ReImagine Talks: réimaginer l'agriculture avec Louise Fresco

  • il y a 4 mois
Réimaginer l’agriculture est le huitième épisode de ReImagine TALKS, une série de podcasts vidéo lancée par Re-Imagine Europa en collaboration avec des partenaires médiatiques de premier plan. Certains des penseurs les plus novateurs, influents et originaux de notre époque sont invités, pour remettre en question la pensée conventionnelle et repenser des concepts sous un angle inattendu et contemporain. La série est animée par Erika Staël von Holstein et Luca De Biase, respectivement directrice générale et directeur de la recherche de Re-Imagine Europa (RIE). Les premiers épisodes ont porté sur le capitalisme avec la professeure Rebecca Henderson, le pouvoir avec le professeur Manuel Castells, la confiance avec la pionnière d’Internet Lisa Gansky, l’éthique avec le professeur Jeroen van den Hoven, les narratives avec le professeur Marcin Napiórkowski, l’impôt avec Rita de la Feria et l’information avec Dino Pedreschi.

Dans Réimaginer l’agriculture, le nouvel épisode de ReImagine Talks, la professeure Louise Fresco souligne que « l’agriculture a toujours été un mode de vie très rude et difficile ». Par cette courte phrase, elle démystifie la vision idéalisée que certains ont de cette activité qui fait partie de l’histoire et de la vie des hommes depuis dix mille ans. Par définition, l’agriculture comprend toutes les activités qui « sont basées sur l’exploitation de la force de la nature pour le bien de l’homme ». Cependant, il est essentiel de reconnaître qu’il s’agit d’une pratique complexe et variée. Compte tenu de cette complexité, il faut prendre en considération de nombreux facteurs qui jouent un rôle critique dans les résultats, tels que les conditions météorologiques, les sols et les prix de l’énergie. Au cours des cinquante dernières années, la productivité a fortement augmenté, en partie grâce à la croissance rapide de la population mondiale, mais, selon Louise Fresco, cela s’est fait au prix « d’une perte de la biodiversité, de la diversité des paysages, d’une pollution des nappes phréatiques et des sols par les produits chimiques, etc. » Cette idée n’est pas complètement linéaire et négative. « L’agriculture n’est pas un moyen de maltraiter les paysages. Certaines des régions les plus appréciées des Européens, comme la Toscane, sont en fait le fruit de siècles d’agriculture. »

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