7 moments cultes où Valéry Giscard d’Estaing dévoile son amour pour la chanson française

  • il y a 3 mois
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Un président mélomane

Le troisième président de la Vème République, Valery Giscard d'Estaing, est décédé le mercredi 2 décembre à l'âge de 94 ans des suites du coronavirus. En hommage à sa mémoire, Rock&Folk se penche aujourd'hui sur les liens entre l'ancien président et la musique.

Valery Giscard d'Estaing était un président mélomane qui n'hésitait pas à prendre le micro pour chanter. Par exemple, lors de sa campagne présidentielle en 1974, il interpréta le "Chant du départ" au nom de la liberté et de la victoire.

On a également pu entendre l'ancien président fredonner "Douce Nuit" le 17 décembre 1975 lors de l'arbre de Noël de l'Élysée. Il était accompagné d'une des plus grandes stars françaises de l'époque, Claude François, de quoi ravir les enfants présents ce soir-là.

Une muse d'ici et d'ailleurs

Giscard est également le sujet de nombreuses chansons d'horizons divers. Par exemple, "Giscard et l'ami Bongo" de Tchibanga, datant de 1976, témoigne des relations diplomatiques entre le président français et son homonyme gabonais, Omar Bongo.

"La biguine à Giscard", quant à elle, est une chanson antillaise de Gérard La Viny datant de 1975. Ce morceau festif témoigne de la visite de VGE aux Antilles cette année-là. La biguine étant une danse très populaire en Guadeloupe et en Martinique.

Des chants contestataires

Pendant son mandat présidentiel, Giscard a attiré les foudres de divers chanteurs. Le groupe punk Gazoline l'a qualifié de "Président aux idées stupides" dans sa chanson "Killer Man" de 1977.

Jean-Patrick Capdevielle, de son côté, émet également une critique cinglante du gouvernement avec son tube "Quand t'es dans le désert" de 1979. Il chante : "Tous les rapaces du pouvoir menés par un gros clown sinistre plongent vers moi sur la musique d'un piètre accordéoniste. J'crois pas qu'ils viennent me parler des joies de la vie d'artiste".

Michel Polnareff a lui aussi écrit une chanson dans laquelle il critique la politique de Giscard. Il s'agit du titre "Le Clochard des Jumbos" datant de 1973. Dans ce morceau, Polnareff s'adresse directement au président en disant : "Monsieur le Président de la République, nous sommes vous et moi très épris de musique, mais ce n'est pas au nom de l'accordéon qu'il faut prendre des mesures pour me mettre au violon".

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