Hugo Clément à la tête d’un magazine de société sur France 2 : » C’est flatteur d’être comparé à Jean-Luc Delarue »

  • il y a 7 mois
Le journaliste spécialisé dans la défense de l’environnement marche sur les traces de son aîné en lançant « Nos grandes décisions » le mercredi en 2e partie de soirée

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Transcript
00:00 Et votre invité média Céline Baydarcourt est un visage de France Télé qu'on connaissait jusqu'à présent pour ses engagements en faveur de l'environnement.
00:07 Et là, il change de registre avec une émission sociétale en direct.
00:11 Bonjour Hugo Clément.
00:12 Bonjour.
00:13 C'est vrai que c'est un virage pour vous, on va en parler.
00:15 Présentez-nous d'abord ce nouveau magazine hebdomadaire de deuxième partie de soirée qui s'appelle "Nos grandes décisions".
00:20 Ce sont des anonymes qui sont face à un dilemme et qui viennent chercher des conseils.
00:25 Exactement. L'objectif c'est d'aider des Françaises et des Français à prendre les grandes décisions de leur vie qui peuvent faire basculer leur existence.
00:32 On a tous été confrontés par moments à des choix, on ne savait pas quoi faire et on aurait aimé être conseillé à ce moment-là.
00:38 Et conseillé par qui ? Par vous ?
00:39 Alors conseillé, non pas par moi.
00:43 Non, il y a des experts en plateau, des personnalités, certaines connues des Français, certaines qui sont là parce qu'elles sont spécialistes du sujet
00:51 et qui viennent donner des conseils à la personne qui vient prendre sa grande décision.
00:55 Et il y a aussi un élément très important dans cette émission, puisqu'on est en direct, c'est le vote des Françaises et des Français.
01:00 Comme à la Starac, votez un, votez deux.
01:02 Exactement, pour dire ce qu'ils feraient à la place de la personne concernée.
01:07 Et ça permet de prendre le pouls de la société sur les sujets qu'on va aborder.
01:10 Lesquels par exemple ?
01:11 Alors évidemment on ne va pas demander "Est-ce que je dois quitter ma femme ?"
01:13 On ne va pas être dans des questions anecdotiques, on va être dans des questions qui ont une résonance sociétale.
01:20 Par exemple, les premiers thèmes qu'on va traiter demain soir, on aura une infirmière aux urgences à l'hôpital public
01:27 qui se demande si elle doit démissionner parce qu'elle est au bord du burn-out, parce qu'elle souffre de la crise à l'hôpital.
01:33 C'est très personnel ça.
01:35 Oui c'est personnel, mais c'est une question sociétale.
01:37 La crise de l'hôpital public va se personnifier à travers cette infirmière.
01:41 Et c'est une question qui se pose, malheureusement aujourd'hui, des milliers de soignants à travers le pays.
01:45 On sait qu'il y a un turnover énorme dans les services d'urgence.
01:48 Et donc la question que se pose cette infirmière qui est tiraillée, parce que d'un côté elle est très attachée à son métier,
01:53 elle sait qu'il est utile, et de l'autre ça lui fait du mal, physiquement et psychologiquement.
01:58 C'est une question qui a une résonance sociétale et qui concerne toutes les Françaises et tous les Français qui vont se faire soigner à l'hôpital.
02:03 Mais ça veut dire qu'au bout d'une heure, elle doit dire "oui, je démissionne, non je démissionne pas".
02:11 Oui, elle doit prendre sa grande décision en direct sur le plateau.
02:14 Après c'est une décision qui n'engage qu'elle.
02:18 On n'est pas dans une émission de télé-réalité, donc il n'y a pas de contrat qui soit signé.
02:22 Il n'y a pas de suivi ?
02:23 Si, il y a un suivi.
02:25 On va suivre les gens qui prennent leur décision pour savoir comment ça s'est passé pour eux,
02:29 pour voir comment ils ont mis en place cette décision, peut-être parfois savoir s'ils ont changé d'avis.
02:35 Mais l'objectif de l'émission, c'est qu'à la fin de nos grandes décisions, les téléspectateurs aient appris des choses.
02:41 Et un niveau de connaissance qui soit supérieur sur les sujets de société qu'on va traiter.
02:45 Et je vous dis qu'on va parler de l'hôpital, mais on va aussi recevoir demain soir un homme de 77 ans,
02:50 veuf, qui se demande s'il doit s'inscrire sur un site de rencontre.
02:53 Et une maman qui se demande si elle doit acheter un smartphone à son fils qui rentre en 6ème.
02:58 Une question que se posent beaucoup de parents et de grands-parents dans ce pays.
03:02 Vous fixez des limites dans l'intime quand même ?
03:04 Oui, étant donné qu'on fait voter les gens en direct, il y a des questions qu'on ne peut pas poser.
03:09 On ne peut pas faire voter les gens sur n'importe quelle question.
03:12 Donc évidemment, on se fixe des limites, on étudie au cas par cas.
03:15 Mais on a vraiment l'ambition de traiter tous les sujets de société,
03:18 à la fois des thèmes qui peuvent être très lourds, c'est le cas de la crise à l'hôpital,
03:21 à la fois des thèmes qui sont plus légers, notamment l'organisation de la vie de couple ou les nouvelles formes de relations amoureuses.
03:26 Tout le monde évidemment fait la comparaison avec les grandes émissions de Jean-Luc Delarue.
03:30 Ça se discute par exemple. Vous vous inscrivez dans ces pas ?
03:33 Ces deux émissions, ça se discute et nos grandes décisions n'ont pas grand-chose à voir.
03:37 Le concept est très différent, donc il n'y a pas beaucoup de points communs.
03:40 Évidemment, il y a une filiation qui est celle des grandes émissions de Société de France 2.
03:44 D'ailleurs, on est sur la case historique de ce que se discute le mercredi soir en deuxième partie de soirée.
03:48 Donc bien sûr, il y a cette filiation, mais je n'ai pas la prétention d'arriver à la cheville de Jean-Luc Delarue en termes d'animation.
03:54 Vous n'avez pas revu ses anciennes émissions pour vous en inspirer ?
04:00 J'en ai revu et j'en ai surtout vu beaucoup à l'époque.
04:03 Moi, je regardais beaucoup, ça se discute.
04:04 Donc évidemment, il y a une filiation et c'est plutôt flatteur d'être comparé à Jean-Luc Delarue.
04:10 Mais encore une fois, c'est un grand animateur et il va falloir que je fasse mes preuves.
04:14 Le premier à avoir fait la comparaison, c'est le producteur de l'émission.
04:17 Un certain Thierry Ardisson est venu vous chercher, vous, en disant "tu seras le nouveau Delarue".
04:22 Il n'est pas venu me chercher en disant ça.
04:24 Il est venu nous présenter à Régis Lamanaroda, mon producteur et moi, le concept.
04:29 Parce que nos grandes décisions, c'est un concept imaginé par Thierry Ardisson.
04:33 Et il m'a proposé de le présenter en me disant que, selon lui, c'était la bonne idée que je le présente.
04:39 Je vous avoue que j'ai été un peu surpris au début parce que je ne m'attendais pas du tout à ce que Thierry Ardisson...
04:43 Si on m'avait dit un jour "Thierry Ardisson va venir te proposer une émission", je ne l'aurais pas cru.
04:46 Et on a tout de suite été séduit par le concept.
04:49 Parce que quand vous avez quelqu'un qui vous présente une émission et que vous avez envie de la voir, c'est plutôt bon signe.
04:55 Et quand Thierry nous a raconté nos grandes décisions, on a eu envie de la voir, on a eu envie de la coproduire.
05:00 Et on l'a adapté, remise aussi un peu à notre sauce avec Régis et Thierry.
05:05 Et on a hâte d'être à demain soir.
05:07 Thierry Ardisson dit qu'entre vous, c'est un coup de foudre professionnel.
05:10 C'est vrai.
05:11 C'est vrai réciproque ?
05:12 En tout cas, c'est vrai de mon côté. J'espère que c'est vrai de Lucien aussi.
05:14 C'est ce qu'il dit pour lui.
05:15 Je le crois sincère, c'est plutôt quelqu'un qui dit ce qu'il pense, Thierry.
05:18 C'est vrai, je prends beaucoup de plaisir à travailler avec lui.
05:21 Parce qu'à la fois, il nous apporte son expérience, sa culture immense de la télé et de tout d'ailleurs, et des sujets de société.
05:28 Et en même temps, il ne vous écrase pas avec sa stature de légende de la télé.
05:32 Il ne vous explique pas que lui a raison et que vous, vous avez tort.
05:35 Ce n'est pas du tout la manière de travailler de Thierry.
05:37 Et Thierry, avant d'être un animateur, c'est un homme de concept.
05:41 Et il a commencé dans la publicité.
05:42 Et ce qu'il aime vraiment, sa passion, c'est de créer des concepts.
05:45 Et c'est ce qu'il a fait avec cette émission.
05:46 Et donc, c'est un vrai bonheur et un grand honneur pour moi de travailler avec lui.
05:50 Avec cette émission, Hugo Clément, vous voulez vous éloigner de votre image de monsieur écolo ?
05:54 Non, l'idée, ce n'est pas de s'éloigner de cette image.
05:56 Parce qu'on continue sur le front, tous les mois sur France 5.
06:00 On continue tous les autres formats qu'on fait par ailleurs sur l'environnement et sur l'écologie.
06:04 Donc, c'est juste totalement compatible.
06:06 L'écologie, l'environnement est un thème de société.
06:09 Ça veut dire qu'on le retrouvera dans nos grandes décisions, probablement ?
06:12 On le retrouvera notamment dans nos grandes décisions.
06:13 Mais je m'intéresse aux autres questions de société depuis très longtemps.
06:16 Et avant de faire de l'écologie sur France 5, j'ai été à quotidien au Petit Journal, à Salia, sans rappel.
06:21 Et j'ai commencé à France 2 aussi, au JT.
06:23 Donc, j'ai toujours traité les autres thèmes de société aussi, depuis le début de mon parcours professionnel.
06:28 Et je suis content de pouvoir y revenir aujourd'hui.
06:29 Et puisqu'on a cité sur le front, le prochain numéro, il sera consacré à quel thème ?
06:33 Il sera consacré aux forêts françaises.
06:36 C'est une émission qui s'intitule "La face cachée des forêts françaises".
06:38 Et c'est une grande enquête sur l'état de nos forêts, sur ce qu'il s'y passe dans le secret des bois.
06:44 Et il y a des révélations assez incroyables dans cette enquête qui sera diffusée très prochainement sur France 5.
06:48 Fin février, ou autour de cette date-là.
06:51 Très prochainement sur France 5, à 21h, un lundi soir.
06:53 Merci beaucoup Hugo Clément.
06:54 Et bonne chance pour demain.
06:55 Merci à vous.
06:56 Nos grandes décisions, c'est donc le nouveau rendez-vous d'Hugo Clément.
06:58 En direct demain soir à 22h45 sur France 2.
07:02 Merci à tous les deux.

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