Il avait disparu à l'été 2023, le 8 juillet, et finalement, la terrible nouvelle est tombée en ce week-end de Pâques , ce 31 mars 2024... Le petit Émile, âgé de deux ans et demi est mort, et ses ossements ont été retrouvés dans la commune de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), près de là où il avait été vu la dernière fois en vie...

"C’est un hasard troublant"

Et tandis que le fait divers continue d'émouvoir la France entière - l’enquête a évolué du motif de "disparition inquiétante" à "enlèvement" et "séquestration", ce 1er avril, Anne-Elisabeth Lemoine recevait une journaliste spécialisée dans l'affaire, sur le plateau de C à Vous, sur France 5. Valentine Arama, du magazine Le Point, a expliqué que pour l'heure, dans l'enquête, "seulement une partie des ossements" du petit garçon avait été retrouvée. De fait, les recherches continuent et "C’est pour ça que tout le périmètre a été bouclé" sur place.

Une zone qui avait pourtant été "fouillée à de nombreuses reprises" précédemment l'an dernier et cette année , et qui a connu "beaucoup de passage depuis juillet". Jusqu'ici, rien n'avait été retrouvé, rappelle la journaliste. De quoi éveiller les soupçons. Surtout quand on sait que la police a mis en place de gros "moyens techniques" pour "déterminer ce qu’il avait pu se passer", explique aussi l'animatrice. Cette dernière estime aussi que "c’est un hasard troublant" que les restes du petit Émile aient été retrouvés alors que deux jours plus tôt, une mise en situation avait été organisée sur place, dans le village du Vernet.

Coïncidence ou le tueur a voulu se débarrasser de preuves accablantes ?

Pour Valentine Arama, il pourrait simplement s’agir d’une coïncidence, ou alors, devine-t-elle, "quelqu’un" aurait peut-être "pris peur" et aurait "voulu se débarrasser" d'une "partie du squelette" du garçonnet.