Vaccin contre la Covid-19 : des effets sur le cycle menstruel
- il y a 3 mois
Le lien entre la vaccination Covid-19 et les troubles menstruels : une étude française apporte des réponses
Une nouvelle étude française menée par l'organisation EPI-PHARE, regroupement formé par l'ANSM et la Cnam, suggère qu'il existe un lien entre le vaccin Pfizer et Moderna contre le Covid-19 et un risque accru de saignements menstruels abondants. Les données recueillies auprès de femmes âgées de 15 à 50 ans ont révélé un sur-risque d'environ 20% de saignements menstruels abondants nécessitant une prise en charge hospitalière dans les un à trois mois suivant la vaccination. Cependant, il convient de noter que ces séjours hospitaliers étaient de courte durée, n'ont pas nécessité de transfusion ou de soins intensifs.
Les résultats de l'étude et leur interprétation
Les chercheurs ont identifié 100 cas de saignements menstruels abondants ayant nécessité une hospitalisation entre mai 2021 et août 2022 en France. Ces cas sont attribués à la première dose du vaccin ARNm et survenaient dans les un à trois mois suivant cette administration. Il est à souligner que l'étude ne relève pas d'association similaire concernant les doses de rappel du vaccin. Par ailleurs, les auteurs n'excluent pas la possibilité que les troubles menstruels puissent se manifester plus tôt, avant un mois suivant la vaccination.
La littérature scientifique sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid et les troubles menstruels
Il est intéressant de noter que jusqu'à présent, il existe peu de publications scientifiques confirmant le lien entre la vaccination contre le Covid-19 et les saignements menstruels abondants. Toutefois, deux études norvégiennes ont signalé un risque accru de saignements menstruels abondants lors du premier cycle suivant la vaccination par rapport au dernier cycle précédant la vaccination, chez des jeunes filles de 12 à 15 ans et chez des femmes de 18 à 30 ans. Une autre étude norvégienne portant sur une population de femmes sans menstruations a également conclu à un risque accru de saignements utérins inattendus chez des femmes ménopausées, préménopausées et péri-ménopausées.
Une nouvelle étude française menée par l'organisation EPI-PHARE, regroupement formé par l'ANSM et la Cnam, suggère qu'il existe un lien entre le vaccin Pfizer et Moderna contre le Covid-19 et un risque accru de saignements menstruels abondants. Les données recueillies auprès de femmes âgées de 15 à 50 ans ont révélé un sur-risque d'environ 20% de saignements menstruels abondants nécessitant une prise en charge hospitalière dans les un à trois mois suivant la vaccination. Cependant, il convient de noter que ces séjours hospitaliers étaient de courte durée, n'ont pas nécessité de transfusion ou de soins intensifs.
Les résultats de l'étude et leur interprétation
Les chercheurs ont identifié 100 cas de saignements menstruels abondants ayant nécessité une hospitalisation entre mai 2021 et août 2022 en France. Ces cas sont attribués à la première dose du vaccin ARNm et survenaient dans les un à trois mois suivant cette administration. Il est à souligner que l'étude ne relève pas d'association similaire concernant les doses de rappel du vaccin. Par ailleurs, les auteurs n'excluent pas la possibilité que les troubles menstruels puissent se manifester plus tôt, avant un mois suivant la vaccination.
La littérature scientifique sur les effets indésirables des vaccins anti-Covid et les troubles menstruels
Il est intéressant de noter que jusqu'à présent, il existe peu de publications scientifiques confirmant le lien entre la vaccination contre le Covid-19 et les saignements menstruels abondants. Toutefois, deux études norvégiennes ont signalé un risque accru de saignements menstruels abondants lors du premier cycle suivant la vaccination par rapport au dernier cycle précédant la vaccination, chez des jeunes filles de 12 à 15 ans et chez des femmes de 18 à 30 ans. Une autre étude norvégienne portant sur une population de femmes sans menstruations a également conclu à un risque accru de saignements utérins inattendus chez des femmes ménopausées, préménopausées et péri-ménopausées.