Le sélectionneur des Bleus n'a pas voulu dramatiser la contre-performance de ses joueurs, samedi, contre l'Allemagne (0-2). S'il est conscient des lacunes, il ne veut pas tomber dans l'inquiétude inutile.
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00:00 Je reste factuel sur ce que on a fait ou mal fait et qu'on a modifié en tenant compte
00:08 évidemment de l'analyse de ce qu'on a en face.
00:12 Si jamais on l'en fève tranquille non plus, de par, comme je vous l'ai dit, le fait de
00:23 vouloir répartir le temps de jeu ou pas prendre de risques, ça amène aussi à une expression
00:33 collective qui est un peu plus aléatoire.
00:37 Mais c'était le moment de le faire.
00:41 Évidemment il y a une analyse que je peux vous livrer à vous, qui est moins approvantie
00:49 que celle que je fais avec les joueurs, que ce soit individuellement ou collectivement.
00:54 Après, Marseille, c'est déjà moi depuis hier et le début de l'entraînement, il faut
01:02 basculer parce qu'on n'a pas trop de temps et c'est le Chili.
01:05 Le liant, il n'y en a manqué que, pas que sur le liant défensif aussi, il n'a pas été
01:15 bon.
01:16 Donc on n'a pas eu beaucoup de liant.
01:17 Par intermittence, après Antoine n'est pas là, on sait bien, parce que cette équipe
01:23 allemande ne nous l'a pas permis, on n'a pas su le faire aussi, c'est spécifique à
01:30 l'adversaire.
01:31 Mais liant, oui, sur le fait de créer des problèmes à l'adversaire, d'avoir des occasions,
01:43 on en a eu, mais on en a surtout beaucoup concédé aussi et on aurait pu en avoir plus.
01:49 Donc c'est qu'on n'a pas été performant sur ce plan-là, mais je peux faire le constat
01:58 sur tous les plans.
02:00 Dans l'équilibre collectif, même si entre 15, après 15 minutes, la dernière demi-heure,
02:11 la première demi-heure était vraiment intéressante, mais elle est balayée, ces 30 minutes-là,
02:20 parce qu'on fait moins bien sur la deuxième demi-heure.
02:23 Donc l'équipe va changer par rapport à vendredi, mais est-ce qu'en tant que groupe, c'est
02:29 à l'équipe de demain soir de faire oublier ce qui est arrivé vendredi ?
02:31 Oui, aussi.
02:34 Ce ne sera pas les mêmes, mais ils sont là.
02:39 Et à partir du moment où je vous dis, je leur dis quand même aussi avant, le fait
02:48 de commencer le match pour la plus grande majorité d'entre eux et d'avoir du temps
02:55 de jeu.
02:56 Évidemment, ils savent très bien qu'ils ont leur propre intérêt personnel et individuel
03:04 d'être performants, mais ça s'inscrit dans un collectif.
03:09 Ce n'est pas les 11 ou en comptant les remplaçants qui ont perdu contre la main et ceux qui n'ont
03:15 pas joué.
03:16 Là, c'est pareil.
03:17 Parce que j'aurais besoin de tout le monde.
03:21 On ne sait jamais ce qui peut se passer d'ici.
03:23 Et puis il y en a certains qui ne sont pas là et qui seront là au mois de mai.
03:27 Donc la force collective, elle est au-dessus de tout.
03:31 Ça, c'est clair.
03:32 Après, il y a du talent individuel, mais ils s'inscrivent tous.
03:36 Ils ont bien conscience des manques qu'on a eus.
03:41 Même pour ceux qui n'étaient pas.
03:43 Des fois, de ne pas jouer, d'être sur le banc et de voir, ça rend compte aussi.
03:48 Après, quand on y est, on sait ce qu'on doit faire.
03:51 Merci.