Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Tom Connan et René Chiche
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-02-09##
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NewsTranscription
00:00:00 Merci beaucoup Rémi André.
00:00:02 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:08 On espère que vous avez passé une bonne journée, on est ravis de la finir avec vous, en tout cas avec nos éditorialistes du jour et ce numéro de téléphone avec Aude au 0826 300 300 pour traiter de l'actualité et bien entendu commenter jusqu'à 19h.
00:00:23 Ça va Philippe David ?
00:00:24 Il m'est arrivé des choses extraordinaires dans la rédaction de Sud Radio.
00:00:27 Dites-moi.
00:00:28 Bonjour à vous trois et Napoléon Bonaparte et le général De Gaulle.
00:00:31 Bah dis-donc, ça va mieux.
00:00:32 Je fais mon Joe Biden, chacun son jour.
00:00:34 J'ai commencé la semaine en faisant mon Xavier Bertrand en annonçant ma candidature à la présidentielle et je la termine en faisant mon Joe Biden.
00:00:41 Ils vont bien ?
00:00:42 Ils vont très bien.
00:00:43 D'accord.
00:00:44 Alors Napoléon a pris un coup de vieux.
00:00:45 Je vous l'avoue franchement, De Gaulle m'a dit "je vous ai compris", je ne sais pas pourquoi mais il a l'air d'aller pas trop mal.
00:00:51 C'est bien le seul en tout cas qui vous a compris.
00:00:53 Qui vous ai compris, pardon.
00:00:56 Allez, on est ensemble jusqu'à 19h avec vous.
00:01:01 Aux heures 826, 300, 300 au sommaire de cette émission à 17h30.
00:01:04 Le grand débat du jour.
00:01:05 Gabriel Attal va réunir son gouvernement désormais complet en séminaire ce samedi matin.
00:01:10 Matignon, il seront 34 ses ministres.
00:01:12 Parmi les changements, Amélie Oudéa Castera qui quitte le ministère de l'éducation.
00:01:16 Je cite "plus aguerrie que jamais et la tête haute au profit d'une ancienne rectrice, Nicole Belloubet,
00:01:22 qui était contre la restauration de l'autorité et le port de la blouse en 2016.
00:01:27 Et la nomination contestée de Guillaume Gasparian au logement, porteur d'une loi qui durcit les peines contre l'esquateur".
00:01:34 Alors parlons vrai, le nouveau gouvernement peut-il répondre à vos problèmes, aux problèmes des français ?
00:01:39 Est-ce que 30 jours pour un gouvernement qui est la quasi copie du gouvernement Borne 2, ce n'est pas quand même un petit peu long ?
00:01:45 Ce gouvernement, est-ce qu'il est parti pour durer ?
00:01:48 Est-ce qu'il va durer trois quarts, on va dire à peu près un an et demi, Elisabeth Borne ?
00:01:52 Est-ce que ça va durer plus ou moins ?
00:01:54 Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:01:56 Et à cette question, remaniement, est-ce un gouvernement en marche arrière ?
00:02:00 Vous dites oui à 92%.
00:02:02 Vous pouvez aussi passer la marche avant pour le 0826 300 300.
00:02:05 Et la question c'est en marche, trois petits points, arrière.
00:02:08 C'est une idée de Cécile, rendons-en à César ce qui est à César.
00:02:11 Ce n'est pas une très bonne idée.
00:02:13 Pour en parler, Nicolas Corato sera avec nous, président fondateur du Think Tank Place de la République.
00:02:17 Depuis le coup de projecteur des vraies voix à 18h30, un repère pour beaucoup de générations, une conscience.
00:02:22 Le président Macron annonce un hommage national pour Robert Badinter.
00:02:25 A l'origine de l'abolition de la peine de mort, le garde des Sceaux de François Mitterrand vient de s'éteindre à 95 ans, Philippe.
00:02:31 Oui, et parlons vrai, l'advice de Panthéon aux grands hommes de la patrie reconnaissante,
00:02:35 ne doit-elle pas rendre hommage à Robert Badinter ?
00:02:38 N'est-il pas le seul homme de gauche à faire consensus aujourd'hui ?
00:02:41 Père de l'abolition de la peine de mort, Robert Badinter doit-il entrer au Panthéon ?
00:02:45 Si bien vous dites non à 83%, vous voulez réagir ?
00:02:48 Le 0826 300 300.
00:02:50 Et René Girmas sera avec nous, journaliste, ancien journaliste à Sud Radio,
00:02:54 qui avait couvert le dernier procès dans lequel Robert Badinter a sauvé la peine par la peine de mort,
00:03:00 a condamné en 1980.
00:03:02 On est ravis de vous accueillir. Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:05 Et pour commenter cette actualité, Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:03:10 Bonsoir Philippe.
00:03:11 Bonsoir ma chère Féfile.
00:03:12 Ravi de vous accueillir ce soir. Et Tom Conan, aussi auteur de Pollution publiée chez Albin Michel.
00:03:16 Bonsoir.
00:03:17 Ça va ?
00:03:18 Très bien.
00:03:19 J'aime bien votre "bonsoir".
00:03:20 Il était un peu pincé.
00:03:21 Non, il était "bonsoir".
00:03:23 J'ai essayé un peu de sortir de mon oeuf, d'une certaine façon.
00:03:26 Ben, sortez de votre 10 alors.
00:03:28 Faites-nous un vrai "bonsoir".
00:03:31 Bonsoir.
00:03:32 C'est beau, c'est chic.
00:03:33 C'est pas mal. C'est un peu genre "on ferait".
00:03:35 Oui, c'est pas mal.
00:03:36 Non mais il est bien, il est bien.
00:03:37 René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre la Fond Presse, le grand mania.
00:03:40 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:03:42 Toujours en forme, vous ?
00:03:43 Oui, oui.
00:03:44 Super forme aujourd'hui. Super forme.
00:03:46 Ah, pourquoi ?
00:03:47 Ça promet.
00:03:48 Je sais pas, je suis content de vous voir. Il y a une bonne ambiance, le studio est beau. Je sais pas.
00:03:51 Je suis bien, je suis bien. Je suis bien aujourd'hui, je suis bien.
00:03:53 Oui, vous êtes dans la banalité aujourd'hui.
00:03:55 Non, je suis bien.
00:03:56 Ah, mais c'est bien.
00:03:57 Je suis bien.
00:03:58 Allez, 0826 300 300, on va dire bonjour à Basile. Bonsoir Basile.
00:04:03 Bonsoir.
00:04:04 Bonsoir.
00:04:05 Qui nous appelle de Rouen. On revient avec... sur quel sujet avec vous ?
00:04:08 Bah écoutez, moi mon coup de gueule un peu ce soir, c'est par rapport à la nomination de Guillaume Casbarian.
00:04:15 C'est clairement non pas la nomination d'un ministre du logement, mais d'un ministre du délogement.
00:04:21 Ah bah on en parle dans un instant, vous bougez pas. On part au standard, mais sur le répondeur au 0826 300 300, écoutez.
00:04:27 Bonsoir Alain de la région Tarbeve.
00:04:31 C'est à propos donc des gesticulations de François Bayrou. Je pense que c'est une leçon, je dirais, de vie, ce qui se passe.
00:04:42 Parce que à peine relaxé dans un premier jugement, il s'est créautorisé à entrer dans le cirque politique, à donner des leçons, à jouer des coudes, à vouloir impressionner.
00:04:58 Et pour finir, la vie est souvent comme ça. Le parquet de Paris s'est finalement saisi de l'affaire, et puis se provoit un appel concernant ce jugement.
00:05:08 Voilà, il y a un temps pour tout. Bonne soirée.
00:05:11 Merci Alain, très remonté.
00:05:13 Je trouve qu'Alain est sévère à l'égard de François Bayrou, mais il a raison de rappeler que peut-être François Bayrou aurait dû être plus prudent judiciairement,
00:05:23 puisque le parquet de Paris a décidé de faire appel, ce qui est logique, par rapport à la gravité des réquisitions qu'il avait prises.
00:05:32 Moi je l'ai vu l'autre fois effectivement sur un plateau de télévision s'expliquer.
00:05:37 Moi je n'ai pas d'avis sur l'homme lui-même en tant que tel, qui ne m'intéresse pas plus que ça, sur le fond des idées.
00:05:42 Elles m'ont toujours ressemblé assez manquantes.
00:05:45 Néanmoins oui, sur le positionnement, je reviens effectivement sur ce qu'avait dit Philippe.
00:05:50 C'est un peu choquant de le voir aussi vite s'investir avec des idées derrière la tête aussi précises.
00:05:57 Je pense qu'il pourrait un peu se faire oublier ou faire autre chose.
00:05:59 La politique ce n'est pas la seule activité possible.
00:06:02 Mais je pense que les hommes politiques ont quand même du mal à abandonner tout ça ensuite, on le sait.
00:06:06 Une fois qu'ils sont accrochés à cet espèce de gros vaisseau, ils ne veulent pas le quitter.
00:06:11 Même aux États-Unis !
00:06:13 C'est vrai.
00:06:14 C'est-à-dire que Bayrou, c'est quand même une bête politique.
00:06:18 Il a ça dans le sang, il ne peut pas s'en passer.
00:06:20 Et en plus, outre ce qu'il a fait après sa relax, on voit qu'il n'a pas du tout digéré la nomination de Gabriel Attal à Matignon.
00:06:28 Ça se ressent vraiment dans tous ses propos.
00:06:31 Mais en même temps, je termine là-dessus, si je peux me permettre.
00:06:34 Je trouve que c'est quand même une perte pour le gouvernement actuel de ne pas avoir réussi à avoir Bayrou au sein de son équipe.
00:06:41 Après on en parlera peut-être tout à l'heure.
00:06:43 Vous restez avec nous. On récupère Basile, on retourne à Rouen.
00:06:47 Cette nomination de Guillaume Gasparian, qui vous gêne ?
00:06:53 Oui, tout à fait.
00:06:56 Je ne m'attendais pas à grand-chose, mais je suis quand même déçu.
00:07:00 Quand j'ai vu son premier tweet en tant que ministre, il dit que la feuille de route est claire,
00:07:04 libérer l'offre pour permettre à chacun d'accéder à un logement.
00:07:07 C'est ce qu'on a fait depuis des dizaines d'années.
00:07:09 On a essayé l'offre privée par des abattements fiscaux pour le parc locatif privé.
00:07:13 Et la preuve en est que l'augmentation des loyers a été folle
00:07:18 et qu'il y a eu un nombre de mal-logés qui a explosé en dix ans.
00:07:22 Il y a eu un doublement de SDF par exemple.
00:07:24 Rappelons que c'est l'auteur de la loi anti-squat.
00:07:29 C'est pour ça que ça fait aussi grincer des dents.
00:07:31 Je crois que le Premier ministre l'a choisi précisément pour qu'il continue le projet libéral qu'il a mis en oeuvre
00:07:41 et notamment avec cette zone intermédiaire pour les classes, vous savez,
00:07:47 les communes qui ne voulaient pas les logements sociaux.
00:07:50 Et donc il a dit que lui, il était d'accord.
00:07:54 On voit clairement à quoi s'attendre.
00:07:57 C'est clairement quelqu'un qui a été choisi pour sa dite loi anti-squatter.
00:08:01 C'est un terme vraiment utilisé pour déshumaniser les personnes qui doivent choisir entre se nourrir et se loger.
00:08:06 Très clairement, ce n'est pas ça les solutions qu'il faut pour le logement.
00:08:11 C'est pour ça que toutes les associations grincent des dents.
00:08:14 Il y a 2,4 millions de demandes de logements sociaux.
00:08:19 C'est énorme.
00:08:21 La fondation Abbé Pierre parle de bombes sociales.
00:08:25 On les a reçues il y a quelques jours.
00:08:28 Le marché immobilier est extrêmement violent.
00:08:30 Je pense que c'est vraiment là que se cristallise à la fois la convoitise,
00:08:35 l'envie et en même temps la nécessité de se loger.
00:08:39 C'est assez complexe comme marché.
00:08:41 Je suis assez favorable à ce qu'il y ait beaucoup plus de logements sociaux
00:08:44 et qu'ils puissent permettre une baisse des prix assez sensible.
00:08:48 Néanmoins, de ce que j'ai quand même vu récemment,
00:08:51 l'accumulation des règles, même si elles peuvent être tout à fait justifiées,
00:08:55 notamment sur les DPE, les Diagnostic Performance Énergétique,
00:08:58 ont été tellement contraignantes.
00:09:00 Avec des gens qui, très souvent, concrètement, qu'est-ce qui se passe ?
00:09:02 Vous avez des personnes qui n'ont pas les moyens de faire la rénovation énergétique.
00:09:06 Je connais plein de gens comme ça, des gens qui sont des classes moyennes,
00:09:08 voire des classes moyennes paupérisées,
00:09:11 donc plutôt des classes populaires finalement de fait.
00:09:13 Elles n'arrivent pas à avoir les 20, 30, 50 000 euros
00:09:16 pour pouvoir faire la rénovation énergétique.
00:09:18 Les aides, elles existent bien sûr, mais elles sont quand même très limitées.
00:09:21 Ça peut être 30% du montant des travaux,
00:09:23 donc vous avez quand même une très grosse somme à sortir,
00:09:25 que souvent ces gens n'ont pas.
00:09:26 Donc qu'est-ce qu'ils font ?
00:09:27 Eh bien, ils vendent.
00:09:28 Et donc ensuite, le bien, en effet, n'est plus sur le marché.
00:09:32 Donc le marché est vraiment bloqué aujourd'hui.
00:09:34 - Allez, non ? Non ?
00:09:36 - Non, non, non.
00:09:37 Je ne sais pas si ce ministre pourra aller aussi loin
00:09:41 que lorsqu'il a été député.
00:09:43 Vous voyez, il y avait un discours.
00:09:45 C'est ça, souvent, le ministre, lorsqu'il est député...
00:09:47 - Après, il n'y a pas composé avec les syndicats.
00:09:49 - Voilà, exactement.
00:09:50 On va voir ensuite dans l'action ministérielle.
00:09:52 - Merci beaucoup, Basile.
00:09:53 Merci beaucoup pour ce sujet.
00:09:54 Vous restez avec nous, bien entendu,
00:09:56 puisque vous jouerez contre les vrais voix dans quelques minutes.
00:10:00 Merci en tout cas pour ce sujet.
00:10:03 Dans un instant, les trois mots dans l'actu,
00:10:04 c'est avec Félix Mathieu et puis le réquisitoire du procureur.
00:10:07 - Une montagne qui a accouché d'une souris.
00:10:10 - On en parle dans un instant.
00:10:11 - Mon cher Félix.
00:10:12 - On parle bien sûr du gouvernement.
00:10:13 Allez, à tout de suite.
00:10:14 - Sud Radio. - Sud Radio.
00:10:16 - Parlons vrai.
00:10:17 ♪ Sud Radio ♪
00:10:18 - Parlons vrai.
00:10:20 - Carrefour.
00:10:22 Quand vous me dites "Carrefour baisse ses prix"
00:10:24 et sur 2000 produits,
00:10:25 comme le paquet de Dick Nacchierta à 1,99 euros
00:10:28 au lieu de 2,43 euros, soit 18 % moins cher.
00:10:31 Et c'est en ce moment chez Carrefour.
00:10:32 Carrefour Market et leur Drive est sur carrefour.fr.
00:10:35 Carrefour, on a tous droit au meilleur.
00:10:37 350 grammes, soit 5,69 euros le kilo,
00:10:39 prix baissé entre le 15 mai 2023 et le 31 janvier 2024
00:10:42 par rapport au prix permanent des produits.
00:10:44 Liste des produits concernés à l'accueil de votre magasin.
00:10:46 Détail sur carrefour.fr.
00:10:47 Pour votre santé, limitez les aliments gras, salés et sucrés.
00:10:50 - Sud Radio Mio. - 114.
00:10:52 - Sud Radio.
00:10:54 - Bon, alors vous, c'est très clair.
00:10:55 Vous avez besoin de déconnecter de montagne et de nature.
00:10:58 Donc, je vous prescris un grand bol d'air à 1800 mètres
00:11:01 matin, midi et soir.
00:11:02 De la marche nordique, du ski de fond, des raquettes,
00:11:04 des activités insolites, dans une nature préservée.
00:11:07 Abeyes en Ariège.
00:11:08 Et on se revoit dans quelques jours.
00:11:10 - Beyes, tous les bienfaits de la montagne sur un plateau.
00:11:12 Info sur beyes.fr.
00:11:14 L'info s'écoute, se vit et se lit sur sudradio.fr
00:11:18 ou votre application Sud Radio.
00:11:20 - Bouygues Télécom.
00:11:22 - Qu'est-ce qu'on a ?
00:11:23 - L'enquête révèle des appels visiaux infinement HD.
00:11:25 Bref, toute la famille fait ramer le Wi-Fi.
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00:13:25 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:13:32 - Bienvenue dans les vraies voix, ensemble jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:13:36 Philippe David s'est blessé lourdement avec une feuille de papier.
00:13:40 - Je me suis coupé avec une feuille de papier.
00:13:42 - Et il pleure.
00:13:43 - Non mais je ne pleure pas.
00:13:44 - Bah si, t'as pas besoin de...
00:13:45 - Il a fait ça pour une fois qu'il voulait écrire.
00:13:48 - Non, excusez-moi, je ne sais pas écrire.
00:13:51 - Non, non, non, mais ça va, vous êtes sûr, ça va, vous voulez pas qu'on appelle les pompiers?
00:13:54 - Non, mais ça m'une n'est pas nécessaire.
00:13:56 - Une infirmière?
00:13:57 - Non plus.
00:13:58 - Même une infirmière?
00:13:59 - Oui, même une infirmière, je suis tellement attaché aux vraies voix que je ne pourrais pas les abandonner.
00:14:03 - Oui, on a compris.
00:14:05 - T'as pas vu une tenue d'infirmière avec un stéthoscope, un tensiomètre?
00:14:09 - C'est ça, c'est ça, mais dis donc, il est inébranlable ce garçon face à la douleur.
00:14:13 - Allez, aujourd'hui, nos vraies voix, Philippe Bilger avec René Chiche et Tom Connall.
00:14:19 - C'est vrai qu'il est inébranlable, Philippe David.
00:14:21 - Et vous, 0826 300 300, dans un instant, on est 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu, de quoi parle-t-on Félix, bonsoir.
00:14:27 - Bonsoir, on va parler de Robert Badinter, l'artisan de l'abolition de la peine de mort qui s'est éteint à 95 ans,
00:14:32 du gouvernement Attal, désormais au complet, qui se réunit en séminaire demain,
00:14:36 la nouvelle ministre de l'éducation promet de rouvrir le dialogue avec les enseignants,
00:14:40 et puis de ce policier de Strasbourg qui a emprunté un véhicule étonnant pour rattraper un chauffard.
00:14:45 En 3 mots, ça donne hommage, dialogue et trottinette.
00:14:48 - Et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:14:50 - Les vraies voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:14:55 - Et vous voulez requérir contre cette montagne qui a accouché d'une souris, c'est-à-dire le remaniement ministériel.
00:15:01 - Absolument, et je pense que sur ce plan-là, je serai peu démenti par nos auditeurs.
00:15:08 D'abord, je continue à penser, et ça a été confirmé par certains quotidiens,
00:15:14 que le fait d'avoir attendu tellement de temps pour avoir un gouvernement au complet,
00:15:19 était relativement unique dans l'histoire politique.
00:15:23 Premier point. Et ensuite, on aurait pu considérer qu'une telle attente
00:15:29 aurait été supportable si elle avait été justifiée par des bouleversements,
00:15:34 des métamorphoses intéressantes pour nous.
00:15:37 Qu'est-ce qu'il y a eu en réalité ? Il y a eu l'arrivée de Rachida Dati,
00:15:41 qui claque en effet par son caractère singulier et sa trahison, entre guillemets.
00:15:47 Et puis, dans l'achèvement, il y a la malheureuse Nicole Belloubet,
00:15:53 qui a été une mauvaise gardesso et qui bien sûr est recyclée
00:15:57 comme ministre de l'Éducation nationale. Je trouve que c'est lamentable,
00:16:02 c'est une honte, je trouve, j'utilise ce terme fort,
00:16:06 la manière dont le gouvernement est composé, dont certains ministres sont choisis,
00:16:12 même si en réalité les compétences étaient surtout à dénigrer,
00:16:17 il faut les choisir, on ne sait pas pourquoi, mais c'est lamentable pour l'État de la France.
00:16:23 - Je pense qu'il y a quand même une difficulté dans le vivier,
00:16:26 le vivier est quand même pas très large, ça me frappe de plus en plus.
00:16:28 - Il n'est pas infini. - J'ai l'impression qu'au fur et à mesure des années,
00:16:30 entre les stratégies derrière qui doivent être respectées,
00:16:33 et les compétences qui doivent être là, on est limité dans le choix.
00:16:37 - René Fiches ? - Ça montre quand même que le système Macron,
00:16:40 maintenant il y a une certaine inertie, une certaine paralysie,
00:16:43 il y a un temps où il n'y a plus personne dans cette équipe,
00:16:46 et il y a encore trois ans à tirer.
00:16:48 Par contre il y a quand même une grande nomination dans ce gouvernement,
00:16:51 c'est celle de la cousine de Laurence Ferrari,
00:16:54 c'est la cousine de Laurence Ferrari qui a été nommée secrétaire d'État au numérique,
00:16:58 je suis sûr, c'est une grande nomination.
00:17:01 - En quoi ? - Vous nous expliquerez tout à l'heure.
00:17:04 - C'est la plus marquante.
00:17:07 - Merci beaucoup, tout de suite les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:17:11 - Les vrais voix sud-radio.
00:17:13 - Bonsoir Félix, trois mots qui sont hommage, dialogue et trottinette.
00:17:16 - Un sage, une conscience, une figure du siècle.
00:17:19 Après la mort de Robert Badinter à l'âge de 95 ans,
00:17:21 le président Macron annonce un hommage national pour le père de l'abolition de la peine de mort.
00:17:25 Un séminaire de travail, demain matin, pour le gouvernement,
00:17:28 attale désormais au complet la nouvelle ministre de l'éducation, Nicole Belloubet,
00:17:31 promet dialogue, respect et autorité aux enseignants.
00:17:34 Et puis, qui a dit que les trottinettes n'étaient pas les bienvenues en ville à Strasbourg,
00:17:38 un policier a dû emprunter celle d'une passante pour pouvoir rattraper un chauffard en fuite.
00:17:43 - Les vrais voix sud-radio.
00:17:46 - Si Dieu existe, qui mourriez-vous après votre mort ?
00:17:48 L'entendre vous dire, à vous Robert Badinter.
00:17:51 - Tu as fait ce que tu as pu.
00:17:54 - Entre.
00:17:55 - Ce que tu as pu, notamment tenir cette promesse de François Mitterrand en 1981,
00:17:59 et ça n'était pas une mesure populaire à l'époque.
00:18:02 - J'ai l'honneur, au nom du gouvernement de la République,
00:18:05 de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France.
00:18:11 Robert Badinter s'éteint à 95 ans avant d'obtenir l'abolition de la peine capitale en tant que garde des Sceaux.
00:18:17 Il l'avait combattu en tant qu'avocat, comme il s'en rappelait à la tribune de l'Assemblée.
00:18:21 - Je vous dirai pourquoi, est-ce que plus qu'aucun autre,
00:18:24 je sais qu'il n'y a pas dans la peine de mort de valeur dissuasive.
00:18:29 Sachez bien que dans la foule qui a trois criait au passage de Buffet de Bontemps,
00:18:36 autour du palais de justice, "A mort Buffet, a mort Bontemps",
00:18:41 se trouvait un jeune homme qui s'appelait Patrick Henry.
00:18:45 Croyez-moi, à ma stupéfaction quand je l'ai appris,
00:18:48 j'ai compris ce que ce jour-là pouvait signifier la valeur dissuasive de la peine de mort.
00:18:55 - Robert Badinter avait aussi fait dépénaliser l'homosexualité en 1982.
00:19:00 C'est un autre 9 février en 1943 qu'il avait assisté à l'arrestation de son père
00:19:05 lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon.
00:19:08 Après sa disparition, les hommages pleuvent de tous bords.
00:19:10 Emmanuel Macron salue une conscience républicaine, l'esprit français,
00:19:14 selon le chef de l'État qui annonce un hommage national à venir pour l'ancien ministre de la Justice.
00:19:18 - Et on y reviendra dans le coup de projecteur des vraies voix.
00:19:20 A 18h30, nous serons donc avec René Germain, journaliste et ancien journaliste de Sud Radio
00:19:25 qui avait couvert ce procès dans lequel Robert Badinter a sauvé de la peine de mort un de ses clients en 1980.
00:19:31 Deuxième mot, Félix, le dialogue, le gouvernement attale désormais au complet.
00:19:36 Ce serait ni donc demain matin.
00:19:37 - Un séminaire de travail à Matignon de 10h à midi pour définir les priorités des prochains mois.
00:19:42 Autour de la table, Amélie Oudea Castera, toujours elle,
00:19:45 mais redevenue seulement ministre des Sports et des Jeux Olympiques et non plus de l'Éducation nationale.
00:19:50 En remettant les clés de ce ministère à Nicole Belloubet ce matin lors de la passation de pouvoir,
00:19:54 elle a voulu tirer les enseignements de ce mois bien agité à l'éducation.
00:19:58 - Merci à vous tous de n'avoir jamais douté, en dépit de ce que vous pouviez lire ou entendre,
00:20:05 de qui j'étais vraiment, de ce qu'étaient mes valeurs et du sens de mon engagement.
00:20:10 Je voudrais dire aussi à mes amis et à toutes celles et ceux qui m'ont soutenu
00:20:14 que leurs messages, leurs attentions me sont allées droit au cœur.
00:20:18 En ces derniers instants ici, c'est au mot de Mandela que je pense,
00:20:23 quand il nous dit "je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends".
00:20:28 De son côté, la nouvelle ministre de l'Éducation, Nicole Belloubet,
00:20:32 souhaite l'instauration très rapide d'un dialogue avec les enseignants dès la semaine prochaine, promet-elle,
00:20:36 avec quelques mots d'ordre d'ores et déjà, valeur, respect, autorité et réduction des inégalités sociales.
00:20:42 - Quand on entend Amélie de Boudin-Castrera, on a l'impression que ces 30 jours rue de Grenelle
00:20:46 ont été la via Dolorosa ministérielle.
00:20:48 - Oui, j'ai pu écouter un extrait de son discours, il y a des passages obligés,
00:20:54 on ne peut pas dire que ça a été l'enfer, elle ne peut pas prononcer cela,
00:20:59 mais mon Dieu, par rapport au bilan ministériel de l'Éducation nationale,
00:21:04 elle a presque eu un peu plus de tenue dans son discours d'adieu.
00:21:09 - C'est quand même étonnant qu'elle soit recyclée, qu'elle soit conservée pour un autre portefeuille,
00:21:14 qui a quand même son importance. - Assez logique, la tome, sans doute.
00:21:17 - Oui, mais d'accord, avec ce qui s'est passé, je ne sais pas trop,
00:21:20 les Jeux Olympiques, c'est un événement qui est très attendu,
00:21:23 je ne sais pas si ça ne va pas avoir un effet de pollution négative sur ce débat-là.
00:21:27 - Moi, je trouve que même jusqu'à son discours d'adieu, elle aura été nulle, pour moi.
00:21:33 C'est une mise qui est nulle, mais quand même, la grosse erreur...
00:21:36 - C'est dur, nulle, c'est dur. - Je la trouve nulle.
00:21:38 - Personnellement, c'est mon opinion. - Vous la partagez.
00:21:41 - Non, mais sérieusement, la grosse erreur, c'est de lui avoir confié le ministère de l'Éducation.
00:21:45 C'est l'erreur de Macron au départ. C'est vrai que c'est lui le responsable.
00:21:49 - Oui, franchement.
00:21:50 - Troisième mot, trottinette des véhicules qui n'en finissent pas de faire l'actualité, Jean-Ri.
00:21:55 - Pendant que les Parisiens font des référendums contre elle,
00:21:58 les Strasbourgeois s'en servent pour rattraper des chauffards en fuite.
00:22:02 Et policiers avaient déployé tout à l'heure une hearse pour stopper ce chauffard
00:22:06 qui avait tout de même forcé un barrage routier.
00:22:08 Eh bien, ça n'a pas empêché le chauffard de continuer.
00:22:10 Même avec les deux roues crevées, l'homme a fini par sortir tout de même de sa voiture
00:22:14 avant de s'enfuir à pied dans la cour intérieure d'un bâtiment
00:22:17 où les véhicules de la police ne pouvaient plus le suivre.
00:22:20 Alors qu'à cela ne tienne, l'un des motards a réquisitionné la trottinette d'une passante
00:22:24 qui partait au travail. Il a réquisitionné sa trottinette pour rattraper ce chauffard.
00:22:30 C'est une fois chose faite, il a pu le contrôler, positif au stupéfiant.
00:22:34 Il était aussi recherché pour des faits similaires.
00:22:36 L'automobiliste âgé de 21 ans qui est actuellement entendu par les enquêteurs.
00:22:40 On a beau dire que c'est 20/21...
00:22:43 (rires)
00:22:46 On se demande pourquoi vous dites ça, Philippe Hilger.
00:22:48 Merci beaucoup Félix Mathieu, on vous retrouve bien entendu tout à l'heure après 18h.
00:22:53 Et puis on va revenir sur ce gouvernement à Thal, désormais au complet.
00:22:57 Une vingtaine de ministres délégués et secrétaires d'Etat.
00:23:00 On rejoint hier les 14 ministres déjà en poste avec cette question Philippe.
00:23:05 Oui, on vous pose cette question.
00:23:07 Tout d'abord, parlons vrai, le nouveau gouvernement peut-il répondre aux problèmes qu'ont les français ?
00:23:11 30 jours pour ce gouvernement qui est la quasi copie du gouvernement Bordeaux.
00:23:14 N'est-ce que c'est pas un peu long ?
00:23:16 Et ce gouvernement est-il parti pour durer ?
00:23:18 Et à notre question, est-ce que le gouvernement est en marche arrière après des points de suspension ?
00:23:26 Vous dites oui à 93%.
00:23:28 On en parle avec Nicolas Corrato, président fondateur du think tank Place de la République.
00:23:32 Bonsoir Nicolas Corrato, merci d'être avec nous.
00:23:35 Bonsoir.
00:23:36 Nicole Belloubet est-elle une ministre de gauche ?
00:23:40 Oui, c'est ce qu'elle dit.
00:23:42 D'accord.
00:23:43 On en reparle dans un instant.
00:23:46 Sud Radio, parlons vrai.
00:23:51 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:23:57 Et c'est le dernier jour de la semaine, ouvré.
00:24:01 Ah oui.
00:24:02 On est ravis de la partager avec vous, avec Philippe Bilger, avec René Chiche et Tom Conan.
00:24:08 Et vous au 0826 300 300, Aude, toute souriante, vous attend bien entendu pour commenter cette actualité.
00:24:14 Tout de suite, le grand débat du jour.
00:24:16 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:24:19 C'est vrai qu'au bout de quatre semaines, on s'attendait à un effet waouh.
00:24:23 Nicole Belloubet, mais alors François Berrouy va pas, mais qu'est-ce qui se passe ?
00:24:26 C'est plus un remaniement, c'est une forme de maison hantée.
00:24:28 Vous ouvrez chaque porte, l'une après l'autre, et c'est un peu la maison des horreurs.
00:24:32 Pour les 70 ans, l'appel de l'abbé Pierre, on a M. Casparian comme ministre du logement.
00:24:37 Hormis l'arrivée de Rachida Dati.
00:24:39 Un gouvernement avec des têtes qui étaient déjà là avant, mais pourquoi alors à ce moment-là, elles sont pas sorties tout de suite, il y a quatre semaines ?
00:24:44 Personne en a rien à cirer.
00:24:46 Elle avait remplacé François Bayrou au pied levé comme garde des Sceaux en 2017.
00:24:51 Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Casteret à l'éducation en 2024.
00:24:56 Il aura fallu plus d'un mois pour compléter le gouvernement à Tal.
00:24:58 C'est désormais chose faite à l'issue du psychodrame avec François Bayrou, qui n'en fait donc pas partie.
00:25:04 Remaniement marqué par l'arrivée aussi à la culture de la figure sarkoziste Rachida Dati.
00:25:10 Oui, alors parlons vrai, est-ce que le gouvernement est le gouvernement que vous attendiez ?
00:25:15 Est-ce que vous pensez qu'il peut renverser la vapeur et faire remonter la popularité par exemple d'Emmanuel Macron ?
00:25:21 Est-ce qu'il est parti pour durer ?
00:25:23 Remaniement, est-ce un gouvernement en marche ?
00:25:25 Trois points de suspension arrière, hors le jeu de mots.
00:25:28 Vous dites oui à 93%, ô datant vos appels au 0826 300 300.
00:25:33 Et pour commenter avec nous, Nicolas Corrato, président fondateur du Think Tank Place de la République.
00:25:38 Merci Nicolas Corrato d'être avec nous.
00:25:40 Philippe Bilger, vous l'avez dit tout à l'heure dans votre édito, une montagne qui accouche d'une souris, mais est-ce qu'on peut quand même avoir un petit peu d'espoir ?
00:25:51 Alors j'en aurais, je cherche à être un homme optimiste, je le suis totalement lorsque je participe au vrai voir sérieusement.
00:26:01 Mais là je commence à être inquiet parce que sans vouloir lasser Nicolas par avance avec non pas mon idolatrie de Gabriel Attal, mais disons la présomption...
00:26:12 C'est pas Françoise de Gouin, c'est Guy.
00:26:14 Oui, mais la présomption de bienveillance que je lui accorde et on l'a dit à l'instant, c'est tout de même cette nomination comme Premier ministre qui constitue un élément important.
00:26:27 Ensuite l'arrivée de Rachida Dati et puis le recyclage de Nicole Belloubet.
00:26:33 Mais il ne suffit pas, me semble-t-il, d'introduire des personnalités de droite et de sembler mettre en oeuvre une politique de droite pour que je puisse m'estimer en tant que citoyen satisfait par la structure de ce gouvernement.
00:26:49 J'ajoute que les objectifs qui avaient été fixés à Gabriel Attal de redonner du nerf, de permettre au macronisme de se vertébrer et surtout de faire d'Amelpion à Jordane Bardella, pour l'instant vont avoir du mal à être atteints.
00:27:09 Et j'imagine mal, mais peut-être ai-je tort, que le Premier ministre, aussi talentueux et autoritaire qu'il soit s'il y arrive, pourra veiller à une unité gouvernementale qui risque d'être très disparate.
00:27:26 Tom Collins.
00:27:27 Ce qui m'inquiète dans le gouvernement, même si j'ai rien contre Attal, et après tout il n'a pas encore déployé son savoir-faire, c'est la direction qui m'inquiète.
00:27:41 On a cru comprendre dans son discours de politique générale qu'il voulait un peu libérer le pays.
00:27:47 Ça ne veut un peu rien dire, parce que si c'est libéré à coup de nouvelles contraintes, je veux dire que ce n'est pas vraiment libéré.
00:27:54 Et puis ensuite les contraintes parfois peuvent être utiles, ça dépend dans quel domaine on se place.
00:27:58 Donc en fait, ça c'est le premier problème et l'autre c'est finalement les chantiers prioritaires.
00:28:02 On ne voit toujours pas quels sont les chantiers prioritaires.
00:28:04 Autant dans certains gouvernements précédents ça pouvait être mis en avant, mais là on ne voit pas.
00:28:08 J'ai l'impression qu'il va y avoir au contraire une volonté de tenir un peu la boutique dans l'ensemble de ces composantes.
00:28:15 Et donc finalement dans trois ans, rien n'aura changé et l'ensemble des problèmes seront exactement les mêmes, sauf qu'on sera trois ans plus tard.
00:28:21 Tom Collins.
00:28:22 René Chiche.
00:28:23 René Chiche, pardon.
00:28:24 Je vous en prie Philippe Bidjerre.
00:28:26 Moi d'abord je suis d'accord avec Philippe, j'essaye aussi d'être un peu optimiste, mais là je vous avoue je suis quand même un peu déçu.
00:28:34 Moi qui suis plutôt sympathisant, macroniste, je suis déçu de ce remaniement.
00:28:40 Je trouve que déjà l'effet Attal, oui déjà, commence, déjà moi personnellement je trouve qu'il retombe déjà.
00:28:45 Je trouve qu'il y a une certaine tiédeur dans son discours, il n'y a pas vraiment, comme l'a dit Tom, il n'y a pas vraiment de ligne directrice pour l'instant.
00:28:53 Son gouvernement, comme l'a dit aussi Philippe, vraiment accouché d'une souris.
00:28:56 Moi j'aurais espéré de Gabriel Attal, oui c'était un rêve que j'avais, c'est un peu un rêve un peu fou,
00:29:01 qu'il forme non pas un gouvernement d'ultinational, mais qu'il essaye d'attirer vers lui par sa personnalité, son tempérament, sa créativité, sa jeunesse, des personnalités.
00:29:11 Oui je pense par exemple à quelqu'un de Macron compatible comme Jean-François Copé.
00:29:15 Je trouve qu'il aurait pu avoir sa place au sein du gouvernement.
00:29:17 Pourquoi ne pas avoir séduit des gens comme ça, un peu comme Lyssena, voire même, écoutez même, pourquoi pas, Bernard Cazeneuve.
00:29:22 Il aurait dû essayer de faire un gouvernement quand même assez large, avec aussi bien sûr des macronistes, pourquoi pas.
00:29:29 Mais je trouve que là, ce qu'apporte Attal pour l'instant, d'ailleurs même sa ligne, on ne la connaît pas vraiment.
00:29:35 Et en plus, dernière chose, il prend un grand risque là, en plus Macron en ayant nommé Attal,
00:29:39 c'est parce qu'il a nommé Attal pour contrer Bardella en vue des européennes.
00:29:42 Et comme on le disait tout à l'heure, si Renaissance et Attal font un mauvais score aux européennes,
00:29:47 rien ne dit qu'Attal sera maintenu en fonction en juin prochain ou en juillet prochain.
00:29:51 Nicolas Corato, vous imaginez le scénario de René Chiche ?
00:29:54 Score catastrophique pour Renaissance aux européennes, c'est dans quatre mois jour pour jour, ce sera le 9 juin,
00:30:00 et appui sur le bouton siège éjectable de l'hôtel Matignon, vous y croyez vous ?
00:30:05 Alors le premier scénario est tout à fait plausible, d'ailleurs les sondages actuels nous y mènent tout droit,
00:30:11 et je pense qu'une part d'indifférence de l'opinion publique par rapport à ce remaniement,
00:30:17 cette séquence du remaniement le démontre encore plus.
00:30:20 Finalement le seul effet politique du mois qui a passé, c'est la montée continue de Jordan Bardella et de sa liste dans les sondages pour les européennes.
00:30:30 Il n'y a pas eu aucun effet absolument sur eux.
00:30:32 Donc le premier scénario est plausible.
00:30:34 Le deuxième, à savoir si Gabriel Attal en ferait les frais politiquement, ça dépend toujours de l'ampleur de la défaite,
00:30:42 s'il y a défaite, et deuxièmement avec une petite réserve, on sait à quel point Emmanuel Macron,
00:30:47 peut-être à son corps défendant, n'aime pas qu'on lui dite que les événements lui dictent ses décisions.
00:30:52 C'est une manière aussi de s'affronter à la réalité, peut-être parfois de perdre la notion de principe de réalité,
00:30:59 mais c'est un mode de fonctionnement qu'apprécie le président de la République.
00:31:02 Donc à mon avis là-dessus tout est possible.
00:31:05 Nicolas Corato, parce que moi je reviens sur le début de l'épisode,
00:31:09 quels sont les véritables choix finalement de Gabriel Attal dans ce gouvernement ?
00:31:14 Tout le monde parle du gouvernement de Gabriel Attal,
00:31:16 mais est-ce que ce n'est pas plutôt le gouvernement d'Emmanuel Macron
00:31:19 et que Gabriel Attal n'a pas eu vraiment son mot à dire ?
00:31:23 "Je décide, il exécute", comme disait Chirac.
00:31:25 Sur Sarkozy.
00:31:27 C'est un peu ce qu'on comprend entre les lignes, et ce qui se réalise si vous comparez d'ailleurs
00:31:35 la composition de ce gouvernement avec les attentes des Français.
00:31:39 Quand vous regardez finalement les grandes surprises, il y en a peu dans ce remaniement,
00:31:44 les choses dont les médias parlent, parce que je pense que c'est ça qui importe aussi beaucoup à l'Élysée,
00:31:48 de faire parler les médias.
00:31:50 La culture, Rachida Datti, mais quelles sont les priorités des Français aujourd'hui ?
00:31:55 Le pouvoir d'achat, est-ce qu'il y a une personnalité majeure
00:31:58 qui porte les problématiques du pouvoir d'achat au gouvernement ?
00:32:02 La ministre des Affaires sociales s'appelle Catherine Vautrin,
00:32:04 c'est une personnalité éminente de la droite en France,
00:32:07 mais est-ce que c'est une personnalité qui pèse ? Je ne sais pas.
00:32:10 Deuxième priorité des Français, la santé.
00:32:12 Qui est le ministre de la Santé dans ce gouvernement ?
00:32:14 Qui est capable de me donner son nom ?
00:32:16 Frédéric Vallotto.
00:32:18 Est-ce que c'est une figure majeure de la majorité du groupe Macron ?
00:32:21 Il a été président de la Fédération Hospitale de la France.
00:32:24 Moi, il est compétent pour la santé, mais il n'est pas médecin.
00:32:28 Le problème sur sa compétence, ce que je veux dire,
00:32:30 c'est qu'on a là peut-être les deux préoccupations majeures des Français,
00:32:33 le pouvoir d'achat à la santé, en tout cas si on en croit le sondage,
00:32:36 et je ne vois en face absolument aucun arbitrage majeur en termes politiques
00:32:41 dans la composition de ce gouvernement.
00:32:43 Oui, on peut mettre Rachida Dati à la culture.
00:32:45 Oui, on peut aller rappeler la pauvre Nicole Belloubet,
00:32:48 qui, personne ne s'en souvient, mais quand même a été remerciée
00:32:51 de manière peu élégante, lorsqu'il s'est agi de faire rentrer
00:32:54 M. Dupond-Moretti à sa place, à l'époque aussi,
00:32:56 pour faire un coup politique, souvenez-vous-en.
00:32:59 Mais on peut faire ça, mais ça ne règle pas le fait qu'aujourd'hui,
00:33:03 les Français ne voient pas un gouvernement qui a embrassé complètement
00:33:06 les priorités qu'ils portent eux.
00:33:09 Et surtout, il me semble que ce que vous rappelez,
00:33:11 effectivement c'est très juste, sur les priorités des Français,
00:33:14 c'est quand même des priorités qui sont toutes liées prioritairement
00:33:17 au ministère de l'Économie en réalité, et ensuite d'ailleurs
00:33:20 à la politique européenne, à la politique de la Banque Centrale Européenne,
00:33:23 autant d'éléments qui ne sont pas effectivement maîtrisés,
00:33:25 qui ne sont pas dans le giron du gouvernement ou même de l'Élysée.
00:33:28 Mais c'est quand même la question essentielle.
00:33:30 Les affaires sociales dépendent des questions économiques,
00:33:32 des grandes questions économiques sous-assantes.
00:33:34 Je ne veux pas non plus que ce soit le tropisme et que toutes les questions
00:33:37 politiques tournent autour de l'économie, et c'est quand même ça.
00:33:40 Moi j'ai observé, il y avait une émission à la télévision il y a quelques jours
00:33:43 où Bruno Le Maire s'est exprimé assez longuement dans le cadre de la crise agricole.
00:33:47 On voyait bien qu'il était totalement empêtré entre des intérêts contradictoires
00:33:52 qu'il fallait satisfaire, et lui-même ne semble pas avoir une vision extrêmement claire.
00:33:56 Il semble extrêmement... Il est de bonne volonté sans doute,
00:33:59 mais il n'a pas une vision économique extrêmement précise ou novatrice
00:34:05 susceptible de modifier la situation du pays.
00:34:07 Philippe Leger.
00:34:08 Nicolas, je rejoins ce qu'a dit Cécile à l'instant.
00:34:12 Bien sûr c'est le gouvernement d'Emmanuel Macron par l'entremise de Gabriel Attal.
00:34:18 Mais ce qui m'intéresse c'est votre vision sur les rapports qu'auront ce président
00:34:25 et ce premier ministre dans l'articulation de leur pouvoir.
00:34:30 Comment voyez-vous la suite par rapport à une constitution de la Vème République
00:34:36 qui n'est déjà pas respectée dans son esprit,
00:34:40 entre un président qui continue à être omniprésent et très actif
00:34:45 et un premier ministre qui l'est énormément par rapport à ce qu'était Elisabeth Borne.
00:34:51 Est-ce que vous y voyez des germes de fracture, d'hostilité
00:34:55 ou bizarrement de consensus entre eux ?
00:34:59 Alors en tout cas pas de consensus à ce stade.
00:35:04 Ce qu'on remarque, et vous l'avez dit tout à l'heure,
00:35:06 c'est que le président de la République a pris l'ascendant immédiatement
00:35:13 sur la relation institutionnelle avec son nouveau premier ministre.
00:35:16 Pour l'instant Gabriel Attal n'a pas d'espace politique.
00:35:20 Il n'en a pas dans la conduite ni dans la composition de son gouvernement.
00:35:24 Il n'en a pas non plus dans la conduite de la majorité.
00:35:27 Je rappelle que normalement, institutionnellement,
00:35:30 le premier ministre est le chef de la majorité.
00:35:33 Or on voit bien aujourd'hui que M. Attal n'a pas le leadership sur la majorité
00:35:39 et que tout ça continue à être piloté au niveau de l'Elysée.
00:35:43 L'avenir, et c'est ça qui est intéressant,
00:35:46 c'est à partir de cette soumission, j'oserais dire,
00:35:51 du premier ministre par le président, que va en faire Gabriel Attal ?
00:35:55 Soit Gabriel Attal continue à être le soldat loyal et fidèle
00:35:59 et historique de la Macronie qu'il a toujours été,
00:36:02 soit il s'invente un destin.
00:36:04 Et peut-être qu'on va voir au fur et à mesure des semaines
00:36:07 un premier ministre qui finalement va essayer, va continuer,
00:36:10 va modérer une forme d'existence, y compris médiatique,
00:36:14 pas seulement pour essayer d'exister vis-à-vis de son grand voisin
00:36:18 et grand féal qui est le président de la République.
00:36:21 Moi je pense que beaucoup de commentateurs, vous vous souvenez,
00:36:24 au moment de la nomination de Gabriel Attal disaient
00:36:26 "oui mais c'est quand même gonflé de la part d'Emmanuel Macron
00:36:29 de nommer quelqu'un qui pourrait avoir des pensées présidentielles"
00:36:32 parce que Gabriel Attal, bien sûr, on l'imagine immédiatement
00:36:35 penser à l'Elysée pour 2027.
00:36:37 Finalement, aujourd'hui, Gabriel Attal, il est quand même très enfermé par l'Elysée
00:36:41 dans un rôle purement institutionnel, dans un rôle finalement réduit aux ackets,
00:36:46 je dirais ça si on veut un peu abracer l'image.
00:36:49 Contre un mariage, c'est pas mal !
00:36:51 Dans ce ménage entre les deux têtes de l'exécutif,
00:36:54 il y a celui qui a le carnet de chèques, entre guillemets politique,
00:36:57 et puis il y a celui qui fait les courses.
00:36:59 Et on a l'impression qu'effectivement, le premier ministre
00:37:02 est réduit véritablement à la portion la plus congrue, on verra.
00:37:05 Soit ça aura été le plus jeune premier ministre,
00:37:08 le moins indépendant de la Ve République,
00:37:12 soit il s'inventera un destin, et pour l'instant,
00:37:15 il est vraiment très, très, très dans les cordes
00:37:18 et très finalement au pas de l'Elysée.
00:37:21 Mais après, oui...
00:37:23 René Chiche, pardon.
00:37:25 Non, non, il y a un auditeur, c'est ça, non ?
00:37:27 Oui, il y a un auditeur.
00:37:28 Ah bon, non, non, c'était juste pour dire que, juste très rapidement,
00:37:31 c'est que Nicole Belloubet, sa nomination au ministère de l'Éducation,
00:37:34 est quand même surprenante, puisqu'elle ne partage pas du tout
00:37:37 les mêmes orientations en termes de l'éducation que Gabriel Attal.
00:37:41 Absolument.
00:37:42 Donc ça, c'est quand même incroyable qu'elle ait été imposée.
00:37:45 Donc déjà, il y a du vert, il y a un vert dans le...
00:37:49 Dans le fruit.
00:37:50 Exactement.
00:37:51 Allez, 0826-300-300 avec Basile qui veut réagir.
00:37:53 Rebonsoir, Basile.
00:37:55 Rebonsoir.
00:37:57 On vous écoute.
00:37:59 Moi, je pense qu'ils ne veulent ni de l'avant ni de l'arrière,
00:38:02 ils font du sur place.
00:38:04 Il faut se... OK, ils recyclent encore des ministres,
00:38:07 c'est leur part d'écologie pour le bilan Attal,
00:38:10 mais je pense qu'il faut se pencher vers ce futur.
00:38:13 Ce gouvernement n'ira nulle part, ne fera pas de progrès
00:38:16 tant qu'ils auront une majorité relative.
00:38:18 Sur le fondement de l'article 49-3,
00:38:20 ils passeront encore en force comme l'a fait Borne.
00:38:23 Et avec la sortie du modem de la majorité,
00:38:27 avec ce qu'il y a eu avec François Bayrou,
00:38:30 il ne faut pas s'attendre à grand-chose.
00:38:32 Ce ne sera que des coups de communication
00:38:34 pour quelques diversions, à mon avis.
00:38:36 Oui, c'est un connerie.
00:38:38 Le vrai problème, les marques ont souvent dit
00:38:41 qu'elles ont besoin d'être singulières
00:38:43 pour qu'on puisse les identifier.
00:38:45 Les marques de vêtements, de voitures,
00:38:47 c'est pareil pour un gouvernement.
00:38:49 Il faut qu'ils soient identifiables.
00:38:51 Le fait qu'ils soient aujourd'hui dans une logique
00:38:53 de compromis permanent sur la totalité des dossiers,
00:38:56 ni à gauche ni à droite,
00:38:58 comme disait François Mitterrand au sujet du centrisme,
00:39:01 c'est le vrai problème.
00:39:02 Il n'y a pas de clarté, il n'est pas identifiable.
00:39:04 Les gens ne s'y intéressent pas et ne s'y attachent pas.
00:39:07 Il y a un problème d'attachement.
00:39:08 Nicolas Corato, vous allez répondre aux autres vrais voix
00:39:12 et à Basile, est-ce que quelque part,
00:39:14 ce n'est pas le gouvernement Borne 300, Elisabeth Borne ?
00:39:17 Non, je pense qu'il y a un changement de nature et de format.
00:39:22 Je voudrais revenir sur ce que disait votre auditeur Basile.
00:39:25 Il a raison sur les coups de com'
00:39:27 qui ne seront nécessairement la marque,
00:39:28 mais qui ne sont pas nouveaux, de la Macronie.
00:39:30 Le point de différence majeur entre Borne et Attal,
00:39:33 c'est ce qu'Attal a annoncé dans son discours de politique générale,
00:39:36 c'est que justement, prenant le bilan et les conséquences
00:39:40 de la majorité relative et de l'échec de la gouvernance par l'Assemblée,
00:39:45 Gabriel Attal a annoncé finalement qu'il ferait beaucoup de réformes
00:39:48 par voie réglementaire.
00:39:50 C'est-à-dire que Gabriel Attal pourrait être un Premier ministre
00:39:53 qui va passer à côté du Parlement pour agir directement,
00:40:02 notamment sur des mesures de simplification,
00:40:04 par voie réglementaire, uniquement par voie décrée.
00:40:07 Et donc qui va, d'une certaine manière,
00:40:09 faire en sorte de ne pas se confronter au débat politique,
00:40:12 le moins possible en tout cas,
00:40:14 dans l'Assemblée nationale au Parlement.
00:40:16 Et ça, c'est un changement de nature,
00:40:18 ça peut être un changement de nature dans la conduite de la nation.
00:40:20 On va voir dans les semaines prochaines si ça se réalise.
00:40:23 Mais quand le Premier ministre vous dit "il faut simplifier"
00:40:26 et "je vais beaucoup jouer par la voie du règlement",
00:40:29 finalement c'est un gouvernement qui prend la main par l'administration
00:40:32 plutôt que par la réforme législative.
00:40:34 - Excusez-moi, vaut mieux gouverner à coup de 49-3
00:40:36 ou à coup de décret ou d'ordonnance ?
00:40:38 - Eh bien écoutez, référez-vous à ce qui s'est passé
00:40:42 au début du premier quinquennat de M. Macron.
00:40:44 Souvenez-vous de l'époque d'Edouard Philippe
00:40:46 où les ordonnances pleuvaient comme au temps de Mac Mahon.
00:40:51 Et on se souvient, et souvenez-vous de l'issue
00:40:56 de ce gouvernement par ordonnance,
00:40:58 c'est quand même à un moment le mouvement des Gilets jaunes.
00:41:01 - En tout cas, moi j'ai du mal à croire que Gabriel Althael
00:41:04 restera discret dans ce gouvernement.
00:41:06 - Ce qui est bien avec Nicolas Cordoz,
00:41:09 c'est qu'on voyage 150 ans en arrière, c'est fabuleux !
00:41:12 - Mais la question qui est...
00:41:14 - On n'a plus le temps du tout ?
00:41:16 - Non, c'est fini.
00:41:18 - Je reviendrai plus tard.
00:41:20 - En deuxième semaine.
00:41:22 - Merci beaucoup Nicolas Corato,
00:41:24 encore une fois président fondateur du Think Tank
00:41:26 Place de la République.
00:41:28 Dans un instant, c'est le quiz de l'actu
00:41:30 avec nos vraies voix du jour.
00:41:32 - Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:41:35 Les vraies voix Sud Radio, 17h20h,
00:41:38 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:41:41 - Très heureux de finir cette semaine de travail,
00:41:44 enfin je dis de travail, parce qu'il y a beaucoup de gens
00:41:46 qui travaillent le week-end aussi, qu'on embrasse d'ailleurs.
00:41:48 Avec Philippe Bilger, avec René Chiche et avec Tom Conan.
00:41:51 Et avec vous mon cher Philippe, ça va mieux votre petit doigt ?
00:41:54 - Moi ça va très bien.
00:41:55 - Ça va, chouchou, pinou.
00:41:57 Allez, on tourne tout de suite le quiz de l'actu.
00:42:00 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:42:03 - Et c'est avec Basile qui nous appelle de Rouen.
00:42:05 Ça y est Basile, vous êtes prêt à affronter
00:42:07 nos gaillards de vraies voix ?
00:42:09 - On y va.
00:42:10 - Oui.
00:42:11 - Mais oui, il faut être confiant, vous avez raison.
00:42:13 - Sacrée bande.
00:42:14 - Oui, sacrée bande.
00:42:15 - C'est la bande à Basile.
00:42:16 - Ah, merci.
00:42:18 - Tout le monde n'apprécie pas musicalement la bande à Basile.
00:42:22 - Vous y êtes lié, nous l'effleurez.
00:42:24 - Basile, on ne lui fait jamais.
00:42:26 - Parce que Philippe Bilger a été tellement léger,
00:42:29 il a dit la bande, et vous, grossièrement,
00:42:31 avec vos grosses chaussures, la bande à Basile.
00:42:34 - Mais vous êtes dégueuusement lourds.
00:42:36 - Et en plus il est très boli Basile.
00:42:39 - Il est très boli.
00:42:40 - C'est pas possible ça.
00:42:41 - Il n'est pas mort, il n'est pas mort.
00:42:43 - Bon allez, on y va, on y va, on y va,
00:42:44 parce que Basile, il va tout se voulez faire là,
00:42:45 au secours, j'ai envie de pleurer tellement j'ai honte.
00:42:47 - D'ailleurs on devrait donner deux points à Basile.
00:42:49 - Il nous en manque une.
00:42:50 - Laquelle ?
00:42:51 - Ah, il nous en manque laquelle ?
00:42:52 La bande à Basile.
00:42:53 - Vous n'avez jamais vu le dessin animé de Basile et Teck-Tiff ?
00:42:56 - Si, moi je l'ai vu bien sûr.
00:42:58 - C'est un très bon dessin animé.
00:42:59 - Voilà, c'est ça.
00:43:00 - Bon ça y est on a fait les points, on peut y aller.
00:43:02 - Allez c'est parti.
00:43:03 - Allez on peut y aller.
00:43:04 C'est une question à un point cher Basile.
00:43:05 Qui c'est qui qui l'a dit, j'ai toujours considéré dans mes fonctions
00:43:08 que les parlementaires avec lesquels on doit travailler, c'est l'hémicycle.
00:43:12 - Ah bah le sais.
00:43:14 - Basile.
00:43:15 - Attal.
00:43:16 - Ah bah non.
00:43:17 - Alors pas de point.
00:43:18 - J'ai commis l'erreur.
00:43:19 - Moi je le sais en plus.
00:43:20 - Parce que c'est une phrase tellement juste de Gabriel Attal
00:43:23 qui nous change tellement des précédents.
00:43:25 - Oui.
00:43:26 - Je l'ai su coupable.
00:43:27 - Bon bah je vous fais moins d'un.
00:43:28 - Je suis coupable.
00:43:29 - Basile vous auriez dit quoi sincèrement ?
00:43:32 - Franchement je m'attendais à autre chose de la part de Gabriel Attal
00:43:37 étant donné qu'il n'a pas sur les élections.
00:43:39 - Bon bah un point pour Philippe Billiger.
00:43:41 - Bah voilà.
00:43:42 - Merci monsieur.
00:43:43 - Je vous en prie mon cher Philippe.
00:43:44 - C'est de la corruption.
00:43:45 - Pas du tout.
00:43:46 - Il n'a pas répondu.
00:43:47 - Qu'est-ce que j'ai attendu ?
00:43:48 - Ecoutez, écoutez.
00:43:49 - Qu'est-ce que j'ai attendu ?
00:43:50 - Je vous en prie.
00:43:51 - S'il vous plaît René.
00:43:52 C'est de la règle à géométrie variable.
00:43:55 Ça va.
00:43:56 - Il y a quelque chose là.
00:43:57 - S'il vous plaît.
00:43:58 - René me lève de quitter la station.
00:43:59 - Sinon je fais évacuer la salle.
00:44:00 - S'il vous plaît.
00:44:01 Question à deux points.
00:44:02 Question à deux points Basile.
00:44:03 Qui c'est qui qui l'a dit "Amélie Oudéa-Castera se met beaucoup de zizani dans le monde éducatif" ?
00:44:11 - Basile.
00:44:12 - C'est un député.
00:44:13 - Un nom.
00:44:14 - Allez-y un nom.
00:44:15 - Je ne l'ai pas.
00:44:16 - Allez-y.
00:44:17 - Bonne réponse Sébastien Chenu.
00:44:18 Deux points.
00:44:19 - C'était comment ?
00:44:20 - Amélie Oudéa-Castera se met beaucoup de zizani dans le monde éducatif.
00:44:21 - Je ne l'ai pas.
00:44:22 - Sébastien Chenu.
00:44:23 Deux points.
00:44:24 - C'était comment ?
00:44:25 - Amélie Oudéa-Castera se met beaucoup de zizani dans le monde éducatif.
00:44:28 - Zizani, je l'avais compris vis-à-vis finalement.
00:44:31 - Moi aussi.
00:44:32 - Qui c'est qui qui l'a dit "Ça vaut trois points, attention, je ne comprends pas la
00:44:37 cohérence politique de ces personnes qui sont capables de dire une chose et quelques
00:44:42 mois ou années plus tard rejoignent un gouvernement pour faire l'inverse".
00:44:45 - C'est aussi un député.
00:44:47 Basile, mais pas du même bord que Sébastien Chenu.
00:44:50 - Non mais arrêtez de donner des trucs.
00:44:51 - Sacha Houllier ?
00:44:54 - Non.
00:44:55 - C'est pas Hortefeux ?
00:44:56 - Non.
00:44:57 - Il s'est fait un petit peu secouer à l'hommage du 7 octobre.
00:45:01 - Oui je sais qui c'est.
00:45:02 - Bonne réponse.
00:45:03 Le plus rapide a été René.
00:45:04 - Emmanuel Bompard.
00:45:05 - Emmanuel Bompard, trois points.
00:45:06 Qui c'est qui qui l'a dit, alors je le dis, question à trois points, ce n'est pas un
00:45:10 politique.
00:45:11 Les ministres d'Emmanuel Macron sont des zombies des morts vivants.
00:45:15 Basile.
00:45:16 - Qu'est-ce qu'il y a ?
00:45:17 - Non.
00:45:18 - Fogg.
00:45:19 - Bonne réponse.
00:45:20 - Jean-Luc Gisbert.
00:45:22 - Pas mal.
00:45:23 C'est une question à un point.
00:45:25 Attention qui c'est qui qui l'a dit sur la nomination de Nicole Belloubet.
00:45:28 C'est un signal désastreux, un moment où l'école aurait besoin d'un sursaut pour
00:45:32 être sauvée.
00:45:33 Basile.
00:45:34 - Basile Panot ?
00:45:35 - Non.
00:45:36 - Non.
00:45:37 - Façon le RN non ?
00:45:38 - Oui.
00:45:39 - Marine ?
00:45:40 - Non.
00:45:41 - L'autre.
00:45:42 - Bardella ?
00:45:43 - Oui.
00:45:44 - Bonne réponse de Philippe Villegers, un point.
00:45:45 - Merci, c'est parfaitement improvisé.
00:45:46 Merci Basile.
00:45:47 - Une question à un point.
00:45:48 Qui c'est qui qui l'a dit, toujours sur la nomination de Nicole Belloubet.
00:45:51 Le retour de l'autorité à l'école, ce n'est pas pour demain.
00:45:54 - Rotaillot.
00:45:55 - Bonne réponse.
00:45:56 - Non mais arrêtez.
00:45:57 - Absolument.
00:45:58 - Vous avez deux points, je peux vous mettre un point.
00:45:59 - Non mais arrêtez là.
00:46:00 - Moi deux.
00:46:01 - D'ailleurs excusez-moi.
00:46:02 Une seconde.
00:46:03 - Oui.
00:46:04 - Je vois que Madame de Bénibus fait quelques petits gestes à Monsieur Villegers.
00:46:07 - Oh non.
00:46:08 - C'est incroyable.
00:46:09 - Des petits gestes.
00:46:10 - On peut voir la vidéo ?
00:46:11 - Oui c'est le fond.
00:46:12 - Madame de Bénibus.
00:46:13 - Je viens de voir, excusez-moi.
00:46:14 Philippe Villegers me demande qui est Philippe Villegers, je lui dis bah c'est lui.
00:46:17 - Et c'est moi qui fais les gestes.
00:46:18 - Vraiment.
00:46:19 - C'est moi qui fais les gestes.
00:46:20 - Je comprends comment vous avez fait votre carrière Monsieur Villegers.
00:46:21 - Non, je comprends.
00:46:22 - Je comprends bien maintenant.
00:46:23 - C'est une pure entreprise.
00:46:24 - J'ai du dossier.
00:46:25 - Monsieur de Procureur.
00:46:26 - Allez, dernière question bien entendu.
00:46:27 Qui c'est qui qui l'a dit, c'est trois points.
00:46:28 Attention, Total avec l'assentiment du gouvernement a lui aussi fait ses poches, lui aussi fait
00:46:29 les poches des français.
00:46:30 - François Ressin ?
00:46:41 - Non.
00:46:42 - Corbière ?
00:46:43 - Non.
00:46:44 - Aubry ?
00:46:45 - Oui, bonne réponse Manon Aubry.
00:46:46 - Voilà, Aubry.
00:46:47 - Comme neuf points.
00:46:48 - Oui, yes.
00:46:49 - Et bah voilà.
00:46:50 - Oh mais s'il avait moins parlé on aurait gagné.
00:46:51 - Monsieur le procureur, il a gagné honnêtement.
00:46:52 - Monsieur le procureur.
00:46:53 - Mais vous parlez trop durant le jeu.
00:46:54 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:46:55 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:46:56 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:46:57 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:46:58 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:46:59 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:00 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:01 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:02 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:03 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:04 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:05 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:06 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:07 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:08 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:09 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:10 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:11 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:12 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:13 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:14 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:15 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:16 - Mais oui, mais vous parlez trop.
00:47:17 - Merci d'avoir joué avec nous, vous restez avec nous dans une dizaine de minutes, le tournotable de l'actu des vrais voix, avec monsieur le procureur.
00:47:23 - Pathétique Joe Balden.
00:47:24 - Avec vous Ronnie Chiche.
00:47:26 - Arrêtez de parler Aymeric Caron.
00:47:28 - Et avec vous Tom Pannin.
00:47:29 - 40 millions de français exposés sur internet.
00:47:31 - Allez, à tout de suite les amis, bienvenue c'est les vrais voix.
00:47:34 - Sud Radio.
00:47:35 - Parlons vrai.
00:47:36 - Sud Radio.
00:47:37 - Sud Radio.
00:47:38 - Parlons vrai.
00:47:39 - Parlons vrai.
00:47:40 - Parlons vrai.
00:47:41 - Merci beaucoup François Germain.
00:47:42 - Et dans quelques instants je vais dire à quel point je suis mécontent de la nomination de Nicole Belloubet
00:47:46 comme ministre de l'éducation.
00:47:47 - Et tout de suite la météo avec Rémi André.
00:47:49 - La météo Sud Radio.
00:47:51 - Bonsoir Rémi André.
00:47:53 - Eh bien bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:47:55 - Et les bottons caoutchouc, le ciré jaune sera de mise ce week-end.
00:48:00 - Et oui mais en même temps...
00:48:01 - Seront, seront, seront.
00:48:02 - Mais en même temps il y en a certains qui seront satisfaits, alors pas de certaines nominations, mais de l'arrivée de la pluie, voire de la neige.
00:48:09 - Car effectivement ce week-end nous avons droit à des chutes de neige au-dessus de 1500 mètres, que ce soit pour le Massif Central, les Pyrénées ou les Alpes.
00:48:18 - D'ailleurs la petite couche de neige pourrait être assez conséquente au-dessus de 2000 mètres d'altitude.
00:48:23 - Donc nous sommes avec un temps très perturbé ce week-end, notamment donc sur les trois quarts du pays, car demain on se retrouvera avec quelques éclaircies sur le Nord-Ouest, une fois n'est pas coutume.
00:48:32 - Ailleurs, attention sur les Cévennes, la région PACA et la Corse, nous aurons droit à un épisode méditerranéen, avec entre aujourd'hui et demain midi des précipitations qui pourraient atteindre les 140 à 150 mm.
00:48:44 - Attention, quelques ruisseaux pourraient déborder.
00:48:46 - Ensuite, le reste du week-end se passera avec un rafraîchissement très net dimanche et encore quelques chutes de neige avant le calme qui reviendra pour la semaine prochaine.
00:48:54 - Merci beaucoup Rémi et André, et bonnes vacances à ceux qui sont partis.
00:48:59 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:49:04 - Quel kiff de finir cette semaine avec vous, Philippe Bilger, avec vous René Chiche, avec vous Tom Conan et avec Philippe David, bien entendu.
00:49:13 - On est ensemble jusqu'à 19h avec ce numéro 0826 300 300. Dans un instant, Félix Mathieu, vous avez la parole, on part où ?
00:49:21 - Eh bien je vous emmène dans le cangou du postier, figurez-vous. Parce que d'ici la fin de l'année, beaucoup d'adresses de lieu dit devraient changer dans nos villages.
00:49:28 Changement d'adresse pour éviter les lettres, voire les pompiers qui se perdent en route.
00:49:32 - Et les impôts ?
00:49:34 - Ça serait dommage.
00:49:36 - Et je ne suis pas content, et je ne suis pas le seul de la nomination de Nicole Belloubet au ministère de l'éducation. Pourquoi ?
00:49:42 Pas seulement parce que c'est une nomination par défaut, puisqu'il fallait bien extraire Amélie Houdiak, etc.
00:49:47 Mais parce que cette nomination fait fi des propos que celle-ci avait tenus sur Mila, l'adolescente menacée de mort sur les réseaux sociaux, pour avoir tenu des propos blasphématoires.
00:49:56 Rappelons les propos de la ministre. Je cite.
00:49:59 "L'insulte à la religion, c'est évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c'est grave."
00:50:03 Des propos qu'elle qualifia d'expression maladroite quelques heures plus tard, vu la bronca causée. Mais le mal était fait.
00:50:09 En effet, comment peut-on, en pleine offensive communautariste dans les établissements scolaires, nommer une ministre qui a tenu ce type de propos ?
00:50:17 Comment peut-on imaginer que la ministre Belloubet n'aura pas la main qui tremble lors de la prochaine offensive,
00:50:23 contrairement à Gabriel Attal qui a parfaitement géré le dossier de la BAYA à la rentrée de septembre dernier ?
00:50:28 Comment imaginer que ceux qui jouent l'offensive communautariste ne vont pas y voir une faiblesse avec des propos
00:50:34 qui auraient pu prêter à croire qu'il fallait rétablir le délit de blasphème ? Cette nomination n'est pas une erreur, c'est une faute.
00:50:41 Philippe Bilger.
00:50:42 Mon cher Philippe, je rejoins votre dénonciation de la nomination de Nicole Belloubet.
00:50:49 Je ne suis pas sûr que ce point seul soit critiquable et constitue véritablement le ressort fondamental de l'erreur commise avec elle.
00:50:58 Oui, effectivement. Moi, il me semble, c'est un point qui n'est pas à négliger.
00:51:01 Qui est essentiel à mon avis.
00:51:03 On est bien d'accord. Mais en revanche, oui, je pense que la question aujourd'hui, c'est celle fondamentalement de la formation des plus jeunes
00:51:13 dans un monde qui se transforme, qui est menacé par l'intelligence artificielle, dont beaucoup de métiers vont disparaître de la société d'ici quelques années seulement.
00:51:22 La France n'est pas un vase clos. On évolue dans un monde qui est ouvert et qui se fracasse contre pas mal de mutations.
00:51:28 Et je pense que c'est ça, en réalité, qui est l'enjeu premier.
00:51:31 Rapidement, comme je vous disais tout à l'heure, je suis d'accord avec vous en plus, Philippe, c'est que cette nomination va provoquer, à mon avis, des clashes avec Gabriel Attal.
00:51:40 Elle a tenu des propos, en plus, contre le port de l'uniforme, alors qu'Attal, lui, est plutôt partisan de l'uniforme.
00:51:47 À mon avis, il risque d'avoir un problème.
00:51:49 Allez, direction "Monte dans le Kangoo" avec Félix Mathieu.
00:51:53 Prenez la route à gauche à la patte d'oie, puis roulez 350 mètres environ à la borne Michelin.
00:51:58 Là, ce sera la troisième maison à droite, juste avant, vous savez, le petit chemin de terre qui mène à la chapelle Saint-Saint-Faurien.
00:52:03 Alors, vous l'aurez sans doute compris, oui, je vous emmène dans tous les lieux dits de France,
00:52:07 puisque beaucoup devraient changer d'adresse d'ici la fin de cette année.
00:52:10 Harmonisation du système d'adressage pour éviter les lettres et colis perdus,
00:52:14 voire les pompiers qui ne trouvent pas la maison au moment d'éteindre un incendie.
00:52:18 Bonsoir, Benoît Coupechoux.
00:52:19 Bonsoir.
00:52:20 Merci d'être avec nous dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:52:23 Vous êtes un ancien postier spécialiste des questions d'adressage.
00:52:26 Vous êtes même lancé dans l'accompagnement des collectivités sur le sujet.
00:52:30 Vous tenez un blog aussi, car la loi 3DS,
00:52:32 Différenciation, Décentralisation, Déconcentration et Simplification,
00:52:36 cette loi prévoit que toutes les adresses auront finalement le même modèle à la fin de l'année.
00:52:41 Alors, on avait un vrai problème jusqu'ici en France, avec de vraies conséquences.
00:52:44 Oui, tout à fait. C'est-à-dire qu'il y a une étude qui a été menée il y a quelques années déjà,
00:52:49 qui rappelait que le déficit porté par des adresses de non qualité,
00:52:53 ça représentait un demi-point de produits intérieurs bruts.
00:52:57 C'est 10 milliards d'euros à l'époque.
00:52:59 Donc, on voit que ça a un vrai coût pour tout le monde,
00:53:01 pour les administrés, mais ça a un coût aussi pour les utilisateurs de l'adresse,
00:53:08 tout simplement les pompiers qui arrivent en retard,
00:53:10 les colis qui ne sont pas distribués, qui sont envoyés à l'expéditeur, etc.
00:53:14 Donc, il y a un vrai coût.
00:53:15 Et c'est pour ça que, suite à cette étude,
00:53:18 l'État a créé ce qu'on appelle la base d'adresse nationale.
00:53:21 Et récemment, dans la loi 3DS,
00:53:23 ce qui a été confirmé au mois d'août de l'année dernière avec son décret,
00:53:27 désormais, on va se faire rappeler, c'est le conseil municipal
00:53:31 qui doit donner le nom des voies,
00:53:33 qui a autorité pour donner le nom des voies,
00:53:35 de prendre des délibérations pour les voies,
00:53:38 pour les lieux dits, et même pour les voies ouvertes à la circulation publique.
00:53:42 Alors, prenons un cas pratique. Dans quel cas il y avait des difficultés ?
00:53:45 Par exemple, dans les cas, vu que vous allez voir les collectivités,
00:53:48 quels sont les cas les plus récurrents ?
00:53:50 Alors, les cas les plus récurrents sur une commune,
00:53:52 ils sont de trois types pour ce qui est de la voie.
00:53:54 C'est-à-dire, vous avez des voies qui sont en homonymie.
00:53:58 On en trouve forcément dans certaines communes nouvelles.
00:54:02 Vous avez deux fois la rue de l'Église,
00:54:04 dans deux communes historiques qui étaient différentes.
00:54:07 Et qui ont fusionné, oui.
00:54:09 Et qui ont fusionné, tout simplement.
00:54:11 Vous avez des voies aussi qui sont partiellement homonymes.
00:54:14 C'est-à-dire que vous avez la rue des Acacias et la base des Acacias.
00:54:18 Et les utilisateurs de l'adresse, ils sont toujours pressés,
00:54:21 les livreurs entre autres, ils vont taper Acacia,
00:54:24 le numéro Acacia, et voir parfois le code possal.
00:54:27 Ils vont se retrouver dans une autre commune ou dans la mauvaise rue,
00:54:30 tout simplement parce qu'il faut aussi préciser le type.
00:54:33 Et puis vous avez des problématiques qui sont plus complexes,
00:54:36 qui sont l'homophonie.
00:54:37 Moi, j'étais dirigeant d'établissement dans une commune.
00:54:40 Vous aviez par exemple la rue Corneille, dans le quartier des écrivains,
00:54:45 et l'impasse des Corneilles dans le quartier des oiseaux.
00:54:48 Dans l'appellement, l'administration dit "j'habite au 12 Corneille,
00:54:51 les pompiers sont pas au bon endroit".
00:54:53 - Ah oui, forcément, c'est pas pratique.
00:54:55 Alors, il y a aussi ce que vous proposez,
00:54:57 c'est finalement un nouveau système de numérotage,
00:54:59 un numérotage métrique, pour être sûr de ne pas se tromper au niveau des GPS.
00:55:03 Il y a ça aussi qui peut se faire.
00:55:05 - Tout à fait.
00:55:06 Alors, il ne s'agit pas de renuméroter toute la France, on est bien d'accord.
00:55:10 Quand ça fonctionne bien, quand il n'y a pas de dysfonctionnement,
00:55:13 il n'y a pas de raison de changer.
00:55:14 En revanche, dès que sur une voie il y a trop de dysfonctionnement,
00:55:17 je vous donne un exemple.
00:55:19 Le 5B, c'est un numéro qu'on attend plutôt à gauche,
00:55:22 eh bien, s'il est mal rédigé, on va le lire 58,
00:55:25 et on va chercher, l'utilisateur va chercher un numéro 58 bien plus loin,
00:55:29 et à droite.
00:55:30 Donc, ces dysfonctionnements-là, ils sont récurrents,
00:55:33 et si jamais ils sont identifiés, soit par les pompiers,
00:55:38 soit par les administrés qui sont mécontents
00:55:41 parce qu'ils ne reçoivent pas leur courrier,
00:55:42 ne reçoivent pas leur colis, ou en retard, etc.,
00:55:45 eh bien, à ce moment-là, la COVID est amenée à renuméroter cette partie-là,
00:55:51 et on la numérote dans le cadre métrique,
00:55:52 c'est-à-dire à partir du début de la voie,
00:55:54 on va mesurer la distance, si la maison est à 120 mètres du début de la voie,
00:55:58 on lui donnera le numéro 120 si elle est à droite,
00:56:00 119 ou 121 si elle est à gauche,
00:56:02 mais ça aura l'avantage qu'à 2 mètres près,
00:56:05 on aura toujours un point d'adresse disponible.
00:56:07 Ah, c'est génial !
00:56:08 Incroyable !
00:56:09 Vous êtes un véritable EGP, c'est très malheureux !
00:56:11 Oui, juste un détail, vous voyez le médecin du dimanche,
00:56:16 celui que vous appelez, qui n'est pas du tout de la région,
00:56:19 pas du tout du secteur,
00:56:20 quand vous lui dites que vous habitez, par exemple, au numéro 2000,
00:56:23 eh bien, lui, il ne cherche pas en permanence sur la route pendant 2 kilomètres,
00:56:27 il sait qu'il doit faire 2 kilomètres environ,
00:56:29 et il va trouver la maison rapidement.
00:56:30 Ah, c'est génial !
00:56:31 On va gagner du temps et de la précision.
00:56:33 C'était passionnant, merci beaucoup, Bruno Akouchou, c'était génial !
00:56:37 D'ailleurs, vous avez un blog, un blog adressage-commune.fr
00:56:40 Oui, on va vous rappeler, parce que je trouve que c'est très intéressant comme sujet.
00:56:44 Merci en tout cas beaucoup, allez-vous rester avec nous dans quelques instants,
00:56:48 le tour de table de l'actu avec vous, Félix,
00:56:50 Mathilde, Joe Biden,
00:56:52 et avec vous,
00:56:53 Aymeric Caron, vous allez trop loin !
00:56:54 et Tom Connard,
00:56:55 40 millions de Français exposés sur Internet.
00:56:57 On en parle dans un instant, merci beaucoup Félix, Mathieu, à tout de suite !
00:56:59 Merci Félix !
00:57:00 Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:57:03 Les vraies voix Sud Radio, 17h-20h,
00:57:06 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:57:09 Bienvenue dans les vraies voix, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter un petit peu partout.
00:57:13 On en profite pour dire encore bonjour aux Lyonnais, bonsoir les Lyonnais !
00:57:17 Vous nous écoutez sur le 105.8 depuis à peu près 10 jours,
00:57:21 et bien sûr aussi sur le DAB+, bien entendu,
00:57:24 et sur nos applis,
00:57:26 et vous pouvez commenter sur tous les réseaux sociaux.
00:57:29 On est parti partout, partout, partout,
00:57:31 et vous abonnez bien entendu à notre chaîne YouTube.
00:57:34 On vous souhaite la bienvenue, tout de suite le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:57:37 C'est la table avec nous !
00:57:39 Ça fait pas vrai con comme tête de monde ton avis ?
00:57:41 Quand on veut conjurer le diable, on l'invite à sa table.
00:57:43 Moi je veux du féroce actualité.
00:57:44 C'est laissante cette table à découp.
00:57:46 Pardon ? Non, non, c'est un déligeant.
00:57:48 C'est pas mon tour maintenant.
00:57:49 Le tour de table de l'actualité.
00:57:51 Et Philippe Bélger voulait rebondir sur l'actualité de Joe Biden
00:57:54 en vous posant des questions sur les personnalités politiques
00:57:56 qui sont inconscientes de leur dégradation.
00:57:58 Oui, j'espère que c'est pas mon cas.
00:58:01 Mais dis, je ne dis pas une personnalité politique.
00:58:05 Non, mais plus sérieusement, je suis frappé de voir à quel point Joe Biden
00:58:11 est tout à fait exemplaire dans ce pire, si j'ose dire.
00:58:16 Il y a eu un rapport qui a démontré qu'il était mal en point.
00:58:20 Il y a des exemples qui ont été cités.
00:58:23 Et au moment même où il discutait la validité de ce rapport,
00:58:27 il fait un discours impromptu et il fait précisément une faute sur Sissi
00:58:33 qui le maréchal qu'il place à un mauvais endroit.
00:58:36 Il a confondu l'égyptien et le mexicain.
00:58:39 Il faut dire que c'est à côté le Mexique et l'Égypte.
00:58:41 C'est terrible de voir un président des États-Unis
00:58:45 qui ne prend pas ses pertes de mémoire dévastatrices au sérieux,
00:58:50 qui prétend en rire, en affirmant "Dieu sait qu'on peut reprocher
00:58:55 beaucoup de choses à Trump, mais sur ce plan-là ça va mieux".
00:58:59 C'est dramatique. J'espère qu'un jour il en prendra conscience
00:59:04 pour que l'Amérique retrouve un leader.
00:59:08 Dans le rapport qui a été fait, il ne se souviendrait même pas
00:59:13 de la date du décès de son fils.
00:59:15 Il a nié ça.
00:59:17 Effectivement, ça semble se confirmer.
00:59:20 Au début, je n'y croyais pas forcément.
00:59:22 Je me disais que c'était un peu exagéré,
00:59:24 que sans doute les camps opposés en profitaient.
00:59:26 Mais en réalité, oui, ça semble quand même assez avéré aujourd'hui.
00:59:28 C'est quand même un vrai problème sur un plan institutionnel.
00:59:30 Il me semble que c'est la vice-présidente qui prend le pouvoir.
00:59:35 En cas de démission ou d'indiscipilité.
00:59:38 Le vice-président est à un battement de coeur de la maison gauche.
00:59:40 En réalité, je ne vois pas en quoi institutionnellement
00:59:42 il n'y aurait pas une solution à mettre en œuvre.
00:59:44 C'est le premier point.
00:59:45 Le deuxième point, c'est politiquement.
00:59:47 Trump est quand même en train de faire une sorte de remontada,
00:59:51 même si elle est un peu scabreuse, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:59:53 Ça renforce forcément le camp adverse.
00:59:56 Finalement, le camp démocrate n'est pas capable de gérer ce problème.
00:59:59 Finalement, c'est assez anecdotique.
01:00:00 Déjà, je crois que le camp démocrate aurait dû trouver un autre candidat.
01:00:04 Parce que là, contrairement à la campagne de 2020,
01:00:06 qui était une campagne en visioconférence pour Biden avec le Covid,
01:00:10 il n'a fait aucun meeting, etc.
01:00:11 Là, il a quand même devant lui, à peu près, 6, 7, 8 mois de campagne.
01:00:15 Comment va-t-il se comporter en débat face à Trump ?
01:00:20 Alors là, ça promet.
01:00:22 Mais c'est vrai que là, son État...
01:00:24 Par contre, il y a une dernière chose, c'est que même avant qu'il ait ses petits problèmes,
01:00:27 il n'a jamais été un partisan du langage diplomatique, Biden.
01:00:31 Même lorsqu'il était sénateur, etc.,
01:00:33 il n'a jamais vraiment usé un langage diplomatique.
01:00:35 Il a toujours été un petit peu brûl de décoffrage,
01:00:37 quitte à faire des bourdes parfois.
01:00:39 Mais là, c'était au-delà de ces...
01:00:40 Il raréfie ses interventions publiques.
01:00:44 Je crains le pire pour la campagne.
01:00:46 Heureusement qu'il n'a pas fait campagne physiquement,
01:00:49 parce que peut-être qu'il n'en aurait pas été capable.
01:00:51 Absolument, tout à fait. Il a eu la chance en 2020 de passer campagne.
01:00:55 Bah dis-donc...
01:00:57 Vous voyez qui, vous ?
01:00:59 Comme candidat ?
01:01:01 Comme autre candidat ?
01:01:03 C'est trop tard, une chance, c'est Biden-Trump.
01:01:05 Il me semble que...
01:01:07 Trump va gagner.
01:01:09 C'est intéressant ce qui s'est passé.
01:01:11 La con suprême est un gros fer d'après-zout.
01:01:14 Trump peut peut-être avoir aussi un empêchement, on ne sait jamais.
01:01:17 C'est pas impossible.
01:01:19 Non, non, je n'y crois pas.
01:01:21 Mais c'est pas impossible.
01:01:23 Au contraire, ça va augmenter l'adhésion...
01:01:26 Oui, on parle d'un empêchement juridique.
01:01:28 Oui, il n'y a pas de risque là-bas.
01:01:30 En parlant de choses qui fassent, vous voulez parler d'Emeric Caron ?
01:01:33 Tout à fait.
01:01:35 Je voulais parler d'Emeric Caron parce que je trouve qu'il dépasse les limites.
01:01:39 Parce qu'il a donc proposé, au même titre d'ailleurs qu'Adrien Katniss,
01:01:43 que les athlètes israéliens défilent aux Jeux Olympiques, mais sans drapeau.
01:01:47 Parce que les événements actuels à Gaza feraient selon lui, d'Israël,
01:01:53 un état criminel de guerre.
01:01:56 D'abord, ce n'est pas à lui de demander quoi que ce soit.
01:02:00 Parce que même en ce qui concerne par exemple les Russes et les Biélorusses,
01:02:03 c'est le comité...
01:02:04 Enfin, il a le droit de donner son avis dans l'absolu.
01:02:06 Oui, d'accord, mais c'est un avis, je vais vous expliquer pourquoi,
01:02:08 c'est un avis qui m'horripile, parce que c'est un avis qui finalement sous-entend,
01:02:12 quoi qu'on dise, la négation de l'état d'Israël par les LFI.
01:02:19 Ne pas faire défiler des athlètes israéliens sans drapeau, pourquoi ?
01:02:23 Expliquez-moi pourquoi. Il n'y a pas de raison.
01:02:25 C'est donc une négation...
01:02:26 Oui, ne pas faire défiler, mais faire défiler sans drapeau, c'est ça.
01:02:29 Exactement. Avec l'argument disant, regardez, les athlètes russes et biélorusses
01:02:34 défilent bien, eux, sans drapeau, c'est le comité international olympique
01:02:38 qui l'a décidé. Attention, ce n'est pas un choix.
01:02:40 Suite à la guerre en Ukraine.
01:02:41 Suite à la guerre en Ukraine, mais ça n'a aucun rapport.
01:02:43 Et puis en plus, excusez-moi, ça n'a aucun rapport.
01:02:45 La Russie a envahi un état. Israël n'a pas envahi d'état.
01:02:49 Israël a répondu à une attaque terroriste islamiste, ça n'a aucun rapport.
01:02:53 Elle se défend, Israël se défend. Alors après, on peut juger ça de...
01:02:57 Disproportionné.
01:02:58 Ça, je laisse le jugement, etc. Il n'y a pas de soucis.
01:03:01 Mais, Émerick Caron a été l'autre jour aux cérémonies pour les otages.
01:03:08 Deux jours après, il en remet une couche sur Israël, sur les athlètes israéliens.
01:03:13 Je trouve quand même que ça sous-entend et que ça démontre quoi qu'on dise.
01:03:17 C'est de la fière de Manfond.
01:03:18 Mais oui, mais oui, mais franchement, est-ce que c'est le moment de dire...
01:03:21 Et en plus, il n'y a pas de raison.
01:03:22 Et dernière chose, Émerick Caron, comme les autres membres d'Hell Elfie,
01:03:26 ils ne disent rien pour la Chine. Ils ne disent rien pour la Somalie,
01:03:30 où il y a vraiment des crimes de guerre énormes.
01:03:32 Ils ne disent rien pour le Soudan. Ils ne disent rien pour l'Iran.
01:03:34 Pourquoi ne pas dire à ces conditions-ci ?
01:03:36 L'Iran... Mais oui, franchement, et en toute objectivité,
01:03:39 et pour terminer, pour vous dire que je suis objectif,
01:03:41 c'est que même, par exemple, je trouve que même pour les Russes et les Biélorusses,
01:03:43 les athlètes, je trouve que c'est anormal qu'ils défilent sans drapeau.
01:03:46 Parce que finalement, ce n'est pas parce qu'on défile avec un drapeau aux Jeux Olympiques
01:03:50 qu'on partage absolument la direction et l'opinion d'un État et ses dirigeants.
01:03:55 On peut être un sportif et dire...
01:03:57 - Il y a tellement de dictatures qui participent aux Jeux Olympiques.
01:03:59 - Exactement. Donc je trouve vraiment que ce discours, excusez-moi, de Hell Elfie,
01:04:03 sur ce point précis, mais comme sur d'autres...
01:04:05 - Vous vous dites ou alors on les écarte totalement, ou alors ils défilent avec leur...
01:04:10 - Mais on n'a pas... - Je parle des Russes, on parle...
01:04:12 - Ah oui, exactement ! - Ou on les écarte, ou ils viennent avec leur drapeau.
01:04:16 - Alors le comité international décide effectivement d'écarter vraiment un pays des Jeux Olympiques,
01:04:20 mais à quoi ça sert de faire défiler des pauvres "sportifs" ?
01:04:23 Vraiment, entre guillemets, il n'y a rien de pejoratif.
01:04:25 Les sportifs ne sont pas responsables des actions de leurs États.
01:04:28 - René est totalement révélé, je le rejoins.
01:04:31 - Ou ils participent et ils ont leur drapeau, ou en effet on décide de les exclure en inventant de bonnes raisons.
01:04:38 - Ah oui, exactement ! - Tom Colas.
01:04:40 - Juste un mot, mais il y a beaucoup de choses à dire sur Gaza, effectivement,
01:04:43 et sur, en effet, le massacre qui a lieu actuellement là-bas.
01:04:47 Mais pour autant, je ne pense absolument pas qu'on puisse confondre
01:04:51 les populations et les gouvernements, et les populations et les États.
01:04:54 Alors évidemment il y a des cas historiques où ça peut tout à fait se justifier
01:04:58 d'exclure telle communauté, tel pays de la participation au jeu,
01:05:03 mais en effet, vu ce qui a été dit précédemment,
01:05:05 là il y aurait à ce moment-là besoin d'une mise à plat,
01:05:08 effectivement de valeurs sur lesquelles tout le monde s'accorde,
01:05:10 ce qui aboutirait effectivement à des exclusions et à des drapeaux en berne
01:05:13 pour beaucoup, beaucoup de nations.
01:05:15 - Absolument. Allez, le tour de table de l'actu dans un instant avec vous, Tom.
01:05:20 Vous allez revenir sur une situation compliquée pour pas mal de Français.
01:05:24 - Oui, alors c'est un problème très pratico-pratique,
01:05:26 mais qui m'a semblé quand même extrêmement important,
01:05:28 parce qu'il y a 33 millions de Français, au minimum,
01:05:32 au maximum ce serait 40 millions,
01:05:34 qui, effectivement, auraient vu leurs données de sécurité sociale.
01:05:38 - Et c'est dans un instant.
01:05:40 - Pardon, pardon, pardon, excusez-moi, je suis navrée.
01:05:43 - Sud Radio. - Parlons vrai.
01:05:48 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:05:53 - On n'en a pas fini avec nos vraies voix, on a encore des choses à leur extorquer, comme on dit.
01:05:59 - Comme c'est pas une extorsion de fond.
01:06:01 - Oh, ça peut venir, ça peut venir.
01:06:04 - Vous auriez capable de ça ?
01:06:06 - Euh, non.
01:06:07 - Faire les poches de Philippe Bilger.
01:06:09 - Non, non, pas grand-chose.
01:06:11 - Alors, pour moi, il y en a des billets, là.
01:06:15 - Un grand patron de presse, forcément, ça cache du billet, c'est sûr.
01:06:21 - Par rapport à René Chiche, Citizen Kane, c'était une petite presse locale.
01:06:26 - C'est le grand scandale.
01:06:27 - Mon bon argent, Monsieur Chiche.
01:06:29 - Mon argent.
01:06:31 - Avec Philippe Bilger, René Chiche et Tom Conan.
01:06:34 - Bonsoir, Cécile.
01:06:35 - Bonsoir, qui a dit ça ?
01:06:36 - Je sais pas qui a dit ça.
01:06:37 - Ah, oui.
01:06:40 - C'est ce qu'en a fait déstabiliser l'appréhendatrice, l'animatrice journaliste.
01:06:44 - Je n'ai pas la lumière dans toutes les pièces aujourd'hui, sachez-le.
01:06:47 - Si vous voulez, il me reste des ampoules d'hier.
01:06:49 - Oui, très bien, très bien.
01:06:51 Tom Conan, votre tour de l'actu.
01:06:53 Vous reveniez sur ces 33 millions de Français, au minimum.
01:06:56 - Voilà.
01:06:57 - À ciel ouvert, comme on dit.
01:06:58 - En effet, alors, oui, donc, effectivement, un sujet très pratique,
01:07:00 mais ça m'a semblé vraiment très intéressant, parce que ça concerne beaucoup de gens
01:07:03 et beaucoup d'auditeurs qui vont nous écouter ce soir.
01:07:05 - Près d'un Français sur deux.
01:07:06 - Un Français sur deux, à peu près, en effet.
01:07:08 Alors, au minimum, c'est une estimation de la CNIL,
01:07:10 donc ça pourrait être un peu moins, mais comme un peu plus,
01:07:12 parce qu'en fait, c'est 40 millions, quand même, d'abonnés, entre guillemets,
01:07:15 enfin, d'utilisateurs, on pourrait dire, de la sécurité sociale
01:07:18 et des mutuels en particulier qui sont concernés.
01:07:21 C'est des gestionnaires de tiers payants, donc c'est un sujet assez technique.
01:07:25 Souvent, on ne souscrit pas directement, évidemment, près de ces personnes,
01:07:28 mais auprès d'une assurance d'une mutuelle santé.
01:07:30 Donc, c'est Via Médis et Almeris, et donc, en pratique,
01:07:33 une très, très grande partie des personnes qui ont une mutuelle
01:07:36 ou qui sont tout simplement affiliées à la sécurité sociale
01:07:39 sont gérées par l'un de ces gestionnaires.
01:07:42 Donc, il y a eu une attaque informatique assez importante
01:07:45 qui a eu lieu, donc, il y a quelques jours,
01:07:48 et donc, effectivement, derrière, il y a toutes ces données qui ont fuité.
01:07:51 Le vrai problème, ça peut paraître comme ça anecdotique,
01:07:54 mais ça ne l'est absolument pas, c'est qu'en fait, ces données
01:07:56 sont quand même très précises sur les gens.
01:07:58 Il y a également leur adresse postale, etc.
01:08:01 Il y a, évidemment, leur mutuel qui est également associé
01:08:05 aux données en question.
01:08:06 - C'est toute leur donnée personnelle, de toute façon.
01:08:08 - Toute leur donnée personnelle, en tout cas, effectivement,
01:08:10 celles qui sont communiquées, en tout cas, dans le cadre
01:08:11 de la souscription d'une assurance santé,
01:08:13 et par rapport aux liens qu'on a avec la sécurité sociale.
01:08:16 Et donc, derrière, il y a un article, notamment, de Libération,
01:08:19 qui met en avant le risque d'usurpation de l'identité,
01:08:21 parce qu'il y a quand même 200 000 Français chaque année
01:08:23 qui sont victimes d'usurpation de l'identité.
01:08:26 Et donc, là, effectivement, on pourrait avoir une recrudescence
01:08:29 de ce type de problème, et donc, même l'article va quand même
01:08:32 assez loin, puisqu'il précise qu'il faut quand même vérifier,
01:08:35 soit auprès de sa mutuelle directement, si on n'est pas concerné,
01:08:38 éventuellement, par cette fuite de données, même si les mutuelles
01:08:41 sont censées, quand même, nous en informer directement,
01:08:44 et ensuite, vérifier, justement, ses courriers, ses mails,
01:08:47 donc, sa boîte postale, mais également ses mails,
01:08:50 pour savoir si quelqu'un n'a pas souscrit quelque chose
01:08:52 en notre nom et sans notre accord.
01:08:53 Donc, vous imaginez, quand même, l'appel d'air que ça va donner.
01:08:56 - Oui.
01:08:57 - L'usurpation de l'identité, c'est terrible.
01:08:59 Je me souviens, quand je faisais le Grand Matin ou le Week-end,
01:09:00 j'avais reçu une avocate, je crois que c'est Murielle De Wynne
01:09:02 qu'elle s'appelait, qui défend les victimes d'usurpation
01:09:05 d'identité, c'est la croix à la bannière, Philippe Bilger,
01:09:07 vous avez déjà vu ça ?
01:09:08 - Absolument, rappelez-vous, quand j'ai été bombardé
01:09:11 miraculeusement à la tête d'une section du droit bancaire
01:09:15 et de la fraude informatique, j'avais pris l'initiative
01:09:18 d'anticiper tous les problèmes qu'auraient les gens
01:09:22 qui déploraient des pertes de cartes bleues,
01:09:26 de chèques qui étaient cartes d'identité,
01:09:28 pour que sinon c'est la croix et la bannière pour eux.
01:09:31 - Et l'un des risques, juste pour terminer sur ça,
01:09:33 qui est précisé également, c'est que c'est les risques
01:09:36 de fausses demandes de remboursement de frais de santé.
01:09:39 Vous savez, les demandes qu'on recevoit avec parfois
01:09:40 un QR code, avec son téléphone, on peut l'activer
01:09:43 pour payer en ligne, etc., ou par courrier,
01:09:45 donc il faut vérifier qu'effectivement il n'y a pas des doublons.
01:09:47 Moi, ça m'est déjà arrivé, personnellement.
01:09:49 - On voit les fiches, ça fait peur.
01:09:50 - Mais de toute façon, on est sous la...
01:09:52 Je ne sais pas si vous le vivez vous quotidiennement,
01:09:54 mais on est sous la menace quotidienne de ce genre de choses,
01:09:56 sur nos boîtes mail, sur nos portables,
01:09:58 on reçoit des messages, on ne sait pas...
01:09:59 - Bien sûr.
01:10:00 - Des fois, il ne faut pas cliquer, il ne faut pas cliquer.
01:10:01 - Parfois, on se fait débiter de l'argent sur sa carte bleue
01:10:03 dans un pays où on n'a jamais mis les pieds.
01:10:05 - Oui, bien sûr, ça m'est arrivé aussi.
01:10:06 - Ça m'est arrivé aussi, alors je ne sais pas quoi dire.
01:10:07 - Non, mais c'est vrai que c'est un problème,
01:10:09 c'est le problème du milieu de l'économie d'aujourd'hui.
01:10:11 - Moi, j'appelle ma banque tout le temps,
01:10:13 en disant "Est-ce que c'est bien vous ?
01:10:14 Est-ce que vous pouvez me confirmer ?"
01:10:15 - Oui, oui, bien sûr.
01:10:16 - Les hackers sont tellement forts aujourd'hui.
01:10:17 - C'est incroyable.
01:10:18 - Et le problème, c'est que les gens ne sont pas armés.
01:10:19 La plupart des gens ne le sont pas,
01:10:20 les administrations ne le sont pas,
01:10:21 les entreprises, en tout cas, pas toutes,
01:10:23 celles qui sont notamment de petite taille.
01:10:25 Donc, on est exposé parce qu'effectivement,
01:10:27 on n'est pas en situation de pouvoir être informé suffisamment.
01:10:30 - Oui, donc attention, effectivement,
01:10:33 quand vous allez recevoir les mails,
01:10:35 les mails, soyez très virulents.
01:10:37 Moi, je me sers de la carte de Fiddle.
01:10:39 - Moi, personnellement, je suis bizarre.
01:10:41 - Je disais que j'avais beaucoup de débit ces derniers jours.
01:10:43 - Moi, du coup, j'ai...
01:10:44 - J'ai un girangie esthétique.
01:10:46 - Moi, vous comprenez pourquoi, j'ai toujours plein de billets.
01:10:48 Je ne fais rien avec ma carte bleue.
01:10:50 - Vous allez bien.
01:10:51 - De l'espèce, du cash.
01:10:52 - Oui, oui, oui.
01:10:53 - Je suis tranquille.
01:10:54 - Il y a les impôts qui viennent de nous appeler.
01:10:55 Il faudrait votre numéro de téléphone.
01:10:57 - J'ai l'impression que Radéchiche se prend pour le parrain des vrais voix.
01:11:00 - C'est ça, c'est ça.
01:11:02 C'est très bizarre de dire ça à l'antenne, Radéchiche.
01:11:04 - Je prends tous les risques, moi.
01:11:05 - Ça sent le contrôle fiscal.
01:11:07 Je dis ça, je dis rien.
01:11:09 Bon, écoutez, en tout cas, merci pour ce sujet.
01:11:11 Mon cher Tom Conan, il est en train de regretter.
01:11:14 On est chichoté.
01:11:15 - Non, mais là, attention...
01:11:16 - Mais pourquoi j'ai dit ça ?
01:11:17 J'ai voulu faire une bonne vanne et en fait...
01:11:18 - C'est vrai que je t'ai dit une connerie.
01:11:20 (Rires)
01:11:22 - Je sais que là, il y a de nombreuses possibilités à Monaco.
01:11:24 - Vous voulez la vérité ?
01:11:25 - C'est à cause de Tom et de son sujet, là.
01:11:27 - Vous voulez la vérité ?
01:11:28 - Oui.
01:11:29 - Je pense que oui.
01:11:30 - Merci, merci.
01:11:31 - Allez, vous restez avec nous dans un instant.
01:11:32 Le coup de projecteur des vrais voix.
01:11:34 Avec la disparition de Robert Badinter,
01:11:36 un figure emblématique du combat pour l'abolition de la peine de mort,
01:11:39 entre autres, bien sûr, qui s'est éteint à l'âge de 95 ans.
01:11:42 On va en parler dans quelques instants.
01:11:44 - Alors, parlons vrai.
01:11:45 L'avis du Panthéon aux grands hommes, la patrie reconnaissance,
01:11:47 doit-elle ou pas rendre hommage à Robert Badinter ?
01:11:49 Est-ce qu'il n'est pas finalement, aujourd'hui,
01:11:51 le seul homme de gauche à faire consensus ?
01:11:53 Père de l'abolition de la peine de mort,
01:11:55 Robert Badinter doit-il entrer au Panthéon ?
01:11:57 Vous dites non à 85%.
01:11:59 Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:12:01 - Et René Germain est avec nous,
01:12:03 un journaliste et ancien journaliste à Sud Radio
01:12:05 qu'on est ravis d'accueillir.
01:12:06 Bonsoir, René Germain.
01:12:07 - Bonsoir. - Merci d'être avec nous.
01:12:09 - Bonsoir à toutes et à tous.
01:12:11 - Petite question, avant de partir en pub,
01:12:13 est-ce que Robert Badinter restera le plus remarquable
01:12:15 des gardes des Sceaux, selon vous ?
01:12:17 - Le plus remarquable des gardes des Sceaux ?
01:12:19 Oui, certainement.
01:12:21 Parce que l'abolition de la peine de mort,
01:12:23 c'était quand même un très très grand moment.
01:12:25 - On en parle dans un instant. 0826 300 300.
01:12:27 Vous voulez ou débattre avec nous,
01:12:29 ou lui rendre hommage.
01:12:31 Vous êtes les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
01:12:33 - Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton.
01:12:35 Les vraies voix Sud Radio,
01:12:37 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:12:39 - On est ravis de vous retrouver avec Philippe David.
01:12:41 C'est vrai, Philippe ?
01:12:43 - Ah bah, toujours un plaisir.
01:12:45 - Oui, tant mieux, je suis contente.
01:12:47 - On est contents que vous soyez contentes.
01:12:49 - Un petit coup d'accent belge, monsieur ?
01:12:51 - Oui, je vous jure.
01:12:53 Je vais partir en week-end,
01:12:55 je vais pas venir comme ça.
01:12:57 - Ça vous fait bien, hein ?
01:12:59 - Je suis sûre, sûre,
01:13:01 avec le "r" derrière.
01:13:03 - C'est pour ça qu'elle a toujours la frite.
01:13:05 - Bah oui, déjà, la frite !
01:13:07 On va manger des croquettes, des crevettes.
01:13:09 Allez, Philippe, il gère avec nous,
01:13:11 Tom Collins et René Fiche.
01:13:13 Le singe savant, j'adore ça.
01:13:15 - C'est ma dernière soirée ici.
01:13:17 - Tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:13:19 - Les vraies voix Sud Radio,
01:13:21 le coup de projecteur des vraies voix.
01:13:23 - Ceux qui croient
01:13:25 à la valeur dissuasive
01:13:27 de la peine de mort,
01:13:29 ceux-là, méconnaissent
01:13:31 la vérité humaine.
01:13:33 La passion criminelle
01:13:35 n'est pas plus
01:13:37 arrêtée par la peur de la mort
01:13:39 que d'autres passions
01:13:41 ne le sont,
01:13:43 qui celles-là sont nobles.
01:13:45 La peur de la mort
01:13:47 n'a jamais arrêté d'autres passions.
01:13:49 - Un repère
01:13:51 pour beaucoup de générations,
01:13:53 une conscience. Le président Macron
01:13:55 annonce un hommage national pour Robert Badinter
01:13:57 à l'origine de l'abolition de la peine de mort,
01:13:59 entre autres, le garde des Sceaux
01:14:01 de François Mitterrand vient de s'éteindre
01:14:03 à 95 ans. - Oui, et parlons
01:14:05 vrai. L'advice du Panthéon aux grands hommes,
01:14:07 la patrie de reconnaissance, doit-elle rendre hommage
01:14:09 à Robert Badinter ?
01:14:11 N'est-il pas d'ailleurs le seul homme de gauche
01:14:13 à faire l'unanimité aujourd'hui ?
01:14:15 Père de l'abolition de la peine de mort, Robert Badinter
01:14:17 doit-il entrer au Panthéon ? Vous dites non à 85%.
01:14:19 Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:14:21 - Et René Germain,
01:14:23 journaliste et ancien journaliste à Sud Radio,
01:14:25 qu'on est ravis d'accueillir, est avec nous. Bonsoir,
01:14:27 merci d'être avec nous.
01:14:29 Avant de revenir avec vous, René Germain, petit tour de table
01:14:31 avec nos vrais voix,
01:14:33 parce que forcément, on a envie de vous demander,
01:14:35 Philippe Bilger, vous
01:14:37 et la justice, le regard que vous portez
01:14:39 sur Robert Badinter.
01:14:41 - Vous avez rôti déjà contre certains de ses clients ?
01:14:43 - Euh... Non.
01:14:45 Non, mais je n'ai
01:14:47 fait que parler de Robert
01:14:49 Badinter depuis ce matin, ma chère
01:14:51 Cécile. Donc,
01:14:53 je ne voudrais pas être trop long.
01:14:55 Comment dirais-je ?
01:14:57 On promet un hommage national
01:14:59 pour Robert Badinter,
01:15:01 alors qu'on fait
01:15:03 des panthanisations à foison
01:15:05 avec Emmanuel Macron,
01:15:07 et donc, si on l'avait fait
01:15:09 pour lui, je n'aurais pas été
01:15:11 scandalisé, dans la mesure
01:15:13 qu'il pouvait être l'un des rares
01:15:15 personnalités suscitant
01:15:17 non pas une adhésion générale,
01:15:19 même pour la peine de mort,
01:15:21 on peut répondre à certaines
01:15:23 de ses argumentations, mais du moins
01:15:25 une adhésion plus large
01:15:27 que celle qu'on aurait pu donner
01:15:29 à des gens qui ont été panthanisés.
01:15:31 Donc,
01:15:33 je ne veux pas alourdir,
01:15:35 la personnalité de gauche
01:15:37 est très appréciée par la gauche,
01:15:39 par une partie de la droite,
01:15:41 mais elle ne fait pas l'objet
01:15:43 d'une adhésion inanime,
01:15:45 mais en même temps, elle peut être panthanisée
01:15:47 si le président l'avait
01:15:49 décidée, ça aurait été beaucoup moins
01:15:51 ridicule que certains autres
01:15:53 emballements. - René Chiche.
01:15:55 - D'abord, c'est le président de la République
01:15:57 qui peut proposer cette panthéonisation,
01:15:59 donc, est-ce qu'il le fera, je ne sais pas.
01:16:01 En plus, il faut aussi que
01:16:03 la famille soit d'accord.
01:16:05 - Oui. - Et que lui-même,
01:16:07 Brevard en interne, qui n'était pas du tout
01:16:09 attiré par les honneurs,
01:16:11 il n'a jamais reçu de décoration en France,
01:16:13 il a toujours refusé, je crois, la Légion d'honneur,
01:16:15 etc., donc, ce n'est pas quelqu'un qui était
01:16:17 attiré par les honneurs, par les postes
01:16:19 peut-être, mais pas par les honneurs.
01:16:21 Donc, peut-être que lui-même a aussi, peut-être,
01:16:23 laissé un document
01:16:25 qui ne souhaitait pas être panthéonisé.
01:16:27 C'était le cas du général de Gaulle.
01:16:29 - Absolument. - Qui avait fait un insi. - Donc, il voulait être en terrain
01:16:31 à Colombelle et aux deux églises. - Alors, maintenant,
01:16:33 est-ce qu'il faut absolument... Vous voyez, je suis un petit
01:16:35 peu mitigé là-dessus. Pourquoi
01:16:37 absolument le panthéoniser ?
01:16:39 Certes, ça a été une grande mise à justice,
01:16:41 même s'il a été controversé,
01:16:43 puisque certains n'étaient pas d'accord avec
01:16:45 son projet d'abolition de la peine de mort,
01:16:47 ce qui, d'ailleurs, fait encore un peu débat
01:16:49 aujourd'hui. Ça a été peut-être un grand
01:16:51 avocat. Mais je pense que, quand même,
01:16:53 la panthéonisation de quelqu'un,
01:16:55 ça doit être un petit peu au-dessus,
01:16:57 vraiment... J'ai pas l'impression
01:16:59 qu'Aubard-Lunetière, qui est un grand homme,
01:17:01 mérite à ce point d'entrer au Panthéon.
01:17:03 - Tom Collins. - Moi, il me semble quand même que
01:17:05 si quelqu'un doit être panthéonisé, c'est bien lui.
01:17:07 Il me semble qu'il fait quand même consensus, et que
01:17:09 au regard, en tout cas, de l'histoire... - Non, il fait pas consensus.
01:17:11 C'est pas vrai. Je suis pas d'accord avec vous.
01:17:13 - Il fait pas l'unanimité, mais il fait quand même
01:17:15 consensus, quand même, à gauche et à droite.
01:17:17 On a quand même un gros bastion, quand même.
01:17:19 - Il fait consensus aujourd'hui parce qu'on lui rend
01:17:21 hommage, mais en fait, lorsqu'il était
01:17:23 vivant, il n'était pas non plus tellement...
01:17:25 - Il me semble qu'il était quand même à l'avant-garde,
01:17:27 entre guillemets, qu'il a quand même vu le
01:17:29 sens de l'histoire, qu'il l'a senti.
01:17:31 Et y a pas uniquement, effectivement, la question
01:17:33 de l'abolition de la peine de mort. Y a également la dépénalisation,
01:17:35 effectivement, de l'homosexualité en 82.
01:17:37 - Oui, bien sûr. - Donc, y a quand même un continuum.
01:17:39 C'est pas l'homme d'une seule réforme,
01:17:41 c'est l'homme d'une vision, il me semble, qui est quand même assez
01:17:43 cohérente. - Il avait aussi supprimé les quartiers
01:17:45 de haute sécurité en les prisant. - Et que le
01:17:47 reste de son parcours n'a pas contredit.
01:17:49 Je sais pas si on a besoin
01:17:51 de sa panthéonisation, ça c'est certain, effectivement,
01:17:53 ça n'a rien d'indispensable, mais en revanche,
01:17:55 c'est un grand homme. - Ah mais ça y est,
01:17:57 en France, on ne le lit pas.
01:17:59 - René Girma, vous qui l'avez... - Nos auditeurs sont
01:18:01 très remontés contre Robert Bannach.
01:18:03 - René Girma,
01:18:05 s'il vous plaît, René Girma, vous
01:18:07 l'avez vu plaider en 80,
01:18:09 donc un an avant l'abolition de la peine de mort,
01:18:11 comment est-ce qu'il plaidait ?
01:18:13 Alors, il reste les bandes de sondes,
01:18:15 notamment du procès de Patrick Henry, par exemple,
01:18:17 en 1977, comment
01:18:19 est-ce qu'il plaidait ? Vous l'aviez interviewé, vous lui aviez parlé,
01:18:21 racontez-nous. - Oh, alors,
01:18:23 on avait regardé Robert Badinter, surtout,
01:18:25 si on replace le procès
01:18:27 de Toulouse dans le contexte,
01:18:29 c'était...
01:18:31 était jugé à un dénommé de Norbert Garceau.
01:18:33 À 27 ans, il avait
01:18:35 assassiné une jeune fille
01:18:37 de 15 ans, c'était en 1953.
01:18:39 Alors, il est condamné une première fois
01:18:41 par la Cour d'Assise des Hautes
01:18:43 Pyrénées, c'était dans les Hautes Pyrénées,
01:18:45 il va sortir en 1972,
01:18:47 sa peine va être réduite,
01:18:49 il sort en 1972.
01:18:51 Il trouve un emploi dans le Tarn,
01:18:53 il va récidiver. En 1978,
01:18:55 il s'arrange pour
01:18:57 faire monter dans sa voiture
01:18:59 une collègue de travail, et il va
01:19:01 l'assassiner. Cour d'Assise du Tarn
01:19:03 à Albi, il est condamné à mort.
01:19:05 Le jugement est cassé,
01:19:07 la Cour d'Assise de Toulouse revient
01:19:09 en 1980, la peine de mort
01:19:11 est requise, et c'est là où
01:19:13 Maître Badinter entre en scène,
01:19:15 et on l'entendait, nous l'entendions
01:19:17 tout à l'heure, là, j'avais l'impression d'être en 1980,
01:19:19 les arguments qu'il a
01:19:21 utilisés à Toulouse, c'est ceux qu'il va
01:19:23 répéter un an plus tard dans le débat devant
01:19:25 l'Assemblée Nationale. C'est exactement
01:19:27 la même chose, l'horreur de la peine de mort.
01:19:29 C'est ça, moi, ce que
01:19:31 je retiens de ce procès.
01:19:33 - Vénéville Gérard, vous avez connu
01:19:35 des ténors du barreau, vous en avez eu quand même
01:19:37 beaucoup aux Assises de Paris, c'était pour vous
01:19:39 un des grands ténors du barreau ? - Oui, mais ça
01:19:41 n'était pas la plus belle éloquence,
01:19:43 c'était une éloquence âpre,
01:19:45 ils combattaient au nom
01:19:47 d'une cause, et
01:19:49 dans les procès auxquels notre
01:19:51 ami fait référence,
01:19:53 lorsque la lutte
01:19:55 contre la peine de mort
01:19:57 était devenue exclusive,
01:19:59 puisque la culpabilité ne faisait
01:20:01 pas de doute, et il est évident que
01:20:03 pour Patrick Henry, par exemple,
01:20:05 il a construit sa plaidoirie
01:20:07 comme dénonciation de la peine de mort,
01:20:09 et je crois que partout
01:20:11 ailleurs qu'à Troyes, il y aurait
01:20:13 eu la peine de mort. Mais
01:20:15 il a gagné parce qu'il a fait le procès
01:20:17 de la peine de mort à sa manière,
01:20:19 mais je ne veux pas prolonger,
01:20:21 mais quand j'entends un argument
01:20:23 de Robert Badinter
01:20:25 sur le fait que la peine de mort n'est pas
01:20:27 dissuasive, je pourrais
01:20:29 discuter dans la mesure où je
01:20:31 suis hostile à la peine de mort,
01:20:33 mais il faudrait accepter
01:20:35 l'idée que
01:20:37 si elle avait été exécutée
01:20:39 à chaque fois qu'elle était
01:20:41 prononcée, est-ce qu'elle n'aurait pas eu
01:20:43 un effet dissuasif ?
01:20:45 - Il me
01:20:47 semble que le point important, c'est qu'à l'époque,
01:20:49 et Mitterrand d'ailleurs le dit dans un
01:20:51 débat de second tour, il me semble,
01:20:53 il rappelle que justement
01:20:55 le peuple, à l'époque français,
01:20:57 était majoritairement hostile à la
01:20:59 abolition de la peine de mort, et c'est en cela
01:21:01 que c'est un acte très courageux, parce que c'est un acte extrêmement risqué
01:21:03 politiquement, et qui pour le coup
01:21:05 ressortissait vraiment de convictions
01:21:07 réelles et d'une certaine vision
01:21:09 de l'homme, de l'humanisme, etc.
01:21:11 Et là pour le coup, ces mots-là ont un sens
01:21:13 sur un sujet pareil.
01:21:15 - Surtout de la part d'un Mitterrand,
01:21:19 ancien ministre
01:21:21 qui avait été décapité à tour de bras,
01:21:23 et qui l'a absolument soutenu.
01:21:25 Sans Mitterrand,
01:21:27 ça ne passait pas.
01:21:29 - C'est exactement ce que disent nos auditeurs.
01:21:31 - Mitterrand en 1995 avait demandé à Badinter
01:21:33 d'être candidat à la présidentielle
01:21:35 pour le succéder.
01:21:37 - A un moment donné, ça lui est bien passé.
01:21:39 - Badinter a dit non,
01:21:41 parce que 1) je suis riche,
01:21:43 2) je suis juif,
01:21:45 et 3) j'ai fait voter l'abolition de la peine de mort
01:21:47 dont je ne serai jamais élu.
01:21:49 - C'est ce que disent nos auditeurs, Philippe Bilger,
01:21:51 ce qui est cocasse, c'est qu'il a été choisi
01:21:53 par Mitterrand pour abolir la peine de mort
01:21:55 alors que ce Mitterrand lui-même
01:21:57 a fait exécuter plus de 42 personnes durant la guerre d'Algérie.
01:21:59 - Normalement on peut évoluer.
01:22:01 - C'est une forme de remords peut-être.
01:22:03 - Et Fred de Marseille nous dit
01:22:05 l'abolition de la peine de mort a fait plus de morts
01:22:07 de son fait d'être aboli.
01:22:09 L'addition est longue et elle se poursuit.
01:22:11 - C'est pour ça que je vous disais tout à l'heure, Cécile,
01:22:13 qu'à mon avis,
01:22:15 c'est un grand homme, je l'admire,
01:22:17 aujourd'hui, bien sûr, tout le monde lui rend hommage,
01:22:19 mais je suis sûr que dans la population,
01:22:21 dans les gens, les citoyens, il n'y a pas un consensus.
01:22:23 J'en suis sûr.
01:22:25 - Il y a un consensus au niveau des politiques,
01:22:27 puisqu'on a eu de tous les bords politiques
01:22:29 un hommage.
01:22:31 Alors ce sont peut-être des larmes de crocodile.
01:22:33 - C'est ce que je vous dis aujourd'hui.
01:22:35 - On a parlé beaucoup récemment
01:22:37 de la constitutionnalisation de l'IVG,
01:22:39 du droit à l'IVG,
01:22:41 et il me semble qu'effectivement ça fait partie
01:22:43 des quelques sujets, des rares sujets,
01:22:45 sur lesquels les Français sont à peu près d'accord
01:22:47 et je ne suis pas d'accord avec ce qui a été dit avant,
01:22:49 il y a un consensus.
01:22:51 - René Germain, il y a aussi quelque chose dont on parle peu,
01:22:53 c'est lui qui a fait
01:22:55 dépénaliser l'homosexualité.
01:22:57 - Oui, absolument,
01:22:59 ça n'était pas du tout l'objet du procès de Toulouse.
01:23:01 Je voudrais rajouter que vous avez fait allusion
01:23:03 au procès de Patrick Henry
01:23:05 et des incidents,
01:23:07 on se souvient, il y a des images très fortes
01:23:09 des incidents qui ont suivi
01:23:11 la non-condamnation à mort
01:23:13 de Patrick Henry, il y a eu la même chose
01:23:15 à Toulouse, Robert Badinter,
01:23:17 pendant les trois jours qu'on durait le procès,
01:23:19 était protégé, avait dû être
01:23:21 exfiltré du tribunal,
01:23:23 il y avait eu une tension
01:23:25 extrême, et je vais rajouter
01:23:27 quelque chose, c'était vraiment un débat
01:23:29 national à ce moment-là,
01:23:31 Julien Clerc a assisté à tout le procès,
01:23:33 Julien Clerc était le consultant
01:23:35 du Nouvel Observateur à l'époque,
01:23:37 il en a fait une chanson d'ailleurs plus tard,
01:23:39 "L'assassin assassiné",
01:23:41 et puis il y avait également
01:23:43 Michel Sardou, on lui a fait dire
01:23:45 à Michel Sardou pas mal de choses
01:23:47 qu'il n'a en fait pas dites.
01:23:49 - C'était les paroles de Jean-Loup Desbédis.
01:23:51 - Et à l'époque, politiquement parlant,
01:23:53 est-ce que la droite était très virulente
01:23:55 à l'endroit de Robert Badinter ?
01:23:57 - D'une certaine partie de la droite.
01:23:59 Jacques Chirac a voté
01:24:01 l'abolition de la peine de mort,
01:24:03 il était député à cette époque-là,
01:24:05 il a voté l'abolition de la peine de mort.
01:24:07 - Il y avait eu aussi Toubon qui l'avait votée,
01:24:09 Séguin qui l'avait votée, etc.
01:24:11 Il y en a eu quelques-uns, mais d'autres ont été
01:24:13 plutôt dans une position de rejet.
01:24:15 - Mais encore une fois,
01:24:17 il y a très très peu de sujets
01:24:19 sur lesquels les Français s'accordent.
01:24:21 On a quand même souvent tendance
01:24:23 à s'écharper les uns les autres,
01:24:25 je ne parle pas sur celui de Radio,
01:24:27 où c'est justement très pacifique,
01:24:29 et où ces oppositions sont très pacifiques,
01:24:31 mais dans le reste de la société, ça ne l'est pas.
01:24:33 Et encore une fois, il y a quelques sujets,
01:24:35 prenons même un sujet qui peut paraître
01:24:37 plus anecdotique, mais qui ne l'est quand même pas,
01:24:39 qui a aussi suscité beaucoup d'opposition
01:24:41 de la part de camp,
01:24:43 plus considérés comme conservateurs,
01:24:45 ou réactionnaires, ou ce que vous voulez.
01:24:47 Et aujourd'hui, plus personne ne reviendrait sur cette réforme.
01:24:49 - C'est pas la même chose.
01:24:51 - Bien sûr que c'est pas la même chose, mais il y a
01:24:53 peu de sujets sur lesquels il y a un effet cliquet.
01:24:55 - Personnellement, je suis pour l'abolition de la peine de mort.
01:24:57 J'approuve totalement.
01:24:59 - Si on organise aujourd'hui un référendum,
01:25:01 je suis pas sûr que les Français
01:25:03 voteraient pour la peine de mort.
01:25:05 - Il n'y a pas à dire que pour autant,
01:25:07 c'est très souhaitable de le rétablir.
01:25:09 - Ah non, non, non, non, pas du tout.
01:25:11 - Quand vous parlez de consensus,
01:25:13 Tom, ça n'est pas vrai.
01:25:15 C'est-à-dire qu'il y a peut-être
01:25:17 une majorité qui
01:25:19 adhère à cet humanisme,
01:25:21 et je le partage, mais il y a
01:25:23 beaucoup de gens qui sont coincés.
01:25:25 Simplement, aujourd'hui, on ne peut plus
01:25:27 revenir dessus.
01:25:29 - Merci en tout cas, René Girmat,
01:25:31 journaliste, merci en tout cas.
01:25:33 - Merci à vous, René, merci.
01:25:35 - Ravi de cette grande figure
01:25:37 de Sud Radio de vous avoir eu
01:25:39 aujourd'hui, on vous remercie en tout cas
01:25:41 de nous avoir accordé
01:25:43 cette interview, à très bientôt en tout cas,
01:25:45 on espère, merci beaucoup.
01:25:47 - C'était un plaisir. - Plaisir partagé.
01:25:49 Merci beaucoup Philippe Bigère, merci beaucoup René Chiche,
01:25:51 merci beaucoup John Connan.
01:25:53 Merci à toute cette semaine,
01:25:55 à notre équipe formidable, Benoît,
01:25:57 Aurore, Aude,
01:25:59 Eve, Félix, et bien entendu
01:26:01 toute l'équipe de Sud Radio.
01:26:03 Oui, tout de suite, on va parler rugby.
01:26:05 - Rugby !
01:26:07 - Et le prénom de notre adorable et serviable...
01:26:09 Comment s'appelle-t-il ?
01:26:11 - Yann ! Yann !
01:26:13 - Si vous dites Yann, il sait alors.
01:26:15 - Yann, il est caché derrière les écrans.
01:26:17 - Quand vous dites adorable, on pensait que c'était une femme dont vous parliez,
01:26:19 mais... - Non mais, ça ne pouvait pas être vous,
01:26:21 serviable ! Arrêtez !
01:26:23 - Merci ! - Allez, place au rugby !
01:26:25 - Au rugby, c'est ma vie. - On vous embrasse,
01:26:27 passez un très bon week-end, faites attention à vous,
01:26:29 salut à lundi.