Ligue des champions : « On va gagner », assure Luis Enrique à la veille de la demi-finale
« C'est la seule phrase que je connaisse en français... On va gagner », a déclaré, lors d’une conférence de presse, l’entraîneur du PSG, à la veille du match retour des demi-finales de la Ligue des champions contre le Borussia Dortmund. Il s’est également attardé sur la préparation de la rencontre et sur ce qu’il attend de Kylian Mbappé.
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00:00 Une demi-finale de la Champions League, ce n'est pas tous les ans que je suis ici, ça fait 11 ans.
00:04 C'est ma troisième fois.
00:07 On connaît que c'est des matchs où on aime avoir cette possibilité de jouer.
00:14 C'est pour ça qu'il faut se motiver avec de bonnes énergies, de bonne motivation,
00:21 pour qu'on puisse arriver au match et faire un très bon match.
00:24 Je pense que chaque saison, chaque match a son histoire.
00:29 Il y a toute une expérience qu'on peut amener avec nous.
00:32 Je pense que dans le football, c'est aussi important cette expérience,
00:36 avoir des joueurs comme ça qui ont passé des moments clés, des moments décisifs.
00:40 Dans le messiaire, on est très bien servi avec ça.
00:43 L'idée qu'on a depuis le début de saison, c'est de contrôler le ballon,
00:49 de faire ce qu'il faut pour faire un bon match,
00:52 de créer des occasions, comme on a réussi à faire en deuxième mi-temps là-bas.
01:00 Ce sont des détails qui font la différence dans ce genre de match.
01:05 Nous sommes tous un équipe, et dans une orchestre, chacun joue un instrument.
01:09 Dans le football, c'est pareil.
01:10 Les joueurs, même si ils sont très bons et des étoiles mondiales,
01:14 doivent nous aider à défendre.
01:16 Et nos défenseurs, même si ils sont très bons en défendant,
01:19 doivent nous aider à porter le ballon dans les meilleures conditions.
01:21 Notre objectif est que nos meilleurs joueurs,
01:23 et je l'ai depuis que je suis entraîneur,
01:27 qu'ils participent le plus possible.
01:30 Mais si un adversaire s'enferme derrière,
01:32 il n'y a pas d'espace,
01:33 même si c'est un avant,
01:34 je ne veux pas que l'avant touche le ballon au centre,
01:37 parce que ça ne vaut pas la peine.
01:38 Je veux que l'avant, dans un match difficile,
01:41 touche le ballon dans la phase critique et dans la zone critique,
01:44 où c'est difficile.
01:45 Mais, je le répète, en général,
01:47 je sais que vous avez envie de parler de Kylian,
01:49 et je suis habitué à en parler.
01:55 Je pense que notre objectif est de chercher nos meilleurs joueurs,
02:00 mais si ils sont avant,
02:01 ne vous inquiétez pas,
02:02 ils ne vont pas vous laisser toucher le ballon deux fois au point pénal.
02:05 Vous le laisserez dans notre milieu.
02:08 Dans notre milieu, je ne m'inquiète pas qu'il touche là-bas.
02:10 Je veux qu'il touche là où c'est déterminant.
02:12 Kylian et les avants qui peuvent participer.
02:15 Je pense que c'est une mentalité parfaite
02:19 pour affronter n'importe quel épisode de votre vie sportive et de votre vie personnelle.
02:23 Être préparé pour que les choses ne s'en sortent pas
02:26 et pour faire la tour de ces situations.
02:29 Qu'elles ne vous touchent pas ou que ce soit le moins possible
02:32 et que vous soyez capable de faire la différence.
02:35 Porté au simile footballiste,
02:38 nous avons porté toute la saison
02:42 en arbitrant les matchs à nos joueurs
02:45 à cause de l'injustice sportive.
02:48 C'est-à-dire, le ballon sort et il continue.
02:53 Il y a une manoeuvre, il continue.
02:55 Je ne sais pas ce que va faire l'arbitre.
02:57 L'arbitre peut interpréter que la jouée ne soit pas à votre faveur.
03:00 Ne vous en faites pas, comptez.
03:02 Tout l'année, vous êtes préparés.
03:04 Demain, je vous assure que dans n'importe quelle situation
03:07 qui ne sera pas celle que nous attendons,
03:08 l'équipe va lutter.
03:09 C'est sûr.
03:10 C'est la seule phrase en français.
03:12 On va gagner.
03:14 Je ne sais que cette phrase.
03:15 Et comme j'aime ça,
03:17 je pense toujours que mon équipe va gagner.
03:19 On va gagner. Bien sûr.