Martens-Bilongo (LFI) x Millienne (MoDem) : Front Républicain ou Front Populaire contre le RN ?

  • il y a 4 mois
Avec Carlos Martens-Bilongo, ex-député LFI, candidat Front Populaire sur la 8e circonscription du Val-d’Oise et Bruno Millienne, ex-député Modem, candidat « Ensemble pour la République » sur la 9e circonscription des Yvelines

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-06-17##

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Transcription
00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:07Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h-10h, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Bien, parlons politique comme nous le faisons et comme nous le ferons,
00:17comme nous le faisons depuis quelques jours, tous les jours,
00:19et comme nous le ferons jusqu'aux élections législatives.
00:22Nous sommes entrés en campagne officielle,
00:24puisque dans 15 jours ce sera le vote, même pas 15 jours.
00:29Premier vote, premier tour le 30,
00:32et depuis hier soir nous connaissons tous les candidats dans toutes les circonscriptions.
00:37Alors ce matin, pour parler politique,
00:39nous avons avec nous Carlos Martin Zbilongo, ancien député LFI,
00:43je dis ancien parce qu'il n'y a plus de député en attendant qu'il soit élu ou réélu,
00:49candidat Front Populaire, nouveau Front Populaire sur la 8e circonscription du Val d'Oise.
00:53Bonjour.
00:54Bonjour.
00:54Merci d'être avec nous.
00:55Bruno Milienne, ancien député Modem et candidat Ensemble pour la République
01:00sur la 9e circonscription des Yvelines. Bonjour.
01:02Bonjour.
01:02Merci d'être là tous les deux.
01:04Par ordre alphabétique, je vais vous donner la parole,
01:06Carlos Martin Zbilongo sur ce qu'a dit Kylian Mbappé.
01:10On va commencer avec ça.
01:12Qu'a-t-il dit ? Je résume.
01:14Je suis contre les extrêmes, contre les idées qui divisent.
01:17Les extrêmes sont aux portes du pouvoir.
01:19J'appelle tout le monde à aller voter.
01:21J'espère qu'on sera encore fiers de porter ce maillot le 7 juillet.
01:25On est dans un moment crucial de l'histoire de notre pays.
01:29On a besoin de s'identifier à nos valeurs.
01:32Qu'en pensez-vous ? Il a raison.
01:35La France est un pays où on souffre d'abstentions massives.
01:40Et l'abstention se trouve parfois dans les classes populaires,
01:43les classes qui suivent beaucoup le football.
01:45Vous connaissez très bien le football, vous sportez l'anime.
01:47Et aussi la jeunesse.
01:48Et je pense que Kylian Mbappé, quand il lance ce message,
01:52c'est après les propos de Ousmane Dembélé, de Marcus Thuram.
01:56En fait, c'est une continuité parce que ces footballeurs,
01:58ils ont aussi des amis, une famille qui les regardent
02:01et se sentent responsables aussi de leur image qu'ils véhiculent.
02:05Et si, via cet euro qui commence et via leur prise de parole,
02:09ils peuvent encourager cette jeunesse à prendre position
02:12et à éviter d'avoir l'extrême droite au pouvoir,
02:15c'est des propos salvateurs.
02:17Parce qu'eux-mêmes, Kylian Mbappé, il a beau gagner les millions qu'il a,
02:21Kylian Mbappé restera toujours cet enfant d'origine algérienne,
02:25né aussi d'origine camerounaise.
02:28Camerounaise, oui.
02:28Donc du coup, il a cette amitié aussi qu'il a envers ses pays d'origine,
02:35cet amour qu'il a pour ses pays d'origine,
02:36cet amour qu'il a pour la France et cette vision qu'il a pour la France.
02:38Cette vision qu'il a pour la France, c'est la vision d'une France fraternelle,
02:41antiraciste et solidaire.
02:43Oui, mais Carlos Martins Bilongo, il a parlé de tous les extrêmes.
02:46Il englobe apparemment, c'est clair, l'extrême gauche et l'extrême droite.
02:51Après, Kylian Mbappé, on va savoir, c'est quand même un milliardaire.
02:53Du coup, quand on parle de taxer les riches,
02:56je pense quand même que c'est des idées qui doivent diviser au sein de ses amis.
02:59Il a aussi des amis qui sont à hauteur de son patrimoine.
03:03Du coup, c'est compréhensible.
03:04Maintenant, je pense que ce sont les idées qui divisent les Français
03:08par rapport à l'origine, le statut social
03:13et tous ces points que véhiculent l'extrême droite.
03:18Tous ces points de crispation qu'on peut voir,
03:20même aujourd'hui, vous avez vu des manifestations en Argentine
03:22avec l'arrivée de Javier Milet en tant que président.
03:26Mais ensuite, comme tu parles des extrêmes,
03:28je pense qu'il doit parler aussi des aspects économiques
03:30et il doit avoir peur aussi d'être taxé.
03:32Bruno Méliès ?
03:34Oui, enfin, je pense qu'aujourd'hui, il a moins peur
03:36parce que finalement, Kylian Mbappé, il va aller au Real Madrid.
03:40Enfin, il continuera à payer les impôts en France.
03:42Je ne pense pas que ce soit la raison principale.
03:44Le premier message qui est important, c'est de dire aux jeunes,
03:46je vais aller voter.
03:47Ça, c'est capital.
03:49Parce qu'effectivement, il y a beaucoup d'abstention chez les jeunes
03:52et là, franchement, la situation est grave.
03:54Il faut vraiment que tout le monde aille voter.
03:56C'est important.
03:57Un vote qui n'est pas mis dans l'urne,
03:59c'est terrible pour la nation dans son ensemble.
04:02Deuxième message, vous avez raison, Jean-Jacques Bourdin,
04:05il a parlé de tous les extrêmes.
04:07Mais pourquoi ? Parce que les extrêmes,
04:08quel que soit leur programme politique,
04:10moi, je ne suis pas jugé de leur programme politique,
04:11je ne suis pas d'accord avec eux.
04:13Vous jugez leur programme politique ?
04:15Non, je ne suis pas d'accord.
04:16Jugez dans le sens éthique ou ceci.
04:20Oui, vous critiquez les propositions des uns et des autres.
04:24Non, mais je parle d'un sens éthique.
04:26Bon, du sens éthique, par la charge économique, on verra après.
04:29Je suis contre les programmes économiques, ça c'est clair.
04:31Mais les extrêmes ne peuvent entraîner que de la division et de la fracturation.
04:36Parce qu'ils ne font l'unanimité nulle part.
04:39Pas plus que les centristes.
04:40Oui, cela dit, pardon, mais le pays est déjà fracturé.
04:44Oui, mais il le sera encore plus.
04:45Il est fracturé, Emmanuel Macron est au pouvoir depuis 7 ans, il est fracturé.
04:48Oui, mais imaginez un instant l'arrivée ou de Jordan Barbella,
04:57ou de Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre.
05:00Croyez franchement que la rue va rester tranquille derrière.
05:02Ce sera une fracturation pire que celle qu'on connaît.
05:05Notre boulot à nous, c'est d'essayer de réparer.
05:07Mais ça, ça ne réparera rien du tout,
05:09avec des programmes qui sont infinançables en plus.
05:12Et bourrés d'injustices de part et d'autre.
05:14Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre,
05:16est-ce que vous, Carlos Martínez-Bélango, vous y êtes favorable ou pas ?
05:19Je prends M. Bruno Williams.
05:21Vous allez m'en répondre quand même.
05:23On vote ensemble.
05:24On est souvent d'accord avec M. Matéi sur les questions économiques.
05:26Voilà, on arrive à trouver des...
05:29On est d'accord sur deux points, oui.
05:30Voilà, on est d'accord sur des points.
05:32Lesquels ? Deux points, vite fait.
05:33Le rachat d'actions et les superdividendes.
05:36C'est Jean-Paul Matéi, président de notre groupe, qui les avait portés.
05:39Je rappelle que vous êtes modem.
05:41On est à la hauteur de ce qu'il y a dans le programme aujourd'hui des Nouveaux Fronts Populaires.
05:44On a voté favorablement à ces amendements.
05:46Bon.
05:47Carlos, malheureusement, votre mouvement politique et votre groupe à l'Assemblée,
05:53vous venez de démontrer qu'il y a un parti dans la majorité présidentielle,
05:57et merci pour nous, qui est capable de tendre les mains un petit peu partout.
06:00Ça n'a pas souvent été votre cas sur beaucoup de sujets.
06:02Enfin, voilà.
06:03Après, il ne faut pas tendre les mains partout non plus, parce que...
06:06Carlos Martínez-Bélango, est-ce que vous êtes favorable à ce que,
06:10si vous gagnez, Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre ?
06:13Si les Insoumis ont la majorité de députés au Parlement,
06:17par rapport à cette alliance Nouveaux Fronts Populaires,
06:22normalement, le Premier ministre sera issu de nos rangs.
06:25Donc Jean-Luc Mélenchon ?
06:27Pour moi, il a toutes les capacités.
06:29Oui.
06:29Vous voyez, il y a un problème déjà, Jean-Jacques Bourdin.
06:31Donc là, vous dites, vous militez pour que ce soit Jean-Luc Mélenchon, parce que...
06:35Comme il l'a expliqué hier, avant de venir vers les médias,
06:38il est totalement disponible.
06:40Oui, et ensuite, ça veut dire...
06:41D'être disponible, ça veut dire que je suis candidat.
06:44Faut en douter avec cette hypocrisie.
06:45Monsieur Bourdin, il y a beaucoup de candidats.
06:47Vous savez, tous les politiques sont disponibles.
06:48Ça me fait sourire, ça, parce que j'entends ça depuis 40 ans.
06:52François Ruffin a dit qu'il était disponible.
06:53Clémentine Autain a dit qu'il était disponible.
06:55Oui.
06:56Beau sommelier, il est disponible.
06:57Alors vous, Clémentine Autain, François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon, qui choisissez-vous ?
07:03Aujourd'hui, à l'heure actuelle, je choisis Jean-Luc Mélenchon.
07:06C'est l'homme qui a fait 22% aux élections présidentielles.
07:09C'est l'homme qui...
07:10Au moins, vous assumez, vous.
07:11Ah oui, bien sûr.
07:11Non, mais parce qu'il y en a plein qui refusent de répondre à la question.
07:14Moi, j'assume.
07:16Non, non, mais ça, on ne peut pas lui reprocher.
07:17Non, mais ça, c'est vrai.
07:18Carlos Martin, ça, toujours assume.
07:20J'assume, oui.
07:20J'aime bien parce qu'il assume.
07:22Alors que ce n'est pas toujours le cas, pardon.
07:24Vous le savez bien.
07:26Pour certains, moi, je ne sais pas, mais j'assume.
07:27Oui, d'accord.
07:28Premier problème, déjà, sur le choix du Premier ministre du Nouveau Front Populaire.
07:33J'arrive pas à l'appeler, j'y arrive de temps en temps.
07:36J'appelle plutôt ça NUPES 2.0, moi, c'est bizarre.
07:38NFP, NFP.
07:39J'y arrive pas, j'y arrive pas, Carlos Martin.
07:40NUPES !
07:41C'est plus la NUPES du tout !
07:432.0, la nouvelle, 2.0.
07:46Non, mais trêve de plaisanterie.
07:47Vous voyez, déjà, il y a un problème.
07:48Il y a une dissension entre ce que dit la France Insoumise,
07:51et Manuel Bompard a dit à peu près la même chose que vous.
07:54Enfin, il n'a pas dit, franchement, Jean-Luc Mélenchon comme Martin,
07:58Mélenchon comme Carlos,
08:00Martin, Mélenchon, il n'a pas dit la même chose.
08:02Je vais être précis, Jean-Luc Mélenchon.
08:03Il n'a pas donné de nom,
08:05mais il a dit, le Premier ministre que le Nouveau Front Populaire,
08:08j'y arrive, vous voyez,
08:09enverra au gouvernement, si jamais ils ont la majorité,
08:12sera issu du groupe parlementaire le plus nombreux,
08:15donc, a priori,
08:17a priori, la France Insoumise.
08:19Non, c'est pas sûr.
08:20A priori, la France Insoumise,
08:21vu la répartition des sièges et des circonscriptions.
08:23Et le patron du groupe ?
08:24Ford a dit totalement le contraire.
08:25Ah bon ?
08:26Ben, Olivier Ford a dit totalement le contraire.
08:28Il a dit, le Premier ministre sera issu
08:30d'un vote de l'ensemble des députés
08:33Nouveau Front Populaire qui seront élus
08:36à l'Assemblée Nationale.
08:37Déjà, il y a dissension sur la façon dont on va choisir le Premier ministre.
08:40Bon.
08:41Bon, ok.
08:42Sur le fond,
08:44sur le fond, Bruno Milienne,
08:46vous vous retrouvez entre le marteau et l'enclume, là ?
08:49Non, je me retrouve...
08:49Ah ben oui, parce que, franchement, si on regarde tous les sondages, vous êtes troisième, hein ?
08:53Jean-Luc Bourdin, vous me connaissez,
08:54je vais panier qu'on est entre le marteau et l'enclume.
08:58Voilà, simplement,
09:00je vais vous dire une chose.
09:01J'ai écouté Manuel Bompard sur une antenne concurrente de la vôtre, ce matin.
09:06Et grainer les recettes qu'il pouvait faire.
09:09De mémoire, il est arrivé à 60 milliards, ce qui est déjà pas mal.
09:12Sauf que le programme coûte 300 milliards.
09:15On trouve où les 240 milliards manquants ?
09:18Les 300 milliards, pour que les gens s'y tuent un petit peu,
09:21c'est quand même le budget du Portugal.
09:24Donc, je suis désolé, moi qui ai tout le temps voté à gauche
09:27avant de rejoindre François Bayrou.
09:30Comment on peut encore, aujourd'hui, faire des propositions à nos citoyens
09:34qui ne seront pas tenues ?
09:35Il faut les prendre pour des imbéciles.
09:37Moi, j'étais sur le terrain tout le week-end.
09:40Alors, évidemment, je suis dans une circonscription qui n'est pas forcément de gauche.
09:44Mais les gens m'ont tous dit, mais comment les gens peuvent-ils encore le croire ?
09:48Ils ont voté Rennes, chez vous ?
09:49Ben, ils ont moins voté Rennes sur les Européennes
09:53qu'ils ne l'avaient fait au deuxième tour des législatives, contre moi.
09:55Bon.
09:56Voilà.
09:57Bon.
09:57Et vous, Carlos Martins Bilongo, que vous disez ?
10:01Vous étiez, j'imagine, vous êtes sur le terrain aussi.
10:03Comment ?
10:04Alors, vous savez, on va attendre deux minutes.
10:06Votre réponse, parce qu'il est 9h43, je dois observer un peu de pub.
10:10Une page de pub, tout de suite.
10:12Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
10:14Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
10:18Vérissure présente.
10:20Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
10:239h10, Jean-Jacques Bourdin.
10:25Avec nous ce matin, Carlos Martins Bilongo,
10:28ex-député LFI, candidat du Nouveau Front Populaire,
10:31sur la huitième circonscription du Val d'Oise.
10:34Et Bruno Milienne, ex-député Modem, candidat Ensemble pour la République,
10:38sur la neuvième circonscription des Yvelines, la région parisienne.
10:42Carlos Martins Bilongo,
10:44le RN, finalement, n'a pas besoin d'être très présent.
10:48Il suffit d'avoir l'étiquette aujourd'hui, non ?
10:51Oui, il suffit d'avoir l'étiquette, peu de présence sur le terrain,
10:54mais les gens vont directement dans les urnes.
10:57Je ne sais pas pourquoi, mais je vais me répondre d'abord sur le programme économique.
11:00Répondez sur le programme économique.
11:03Depuis 2017 et même depuis 2012,
11:06là vous êtes à 862 milliards de dettes.
11:10Nous n'avons pas de leçons à recevoir de votre part
11:13par rapport à notre programme économique qui a été validé par 29 économistes.
11:18Encore des gens très célèbres comme Piketty valident notre programme.
11:22Nous sommes, sur le programme, les gens pourront vérifier,
11:25à 262 milliards de recettes.
11:30De recettes ou de dépenses ?
11:31Non, non, de recettes.
11:32Je ne les ai pas vues.
11:33Oui, mais vérifiez.
11:36Dans tous les cas, votre programme économique,
11:40pendant cette mandature, la majorité présidentielle,
11:43n'a même pas réussi à faire des consensus
11:46ni à avoir des votes dans leur sens.
11:50Que ce soit avec Horizon, le Modem, Renaissance,
11:52vous l'avez constaté vous-même sur les bancs,
11:54à aucun moment ils ont réussi à faire des majorités sur leur programme économique.
11:58Ils se sont succédés de 49-3.
12:01Non, ça n'a rien à voir.
12:03Parce que l'opposition ne voulait pas voter.
12:06Ne dites pas n'importe quoi, Carlos Matos, mais non.
12:08Mais même des collègues du Modem n'ont pas voté des amendements de la majorité.
12:12Mais c'est normal.
12:13Ça s'appelle la démocratie.
12:15Parce que le RN a voté vos motions de censure.
12:18Mais une chose, ils ont été élus sur la même étiquette,
12:21avec la photo d'Emmanuel Macron, que maintenant ils refusent.
12:24Vous allez mettre la photo d'Emmanuel Macron ?
12:26Je répondrai au Jacques.
12:27Non, mais il a raison.
12:28Personne ne met la photo d'Emmanuel Macron.
12:30Je vais être très clair.
12:31Je l'ai mise, la photo du Président, en 2017,
12:34parce que c'était sur la dynamique.
12:36Et que je n'étais pas tellement connu sur ma circonscription
12:38et que j'étais face à un candidat LR très connu, lui, en revanche.
12:41Et depuis 2022, je ne la mets plus.
12:43C'est l'histoire des citoyens.
12:45Avec moi.
12:46Avec le bonhomme que je suis.
12:47Que je mette le Président ou le Premier ministre ne changera rien à l'affaire.
12:50Vous ne mettez ni l'un ni l'autre ?
12:51Ni l'un ni l'autre.
12:52Mais jamais.
12:53Donc ne dites pas n'importe quoi, ce n'est pas vrai.
12:55C'est une question, je vais vous poser une question.
12:58Et du coup, ils ont été élus sur le même programme économique,
13:01mais derrière, ils n'ont même pas reçu à voter.
13:02Main dans la main au Parlement.
13:04Donc c'est un thème.
13:06Les Français l'ont compris, je pense.
13:08Et aujourd'hui, ils ont le choix entre deux blocs.
13:10L'extrême droite et un bloc de gauche.
13:12Un bloc de gauche.
13:13Vous pensez qu'il n'y a que ce choix ?
13:15Vous aussi, il n'y a plus de choix.
13:17Le troisième choix, ce n'est pas un choix.
13:18Avec un centre qui disparaît.
13:19Mais moi, j'espère que le modem pourra rester au Parlement,
13:22parce qu'on a eu des députés du modem constructif.
13:25Non mais,
13:27franchement, vous ne pouvez pas dire,
13:29moi j'entends ça sur les ondes et sur les plateaux,
13:32tout le monde dit ça.
13:33En gros, si un pigeon lâche une fiante,
13:36c'est de la faute à Macron.
13:37Il y a un moment, il faut quand même regarder la réalité.
13:40La crise Covid...
13:41Non mais attendez, Carlos.
13:43Avant la crise Covid,
13:45on avait commencé à réduire la dette.
13:47On avait redonné des marges aux entreprises,
13:49on avait créé des emplois.
13:50Ça, personne peut le nier.
13:512 500 000 emplois créés au total.
13:54La crise Covid arrive.
13:56Mais bon Dieu, qui a payé les salaires pendant la crise Covid ?
13:58Qui a payé les salaires ?
14:00Qui a sauvé les entreprises ?
14:01Vous ne pouvez pas me dire que c'est la France Insoumise
14:04ou que c'est le Rassemblement National.
14:06Ils n'ont pas voté les mesures au PLFR
14:08qu'on a mises sur la table.
14:10Il y a un moment, il faut redire la vérité.
14:12Je veux bien que les gens aient oublié ça,
14:13parce que gâteau avalé n'a plus de saveur.
14:15Mais quand même, il y a une vraie réalité.
14:17C'est une partie du creusement de la dette.
14:19Il y en a d'autres, effectivement.
14:21On a des problèmes.
14:22On a mis de l'argent sur l'hôpital
14:23comme il n'avait jamais été mis depuis 2002.
14:25Même si ce n'est pas suffisant,
14:27ça c'est un acquis.
14:28On a mis de l'argent pour l'intérieur,
14:31on a mis de l'argent pour l'armée,
14:33pour la justice,
14:34comme jamais ça avait été fait depuis 40 ans.
14:36Bien sûr que ce n'est pas suffisant.
14:37Bien sûr qu'il y a eu retard.
14:39Vous ne pouvez pas dire tous les uns et les autres.
14:41Moi, je veux bien reconnaître certaines mesures
14:43qu'on aurait pu prendre chez les uns et les autres.
14:45Mais ne dites pas, en regard de ça,
14:47vous n'avez rien fait, tout est de votre faute.
14:49Très bien, très bien.
14:51Mais vous n'avez pas allé chercher l'argent,
14:53aussi, là où il peut...
14:55Alors, ok.
14:56Vous êtes d'accord.
14:58Jean-Jacques Bourdin, ok.
15:00Le financement du programme du Nouveau Front Populaire,
15:03c'est un one shot.
15:05Quand vous aurez dépouillé tous ceux qui ont de l'argent,
15:07ils vont se laisser les prendre une fois,
15:09pour ceux qui ne seront pas encore partis.
15:11Mais derrière,
15:13vous ne les aurez pas deux fois.
15:14C'est exactement ce qui s'est passé en 1981
15:16avec François Mitterrand.
15:17Est-ce que vous jugez que le programme du RN
15:19est un programme de gauche ?
15:21Parce que j'entends, quand je lis
15:23ou j'entends Marine Le Pen,
15:25on a l'impression que c'est une femme de gauche.
15:27Elle vous dit presque hier.
15:28Mais c'est faux.
15:29Je vous donne un exemple simple.
15:30L'impôt sur les moins de 30 ans.
15:32Soi-disant qu'il y a un impôt pour les plus pauvres.
15:34En se basant sur un mensonge éhonté
15:36Non, une exonération.
15:38Non, suppression de l'impôt pour les moins de 30 ans.
15:40Exonération, c'est pareil.
15:42Suppression de l'impôt.
15:43Pour les moins de 30 ans.
15:44En se basant sur un fait qui est faux,
15:46que les jeunes partent à l'étranger.
15:47Oui, ils partent à l'étranger
15:48pour acquérir de l'expérience internationale.
15:50Et ça, c'est très bien.
15:51Après, ils rentrent.
15:52Donc déjà, la base, c'est faux.
15:53Et derrière, ça va profiter à qui ?
15:55Ça va profiter aux 20% des jeunes
15:57qui ont le plus d'argent.
15:59Et donc, tous les autres,
16:01d'abord, soit ils ne payent pas d'impôt,
16:03parce qu'ils ont un boulot qui fait qu'ils ne payent pas d'impôt,
16:05soit ceux qui paieraient un petit peu d'impôt
16:07ne vont pas le gagner.
16:08La grande majorité,
16:09ça va bénéficier aux 30% des plus riches
16:11et aux 0,1% des ultra-riches.
16:14Mais Marine Le Pen, quand même,
16:16qui est contre la retraite à 64 ans,
16:18donc qui était contre la réforme des retraites,
16:21qui a des prises de position très à gauche, quand même,
16:24sur le plan social et économique.
16:26J'oublie tout ce qui est régalien,
16:28tout ce qui est migratoire,
16:30sur le plan économique.
16:32Non, sur la réforme des retraites, ils ne sont pas au clair.
16:34Elle est contre, par exemple, la réforme de l'assurance-chômage.
16:36Sur la réforme des retraites,
16:38ils ne sont pas au clair.
16:40M. Barbella est revenu sur ses propos
16:42à différentes reprises.
16:43Moi, j'avais vu, mercredi dernier,
16:45Jean-Philippe Tanguy, qui est censé être celui
16:47qui écrit le programme économique,
16:49qui m'a dit, sur la réforme des retraites,
16:51il y aura abrogation de la réforme.
16:53Il me l'a dit clairement.
16:55Aujourd'hui, avec leur alliance avec Éric Ciotti,
16:57le programme économique, ils l'écrivent avec un stylo.
16:59J'aimerais savoir.
17:00Aujourd'hui, le programme économique d'Éric Ciotti,
17:02qu'il a défendu avec Les Républicains,
17:04on est toujours président,
17:05et le programme d'URN,
17:07qui est évoqué dans les médias,
17:09ils ne sont pas au clair.
17:11Vous êtes d'accord avec ça, quand même, M. Brenard ?
17:12Oui, c'est vrai, il y a de profondes différences.
17:14Aujourd'hui, ils se présentent à la même étiquette.
17:16On doit comprendre.
17:18Et les Français doivent voir clair tout ce jeu-là.
17:20Qu'est-ce qu'il y a de commun entre
17:22François Hollande et Jean-Luc Mélenchon,
17:24ou Philippe Poutou ?
17:26Qu'est-ce qu'il y a de commun ?
17:27Une étiquette, c'est tout ?
17:28Je vous réponds.
17:29L'abrogation du Parcoursup, par exemple,
17:30quand on parlait avec des jeunes,
17:31on a ça de commun.
17:33Ça ne fait pas grand-chose pour l'économie.
17:35L'abrogation du choc des savoirs, aussi,
17:37il faut entendre, des groupes de niveau,
17:38ça va disparaître avec nous.
17:39Le SMIC à 1 600 euros.
17:41Ah, ça, c'est un bon sujet.
17:43C'est un bon sujet.
17:44Le rétablissement de l'ISF,
17:45la taxation des superdividendes,
17:47on va être d'accord là-dessus, je pense.
17:48Mais est-ce que ça rapporte au regard
17:50de ce que vous dépensez ?
17:51Vous savez, même Davos,
17:52ce groupe de milliardaires,
17:54a statué là-dessus avec une note,
17:55il y a six mois,
17:56de taxer les superdividendes.
17:58J'aimerais savoir si François Hollande
17:59est d'accord avec le SMIC à 1 600 euros.
18:01Il est d'accord.
18:02Mais aujourd'hui, sous quelle étiquette
18:04il se présente ?
18:05Ah, parce qu'il se présente sous une étiquette,
18:07il est d'accord.
18:08Je ne pense pas que ce soit le cas.
18:09Demandons peut-être à la Macronie
18:11pourquoi il n'y a pas de candidats
18:13face à François Hollande.
18:14Mais je vais vous expliquer.
18:15Est-ce que je peux revenir sur le SMIC à 1 600 euros ?
18:171 600 euros, c'est 200 euros net de plus,
18:19grosso merdo,
18:20on est juste un tout petit peu
18:21en dessous de 1 400 euros net
18:22pour le SMIC.
18:23C'est 1 600 euros net ?
18:24C'est 1 600 euros net.
18:25Net, net, net.
18:26C'est important.
18:27Oui.
18:2897% des entreprises
18:31ont des TPE et des PME.
18:33Comment croyez-vous
18:34qu'ils puissent absorber ça ?
18:35Ils ne peuvent pas
18:36quand dans le même temps,
18:37vous leur dites
18:38on va bloquer les prix.
18:39Mais dans quel monde de dingue on est ?
18:40D'un côté, vous êtes obligés
18:41d'augmenter les salaires
18:42et de l'autre côté,
18:43on vous bloque les prix.
18:44Elle n'est pas là la solution.
18:45Je vais vous dire où elle est la solution.
18:47Et ça, ça peut faire un groupe
18:48de travail transpartisan.
18:49C'est qu'aujourd'hui,
18:50les entreprises,
18:51quelles qu'elles soient,
18:52les entreprises du 440,
18:53je parle de celles
18:54Parlons des PME.
18:55Oui, je parle de celles
18:56qui nous font vivre,
18:57qui font vivre tout le monde.
18:58C'est de ne pas réussir
18:59à passer la barre
19:00des 2 000 euros net.
19:01Pourquoi ?
19:02Parce qu'après,
19:03ils sont chargés à fond.
19:04Ils sont chargés à fond.
19:05Donc, ils ne peuvent pas
19:06augmenter les salaires
19:07parce qu'ils savent très bien
19:08qu'ils peuvent le faire
19:09sur une bonne année.
19:10Après, ils ne peuvent pas
19:11revenir en arrière.
19:12L'idée qu'on développe
19:13nous au Modem,
19:14c'est comment on arrive
19:15à avoir une progressivité
19:16des charges sur les entreprises
19:17pour permettre d'augmenter
19:18jusqu'à 3 000 euros net.
19:20Les gens,
19:22c'est le gâteau
19:23qui se réduit entre
19:24les plus bas salaires 1 600
19:25et ceux qui sont à 2 000.
19:26Les autres vont se trouver
19:27déclassés.
19:28Vous êtes d'accord avec ça ?
19:29Ensuite, c'est progressif.
19:30Dès que vous augmentez
19:31les SMIC à 1 600 euros,
19:32tout augmente.
19:33Ensuite, ça fait quoi ?
19:34Non, non, c'est pas vrai.
19:35C'est pas l'État.
19:36C'est le patron.
19:37Il faut lui donner
19:38la possibilité d'augmenter.
19:39Ce n'est pas l'État
19:40qui augmente les salaires.
19:41Vous savez,
19:42200 euros net,
19:43à la poche des Français,
19:44ce n'est pas 200 euros net
19:45qu'ils vont mettre
19:46dans les actions.
19:47C'est la consommation.
19:49Et vous avez combien
19:50de chômeurs derrière ?
19:51Je te croyais
19:521 250 000 chômeurs
19:53directement derrière.
19:54Ça va faire plus de bonnes commandes.
19:55Mais non !
19:56Et ça va dynamiser
19:57l'attractivité.
19:58Mais non !
19:59M. Miliam a un programme économique
20:00mais il est sans pouvoir
20:01depuis dix ans.
20:02Mais aujourd'hui,
20:03moi je suis très surpris
20:04de voir qu'on va tripler
20:05la prime Macron.
20:06Qu'est-ce qui s'est passé
20:07entre avant le 9 juin
20:08et aujourd'hui ?
20:09Pourquoi aujourd'hui,
20:10Gabriel Attal se réveille
20:11avec un nouveau programme ?
20:12Le nouveau stade est français.
20:13Il ne l'avait pas vu
20:14il y a trois semaines.
20:15Il ne l'avait pas vu
20:16il y a un mois.
20:17M. Carlos Martins Milonga,
20:18le triplement de la prime,
20:19c'est à la merci des patrons.
20:20C'est une possibilité.
20:21On n'impose rien.
20:22Bien.
20:23Merci à tous les deux.
20:24Malheureusement,
20:25le temps s'écoule vite.
20:26On reviendra.
20:27Ça s'écoule vite.
20:28Mais vous reviendrez.
20:29Mais il faut que je laisse
20:30la place à tout le monde.
20:31Bien sûr.
20:32Je passe la place
20:33pour tout le monde.
20:34Tout le monde a le droit
20:35de s'exprimer.
20:36C'est la règle.
20:37Alors, tout de suite,
20:38Sud Radio Média
20:39avec Nikita Bellucci,
20:40actrice et réalisatrice,
20:41et Jean-Pierre Pasqualini,
20:42journaliste musical conseillé
20:43de Melody TV.
20:44Vous êtes sur Sud Radio.

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