01:16:49ici en France.
01:16:50On leur dit
01:16:51vous n'êtes pas égaux,
01:16:52vous ne pouvez pas comprendre.
01:16:53Non, ils peuvent comprendre.
01:16:54Ils peuvent comprendre
01:16:55mais il faut leur parler
01:16:56avec des...
01:16:57Il y a aussi de la rétorsion
01:16:58qu'il peut y avoir.
01:16:59Maxime,
01:17:00parce que c'est une question de droit.
01:17:01Là, vraiment,
01:17:02il y a des recours tellement possibles
01:17:03que finalement,
01:17:04il y a aussi ça
01:17:05qui rentre dans l'ambiance.
01:17:06Ce qu'a dit Sébastien Chenu
01:17:07est très juste,
01:17:08c'est-à-dire qu'il faut remettre
01:17:09en place des discussions
01:17:10avec les pays du Maghreb,
01:17:11en réalité.
01:17:12Si on commençait déjà
01:17:13par expulser les étrangers
01:17:15qui ont été condamnés définitivement
01:17:17sur le territoire national
01:17:18pour des infractions pénales
01:17:19avec un accord international
01:17:20avec les pays du Maghreb...
01:17:21Je rappelle que ça représente
01:17:2235% des détenus en France.
01:17:23Je vais vous dire,
01:17:24on commencerait déjà
01:17:25par faire beaucoup de choses très bien.
01:17:26Parce qu'en réalité,
01:17:27il est là, le problème.
01:17:28Moi, vous voyez,
01:17:29je fais de la défense pénale
01:17:30au barreau de Paris.
01:17:31Je le vois,
01:17:32des jeunes de 18, 20, 25 ans
01:17:33qui ont déjà été condamnés
01:17:34plusieurs fois,
01:17:35qui ont plusieurs EQTF
01:17:36et qui restent
01:17:37sur le territoire national
01:17:38parce qu'en fait,
01:17:39ils sont pris dans un système
01:17:40qui fait que,
01:17:41premièrement,
01:17:42s'ils voulaient quitter le territoire,
01:17:43ils ne le pourraient pas d'eux-mêmes.
01:17:44Deuxièmement,
01:17:45ils sont pris dans un système
01:17:46où ils ont besoin de ça pour vivre.
01:17:47Et troisièmement,
01:17:53au milieu du village,
01:17:54on dit à ces pays,
01:17:55si vous avez des ressortissants
01:17:56de votre pays
01:17:57qui sont condamnés définitivement
01:17:58sur le plan pénal en France,
01:17:59eh bien, vous les récupérez.
01:18:00Et je pense que si déjà,
01:18:01on commence à faire ça,
01:18:02vous allez voir qu'on va résoudre
01:18:03énormément de problèmes.
01:18:04Ça paraît simple.
01:18:05La question de droit,
01:18:06elle est importante.
01:18:07Notamment à chaque fois,
01:18:08on entend la Macronique
01:18:09qui va expliquer que,
01:18:10de toute façon,
01:18:11on ne peut pas le faire.
01:18:12Or, il y a un cas
01:18:13où les EQTF aujourd'hui
01:18:14sont appliqués massivement.
01:18:15C'est le cas de Mayotte.
01:18:16On sait très bien
01:18:17qu'il y a un problème d'immigration.
01:18:18qui fait qu'il y a près
01:18:19de 70% des EQTF
01:18:20qui sont appliqués
01:18:21et ils sont renvoyés
01:18:22justement aux Comores.
01:18:23Comment ça fonctionne ?
01:18:24En moins de 24 heures,
01:18:25il y a un renvoi.
01:18:26Et la seule chance
01:18:27que peut avoir justement
01:18:28un Comorien
01:18:29de ne pas être expulsé
01:18:30de Mayotte,
01:18:31c'est de trouver un avocat
01:18:32et de le payer 1 000 euros.
01:18:33Le juge,
01:18:34il est complètement contourné.
01:18:35Donc, si c'est possible
01:18:36à Mayotte,
01:18:37qui fait partie de la France,
01:18:38ça veut dire que ce régime
01:18:39d'exception
01:18:40peut tout à fait être généralisé
01:18:41à l'Hexagone.
01:18:42Mais,
01:18:43même si vous avez
01:18:45des accords
01:18:46de laisser passer consulaires
01:18:47avec certains pays,
01:18:48même si vous arrivez
01:18:49à installer
01:18:50ce rapport de force,
01:18:51on est quoi ?
01:18:52À 10% d'EQTF ?
01:18:53Vous croyez que
01:18:54le gouvernement
01:18:55de Jordan Bardella,
01:18:56s'il accède au pouvoir
01:18:57le 8 juin prochain,
01:18:58va peut-être remplir
01:18:59l'objectif annoncé
01:19:00par Emmanuel Macron
01:19:01lui-même il y a quelques années ?
01:19:02Aller à 100% d'EQTF ?
01:19:04Il y a deux problèmes.
01:19:05Qu'on soit à 10%,
01:19:06c'est le premier problème.
01:19:07Et le deuxième,
01:19:08il y a eu une fausse promesse
01:19:09pour ne pas dire
01:19:10un mensonge
01:19:11d'Emmanuel Macron
01:19:12qui a dit dans une interview
01:19:13lors de son premier quinquennat
01:19:16à Louis Dragnel d'ailleurs
01:19:17dans les colonnes
01:19:18de Valeurs Actuelles,
01:19:19nous allons atteindre
01:19:20les 100% d'obligation
01:19:21de quitter le territoire français.
01:19:22Quelques années plus tard,
01:19:23on est à 10%.
01:19:24Donc, il a fait aussi
01:19:25une fausse promesse aux Français.
01:19:27Et à chaque fois
01:19:28que vous l'interrogez
01:19:29sur la question
01:19:30et les journalistes
01:19:31ne l'interrogent pas souvent...
01:19:32Il n'y croyait pas lui-même
01:19:33à ce moment-là, vous croyez ?
01:19:34Évidemment.
01:19:35Évidemment.
01:19:36Il n'allait pas régler
01:19:37le problème
01:19:38de laisser passer consulaires
01:19:39comme ça du jour au lendemain.
01:19:40Il n'avait pas la volonté
01:19:41de bloquer l'aide au développement,
01:19:42de bloquer les avions,
01:19:43de bloquer les visas
01:19:44plus que cela.
01:19:45Donc, il a quand même eu le chic.
01:19:47Emmanuel Macron, c'est rare.
01:19:48Généralement,
01:19:49les présidents de gauche
01:19:50se fâchent avec le Maroc
01:19:51mais sont bien avec l'Algérie.
01:19:53Et les présidents de droite
01:19:54se fâchent avec l'Algérie
01:19:56mais sont bien avec le Maroc.
01:19:57Lui, il a réussi l'exploit
01:19:59d'être fâché à la fois
01:20:00avec l'Algérie et le Maroc.
01:20:01Ça, c'est totalement inédit
01:20:02dans l'histoire
01:20:03de la diplomatie française.
01:20:04Parce qu'il est un peu de gauche
01:20:05et un peu de droite.
01:20:06Ce sera un vrai révélateur, Maxime.
01:20:07Encore une fois,
01:20:08dans l'hypothèse
01:20:12sur les trois ans qui viennent,
01:20:13ce sera aussi une façon
01:20:14de révéler à quel point
01:20:15le programme du RN est applicable,
01:20:17à quel point 2027
01:20:18peut être une échéance également
01:20:20pour ce même
01:20:21Rassemblement national.
01:20:22Les Français vont juger sur pièce
01:20:23s'ils donnent, évidemment,
01:20:24le pouvoir à ce Rassemblement.
01:20:26Les Français, je pense,
01:20:27sont très lucides
01:20:28et savent qu'on doit attendre
01:20:29du Rassemblement national
01:20:30une obligation de moyens
01:20:31et non pas une obligation de résultats.
01:20:33Pour la simple et bonne raison
01:20:34qu'ils n'auront pas tous les pouvoirs.
01:20:35Et ça, Emmanuel Macron
01:20:36l'a bien compris.
01:20:37Il sait qu'en créant une cohabitation,
01:20:39le Rassemblement national
01:20:40n'aura pas le pouvoir
01:20:41constitutionnel
01:20:42et donc 80% de son programme
01:20:44qui est fondé
01:20:45sur une élection présidentielle
01:20:46sera inapplicable
01:20:47parce qu'il a besoin
01:20:48du pouvoir constitutionnel
01:20:49notamment pour pouvoir
01:20:50modifier les dispositions européennes,
01:20:51pour pouvoir modifier la Constitution.
01:20:53Il faut savoir que nos engagements
01:20:54européens sont prévus
01:20:55par la Constitution française.
01:20:56Donc ça, indéniablement,
01:20:58les Français l'ont compris
01:20:59et n'en voudront pas à M. Bardella
01:21:01de ne pas pouvoir tout réaliser
01:21:03parce qu'il n'aura pas
01:21:04le pouvoir de tout réaliser.
01:21:05Après, sur les OQTF,
01:21:06il ne faut pas oublier une chose,
01:21:07c'est la partie émergée
01:21:08de l'iceberg.
01:21:09Parce qu'une OQTF,
01:21:10c'est pris comment ?
01:21:11C'est pris à partir du moment
01:21:12où la personne est identifiée
01:21:13par les services administratifs
01:21:14et qu'ensuite,
01:21:15on décide de l'expulser
01:21:16parce qu'elle ne remplit plus
01:21:17les conditions
01:21:18ou bien qu'elle a commis
01:21:19des troubles à l'ordre public
01:21:20ou qu'elle a commis une infraction.
01:21:21Mais à partir de quand
01:21:22on identifie une personne comme ça ?
01:21:23Très souvent,
01:21:24lorsqu'elle commet
01:21:25une infraction pénale,
01:21:26qu'elle est placée en garde à vue
01:21:27et qu'à l'occasion de la garde à vue,
01:21:28quand on se rend compte
01:21:29qu'elle a volé quelque chose,
01:21:30on s'intéresse
01:21:31à sa situation administrative
01:21:32et on décide
01:21:33de prononcer une OQTF.
01:21:35Ce que je veux dire par là,
01:21:36c'est qu'il y a énormément
01:21:37de personnes
01:21:38qui passent sous les radars
01:21:39et en réalité,
01:21:40si on veut régler le problème
01:21:41de l'immigration irrégulière en France,
01:21:42ce n'est pas simplement
01:21:43l'exécution des OQTF.
01:21:44Ça va être l'identification
01:21:45de toutes les personnes
01:21:46en situation régulière en France.
01:21:47C'est encore un autre sujet.
01:21:48Et au bout d'un an,
01:21:49l'OQTF n'est plus valable.
01:21:50Et je peux vous dire
01:21:51que les moyens vont vraiment
01:21:52être nécessaires.
01:21:53Juste, mais à part le RNC,
01:21:54ça intéresse qui dans cette campagne,
01:21:55cette question ?
01:21:56La question de la sécurité
01:21:57et des OQTF ?
01:21:58Des OQTF.
01:21:59De toute façon,
01:22:00j'ai envie de vous dire
01:22:01qu'il n'y a pas eu de campagne.
01:22:02On n'a pas parlé des programmes.
01:22:03Cette campagne Éclair,
01:22:04c'était une campagne
01:22:05de trois semaines.
01:22:06Donc par définition,
01:22:07le chef de l'État
01:22:08a fait le choix
01:22:09d'une campagne express
01:22:10qu'il n'y ait pas
01:22:11de débat
01:22:12concernant les programmes.
01:22:13Il y a eu quelques débats
01:22:14naturellement,
01:22:15mais demander aux Français
01:22:16s'ils connaissent
01:22:17le programme du Front populaire
01:22:18ou le programme d'Ensemble
01:22:19pour la majorité présidentielle,
01:22:20évidemment,
01:22:21ils ne le connaissent pas.
01:22:22D'Ensemble, encore plus
01:22:23parce que
01:22:24d'Ensemble, encore moins.
01:22:25C'est vrai.
01:22:26C'est vrai.
01:22:27Mais il est évident
01:22:29que sur ces questions-là,
01:22:30bien sûr,
01:22:31le Rassemblement national
01:22:32est identifié.
01:22:33Ça fait longtemps
01:22:34qu'il parle de cela.
01:22:35Sur les questions de sécurité,
01:22:36sur les questions migratoires,
01:22:37le Rassemblement national
01:22:38est crédité quand même
01:22:39d'une volonté
01:22:40auprès des Français.
01:22:41Les Français savent
01:22:42qu'ils vont essayer
01:22:43de faire quelque chose
01:22:44parce que ça fait longtemps
01:22:45qu'ils le disent.
01:22:46Voilà.
01:22:47Pour cette question
01:22:48des OQTF
01:22:49et le programme
01:22:50sur l'immigration illégale
01:22:51du Rassemblement national.
01:22:52Driss Ghali,
01:22:53merci beaucoup
01:22:54d'avoir été avec nous.
01:22:55On va vous libérer.
01:22:56Bon retour au Pays du Soleil.
01:22:58Vous restez encore un peu
01:22:59à Paris quelques jours.
01:23:00Au plaisir de vous retrouver
01:23:01sur nos plateaux.
01:23:02Merci d'avoir été
01:23:03avec nous.
01:23:04Autre sujet.
01:23:05Le général Paloméros
01:23:06va nous rejoindre.
01:23:07Ça sera par visio
01:23:08parce qu'on a...
01:23:09Bonsoir, mon général.
01:23:10Bonjour, général.
01:23:11Bonsoir.
01:23:12Il y a un sujet
01:23:13qui fait polémique.
01:23:14Ce soir,
01:23:15il a été lancé
01:23:16par Marine Le Pen
01:23:17qui affirme que
01:23:18le titre de chef des armées
01:23:19est honorifique.
01:23:20Évidemment,
01:23:21la présidente du RN
01:23:22a provoqué
01:23:23une véritable levée
01:23:24de boucliers.
01:23:25On va vous entendre là-dessus.
01:23:26On remet les idées en place
01:23:27avec le sujet
01:23:28de Mickaël De Santos.
01:23:32Emmanuel Macron,
01:23:33chef des armées.
01:23:34Un titre honorifique
01:23:35en cas de cohabitation
01:23:36pour Marine Le Pen.
01:23:37Des propos tenus
01:23:38dans le journal
01:23:39Le Télégramme
01:23:40réitérés
01:23:41quelques heures plus tard
01:23:42par la patronne
01:23:43du RN.
01:23:44Sans remettre en cause
01:23:45le domaine réservé
01:23:46du président de la République
01:23:47en matière
01:23:48d'envoi de troupes
01:23:49à l'étranger,
01:23:50le Premier ministre
01:23:51a,
01:23:52par le contrôle budgétaire,
01:23:53le moyen de s'y opposer.
01:23:55Une position
01:23:56critiquée
01:23:57par François Bayrou.
01:23:58Sur CNews,
01:23:59le président du Modem
01:24:00l'accuse de bafouer
01:24:01la Constitution.
01:24:02Si vous prétendez
01:24:03que celui
01:24:04qui nomme
01:24:05aux emplois civils
01:24:06et militaires
01:24:07de l'État,
01:24:08celui qui préside
01:24:09les conseils de défense,
01:24:10celui dont la Constitution
01:24:11dit en toutes lettres
01:24:12qu'il est le chef
01:24:13des armées,
01:24:14si vous prétendez
01:24:15que ce n'est pas vrai,
01:24:16en fait,
01:24:17que ce seraient
01:24:18des titres
01:24:19pour faire joli,
01:24:20alors vous mettez
01:24:21en cause profondément
01:24:22la Constitution.
01:24:23Une Constitution
01:24:24qui n'est pas
01:24:25également honorifique
01:24:26pour Sébastien Lecornu.
01:24:27A titre d'exemple,
01:24:28le ministre des Armées
01:24:29a posté
01:24:30sur le réseau social X
01:24:31une allocution
01:24:32du général de Gaulle
01:24:33relative aux fonctions
01:24:34du président.
01:24:35Dans les domaines
01:24:36essentiels
01:24:37de la politique extérieure
01:24:38et de la sécurité nationale,
01:24:39il est tenu
01:24:40à une action directe
01:24:41puisqu'en vertu
01:24:42de la Constitution,
01:24:43il négocie
01:24:44et conclut les traités
01:24:45puisqu'il est le chef
01:24:46des armées,
01:24:47puisqu'il préside
01:24:48la défense.
01:24:49En février dernier,
01:24:50Emmanuel Macron
01:24:51avait ouvert le débat
01:24:52sur l'envoi
01:24:53de soldats
01:24:54en Ukraine.
01:24:55Une ligne rouge
01:24:56que Jordan Bardella
01:24:57ne souhaite pas franchir.
01:24:58Le prétendant
01:24:59au poste
01:25:00de Premier ministre
01:25:01veut éviter l'escalade,
01:25:02devenir cobelligérant
01:25:03face à la Russie,
01:25:04puissance nucléaire.
01:25:08Général Jean-Paul Palomé,
01:25:09heureuse bonsoir.
01:25:10Je rappelle que vous êtes
01:25:11ancien chef d'état-major
01:25:12de l'armée de l'air.
01:25:13Question très simple,
01:25:14Emmanuel Macron
01:25:15est-il vraiment
01:25:16le chef des armées
01:25:17à titre honorifique
01:25:18comme le dit
01:25:19Marine Le Pen aujourd'hui ?
01:25:20Non, ça c'est vraiment
01:25:21c'est pas exact
01:25:22à aucun égard.
01:25:23Ça a été d'ailleurs
01:25:24assez bien défini
01:25:25je pense
01:25:26par François Bayrou.
01:25:27Mais une fois qu'on a dit
01:25:28effectivement
01:25:29que le Président
01:25:30était chef des armées,
01:25:31il a le pouvoir
01:25:32d'engager les forces
01:25:33sur le terrain,
01:25:34c'est lui qui en assume
01:25:35directement la responsabilité.
01:25:36Un premier élément,
01:25:37je pense que la référence
01:25:38au général de Gaulle
01:25:39en la matière
01:25:40ne vaut pas grand-chose
01:25:41parce que je ne suis pas sûr
01:25:42qu'il y ait une référence
01:25:43au général de Gaulle
01:25:44en matière d'armée.
01:25:45Je pense qu'il y a
01:25:46une référence
01:25:47au général de Gaulle
01:25:48en matière d'armée.
01:25:49Une fois qu'on a dit ça,
01:25:50c'était à un autre temps,
01:25:51il est clair que malgré tout,
01:25:52quoi qu'il sorte des élections,
01:25:53ça va poser un problème
01:25:54malgré tout.
01:25:55Le Président reste
01:25:56chef des armées,
01:25:57il n'y a aucun doute,
01:25:58personne ne va le contester
01:25:59sauf peut-être
01:26:00certains leaders politiques.
01:26:01Mais c'est vrai là,
01:26:02Marine Le Pen a raison
01:26:03sur ce côté-là,
01:26:04c'est qu'effectivement
01:26:05c'est le président
01:26:06qui a le pouvoir
01:26:07d'engager les forces
01:26:08sur le terrain,
01:26:09c'est lui qui en assume
01:26:10directement la responsabilité.
01:26:11C'est lui qui a le pouvoir
01:26:12d'engager les forces
01:26:13sur le terrain,
01:26:14c'est lui qui a le pouvoir
01:26:15d'engager les forces
01:26:17sur ce côté-là,
01:26:18c'est effectivement
01:26:19le gouvernement,
01:26:20le Premier ministre d'abord
01:26:21qui est responsable
01:26:22je dirais de la direction
01:26:23de la défense nationale
01:26:26et donc qui,
01:26:28avec une majorité
01:26:29si possible,
01:26:30vote les crédits
01:26:31de la défense
01:26:32pour permettre
01:26:33à l'outil de défense
01:26:34de continuer
01:26:35à s'améliorer
01:26:36et on voit
01:26:37combien on en a besoin
01:26:38en ce moment
01:26:39avec toutes les questions
01:26:40qui plus est
01:26:41de l'Ukraine
01:26:42et de notre incapacité
01:26:43relative
01:26:44à fournir
01:26:45s'il faut à l'Ukraine.
01:26:46Donc,
01:26:47c'est un vrai problème
01:26:48qui est soulevé,
01:26:49il ne faut pas le minimiser.
01:26:50Général,
01:26:51permettez-moi de vous couper
01:26:52parce qu'en fond
01:26:53la question qui est posée
01:26:54c'est une question
01:26:55d'orientation politique.
01:26:56Quand on a
01:26:57le chef de l'État
01:26:58qui dit
01:26:59il est possible,
01:27:00envisageable
01:27:01qu'on envoie
01:27:02des troupes au sol
01:27:03il y a quelques temps
01:27:04et qu'on a
01:27:05un Premier ministre
01:27:06peut-être futur,
01:27:07probable,
01:27:08que sais-je,
01:27:09on verra dimanche
01:27:10mais qui dit
01:27:11exactement le contraire.
01:27:12Maligno-Rouge sait
01:27:13qu'on n'en verra jamais
01:27:14un Premier ministre
01:27:15français en Ukraine.
01:27:16Évidemment qu'on sent bien
01:27:17même s'il s'agit de politique,
01:27:18on sent bien
01:27:19qu'il pourrait y avoir
01:27:20deux lignes différentes.
01:27:21Comment on fait
01:27:22quand on a deux hommes
01:27:23à la tête d'un État
01:27:24pour sortir
01:27:25d'une situation
01:27:26comme celle-là ?
01:27:27Au fond,
01:27:28c'est ça la question
01:27:29qui est posée.
01:27:30La Constitution
01:27:31me semble claire
01:27:32sur le sujet,
01:27:33c'est effectivement
01:27:34le Président
01:27:35qui a cette capacité.
01:27:36Maintenant,
01:27:37si d'une manière
01:27:38ou d'une autre,
01:27:39donc,
01:27:40je pense que
01:27:41le Premier ministre
01:27:42n'aura pas vraiment
01:27:43que deux choix
01:27:44que de suivre
01:27:45les directives du Président.
01:27:46Il ne peut pas s'y opposer ?
01:27:47Parce que moi,
01:27:48ce que j'ai compris
01:27:49de la Constitution
01:27:50en général,
01:27:51et vous me corrigez
01:27:52si je me trompe,
01:27:53du jour au lendemain,
01:27:54oui,
01:27:55le Président de la République,
01:27:56chef des armées,
01:27:57peut envoyer des troupes
01:27:58au sol
01:27:59sans l'avis du gouvernement
01:28:00mais en revanche,
01:28:01si vous prolongez
01:28:02le déploiement,
01:28:03au bout d'un certain temps,
01:28:04le chef de l'État
01:28:05doit consulter
01:28:06la représentation nationale
01:28:07et là,
01:28:08vous vous retrouvez
01:28:09face à un problème.
01:28:10Absolument,
01:28:11c'est ce que j'avais souligné,
01:28:12vous avez raison de le dire,
01:28:13c'est plutôt
01:28:14dans le moyen long terme
01:28:15que le problème se pose.
01:28:16D'un côté,
01:28:17parce qu'effectivement,
01:28:18il y a ce passage
01:28:19devant l'Assemblée nationale,
01:28:22devant le Sénat,
01:28:23c'est logique à mon sens,
01:28:26mais il y a aussi
01:28:27les moyens
01:28:28qui sont affectés
01:28:29à ces opérations
01:28:30et là,
01:28:31c'est à la fois
01:28:32le Premier ministre
01:28:33et le ministre des armées
01:28:34qui en sont responsables.
01:28:36Donc,
01:28:37vous avez raison
01:28:38de dire
01:28:39qu'ils en sont responsables.
01:28:40Donc,
01:28:41oui,
01:28:42potentiellement,
01:28:43une crise…
01:28:44On fait tourner le micro,
01:28:45vous restez avec nous,
01:28:46comme on a un spécialiste
01:28:47du droit,
01:28:48peut-être,
01:28:49première réaction.
01:28:50C'est un droit particulier,
01:28:51celui-ci.
01:28:52Oui,
01:28:53vous me donnez des galons
01:28:54que je n'ai pas,
01:28:55merci.
01:28:56On a bien compris
01:28:57que le but
01:28:58de Marine Le Pen,
01:28:59c'est déjà
01:29:00de marquer son terrain,
01:29:01de préparer cette cohabitation
01:29:02et de minimiser
01:29:03l'autorité présidentielle.
01:29:04Alors,
01:29:05Marine Le Pen
01:29:06est très loin d'être bête
01:29:07et elle sait pertinemment
01:29:08que l'article 35
01:29:09de la Constitution
01:29:10prévoit que le chef des armées,
01:29:11c'est le président de la République
01:29:12et elle l'a bien compris.
01:29:13Mais quand elle parle de Norifide,
01:29:14je pense qu'elle parle
01:29:15en termes de pouvoir.
01:29:16Et c'est vrai
01:29:17que l'article 35
01:29:18de la Constitution
01:29:19prévoit que le Parlement
01:29:20doit être consulté,
01:29:21notamment si la lierre dure
01:29:22et plus de 4 mois.
01:29:23Et c'est vrai
01:29:24que s'ils sont à la majorité,
01:29:25qu'ils obtiennent la majorité
01:29:26à l'Assemblée nationale,
01:29:27il y aura un blocage
01:29:28qui s'instaurera.
01:29:29Mais vous savez,
01:29:30tout chef,
01:29:31et moi je fais
01:29:32une petite formation militaire,
01:29:33mais tout chef bien inspiré
01:29:34prend conseil
01:29:39et s'assurer que le Parlement
01:29:40le suivra.
01:29:41Donc forcément,
01:29:42le caractère honorifique
01:29:43va arriver par la seule circonstance
01:29:44qu'il sera un petit peu
01:29:45tout seul à décider
01:29:46et qu'il emporterait
01:29:47une responsabilité
01:29:48tellement importante
01:29:49que sans le Parlement
01:29:50et le gouvernement,
01:29:51notre gouvernement pardon,
01:29:52à savoir le chef du gouvernement
01:29:53dont M. Bardella
01:29:54le soutenant,
01:29:55il est incapable
01:29:56d'engager une guerre aujourd'hui.
01:29:57Vous vouliez apporter
01:29:58une petite précision
01:29:59M. Palomeros ?
01:30:00Non, non, je soucie
01:30:01à ce qui vient d'être dit.
01:30:02Simplement,
01:30:03le cas est très pratique
01:30:04car maintenant
01:30:05c'est non seulement
01:30:06le potentiel en voie
01:30:07de soldats en Ukraine
01:30:08mais c'est la poursuite
01:30:09de notre politique
01:30:10de soutien à l'Ukraine
01:30:11qui est mise en question
01:30:12au travers du consortium
01:30:13des alliés je dirais
01:30:14et d'un autre rôle
01:30:15dans, par exemple,
01:30:16le fait qu'on ait souhaité
01:30:17donner des Mirage 2000
01:30:18et ça va se faire
01:30:19progressivement à l'Ukraine.
01:30:20Ça, ça peut très bien
01:30:21être remis en cause
01:30:22par le gouvernement
01:30:23mais par le biais effectivement
01:30:24des budgets,
01:30:25du passage devant l'Assemblée.
01:30:26Pas directement,
01:30:27me semble-t-il.
01:30:28Mais de toute façon,
01:30:29c'est potentiellement
01:30:30une critique
01:30:31de l'Union Européenne
01:30:32et de l'Union Européenne
01:30:33et de l'Union Européenne
01:30:35Mais de toute façon,
01:30:36c'est potentiellement une crise.
01:30:37C'est certain.
01:30:38Ça, c'est une excellente question.
01:30:39C'est un excellent exemple
01:30:40parce qu'il n'y a pas eu
01:30:41de débat à l'Assemblée.
01:30:42Il y a eu de l'information.
01:30:43Chacun a donné son avis
01:30:44et au final,
01:30:45comment on dit,
01:30:46le final cut,
01:30:47la décision finale
01:30:48avec Tegner.
01:30:49Il y a eu un vote.
01:30:50Il y a eu un vote
01:30:51sur l'aide à l'Ukraine
01:30:52qui a été organisé
01:30:53pour piéger
01:30:54la France insoumise
01:30:55consultatif
01:30:56mais qui a été organisé
01:30:57pour piéger la France insoumise
01:30:58et le Rassemblement national.
01:30:59La France insoumise
01:31:00a voté contre l'aide
01:31:02à l'Ukraine
01:31:03tandis que le RN
01:31:04s'était abstenu
01:31:05alors que Marine Le Pen
01:31:06avait toujours été plutôt opposée
01:31:07mais elle ne voulait pas
01:31:08tomber dans le piège
01:31:09d'Emmanuel Macron
01:31:10et se retrouver
01:31:11avec le sparadrap
01:31:12du capitaine Haddock
01:31:13sur lequel il est marqué
01:31:14pro-Russe.
01:31:15Éric ?
01:31:16Déjà, il faut rappeler
01:31:17qu'il y a eu un précédent.
01:31:18C'était en 99.
01:31:19Jacques Chirac voulait intervenir
01:31:20à Abidjan
01:31:21parce qu'il y avait un coup d'État
01:31:22et Lionel Jospin l'a bloqué.
01:31:23Parce qu'on parle beaucoup
01:31:24de l'article 15
01:31:25mais il y a aussi l'article 20
01:31:26qui dit que le Premier ministre
01:31:27dispose de l'armée.
01:31:28Il n'y a uniquement
01:31:29deux cas de mesure
01:31:30dans lesquels aujourd'hui
01:31:31le Président a l'autonomie complète.
01:31:32D'abord l'article 16
01:31:33mais on sait aujourd'hui
01:31:34que pour l'instant
01:31:35tant qu'on n'est pas
01:31:36dans des cas d'émeute généralisée
01:31:37etc.
01:31:38On ne peut pas y passer.
01:31:39On sait que la question
01:31:40au début du Covid a été posée
01:31:41mais elle a été réglée
01:31:42et le deuxième élément
01:31:43c'est l'utilisation
01:31:44de l'arme nucléaire.
01:31:45Il y a plusieurs conditions
01:31:46mais là-dessus
01:31:47le Premier ministre
01:31:48est simplement informé.
01:31:49Tout le reste
01:31:50de toute façon
01:31:51le Premier ministre
01:31:52peut bloquer.
01:31:53Vous savez, même cette expression
01:31:54du domaine réservé
01:31:55ça, il n'y a aucun
01:31:56fondement juridique.
01:31:57C'est Jacques Chaban-Lelmas
01:31:58qui l'a créé
01:31:59et qui l'a inventé.
01:32:00Et donc Marine Le Pen
01:32:01là-dessus elle a raison.
01:32:02C'est un pouvoir discrétionnaire
01:32:03et en effet vous l'avez mentionné
01:32:04c'est l'arme nucléaire.
01:32:05Et d'un point de vue politique
01:32:06pourquoi elle le fait ?
01:32:07Parce qu'elle sait très bien
01:32:08qu'Emmanuel Macron
01:32:09utilise à chaque fois
01:32:10l'international
01:32:11pour des raisons politiques.
01:32:12Il aime ça.
01:32:13Et donc dans le cadre
01:32:14des négociations
01:32:15qui pourraient y avoir
01:32:16peut-être sur la politique intérieure
01:32:17elle va justement avoir
01:32:18un rapport de force
01:32:19en lui faisant comprendre aussi
01:32:20que son fameux domaine
01:32:21de se retrouver avec les dirigeants
01:32:22etc.
01:32:23Et bien elle peut justement
01:32:24lui couper les ailes
01:32:25parce que les autres dirigeants
01:32:26ils suivent aujourd'hui
01:32:27ce qui se passe en France
01:32:28et ils comprennent que
01:32:29quand ils vont parler d'Emmanuel Macron
01:32:30de toute façon
01:32:31ça n'engage pas grand-chose
01:32:32et en plus dans trois ans
01:32:33Emmanuel Macron
01:32:34il ne se représente pas.
01:32:35Yohann, Jordan Bardella, Amatignon
01:32:36n'hésiteraient pas à conduire le pays
01:32:37contre l'avis du Président de la République
01:32:38y compris sur les sujets
01:32:39de défense nationale
01:32:40c'est ça qu'on comprend
01:32:41à travers cette séquence aussi ?
01:32:42De toute façon ce qu'on comprend
01:32:43c'est que si cohabitation
01:32:44il y a
01:32:45ce sera une cohabitation
01:32:46bien plus dure
01:32:47que celle que nous avons vécue
01:32:48dans le passé
01:32:49et ce que dit Marine Le Pen
01:32:50effectivement
01:32:51là à Emmanuel Macron
01:32:52c'est que
01:32:53le domaine réservé
01:32:54ça n'existera plus
01:32:55que le gouvernement
01:32:57entend appliquer
01:32:59tous les pouvoirs
01:33:00qui seront les siens
01:33:01et qu'il n'entende faire
01:33:02aucun cadeau
01:33:03à Emmanuel Macron
01:33:04ne lui laisser
01:33:05aucune marge de manoeuvre.
01:33:06Le domaine réservé
01:33:07c'est ce que
01:33:08François Mitterrand
01:33:09avait réussi à imposer
01:33:10à Jacques Chirac
01:33:11en 1986
01:33:12parce qu'il avait
01:33:13l'autorité suffisante
01:33:14pour le faire.
01:33:15Sauf que le rapport de force
01:33:17n'est évidemment pas le même.
01:33:18Là Emmanuel Macron
01:33:19serait évidemment
01:33:20extrêmement affaibli
01:33:21et puis
01:33:22la pratique du pouvoir
01:33:23n'est pas la même.
01:33:24Il n'y a aucun respect
01:33:25entre le Rassemblement National
01:33:26et Emmanuel Macron.
01:33:27Ça serait vraiment
01:33:28une cohabitation
01:33:29extrêmement difficile
01:33:30très très brutale.
01:33:31Général Paloméros ?
01:33:32Oui.
01:33:33Non ce que je voulais dire
01:33:34c'est qu'il y aurait
01:33:35en toute hypothèse
01:33:36une application très concrète
01:33:37c'est que dès la rentrée
01:33:38doit se voter
01:33:39le budget de la Défense
01:33:40et là on verra
01:33:41si effectivement
01:33:42il y aura
01:33:43une application
01:33:44très concrète
01:33:45et là on verra
01:33:46si effectivement
01:33:47le parti qui sera au pouvoir
01:33:48en espérant qu'il y en ait un
01:33:51suit ou non
01:33:52la loi de programmation militaire
01:33:54qui a été définie
01:33:55par le Président de la République.
01:33:56Et ça peut changer
01:33:59vraiment le cours des choses
01:34:00parce que cette loi
01:34:01de programmation
01:34:02elle est nécessaire
01:34:03elle vise à reconstruire
01:34:04l'armée
01:34:05elle est d'autant plus nécessaire
01:34:06qu'il y a ces engagements
01:34:07en Ukraine
01:34:08et qu'on se rend compte
01:34:09que l'armée
01:34:10a ses faiblesses
01:34:11même si elle sait
01:34:12faire beaucoup de choses.
01:34:13Donc je pense
01:34:15que ça sera sans doute
01:34:16peut-être l'envoi de force
01:34:18en Ukraine
01:34:19mais je ne crois pas du tout
01:34:20mais ça sera le premier test
01:34:21qui viendrait
01:34:22de ce premier budget
01:34:24d'une nouvelle majorité
01:34:26qui pourrait remettre
01:34:28en question
01:34:29les ambitions de défense
01:34:30du Président Macron.
01:34:31Et puis un dernier mot
01:34:32peut-être purement politique
01:34:33Général Paloméros
01:34:34Marine Le Pen
01:34:35sait peut-être aussi
01:34:36en s'adressant indirectement
01:34:37aux armées
01:34:38que les militaires
01:34:39pour beaucoup
01:34:40votent pour le Rassemblement National
01:34:41il y a un message
01:34:42également subliminal
01:34:43qui est passé
01:34:44par les militaires français
01:34:45avant ce scrutin non ?
01:34:46Alors ça je ne pourrais pas
01:34:48vous confirmer
01:34:49je n'ai pas fait de sondage
01:34:50des militaires
01:34:51Il y a des sondages
01:34:52qui ont été faits pour vous
01:34:53et la dernière fois
01:34:54on était à 40%
01:34:55des militaires
01:34:56qui votent
01:34:57Rassemblement National
01:34:58Je n'ai pas dit
01:34:59le contraire
01:35:00simplement
01:35:01ce que je pense
01:35:02c'est que
01:35:03les militaires
01:35:04sont avant tout
01:35:05des loyalistes
01:35:06qui effectivement
01:35:08obéissent au pouvoir
01:35:09mais dans une crise
01:35:11institutionnelle
01:35:12évidemment
01:35:13ça sera quelque chose
01:35:14d'une invitation
01:35:15qu'on a vécue
01:35:16qui n'a rien à voir
01:35:17avec potentiellement
01:35:18ce qu'on vivrait là
01:35:19Toute dernière
01:35:20petite chose
01:35:21mon général
01:35:22vous qui avez la liberté
01:35:23d'exprimer
01:35:24votre point de vue librement
01:35:25y a-t-il un programme
01:35:26dans les principaux
01:35:27partis
01:35:28qui vous semblerait
01:35:29faire reculer
01:35:30ou mettre en danger
01:35:31l'armée française ?
01:35:32Encore faudrait-il
01:35:33qu'il y ait des programmes
01:35:34on l'a dit tout à l'heure
01:35:35il n'y a pas vraiment
01:35:36eu de campagne
01:35:37j'ai cherché
01:35:38avec un peu d'attention
01:35:39ce qui sort
01:35:40des indépendants
01:35:41c'est qu'il y a
01:35:42une campagne
01:35:43qui sort
01:35:44des uns et des autres
01:35:45le programme
01:35:46le plus clair
01:35:47c'est celui
01:35:48des républicains
01:35:49parce qu'ils l'ont affiché
01:35:50depuis longtemps
01:35:51sans faire de politique
01:35:52le programme d'ensemble
01:35:53on pourrait penser
01:35:54que ça sera la suite
01:35:55du programme
01:35:56de la majorité
01:35:57présidentielle
01:35:58actuelle
01:35:59il y a eu des revirements
01:36:00dans les deux camps
01:36:01dans les deux camps
01:36:02si je peux m'exprimer
01:36:03ainsi
01:36:04extrême
01:36:05mais c'est quand même
01:36:06sans doute
01:36:07plutôt du côté
01:36:08de la gauche
01:36:09ou de l'extrême gauche
01:36:10que le risque
01:36:11pèse le plus
01:36:12c'est pas nouveau
01:36:13et ce n'est pas
01:36:14surprenant
01:36:15Merci beaucoup
01:36:16mon général
01:36:17merci d'avoir été
01:36:18avec nous
01:36:19en direct
01:36:20sur ces news
01:36:21dans 100% politique
01:36:22dernière petite chose
01:36:23avec Eric
01:36:24puisque vous en parliez
01:36:25le poids
01:36:26d'Emmanuel Macron
01:36:27dans le jeu
01:36:28mondial
01:36:29mais
01:36:30même le jeu
01:36:31européen
01:36:32aujourd'hui
01:36:33il est à Bruxelles
01:36:34honorifique
01:36:35honorifique
01:36:36mais ce n'est pas
01:36:37pour rien d'ailleurs
01:36:38il est à Bruxelles
01:36:39pour une raison
01:36:40particulière
01:36:41parce qu'avec
01:36:42ses partenaires
01:36:43ils doivent
01:36:44nommer
01:36:45ceux et celles
01:36:46qui prendront
01:36:47les reines
01:36:48des reines de l'Europe
01:36:49il s'en sort bien
01:36:50là-dessus
01:36:51parce que sur
01:36:52les top jobs
01:36:53justement
01:36:54ça a été
01:36:55vraiment fait
01:36:56entre l'Allemagne
01:36:57et Emmanuel Macron
01:36:58Georges Ameloni
01:36:59là-dessus
01:37:00d'ailleurs
01:37:01c'en est plein
01:37:02d'une certaine façon
01:37:03Emmanuel Macron
01:37:04c'est un peu
01:37:05son dernier tour
01:37:06de chauve
01:37:07sur la scène européenne
01:37:08où il a encore
01:37:09un petit peu de pouvoir
01:37:10sur le côté
01:37:11vers lequel
01:37:12elle bascula
01:37:13en tout cas
01:37:14elle semble inévitable
01:37:15à trois jours
01:37:16du premier tour
01:37:17ce qui fait réagir
01:37:18Jean-François
01:37:19qu'est-ce qu'il y a ?
01:37:20Il n'y a rien de certain
01:37:21non plus quand même
01:37:22soyons prudents
01:37:23Que ce soit avec
01:37:24la gauche
01:37:25ou avec le RN
01:37:26vous ne pensez pas
01:37:27qu'il y aura
01:37:28une cohabitation
01:37:29à l'issue du 8 juillet ?
01:37:30Non
01:37:31Moi je pense
01:37:32que le seul
01:37:33suspens
01:37:34c'est de savoir
01:37:35si le RN
01:37:36aura une majorité
01:37:37relative ou absolue
01:37:38mais je ne vois absolument
01:37:39pas le problème
01:37:40de ce qu'il va se passer
01:37:41dans le prochain tour
01:37:42de chauve
01:37:43de la scène
01:37:44C'est un peu
01:37:45l'ancien ministre
01:37:46Merdemo
01:37:47qui signe un article
01:37:48intitulé
01:37:49Législative
01:37:50Le peuple piégé
01:37:51par les extrêmes
01:37:52il estime
01:37:53que le vrai sujet
01:37:54est qu'il en est
01:37:55à quelques heures
01:37:56en l'occurrence
01:37:57quelques jours
01:37:58peut-être
01:37:59du basculement
01:38:00de la France
01:38:01dans l'inconnu
01:38:02il écrit également
01:38:03qu'il y a une différence
01:38:04entre les partis
01:38:05de gouvernement
01:38:06et les partis populistes
01:38:07impossible d'imaginer
01:38:08prendre sa place habituelle
01:38:09sur le plateau
01:38:10Pardon de vous avoir interrompu
01:38:11Maxime
01:38:12Je vous en prie
01:38:13j'étais en train de me dire
01:38:14qu'il est quand même charmant
01:38:15de dire ça
01:38:16alors qu'il a quand même
01:38:17participé très fortement
01:38:18à la création de l'inconnu
01:38:19Il ne faut quand même pas oublier
01:38:20que si aujourd'hui
01:38:21on vit une crise institutionnelle
01:38:22telle que celle-ci
01:38:23c'est qu'on a eu
01:38:24l'UMP qui a tout raté
01:38:25l'EPS de monsieur Hollande
01:38:26qui a tout raté
01:38:27une sorte d'hybride
01:38:28qui est née
01:38:29de ces deux échettes
01:38:30qui s'appelle monsieur Macron
01:38:31que monsieur Macron
01:38:32a tout échoué
01:38:33et qu'aujourd'hui
01:38:34on est dans une situation
01:38:35où on a reconnu ça
01:38:36avec une crise politique
01:38:37sans précédent
01:38:38parce qu'en fait moi
01:38:39ce qui m'inquiète
01:38:40on ne va pas se mentir
01:38:41pour côtoyer quand même
01:38:42pas mal de français
01:38:43en salle d'audience
01:38:44ou tout simplement
01:38:45dans la vie de tous les jours
01:38:46les gens sont particulièrement inquiets
01:38:47en fait
01:38:48ils se demandent
01:38:49comment ça va se passer
01:38:50au mois de juillet
01:38:51ils se disent
01:38:52mais comment les JO
01:38:53vont se produire
01:38:54comment la loi de finances
01:38:55va être votée à l'automne
01:38:56quel gouvernement on va avoir
01:38:57si ce n'est pas monsieur Bardella
01:38:58Quel climat social on va avoir
01:38:59Quel climat social
01:39:00en fait tout le monde
01:39:01a affreusement peur
01:39:02et ça c'est quand même
01:39:03Ah je me réveille
01:39:05Je discutais la semaine dernière
01:39:06avec un psychiatre
01:39:07qui fait des expertises judiciaires
01:39:08Tu n'en parles pas en ce moment ?
01:39:09Non
01:39:10Je fais des expertises judiciaires
01:39:11et qui me disait
01:39:13il est chiant
01:39:16et il me disait
01:39:17je n'ai jamais eu
01:39:18autant de personnes
01:39:19qui sont venues frapper
01:39:20à ma porte
01:39:21parce qu'ils ont peur
01:39:22en réalité
01:39:25Il est 23h
01:39:26On va demander l'avis de Philippe
01:39:27juste après
01:39:28peut-être le rappel de l'actualité
01:39:29on va reprendre nos esprits
01:39:30Éric Ciotti
01:39:31conserve sa place
01:39:32de président
01:39:33président des Républicains
01:39:34Le tribunal judiciaire de Paris
01:39:36a déclaré
01:39:37irrecevable
01:39:38on référait
01:39:39la troisième tentative de LR
01:39:40d'exclure son président
01:39:41La demande du parti
01:39:42de désigner un mandataire ad hoc
01:39:44pour le remplacer
01:39:45a également été refusée
01:39:47L'université de Paris-Nanterre
01:39:48appelle ses étudiants
01:39:49à voter contre
01:39:50le rassemblement national
01:39:51des étudiants
01:39:52de l'UFR droit
01:39:53et sciences politiques
01:39:54ont reçu un mail
01:39:55des deux directrices
01:39:56indiquant les conséquences
01:39:57de l'extrême droite au pouvoir
01:39:58Ce courrier commence
01:39:59par des condamnations
01:40:00des actes antisémites
01:40:01et xénophobes
01:40:02au sein de l'université
01:40:03Seuls nos actes de refus
01:40:05permettront de ne pas sombrer
01:40:06dans ce piège
01:40:07ont précisé les deux directrices
01:40:09410 000 Français
01:40:10résidant à l'étranger
01:40:11ont voté en ligne
01:40:12pour les élections législatives
01:40:14Un record
01:40:15selon le ministère
01:40:16des Affaires étrangères
01:40:17En 2022
01:40:18ils étaient 250 000
01:40:19à avoir utilisé
01:40:20ce système de vote numérique
01:40:21Le vote en ligne
01:40:22s'est ouvert mardi
01:40:23jusqu'à ce midi
01:40:24Des problèmes d'accès
01:40:25pour les utilisateurs
01:40:26face à l'affluence
01:40:27ont été constatés
01:40:29Merci Maureen
01:40:30Philippe Guybert
01:40:31Philippe Guybert
01:40:32Bonsoir messieurs
01:40:33Bonsoir chers amis anciens
01:40:35Directeur du service
01:40:36d'information du gouvernement
01:40:37bien sûr
01:40:38Le CIG
01:40:39Le CIG
01:40:40Juste un petit mot
01:40:41avant qu'on passe à autre chose
01:40:42On vous a pas entendu
01:40:43sur cette cohabitation
01:40:44et ce que dit
01:40:45Jean-François Copé
01:40:46le saut dans l'inconnu
01:40:48Il se dit
01:40:49et là je parle sous le contrôle
01:40:50de nos deux journalistes politiques
01:40:51que Emmanuel Macron
01:40:52quand même
01:40:53commence déjà à réfléchir
01:40:54à la tournure
01:40:55que prendrait une cohabitation
01:40:56avec l'ERN
01:40:57qu'il a signifiée à ses troupes
01:40:58qu'il ne resterait pas
01:40:59les bras ballants
01:41:00mais ses marges de manœuvre
01:41:01seront très limitées
01:41:02C'est un saut dans l'inconnu
01:41:03qui doit nous inquiéter ?
01:41:04Non je ne trouve pas
01:41:05que c'est un saut dans l'inconnu
01:41:06mais j'espère qu'il réfléchit
01:41:07quand même
01:41:08parce que c'est une situation
01:41:09qu'il a lui-même
01:41:10d'une certaine manière provoquée
01:41:13Non ce n'est pas un saut
01:41:14dans l'inconnu
01:41:15à part à ce point-là
01:41:16il y a eu trois cohabitations
01:41:17Jamais une cohabitation
01:41:18avec ces sans-visibilité politique
01:41:21Oui mais
01:41:24Je développe juste mon argument
01:41:26Il vient d'arriver quand même
01:41:28Ce n'est pas un saut
01:41:30dans l'inconnu
01:41:31On prend l'exemple
01:41:32de l'armée
01:41:33de la diplomatie
01:41:34de l'Europe
01:41:35Ce sont des pouvoirs partagés
01:41:37si on veut être vraiment
01:41:38constitutionnellement exact
01:41:40Et donc il y a une prééminence
01:41:41du Président de la République
01:41:42qui tient à la pratique
01:41:43qui tient à l'ancienneté
01:41:44En matière militaire
01:41:45je suis surpris
01:41:46que personne ne rappelle
01:41:47que la dissuasion nucléaire
01:41:49est un pouvoir spécifique
01:41:50et personnel
01:41:51du Président de la République
01:41:53où là le gouvernement
01:41:55n'est pas engagé
01:41:57Pour le reste
01:41:58c'est des pouvoirs partagés
01:41:59Donc ça suppose des compromis
01:42:01Donc ça suppose
01:42:02qu'Emmanuel Macron
01:42:03et le Premier Ministre
01:42:05potentiel
01:42:07d'après le 7 juillet
01:42:09devront se mettre d'accord
01:42:11tout simplement
01:42:12parce que chacun
01:42:13il y a quand même un intérêt
01:42:14Alors il peut y avoir des crises
01:42:16Il peut y avoir des crises
01:42:17comme sur l'Ukraine
01:42:18où il y a un franc désaccord
01:42:19Mais ils ont quand même
01:42:21un intérêt à donner aux Français
01:42:22le sentiment
01:42:23que l'État est quand même tenu
01:42:25Je crois que c'est un intérêt commun
01:42:27Moi j'analyse
01:42:28la sortie de Marine Le Pen
01:42:30qui à mon avis
01:42:31n'ignore quand même pas
01:42:32la Constitution
01:42:33comme le fait
01:42:34qu'elle se place en réserve
01:42:36pour la présidentielle
01:42:38à venir
01:42:392027
01:42:40voire éventuellement
01:42:41avant
01:42:42et qu'elle met la pression
01:42:44dans le cadre de cette cohabitation
01:42:45Je ne suis pas sûr
01:42:46que Jordan Berdé là
01:42:47il y aura un jeu de rôle
01:42:49entre les deux
01:42:50qu'il ne faut pas sous-estimer
01:42:51Il y en a un qui serait
01:42:52Premier Ministre
01:42:53en cas de victoire du RN
01:42:54et l'autre
01:42:55qui aurait un rôle
01:42:56de pré-candidate
01:42:57voire de candidate permanente
01:42:59Et donc à un moment donné
01:43:01il peut y avoir
01:43:02des légères divergences
01:43:03d'intérêts
01:43:04Ça a déjà existé
01:43:05un maladure Chirac
01:43:06Ça s'est déjà vu
01:43:07Et on ne peut pas
01:43:08complètement exclure
01:43:09qu'entre Berdé là
01:43:11et Marine Le Pen
01:43:12En plus je ne suis pas sûr
01:43:13qu'étant pas de la même génération
01:43:15ils aient exactement
01:43:16les mêmes positions
01:43:17Ce qu'elle dit aussi
01:43:18Marine Le Pen
01:43:19c'est que si elle accède
01:43:20à l'Élysée en 2027
01:43:21elle sera chef des armées
01:43:22à titre honorifique
01:43:24Bref
01:43:25Bon on avance
01:43:26Vous avez raison
01:43:27Vous avez raison
01:43:28Comment ?
01:43:29Elle s'auto-flashe
01:43:30C'était une bonne intervention
01:43:32Merci d'avoir validé
01:43:33Vraiment je me sens mieux
01:43:34Merci beaucoup
01:43:35La manif à République
01:43:36Vous n'étiez pas
01:43:37à la manif à République
01:43:38contre le RN ?
01:43:39Non
01:43:40Il y a eu une manifestation
01:43:41Il y avait des leaders
01:43:42Il y avait le père d'Arcelia Soudé aussi
01:43:44On l'a appris
01:43:45Une plainte sera déposée
01:43:46contre lui par le collectif Nemesis
01:43:47pour non-assistance
01:43:48à personne en danger
01:43:49On va raconter ce qui s'est passé
01:43:51pour ceux qui arrivent
01:43:52Parce que Philippe n'était pas
01:43:53à la manif
01:43:54Donc Philippe ne sait peut-être pas
01:43:55ce qui s'est passé
01:43:56au cours de cette manifestation
01:43:57où il y avait des prises de parole
01:43:58des leaders syndicaux
01:43:59etc.
01:44:00Non au fascisme
01:44:01les discours du nouveau front populaire
01:44:04Pas sarane
01:44:05Non pas sarane si vous voulez
01:44:06Mais le collectif Nemesis
01:44:08qui est un collectif féministe
01:44:10a pris la parole
01:44:12surtout a sorti des banderoles
01:44:14des pancartes
01:44:15et tout de suite
01:44:16on leur a sauté dessus
01:44:18Il y a eu des blessés
01:44:19On va revoir la séquence
01:44:21Il y a même une jeune femme
01:44:22qui est à l'hôpital
01:44:23Tony Pitaro
01:44:27Le collectif Nemesis
01:44:28s'est invité dans la manifestation
01:44:30anti-RN
01:44:31Place de la République
01:44:32pour dénoncer
01:44:33les investitures controversées
01:44:35de certains candidats
01:44:36du front populaire
01:44:37C'est alors que certains manifestants
01:44:39les ont violemment pris à partie
01:44:41Voilà ce qu'on ne veut pas précisément
01:44:43Voilà ce qu'on ne veut pas précisément
01:44:45Voilà ce qu'on ne veut pas précisément
01:44:47Voilà ce qu'on ne veut pas précisément
01:44:49La directrice de Nemesis
01:44:51Alice Cordier
01:44:52a dénoncé cette violence
01:44:53tout à l'heure sur CNews
01:44:54C'était des militants d'extrême gauche
01:44:56C'était des hommes de tout âge
01:44:58On a des militants
01:44:59qui ont été mis au sol
01:45:00frappés au sol
01:45:01On en a actuellement
01:45:02une qui est à l'hôpital
01:45:03On ne comprend pas
01:45:04Enfin on sait ce qu'il s'est passé
01:45:06c'est dans le sens
01:45:07où on a voulu interpeller
01:45:09mais on ne comprend pas
01:45:11ce déferlement de violence
01:45:13Je n'ai jamais vu autant de haine
01:45:15dans le regard de gens
01:45:16Il faut savoir que Streetpress
01:45:17ce média qui passe son temps
01:45:18à expliquer que la droite est violente
01:45:20était sur place
01:45:21et à revendiquer le fait
01:45:22que nous soyons faits exfiltrés
01:45:24sans préciser qu'on a surtout été lynchés
01:45:26pour certaines
01:45:27Et on a des militants de la CGT
01:45:29qui ont remercié les gens sur place
01:45:31de nous avoir dégagés
01:45:32de cette façon
01:45:33Je rappelle qu'on était 10 jeunes femmes
01:45:34Depuis la scène
01:45:35Sophie Binet assiste à ces violences
01:45:37Non pas Sarah !
01:45:39Non pas Sarah !
01:45:41Bravo à toutes et tous
01:45:42pour avoir résisté
01:45:43à cette attaque fasciste
01:45:44du collectif Nemesis
01:45:47Le collectif Nemesis
01:45:49a annoncé porter plainte
01:45:54Vous imaginez
01:45:55On a vu ce que c'est
01:45:56l'extrême gauche qui gagne
01:45:57C'est la violence physique
01:45:58Parce qu'on a quand même
01:45:59une leader politique
01:46:01qui se permet de saluer
01:46:02des violences physiques
01:46:03contre des jeunes femmes
01:46:04qui sont venues manifester
01:46:05de manière pacifique
01:46:06Et c'est à proprement scandaleux
01:46:07Donc en fait
01:46:08les Français doivent comprendre
01:46:09que si cette partie-là
01:46:10de la classe politique
01:46:11vient à gagner demain
01:46:12ce sera la violence dans la rue
01:46:13Elle est là qu'elle va se situer
01:46:14cette violence
01:46:15Et moi j'apporte
01:46:16tout mon soutien
01:46:17à ces jeunes
01:46:18à ces jeunes femmes
01:46:19qui sont très courageuses
01:46:20à Alice Cordier
01:46:21que je connais bien pour le coup
01:46:22et qui fait preuve
01:46:23d'un courage sans faille
01:46:24Et j'espère vivement
01:46:25que tout se passera bien
01:46:27notamment pour cette jeune demoiselle
01:46:28qui a priori a été hospitalisée
01:46:30et je souhaite un prompt rétablissement
01:46:32Il y a une plainte
01:46:33On le rappelle une plainte
01:46:34Alors deux plaintes
01:46:35Alice Cordier a annoncé
01:46:36déposer deux plaintes
01:46:37contre, je disais,
01:46:38le père d'Ersilia Soudé
01:46:39qui a filmé la scène
01:46:40pour donner assistance
01:46:41à personne en danger
01:46:42et contre Sophie Binet
01:46:43pour les propos
01:46:44qu'elle a tenus ensuite
01:46:45et elle doit discuter
01:46:46avec ses avocats
01:46:47du caractère
01:46:48qu'elle va donner
01:46:49à cette plainte
01:46:50sans doute à citation à la violence
01:46:51Donc le père d'Ersilia Soudé
01:46:52qui aurait pris des photos
01:46:53ou filmé la scène
01:46:54alors qu'elle était
01:46:55en train de...
01:46:56Elles étaient
01:46:57en train de se faire agresser
01:46:58Elle, d'ailleurs
01:46:59les collectifs Nénésis
01:47:00et quelques-uns des membres
01:47:01de leurs services d'ordre
01:47:02puisqu'elles savaient un petit peu
01:47:03à quoi s'attendre
01:47:04vu qu'elles sont venues
01:47:05avec des hommes de sécurité
01:47:07pour tenter de les protéger
01:47:10Ça n'a pas suffi
01:47:11Quelle famille
01:47:12C'est effrayant
01:47:13Famille Soudé, vous voulez dire ?
01:47:14Famille Soudé, oui
01:47:15C'est vraiment...
01:47:16On choisit pas sa famille
01:47:17Entre le père et la fille
01:47:18C'est quelque chose
01:47:19Faites pas comme Yann Brossaillet
01:47:20avec l'histoire des gènes
01:47:21Attention
01:47:22Non, non, non
01:47:23Généralement
01:47:24Mais bon, là manifestement
01:47:25s'il y a non-assistance
01:47:26à personne en danger
01:47:27et qu'il a filmé des filles
01:47:28en train de se faire agresser
01:47:29c'est quand même quelque chose
01:47:30qui n'est pas commun
01:47:31ou pas banal
01:47:32Quand on a dit ça
01:47:33encore une fois
01:47:34on voit que l'extrême-gauche
01:47:35ne sait agir
01:47:36et défendre ses idées
01:47:37que par la violence
01:47:38Il n'y a plus de débat possible
01:47:39avec l'extrême-gauche
01:47:40D'ailleurs elle refuse le débat
01:47:41l'extrême-gauche
01:47:42Madame Binet refuse
01:47:43de venir débattre
01:47:44sur ses news par exemple
01:47:45Elle est complètement
01:47:46antidémocratique
01:47:47Madame Binet
01:47:48Là elle applaudit
01:47:49elle applaudit
01:47:50au quasi lynchage
01:47:51de militantes
01:47:52qui n'ont fait qu'exprimer
01:47:53des idées
01:47:54sur la place de la République
01:47:55qui, sauf si je me trompe
01:47:56appartient à tout le monde
01:47:57Mais c'est vrai
01:47:58qu'on peut se poser la question
01:47:59parce que cette place
01:48:00de la République
01:48:02ça me fait un peu mal au cœur
01:48:03de voir que depuis des mois
01:48:04défilent sur cette place
01:48:05Vous savez ce qu'a dit
01:48:06Idriss Ghali tout à l'heure
01:48:07il y a une demi-heure
01:48:08sur ce plateau
01:48:09et c'est assez juste
01:48:10la rue appartient
01:48:11à l'extrême-gauche aujourd'hui
01:48:12Oui, justement
01:48:13ça me fait un peu mal au cœur
01:48:14de voir que la place
01:48:15de la République
01:48:16voit défiler en réalité
01:48:17depuis des mois
01:48:18la lie de la société
01:48:19parce que la réalité
01:48:20c'est ça
01:48:21cette place de la République
01:48:22elle rassemble désormais
01:48:23les pires antisémites
01:48:24les pires antirépublicains
01:48:25les milices les plus violentes
01:48:26les responsables syndicaux
01:48:27et politiques
01:48:28qui appellent quasiment
01:48:29à l'insurrection
01:48:30et à la violence
01:48:31contre leurs adversaires
01:48:32alors que dans une démocratie
01:48:33c'est le débat
01:48:34qui doit l'emporter
01:48:35Là non
01:48:36Madame Binet de la CGT
01:48:37elle nous dit qu'on gagne
01:48:38par la violence
01:48:39Que fera-t-elle au soir
01:48:40du 7 juillet
01:48:41si c'est Jordan Bardella
01:48:42qui est élu Premier ministre ?
01:48:43Elle a un peu annoncé la couleur
01:48:44Elle appellera ses partisans
01:48:45avec ceux de la France Insoumise
01:48:46à marcher sur Matignon
01:48:47pour aller chasser
01:48:48le nouveau Premier ministre en poste
01:48:49c'est ça qu'elle compte faire ?
01:48:50Pour la gauche
01:48:51une attaque fasciste
01:48:52c'est 10 femmes
01:48:53avec des pancartes en carton
01:48:54qui ne disent que des vérités
01:48:55écrit ce soir
01:48:56le collectif Nemesis
01:48:57des vérités qui méritent
01:48:58de violenter
01:48:59des jeunes femmes
01:49:00qui se battent pour que leur pays
01:49:01ne sombre pas
01:49:02Eric ?
01:49:03Moi je veux quand même rappeler
01:49:04qui sont ces femmes de Nemesis
01:49:05ce ne sont pas juste
01:49:06ce ne sont pas des petites bourgeoises
01:49:07parisiennes
01:49:08qui se disent
01:49:09on va prendre une pancarte
01:49:10et on va provoquer
01:49:11Pour la majorité
01:49:12elles ont toutes témoigné
01:49:13à visage découvert
01:49:14elles ont subi certaines
01:49:15des viols
01:49:16notamment venant
01:49:17de personnes sous le QTF
01:49:18des agressions sexuelles
01:49:19du harcèlement sexuel
01:49:20et elles ont choisi
01:49:21à l'âge de 20 ans
01:49:2222 ans
01:49:23justement de militer
01:49:24de soutenir justement
01:49:25cette cause
01:49:26qui est très importante
01:49:27et qui est universelle
01:49:28et il ne faut pas s'étonner
01:49:29qu'il arrive ce genre de choses
01:49:30on sait que par exemple
01:49:31Raphaël Arnaud
01:49:32qui peut dans 10 jours
01:49:33être à l'Assemblée Nationale
01:49:34avait notamment menacé
01:49:35Mila et Alice Cordier
01:49:36de mettre une balle
01:49:37dans la tête
01:49:38on sait que ce sont
01:49:39des personnes
01:49:40qui à chaque fois
01:49:41font preuve de violence
01:49:42et les agressent
01:49:43donc ce n'est absolument
01:49:44pas étonnant
01:49:45et ça montre quoi ?
01:49:46que l'extrême gauche
01:49:47en permanence
01:49:48elle abandonne
01:49:49les causes d'avant
01:49:50au début c'était les ouvriers
01:49:51les abandonner
01:49:52parce qu'ils votent mal
01:49:53ensuite ils défendaient
01:49:54les homosexuels
01:49:56mais aujourd'hui les homosexuels
01:49:57qui subissent d'abord
01:49:58les violences
01:49:59dans les quartiers
01:50:00notamment issus
01:50:01de certaines populations
01:50:02ils ne les protègent plus
01:50:03ensuite c'était les juifs avant
01:50:04mais maintenant
01:50:05on ne les protège plus
01:50:06ils abandonnent successivement
01:50:07toutes les causes
01:50:08qu'ils prétendaient défendre
01:50:09depuis 40 ans
01:50:10parce qu'ils ne défendent pas
01:50:11justement ce fameux humanisme
01:50:12dont ils nous parlent tout le temps
01:50:13ils défendent une seule cause
01:50:14aujourd'hui
01:50:15c'est celle de l'antifrance
01:50:16Philippe
01:50:17je ne suis pas sûr
01:50:18que les homosexuels
01:50:19aient à subir des violences
01:50:20que dans les quartiers
01:50:21je serais plus prudent