Marc Fesneau: "bloquer l'ensemble de l'Île-de-France, je ne suis pas sûr que ça rende service aux intérêts des agriculteurs"
Marc Fesneau (@MFesneau) s'exprime sur le "siège" de Paris des agriculteurs
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00:00 Est-ce que vous dites aux responsables qui décident de ce blocage de Paris, Valérie le disait, les organisations du bassin parisien, de renoncer à ces blocages ?
00:08 Est-ce que vous leur demandez de solennellement n'aller pas bloquer ces actes ?
00:12 Je trouve que bloquer Paris et la région parisienne, c'est un acte qui, à la fin, vient pénaliser principalement les Parisiens, hors ou l'Île-de-France.
00:20 Or, il y a en Île-de-France des gens qui travaillent, des gens qui les écoutent, des gens qui les respectent, comme le gouvernement,
00:27 et on a besoin d'apporter des réponses. Je comprends qu'ils nous mettent à la pression d'un certain nombre de réponses,
00:30 je reviendrai tout à l'heure, nationales ou des réponses européennes, mais nous le faisons avec sérieux et nous le faisons en les respectant.
00:36 Et c'est ça qu'il faut faire, parce que le blocage, quand on est en train de discuter, je trouve que c'est un acte qui est un acte suffisamment trop puissant
00:45 à la date où nous sommes, parce que vous voyez bien que le Premier ministre a annoncé un certain nombre de mesures, qu'on en a en ces d'autres,
00:51 et que je trouve que dans ces conditions, bloquer l'ensemble de l'Île-de-France, je ne suis pas sûr que ça rende service aux intérêts des agriculteurs.
00:56 – Vous ne répondiez pas tout à l'heure, tout à fait, à la question d'Amandine Attalaya,
00:59 est-ce que si vous considérez que ces blocages sont contre-productifs, pourquoi est-ce que vous n'envoyez pas, tout simplement,
01:05 des forces de l'ordre, des policiers, des CRS, pour déloger ceux qui bloqueront demain les principaux axes routiers qui mènent à Paris ?
01:11 – Vous voyez bien qu'on discours, il est dans la question de dire aux agriculteurs ce qu'ils doivent faire en examen de réflexion
01:17 sur le mouvement qui est à l'œuvre, et pas simplement de commencer à menacer, parce que la menace…
01:22 – Mais vous voyez qu'il y a beaucoup de Français qui peuvent se dire aujourd'hui, en fait, le gouvernement a peur des agriculteurs,
01:26 et qu'il y a un peu poil de mesure avec, par exemple, des militants écologistes lorsqu'ils bloquent le périphérique,
01:32 qui sont aussitôt délogés, et des agriculteurs qui font ce qu'ils veulent jusque-là.
01:37 – Non, d'abord, ils ne font pas ce qu'ils veulent, parce qu'il y a un certain nombre d'endroits où,
01:41 dans le dialogue et dans la compréhension mutuelle, il y a des points qui ont été débloqués,
01:44 y compris après les annonces de vendredi, et je trouve qu'il faut entendre cette colère, il faut dire,
01:48 moi je fais confiance à l'esprit de responsabilité des agriculteurs, donc je ne brandis pas les menaces,
01:53 non mais je ne brandis pas les menaces, et je dis que par le dialogue et par la raison, on doit éviter ce genre de blocage.