Ces séniors vivent en communauté avec des étudiants
- il y a 4 mois
Ce jeudi matin, le maire a visité la résidence autonomie des Massiliennes à Frais-Vallon (13e). L’occasion aussi de rencontrer les étudiants qui vivent auprès des seniors depuis l’an dernier.
Ce jeudi matin, sur les hauteurs de Frais-Vallon (13e), une agitation peu ordinaire s’est emparée de salle commune des Massilliennes. "Ce n’est pas tous les jours que le maire nous rend visite", sourit cette pensionnaire, foulard noué, prête à l’embrassade. Entouré de ses adjoints, Audrey Garino (PM) aux affaires sociales et Ahmed Heddadi (PM) au lien social, Benoît Payan (DVG) fait donc une entrée attendue devant les carafes de jus de fruit. "Ne vous levez pas!", assure le maire alors qu’il se lance dans un tour de tables apprécié.
Le choix de cette résidence de 49 logements, créée en 1973, alors qu’ "(il) n’étai (t) pas encore né", n’est pas anodin. Car ici, au côté des quarante seniors, vivent également sept étudiants. Depuis l’an dernier, et la volonté de la Ville de favoriser l’intergénérationnel, la résidence permet donc à ces jeunes Marseillais de bénéficier d’un hébergement à prix modéré (200 euros par mois), en échange de trois heures par semaine dédiées aux résidents. "En vérité, on ne compte pas", sourit Houssam, 21 ans, étudiant en L3 d’ingénierie mécanique à Château-Gombert. Il y a les parties de triomino, l’apprentissage du maniement des tablettes, les soirées foot, les discussions de tous les jours et puis tout ce qui ne se mesure pas. "Eux aussi m’apportent beaucoup. On partage leur histoire, leur parcours et leur expérience de la vie. C’est comme une grande famille. Je suis mieux ici qu’en résidence étudiante où finalement c’est beaucoup chacun chez soi", reconnait-il.
Ce jeudi matin, sur les hauteurs de Frais-Vallon (13e), une agitation peu ordinaire s’est emparée de salle commune des Massilliennes. "Ce n’est pas tous les jours que le maire nous rend visite", sourit cette pensionnaire, foulard noué, prête à l’embrassade. Entouré de ses adjoints, Audrey Garino (PM) aux affaires sociales et Ahmed Heddadi (PM) au lien social, Benoît Payan (DVG) fait donc une entrée attendue devant les carafes de jus de fruit. "Ne vous levez pas!", assure le maire alors qu’il se lance dans un tour de tables apprécié.
Le choix de cette résidence de 49 logements, créée en 1973, alors qu’ "(il) n’étai (t) pas encore né", n’est pas anodin. Car ici, au côté des quarante seniors, vivent également sept étudiants. Depuis l’an dernier, et la volonté de la Ville de favoriser l’intergénérationnel, la résidence permet donc à ces jeunes Marseillais de bénéficier d’un hébergement à prix modéré (200 euros par mois), en échange de trois heures par semaine dédiées aux résidents. "En vérité, on ne compte pas", sourit Houssam, 21 ans, étudiant en L3 d’ingénierie mécanique à Château-Gombert. Il y a les parties de triomino, l’apprentissage du maniement des tablettes, les soirées foot, les discussions de tous les jours et puis tout ce qui ne se mesure pas. "Eux aussi m’apportent beaucoup. On partage leur histoire, leur parcours et leur expérience de la vie. C’est comme une grande famille. Je suis mieux ici qu’en résidence étudiante où finalement c’est beaucoup chacun chez soi", reconnait-il.