Etre soi-même, c'est gagner confiance en soi - À Votre Écoute

Sud Radio

il y a 9 mois

Retrouvez À Votre Écoute avec Alexandre Delovane, chaque jour de 16h à 17h sur Sud Radio.
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##A_VOTRE_ECOUTE-2024-01-09##

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Style de vie

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00:00 Idealvoyance.fr, coaching de vie spirituelle par téléphone, chat et email présente

00:07 Sud Radio à votre écoute 16h-17h, Alexandre Delovane

00:12 Bonjour à tous, alors ravi de vous retrouver jusqu'à 17h, nous sommes toujours en début

00:25 d'année et c'est le moment des bonnes résolutions comme nous l'avions évoqué lors d'une précédente

00:31 émission et les bonnes résolutions nous renforcent à gagner confiance en soi car

00:37 généralement on se lance un défi ou un challenge face à un dépassement de soi. Alors nous sommes

00:44 dans une bonne période justement pour gagner confiance en soi. Avez-vous confiance en vous

00:50 ou êtes-vous en perte de confiance ? Eh bien c'est notre sujet du jour. Vous souhaitez témoigner ?

00:56 C'est le 0826 300 300, Aude Austandard vous attend et nous sommes aussi en direct live sur

01:03 Youtube et aujourd'hui à la réalisation de l'émission c'est Lucille Austandard, Aude et Jordan.

01:08 Sud Radio à votre écoute, Alexandre Delovane. Et donc pour démarrer notre sujet du jour, on a

01:18 toujours un ressenti sur notre vie et sur notre existence et puis parfois on doute un petit peu

01:25 de nos capacités et de nos possibilités. La confiance en soi nous permet justement de pouvoir

01:31 affronter sa vie avec justesse et surtout qui corresponde à notre propre existence. J'accueille

01:38 notre première auditrice Karine. Bonjour Karine. Oui bonjour à tout le monde. Bienvenue sur Sud

01:46 Radio. Merci. Alors Karine vous avez 50 ans, vous êtes de Brassac dans le Tarn et vous êtes à la

01:53 recherche d'un emploi depuis quelques jours. Je vais vous poser justement la question du jour,

02:00 est-ce que vous avez confiance en vous ou est-ce que vous êtes en perte de confiance ? Eh bien

02:06 je suis en perte de confiance depuis ce qui m'est arrivé. Oui, qu'est-ce qui vous est arrivé exactement ?

02:13 Eh bien en fait dans le travail que j'occupais, j'étais vraiment très épanouie professionnellement

02:20 parlant et en fait on a essayé de jouer avec moi. J'ai fait confiance donc à des gens, à

02:32 ma hiérarchie et en fait il s'avère que ça s'est retourné contre moi et voilà. Donc je me retrouve

02:40 du jour au lendemain sans rien. D'accord, pour qu'on puisse comprendre vous êtes dans quel

02:44 secteur et quel poste occupez-vous auparavant ? Alors en fait je conduis des bus. D'accord,

02:54 depuis combien de temps vous avez été dans cette entreprise ? Trois ans et demi. Et donc

03:04 vous leur avez fait confiance, jusqu'où vous avez fait confiance à cette entreprise et auprès de

03:09 votre hiérarchie ? Pour quelles raisons vous avez fait confiance ? Parce que j'étais très bien dans

03:13 mon entreprise, j'étais épanouie, on était content de mon travail aussi et en fait il se trouve que

03:21 je devais changer de secteur par rapport au travail et je souhaitais moi rester et on m'a

03:28 proposé quelque chose qui en fait s'avère n'était pas possible et on m'a dit de faire confiance,

03:35 j'ai fait confiance et puis au final je me suis retrouvée le bec dans l'eau et tout ce que j'avais

03:40 acquis pendant trois ans et demi, on n'a rien de tant, je l'ai perdu. D'accord, donc il y avait

03:46 une confiance mutuelle ? Voilà, vous leur avez fait confiance, ils vous ont fait confiance,

03:51 ils vous ont proposé quelque chose, une évolution de poste, c'est bien ça ? Alors une continuité,

03:57 une continuité de ce que j'avais, une continuité qui m'allait très très bien. Et pourquoi cette

04:01 confiance s'est perdue ? Parce que maintenant, pour moi ça va être difficile maintenant de faire

04:10 confiance à un supérieur. Ce que je veux dire, d'accord on parle de manque de confiance, mais

04:15 qu'est ce qui a changé entre votre fonction d'avant, votre poste d'avant et celui d'aujourd'hui ? Pourquoi

04:22 aujourd'hui vous n'êtes plus en accord et en phase avec eux ? Parce que j'ai tout perdu. Mais qu'est

04:30 ce que vous avez perdu ? Pardonnez-moi de vous poser autant de questions, mais pour qu'on puisse

04:34 comprendre. J'ai perdu le contrat que j'avais, tous les avantages que j'avais, mon salaire divisé

04:43 par deux, mon contrat divisé par deux. Donc il n'y a pas eu une promesse tenue par rapport à ce

04:51 qu'ils pensaient vous apporter et vous donner en termes de réalisation professionnelle. Donc

04:58 aujourd'hui vous avez fait une rupture conventionnelle ? Comment ça s'est passé ? Depuis

05:05 combien de temps ? C'est tout récent, c'est tout assez récent. D'accord, comment vous le vivez ? Très

05:14 mal. Très mal, c'est à dire aujourd'hui vous n'êtes plus dans l'entreprise, vous ne travaillez

05:18 plus dans cette entreprise. D'accord, donc vous êtes effectivement en recherche d'emploi. Voilà,

05:24 c'est ça, mais j'ai beaucoup de mal, j'ai du mal à me faire confiance parce que j'ai du mal à me

05:32 projeter. Après il y a l'âge aussi et je ne suis pas remise de ce qui s'est passé, ça m'a beaucoup

05:40 affaiblie. D'accord, mais alors pour moi, de ce que je ressens, c'est que jusqu'à présent vous avez fait

05:48 votre travail correctement, vous n'avez pas eu d'avertissement, vous n'avez pas eu de remontrance

05:54 face à votre fonction et liée à votre entreprise. Donc à ce niveau-là, vous n'avez rien à vous

06:02 reprocher. La seule chose, c'est qu'effectivement, par rapport à ce qu'ils vous ont proposé,

06:07 ils n'ont pas tenu promesse et bien au contraire, ils ont changé, on va dire, les données du contrat.

06:13 Donc il y a peut-être un sentiment pour vous de trahison aujourd'hui ? Trahison, je ne peux pas

06:20 appeler ça de la trahison parce que la personne était de bonne foi. Je pense que la personne a

06:25 été dépassée par les événements, donc je ne lui en veux pas autre mesure. Pardonnez-moi, je ne veux

06:34 pas contredire, je ne veux pas aller contre votre pensée, mais entre la personne en étant de bonne

06:42 foi et vous présenter des conditions de travail qui sont différentes, là il y a quelque chose qui

06:48 ne va pas. Je ne sais pas, il y a quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. Mais en tous

06:56 les cas, aujourd'hui vous êtes dans cette recherche d'emploi, de travail et il ne faut pas perdre

07:04 confiance en vous, bien au contraire. Qu'est-ce que vous vous reprochez aujourd'hui ? Qu'est-ce que

07:11 je me reproche ? La seule chose que je peux me reprocher, c'est de ne plus faire confiance

07:18 à la hiérarchie. Donc on peut me dire oui, peut-être que l'entreprise va me dire "ah ben tiens,

07:26 je vais vous proposer ça", mais du coup je vais avoir du mal à faire confiance, je vais avoir du

07:33 mal à regagner la confiance à quelqu'un, ça va être compliqué pour moi. Oui mais Karine, j'entends,

07:41 mais il y a quand même, vous avez eu un contrat et le contrat écrit noir sur blanc, donc après

07:46 il y a des possibilités de vous faire aider par un système juridique de prud'homme, vous voyez,

07:53 de vous faire assister, de vous faire aider dans ce sens-là. Et n'allez pas dans une généralité,

07:58 toutes les entreprises ne sont pas comme ça. Et aujourd'hui, vous avez besoin justement d'être

08:04 dans un fonctionnement et dans un monde d'entreprise. Et donc si aujourd'hui vous ne faites

08:10 confiance, enfin si vous ne faites confiance en personne, là vous allez vous mettre en difficulté,

08:15 en fragilité et vous allez vous exclure du domaine professionnel, du système de l'activité

08:21 professionnelle, quel que soit le secteur et les domaines. Donc effectivement, vous avez été déçu

08:27 d'un comportement, d'une attitude, d'une promesse, d'un contrat qui n'a pas été respecté. Mais ça,

08:33 c'est cette expérience-là que vous avez eue, en vécu, mais ça ne veut pas dire pour autant que

08:38 ça va se représenter. Et toutes les personnes qui travaillent à ce jour en France, elles ne sont

08:43 pas toutes dans la même situation, même s'il y a des personnes comme vous qui l'ont peut-être déjà

08:47 vécu. Mais sortez de cette pensée, de cette croyance qui vous amène à un échec. Il faut

08:55 peut-être un temps nécessaire pour récupérer, pour peut-être vous laisser ce temps à réfléchir

09:02 sur la situation, peut-être à envisager une petite reconversion, c'est peut-être le moment

09:07 d'envisager une formation. Mais surtout, ne pensez pas que demain, le marché de l'emploi est vraiment

09:18 comme ce que vous avez vécu auparavant. Ça, c'est une fausse croyance. D'accord ? D'accord.

09:24 Ça va aller, ça va aller. Vous allez retrouver un emploi. Je pense qu'à partir du mois d'avril,

09:28 il y a quelque chose de nouveau pour vous. Peut-être que ça sera une structure plus

09:32 petite parce que c'est dans cet état d'esprit-là dans lequel vous avez besoin de travailler,

09:37 peut-être dans un esprit un peu plus familial pour regagner confiance en vous que dans des

09:42 structures où il y a trop de hiérarchie. Mais vous verrez qu'à partir du mois d'avril,

09:46 eh bien vous allez pouvoir repartir vers quelque chose de nouveau et vers un climat

09:50 beaucoup plus confiant. Et ça s'installera avec le temps. D'accord ? D'accord, très bien.

09:55 N'hésitez pas à nous tenir au courant, Karine. Merci à vous. Prenez soin de vous.

10:00 Merci. Bonne journée. Merci. Allez, on se retrouve dans quelques minutes avec Barbara

10:07 pour un suivi de témoignages sur sa situation professionnelle. Et vous,

10:11 que souhaitez-vous savoir ? La réponse est au 0826 300 300. A tout de suite.

10:17 C'est Alexandre Delovane. Je vous souhaite une excellente et une bonne année 2024 et tous mes

10:23 meilleurs voeux de bonheur. Bonne année avec Sud Radio. Par l'Ouvre.

10:27 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.

10:33 Et de retour sur Sud Radio. Merci d'être à l'écoute de cette émission, au programme

10:38 de l'émission "Gagner en confiance". Alors, vous souhaitez témoigner sur le sujet ou poser des

10:44 questions concernant votre devenir ? Je suis à votre écoute au 0826 300 300. Et si vous souhaitez

10:50 réagir aussi sur le groupe, à votre écoute sur Facebook, n'hésitez pas à le faire. Je

10:55 vous répondrai à l'antenne. Allez, passons à la minute du "Saviez-vous". Le "Saviez-vous" est,

11:00 selon une étude, un tiers des Français considère qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.

11:06 Et la gente féminine, les 25 et 34 ans et les classes populaires sont les plus méfiants. Les

11:14 retraités sont ceux qui accordent aussi plus leur confiance. Et je vais aussi sur le groupe,

11:21 à votre écoute, un message de Sylvie qui nous dit, et notamment concernant le sujet sur "Gagner

11:27 en confiance", qui nous dit "Plus on se pose des défis en osant aller vers l'inconnu, en se

11:33 détachant aussi de nos habitudes et de notre zone de confort, et plus on gagne confiance,

11:38 la succession de petites réussites nous donne de l'assurance". Je vous le confirme, Sylvie. Et

11:44 à présent, si on écoutait Barbara. Bonjour Barbara. Bonjour Alexandre. Bienvenue sur Sud

11:50 Radio. Alors Barbara, vous avez 47 ans, vous vivez dans les Pyrénées-Orientales et vous

11:57 travaillez dans le secteur des bateaux. Et je vais vous poser quand même cette question du jour. Est-ce

12:03 que vous avez confiance en vous ? Ça dépend des jours. Ça dépend des jours. Et ça dépend aussi

12:14 dans quel secteur. Il y a des secteurs sur lesquels on se sent beaucoup plus en confiance, et puis

12:20 d'autres, c'est plus difficile. Alors quel est le secteur où vous vous sentirez beaucoup plus en

12:24 confiance ? C'est le côté sentimental, professionnel ? Plutôt professionnel, oui. Vous serez plus en

12:31 confiance ? Oui. D'accord, très bien. Alors Barbara, vous nous avez appelé le 7 septembre, c'est bien

12:39 ça ? Oui. Vous vous en souvenez de ce jour-là ? Oui. Nous on a l'info, à l'antenne, dans la régie,

12:45 on m'a donné l'information. Et je vous avais donc dit de nous rappeler, ou qu'on allait vous rappeler

12:51 pour que vous puissiez nous donner un peu la suite de vos événements. Alors à ce moment-là,

12:57 vous nous avez appelé pour quel sujet ? Racontez-nous un petit peu. C'était par rapport à l'emploi.

13:03 En fait, là où j'étais, je commençais à plus en pouvoir. J'ai fait un burn-out. Et vous m'avez

13:09 dit de négocier une rupture conventionnelle avec mon entreprise. Et en fait, ils n'ont pas du tout

13:17 accepté. Et j'ai démissionné. D'accord. Et là, je cherche du travail. Et vous m'avez dit qu'à

13:27 partir de janvier, ça allait commencer à bouger. Mais bon, on n'est que début janvier. D'accord.

13:36 Alors, à cette période, comme vous disiez, vous étiez dans un début de burn-out. Est-ce que le

13:44 fait que je vous disais de négocier peut-être cette rupture conventionnelle, c'était pour

13:48 trouver une solution ou une idée, peut-être une issue ? Mais ça ne vous a pas influencé sur l'idée

13:55 de partir ? C'est parce que vous, vous étiez déjà dans cet état d'esprit de vouloir lâcher.

14:00 Oui, je ne pouvais plus continuer là-dedans. Et est-ce que vous êtes sûre que dans la négociation,

14:06 vous n'avez peut-être pas loupé quelque chose ? Est-ce qu'en assistant un petit peu,

14:11 vous auriez pu peut-être arriver à obtenir une rupture conventionnelle ? Ou alors c'était un

14:16 non définitif et il n'y avait aucun moyen ? Il n'y avait aucun moyen. D'accord. Aucune possibilité

14:24 de négocier ? Non. D'accord. Donc vous avez démissionné. Voilà. Et comment vous vous sentez

14:32 depuis ? Ce n'est pas évident de démissionner. C'est un peu mal passé. Au niveau financier,

14:39 ça a été catastrophique. Et sinon, je suis un peu dans le flou. Dans le flou artistique. Et sinon,

14:52 ça va quand même. Ok. Mais vous ne regrettez pas votre décision d'avoir arrêté votre activité ? Non.

15:03 Bon. C'est très important. Après, on assume forcément qu'il y a des conséquences quand on

15:09 s'arrête comme ça. Mais aujourd'hui, vous dites ne pas regretter cette décision. Et là,

15:16 vous êtes en pleine recherche professionnelle, c'est ça ? Oui, je cherche du travail. Dans le

15:21 même secteur ? Vous étiez dans le bateau, dans les secteurs du bateau, dans le même secteur ou

15:25 dans autre chose ? Mais un peu ce qui peut être intéressant, on va dire. Mais si c'est dans le

15:33 milieu du bateau, oui, pourquoi pas. D'accord. Donc vous êtes ouverte à tout secteur d'activité ? Oui.

15:38 Bon. Pour moi, je vous sens être encore dans cette période forcément de flottement,

15:45 d'hésitation, de doute, de plein de choses en vous. Mais on dirait que vous allez changer quand

15:52 même de secteur d'activité. Il y a quelque chose de nouveau qui semble se mettre en place pour vous.

15:57 Et vous allez avoir une opportunité, une proposition professionnelle d'ici le mois de mars. Alors,

16:04 je parle d'ici le mois de mars, ce n'est pas au mois de mars. C'est-à-dire qu'entre maintenant

16:08 et le mois de mars, vous serez dans cette faculté, dans cette possibilité d'avoir

16:13 une opportunité. Ça touche un peu le commerce. Ah bon ? Oui. Alors, ce n'est pas forcément

16:21 purement peut-être de la vente. Tout simplement, est-ce que ça peut être vous derrière,

16:26 être à la production de quelque chose ? Parce que vous faisiez quoi exactement comme poste

16:31 dans votre ancienne job ? J'étais à Castilleux. C'est quoi exactement ? On s'occupe de tout ce

16:41 qu'il y a sur le pont du bateau et sur la coque. D'accord. Donc, ça n'a rien à voir avec le secteur

16:48 du commerce ou des choses comme ça. Donc, c'est pour ça que pour moi, il y a autre chose qui va

16:52 se mettre en place. Mais ça peut être aussi une période de transition, le temps que vous puissiez

17:00 retrouver un travail plus stable, plus équilibré. Et puis, vous verrez que ce courant de cet été

17:06 2024, là, vous vous sentirez beaucoup mieux, beaucoup plus en confiance avec vous et avec

17:13 beaucoup plus d'assurance. Parce que malgré tout, et même si vous êtes à la recherche d'un travail,

17:20 vous avez été marqué par votre passé professionnel qui, pour vous, a été difficile et lourd et pesant.

17:29 Bien. N'hésitez pas à nous tenir au courant. D'accord ? D'accord. Je vous remercie. Merci à

17:37 vous. Prenez soin de vous. Merci à vous. Merci. Allez, si vous aussi vous souhaitez poser des

17:44 questions sur votre devenir et vous souhaitez témoigner à l'antenne, c'est le 0 826 300 300.

17:51 Ne bougez pas, on revient dans un instant avec Alexandra. Alors, va-t-elle faire une belle

17:56 rencontre sentimentale ? On en parle, c'est dans quelques minutes et c'est sur Sud Radio.

18:00 Sud Radio à votre écoute, Alexandre Deleuvenne. Sur la vie d'alcool. Sud Radio à votre écoute,

18:10 16h17, Alexandre Deleuvenne. Et de retour sur Sud Radio. Alors, vous pouvez aussi nous suivre

18:17 en direct live sur YouTube. Et si à présent, vous voulez témoigner ou réagir dans l'émission de

18:22 demain, le sujet sera sur le saboteur. Alors, est-ce que votre petite voix nourrit tel votre

18:28 saboteur ? Venez témoigner au 0 826 300 300. Et à présent, je vais vous donner des conseils pour

18:36 gagner en confiance. Dans un premier temps, prenez des risques et soyez fiers de vous,

18:42 d'aller vers ces risques-là. Prénez-vous des challenges, mettez en lumière vos acquis,

18:47 autorisez-vous le droit à l'erreur, fixez-vous des objectifs possibles à atteindre et osez demander

18:54 de l'aide. Recentrez-vous sur l'essentiel, félicitez-vous, c'est important. Et n'hésitez

19:00 pas aussi à vous récompenser, transformez vos peurs en énergie positive et entourez-vous de

19:06 bonnes personnes et adoptez des pensées positives. Parce que plus vous serez entouré de bonnes

19:11 personnes qui vous amèneront vers la lumière et vers des aspects positifs et plus vous irez

19:17 vers quelque chose qui va en tous les cas ou des objectifs qui vont vous donner plus de confiance.

19:22 Et à présent j'accueille Alexandra. Bonjour Alexandra. Bonjour Alexandre. Alexandra,

19:28 Alexandre, on s'est bien trouvés. Bienvenue sur Sud Radio. Merci. Et puis j'en profite aussi

19:37 parce que c'est encore le moment de vous souhaiter tous mes meilleurs voeux. Également,

19:41 également. Merci beaucoup. Merci. Alors Alexandra, vous avez 42 ans, vous êtes des Bouches-du-Rhône

19:47 et vous travaillez dans le secteur médical. Avant toute chose, je vais vous demander quand même

19:53 cette question du jour. Vous, la confiance en vous, est-ce que c'est votre principal allié ou ennemi ?

20:00 Par rapport à mon vécu, à ce jour ça l'est. Il y a quelques années ça ne l'était pas du tout. Mais

20:07 maintenant oui, j'ai plutôt confiance en moi, je suis assez positive. D'accord. Donc oui, voilà.

20:14 Est-ce que vous avez le sentiment que depuis que vous agissez comme ça, avec plus de confiance,

20:18 ça vous a libérée ? Vous vous êtes sentie beaucoup plus légère dans votre existence ? Oui,

20:24 complètement. Et aussi vous êtes plus retrouvée en tant que personne, non ? Oui aussi, oui. Moi,

20:32 j'ai le sentiment que plus on a confiance en soi et plus on est dans sa vérité, dans son identité.

20:38 Oui, s'il faut être positif, après ça arrive à tout le monde d'être négatif à un certain moment

20:45 de notre vie, des passages de notre vie. Mais bon, en général, il faut être positif et c'est vrai

20:50 que le positif amène le positif. Vous avez un petit conseil à donner, si ça vous vient comme

20:54 ça ? Ce que je viens de dire juste avant, d'attirer le positif en étant positif, c'est le mieux

21:01 possible, le plus souvent possible. Bon, très bien. Donc là, par exemple, de passer à l'antenne,

21:07 vous avez dit "Alexandre va être super sympa avec moi". Voilà, c'est ça, tout à fait. Vous en êtes

21:12 sûre que ça va finir comme ça ? Non, non, j'en étais certaine même. Bon, super. Bon, vous vous charriez

21:20 un petit peu, mais il faut se détendre aussi, c'est bien, ça fait du bien. Alors, vous nous avez

21:26 laissé comme information au standard que votre vie sentimentale est en échec en ce moment. Alors ça,

21:34 c'est pas extrêmement positif, mais racontez-nous un petit peu. Alors écoutez, moi ça fait un an et

21:39 demi que c'est terminé. Je suis célibataire, j'étais en couple durant quatre ans et ça s'est

21:47 donc terminé. Ça va faire presque deux ans et il m'a trompé, il a été infidèle, il avait une double

21:52 vie. Enfin voilà, il est toujours dans les parages à me... Comment vous avez rencontré cet homme ? C'est une

21:59 connaissance qu'il nous a présenté, une copine qu'on avait en commun. Et bon, il est toujours

22:05 dans les parages, pour mes anniversaires il m'envoie des fleurs, il est toujours à m'envoyer

22:09 quelques messages avec des reproches, parce que maintenant que je suis célibataire,

22:14 j'ai rencontré d'autres hommes et il ne supporte toujours pas, alors que j'ai vu qu'il était infidèle.

22:18 Enfin bref, donc voilà, ça s'est terminé avec lui. J'ai eu un peu de mal à couper, mais bon,

22:25 maintenant je me sens prête à rencontrer quelqu'un. Mais non, pardonnez-moi, Alexandra, durant ces quatre ans,

22:30 est-ce que vous viviez ensemble ou chacun était chez soi ? Pas tout à fait, il était pratiquement...

22:34 On ne vivait pas complètement ensemble, non. D'accord. Il avait son appartement, moi il était avec mes

22:41 enfants, parce que j'ai deux enfants. Enfin, c'était le beau-père de mes enfants, on s'entendait super

22:45 bien, tout allait super bien. Vous l'avez intérré un peu dans votre vie,

22:50 mais aussi dans votre vie de famille, c'est ça ? Ah oui, complètement, je connaissais ma famille, oui, il était là.

22:55 Et donc, comment ça s'est passé le jour où vous avez décidé d'arrêter cette histoire,

23:02 ou c'est vous qui l'avez décidé ? C'est moi qui l'ai découvert, en fait il dormait à la maison,

23:08 et quand j'ai récupéré sa voiture pour aller travailler, j'ai découvert un numéro de téléphone,

23:13 avec le nom d'une femme, et quand je l'ai appelé pour lui demander qui elle était, il m'a dit qu'il ne savait pas,

23:21 sauf que moi j'ai trouvé sur internet son numéro de téléphone, et je l'ai appelé de suite.

23:26 Et une demi-heure après, j'étais au téléphone avec elle, et voilà. Donc je l'ai rappelé derrière lui,

23:30 disant de partir de la maison, et aussitôt c'était terminé. Il l'a avoué ou pas ?

23:36 Il n'a pas eu d'autre choix que d'avouer, enfin, avouer entre guillemets, à part me dire "ne me quitte pas",

23:41 et puis de l'autre côté il avait elle aussi au téléphone, enfin, donc voilà quoi. C'était un gros choc, vraiment.

23:48 La veille on était ensemble, c'était le grand amour, et le lendemain, ben voilà, 4 ans qui s'écroulent.

23:55 Mais alors justement, est-ce qu'auparavant vous vous doutiez d'une éventuelle relation extra-conjugale ?

24:01 Pas du tout, pas du tout.

24:02 Comment vous en êtes arrivée à aller sur ce téléphone ?

24:05 Non, c'est pas le téléphone, c'est dans la voiture, j'ai trouvé un numéro de téléphone dans la voiture.

24:10 D'accord, oui, un numéro de téléphone, oui, pardon.

24:12 Oui, oui, j'ai trouvé un numéro de téléphone, mais en fait après on a toujours des petits signes, moi je dis,

24:17 on nous envoie des petits messages que des fois on ne peut pas voir, et c'est vrai que j'avais des petits signes du genre

24:24 on va au restaurant, il m'amène au resto, et puis le serveur qui dit "ah ben vous allez à la table au fond comme d'habitude"

24:30 alors que j'avais jamais été avec lui à ce resto, donc je l'ai confronté, mais non, c'est avec les potes, le foot, machin,

24:37 après il a essayé de détourner un peu le truc, mais au fond de moi c'était dans ma tête.

24:41 Ça glace quand même, quand il y a ce genre de réaction, ça glace un petit peu.

24:45 Ah ben oui, mais bon on ne veut pas se l'avouer, mais voilà, j'avais des petits signes, et puis là c'était le gros signe,

24:51 et on m'a dit "réveille-toi, c'est devant toi là".

24:53 Donc la relation est terminée, monsieur ne se remet pas suffisamment en question puisqu'il revient ?

25:00 Ah oui oui, et puis je pense qu'il est toujours avec cette fille et avec d'autres, il est un coureur, et voilà, il le sera toujours.

25:08 Il vous a demandé pardon ?

25:10 Oui, il y a plusieurs reprises, il m'a demandé plusieurs reprises.

25:14 Oui oui, il l'a fait.

25:15 Mais pourquoi vous n'acceptez pas son... il peut avoir fait une erreur.

25:19 Pourquoi non ? Je suis très rigide sur ça, je ne peux plus lui faire confiance.

25:25 Parce que vous pensez que chez lui, ça pourrait revenir, que ce n'est pas seulement une erreur de parcours ?

25:32 Non, en fait il était comme ça avant que je le rencontre, et j'ai eu tort de croire qu'avec moi ça allait changer,

25:38 en fait on ne change pas les gens. Donc je ne pourrais plus avoir confiance en lui, non je n'y arriverais pas.

25:44 Même si mon cœur, je ne le déteste pas, je n'arrive pas à le détester, puisqu'on a eu une belle histoire quand même,

25:50 mais je n'arriverais pas à lui pardonner.

25:54 Cette histoire, il l'a vécu cachée pendant combien de temps ?

25:58 Durant 4 ans avec moi, apparemment il la connaissait avant moi déjà.

26:03 Ah oui, il avait une double vie.

26:08 C'est gros quoi.

26:10 Bien sûr, ça se comprend.

26:12 Alors aujourd'hui, vous avez du mal à reprendre confiance par rapport à l'amour, à l'homme, peut-être en vous aussi,

26:22 peut-être que ça vous a fait réfléchir sur vous-même ?

26:25 Est-ce qu'il y a eu une période de flottement ?

26:28 Pas spécialement sur moi, mais sur l'homme en général, j'ai beaucoup de mal à faire confiance à un homme.

26:33 Est-ce que vous êtes dans une démarche de rencontre ? Qu'est-ce que vous faites dans votre quotidien ?

26:40 Ah oui, des démarches, j'en ai plein. J'en ai rencontré des hommes, mais j'ai fait des rencontres,

26:46 qui n'ont pas pour certains abouti. Mais pour 2-3 relations que j'ai eues,

26:54 je ne peux pas appeler ça des relations qui ont duré quelques mois,

26:56 je ne sais pas, c'est toujours un échec, ça finit.

26:59 Alors il y a toujours l'axe au milieu, ou alors il doit y avoir encore un enfant, moi je n'en veux plus.

27:04 On dirait qu'il y a toujours quelque chose qui m'empêche d'avancer,

27:07 ou alors ce ne sont peut-être pas les bonnes personnes que je rencontre.

27:09 Je ne sais pas le moment où peut-être que je ne rencontrerai plus personne avec qui je ferai mon deuxième émeu.

27:15 Ça, je ne l'accorde pas d'entendre ce genre de propos. Non, ce n'est pas pour vous.

27:19 Alexandra, pour moi, ce qui ressort chez vous en ce moment, c'est un besoin de voyager,

27:25 c'est un besoin de divertissement, c'est un besoin de vous échapper à autre chose.

27:29 Et vraiment, il y a même un besoin d'exotisme. Et je vais vous dire, j'ai l'impression et le sentiment

27:36 que vous allez être attiré par une personne où elle a des origines différentes.

27:43 Pourquoi ? Parce que votre esprit, lui, il est en train de voyager, il est en train de s'évader,

27:47 il cherche autre chose pour justement sortir des schémas et des repères dans lesquels vous avez été jusqu'à présent.

27:55 Est-ce que ces derniers temps, vous vous sentez être attiré par autre chose que ce que vous avez vécu auparavant ?

28:04 Non, en fait, ce que vous êtes en train de dire, l'exotisme, c'est mon ex.

28:09 Les personnes que j'ai connues avant, c'était tout dans l'exotisme, justement. Et mon ex en fait partie.

28:14 D'accord. Mais écoutez, je ne vous parle pas de votre ex, parce que pour moi, je vois bien aller vers quelque chose

28:21 de complètement nouveau et avec une nouvelle histoire. Mais en attendant, puisque ça a été un petit peu

28:27 votre parcours de vie jusqu'à présent, ça veut dire que ça vous correspond un petit peu et que vous n'êtes pas

28:33 fermé à ce genre de choses. Et on a beau essayer de vouloir dire "je ne referai plus les mêmes erreurs,

28:38 je ne repartirai pas sur les mêmes schémas ou autres". Eh bien, je ne veux pas dire que vous allez y aller

28:43 dans les mêmes erreurs, mais peut-être que c'est aussi dans cette vibration-là où vous vous sentirez

28:52 plus à l'aise et plus à même de faire une jolie rencontre. Et je vous sens faire une très belle rencontre.

28:57 Je vous sens avoir une histoire avec qui il y aura cette possibilité de lien, de construction, de réalisation

29:03 et non pas une personne où ça sera uniquement vécu de manière éphémère. Et là, vous verrez que les choses

29:14 vont se mettre en place. Alors, vous allez bien sûr me poser la question "oui, mais quand ?"

29:18 Eh bien, écoutez, pour moi, ça me semble plus se mettre en place courant de cet été, je dirais plus à l'été 2024.

29:29 Il va falloir nous tenir au courant, Alexandra.

29:33 C'est quelqu'un de nouveau ?

29:35 Non, ce n'est pas quelqu'un que vous connaissez, c'est quelqu'un de nouveau et il n'aura pas du tout les mêmes

29:41 traits de personnalité que ceux que vous avez avec les hommes avec qui vous avez vécu vos histoires précédemment.

29:47 D'accord ?

29:48 D'accord. Bon, écoutez, tant mieux.

29:50 Et je compte sur vous pour nous rappeler.

29:52 Ah ben oui, il n'y a pas de souci, ça va.

29:54 Et merci de votre belle énergie que vous avez laissée passer à l'antenne de Sud Radio.

29:58 Merci à vous.

30:00 Merci à vous.

30:01 À bientôt, bonne journée.

30:02 Sud Radio, à votre écoute, Alexandre Delevanne.

30:06 Et la parole est à Claire. Bonjour Claire.

30:08 Oui, bonjour.

30:10 Bienvenue sur Sud Radio.

30:12 Merci beaucoup, Alexandre.

30:14 Alors Claire, vous avez 59 ans, vous êtes dans l'Essonne et vous travaillez dans l'enseignement, c'est bien ça ?

30:21 Exactement.

30:22 Voilà, et vous avez des interrogations concernant votre fils.

30:27 Oui, tout à fait.

30:28 Racontez-nous un petit peu, Claire, pour qu'on sache un peu plus.

30:33 Oui, je vais vous faire la chronologie, donc, avant la naissance de mon fils, puisque il est né, j'ai rencontré son papa, quoi.

30:42 Oui, ben, vaut mieux peut-être, sinon vous aurez pu faire un peu en immaculée conception, peut-être aussi, je sais pas.

30:51 C'est ce que je dis parfois.

30:53 Et donc vous avez rencontré le papa, parfait.

30:56 En 1997.

30:58 Bon, ça remonte à quelques années.

31:01 Oui, c'était avant-hier.

31:04 Voilà, on vous écoute, Claire.

31:07 Donc, mon fils est né en 2004, déjà avec son papa, ça n'allait pas, j'ai l'idée qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais je n'arrivais pas à savoir ce qui n'allait pas.

31:19 Donc, quand je me suis retrouvée à la maternité après avoir donné naissance à mon fils, il devait y avoir des personnes qui ont vu comment il se comportait à la maternité,

31:35 et un monsieur qui m'a dit "écoutez, ça serait bien d'aller voir un psychiatre, ça pourrait vous faire du bien, parce que visiblement, là, vous devez prendre de la naissance avec le papa de votre fils".

31:45 Pourquoi, il avait quoi comme comportement, son père ?

31:48 Il ne respectait rien du tout.

31:50 J'avais voulu qu'il reconnaisse notre fils, il a mis 18 mois pour le reconnaître en me disant que les personnes de la mairie ne voulaient pas, etc.

32:01 Donc, il mentait beaucoup, pour commencer, il ne voulait pas prendre ses responsabilités.

32:08 En fait, il ne voulait pas le reconnaître, bien qu'il m'avait dit avant "bien sûr, je le reconnaîtrai".

32:13 Bref, j'ai été voir un psychiatre, pendant un certain temps, qui au bout d'un moment m'a dit "ah oui, ce monsieur ne supporte pas la frustration, il est psychopathe".

32:28 Donc, j'ai remercié le psychiatre d'avoir pu m'aider à comprendre qui j'avais en face de moi, parce que ce n'est pas toujours évident de se dire qu'il y a des gens qui font comme ça, et qu'on peut vraiment les rencontrer.

32:39 Entre temps, j'ai compris que beaucoup de personnes dans ce monde sont comme ça.

32:45 Bref, on a passé. Sur ce, j'ai quand même passé mon CAPES, pour être enseignante il faut avoir un CAPES, et je suis partie avec mon fils, je l'ai mélangé, ça c'était en 2009.

33:01 - D'accord, et vous êtes partie sans le papa, vous avez continué à assumer votre enfant et à l'éduquer, c'est ça ?

33:08 - Voilà, ça va faire depuis que je suis enceinte, depuis maintenant 2004, que je n'ai plus de relation avec ce monsieur.

33:19 - D'accord, ok. Votre fils il est à quel âge aujourd'hui ?

33:22 - Alors, il a 19 ans.

33:24 - 19 ans, donc durant tous ces 19 ans vous avez mené cette éducation, vous lui avez apporté tout l'amour qu'il faut j'imagine, c'est bien ça ?

33:33 - Alors, vous savez quand on est enseignant, quand on est tout seul, quand on est envoyé à l'autre bout de la France, et qu'on n'a personne pour garder l'enfant que vous avez,

33:45 c'est très très compliqué, et que personne ne vous donne les cours, tout préparé, c'est très très compliqué.

33:51 Donc, il n'a peut-être pas eu tout l'amour qu'il aurait pu avoir, donc là, de ce côté-là, je pense qu'il a dû avoir une petite carence également,

33:59 comme du côté du papa, du côté de la maman. Bref, je me retrouve en 2016, pardon, le confinement c'était en 2020,

34:09 il avait 16 ans, c'est ce que je voulais dire, j'étais trop vite dans ma pensée, donc moi, ça allait très bien, j'ai très bien vécu cette période,

34:20 mais je me suis retrouvée avec un jeune homme en révolte, qui était très très violent, physiquement, même physiquement, parce qu'il m'a arraché les cheveux,

34:31 bref, il ne supportait pas la frustration lui non plus, bon, ensuite, il y a eu des périodes un peu plus calmes, mais au fond de moi, quand même,

34:44 je n'étais pas tranquille, je me disais, il faut toujours recommencer, et puis bon, entre 2020 et maintenant, on est en 2023, il n'y a que 3 ans qui sont passés là.

34:55 Oui, alors, ce que je propose, c'est que, Claire, on va vous reprendre après quelques minutes de pause, parce qu'il faut absolument qu'on puisse poursuivre cette histoire,

35:09 ne bougez pas, restez à l'écoute de Sud Radio, et on se retrouve juste après le temps d'une pause.

35:16 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.

35:22 Cette semaine, grâce à Sud Radio, dévaler les pistes des Pyrénées avec Béarn Pyrénées Tourisme et Gîtes de France 64,

35:29 qui vous offrent deux jours exceptionnels à la montagne, dans les stations de Gourette, d'Artouste, la Pierre Saint-Martin, ou encore à son port, Ouirati.

35:38 Des hébergements pour deux personnes, incluant vos forfaits et la location de votre matériel.

35:44 Cette semaine, écoutez le Grand Matin Sud Radio entre 7h et 8h30, et gagnez votre week-end de ski inoubliable en Béarn Pyrénées.

35:54 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.

36:02 Et de retour sur Sud Radio pour cette dernière partie, avant de retrouver les vraies voix, présentées par Philippe David et Cécile Dominibus.

36:10 Il vous reste quelques minutes pour passer à l'antenne et pour appeler Sud Radio au 0826 300 300.

36:18 Nous avons notre auditrice Claire auparavant. Est-ce que vous êtes toujours là, Claire ?

36:24 Oui, je suis toujours là.

36:26 Désolé, on a dû faire une petite pause. Claire, juste pour qu'on puisse reprendre un peu le fil de votre histoire,

36:34 vous aviez rencontré quelqu'un et en 2004 vous avez eu un enfant, un garçon, et vous avez depuis toutes ces années éduqué votre enfant.

36:46 Vous lui avez donné ce qui était bon à donner d'une maman.

36:51 Et aujourd'hui, les choses semblent pour vous être un peu plus perplexes ou un peu plus compliquées. Racontez-nous.

36:58 Surtout la question que je me pose par rapport à l'avenir de mon fils parce que je ne sais pas trop.

37:08 Scolairement, il est en BTF en deuxième année. Pour lui, tout a l'air de rouler.

37:15 Mais j'ai parfois des retours de ses professeurs où j'ai été à des réunions où on m'a fait quand même comprendre qu'il avait un petit défaut.

37:24 C'était qu'il était souvent en retard et ses notes ne sont pas toujours à la hauteur de ce qui est attendu.

37:31 Et lui, il m'avoue franchement que ça fait des années qu'il n'a pas ouvert un livre, qu'il n'a pas travaillé.

37:36 Pourtant, il a cet objectif de réussir dans son domaine. Il veut continuer encore faire une troisième année.

37:45 C'est parfait pour moi. Plus il ira loin, mieux ça sera. Je préfère qu'il ait un avenir assuré.

37:55 Tant qu'il a des compétences, tant qu'il a envie, il vaut mieux qu'il s'assure d'avoir un niveau d'études important.

38:05 Vu les compétences dont les professeurs m'ont parlé, il ira loin, il ira loin. Il faut qu'il continue.

38:13 C'est la question que je me pose un petit peu.

38:16 Oui, parce que même s'il y a parfois quelques petites lacunes où vous ne vous sentez pas toujours concentré et être un peu en retard,

38:23 malgré tout, il ne lâche pas avec les études. Et ça, c'est ce qu'il y a de plus important, non ?

38:27 Oui, tout à fait. C'est quelqu'un qui, quand il a un objectif, il l'atteint.

38:32 Son objectif, justement, c'est de faire une troisième année. Mais après, il veut faire quoi exactement à la suite de ce BTS ?

38:39 Il veut, comme les jeunes d'aujourd'hui vous le disent très facilement, il veut vendre des maisons à des gens très riches.

38:47 Bon, pourquoi pas, dans l'immobilier. L'immobilier de luxe, pourquoi pas. Il faut bien qu'il trouve sa voie et son orientation.

38:58 Et bien, pourquoi pas. Est-ce qu'il n'a pas des envies de voyager, de vivre à l'étranger ?

39:06 Si. Alors, effectivement, mon fils m'a parlé à un moment donné. Bon, son père était d'origine kabyle.

39:14 Et kabyle, lui, il s'est converti à l'islam à un moment donné. Il voulait avoir un passeport algérien pour partir dans tous les pays.

39:24 Le passeport algérien ouvre les voyages dans de nombreux pays, m'a-t-il expliqué.

39:30 Bon, après, je ne pense pas qu'au derrière il y ait des histoires plus graves. Je ne pense pas que ça va dans le fait que...

39:38 Là, on est sur un autre sujet. Mais moi, ce que je ressens par rapport à votre fils, c'est que je le sens justement voyager.

39:45 Je le sens, si vous voulez, dans sa volonté, c'est-à-dire d'atteindre cette troisième année en BTS.

39:52 Et vraiment, il y a cette capacité chez lui, malgré tout, de réalisation. Il y a cette capacité de performance.

39:59 Alors, même s'il est difficilement gérable, enfin, difficilement, il n'est pas toujours gérable.

40:06 Mais je crois qu'il le fait un peu de manière volontaire pour que le regard se pose un petit peu sur lui.

40:11 Mais vous verrez que c'est quelqu'un d'ambitieux, c'est quelqu'un où il veut y mettre de la rigueur et il a des objectifs.

40:19 Et pour atteindre l'objectif qu'il a, c'est-à-dire faire de l'immobilier de luxe, il faut quand même avoir cette rigueur-là.

40:26 Parce que sinon, il n'y arrivera jamais à atteindre cette voie-là.

40:31 Mais je le sens y arriver et je le sens voyager, je le sens vivre à l'étranger, je le sens se développer.

40:37 Et puis, c'est peut-être intéressant qu'à un moment donné, il faut qu'il coupe un peu ce cordon ombilical avec la maman,

40:44 ce qui est normal, parce que vous l'avez protégé peut-être un peu trop, parfois surprotégé, et lui a besoin de ça.

40:50 Donc vous pouvez le sentir un peu en réaction avec vous, mais ce n'est pas parce qu'il est en désamour avec vous,

40:56 c'est tout simplement parce qu'il a envie lui de se créer sa propre personnalité, d'avoir son empreinte, son identité, sa réalisation,

41:07 et puis avec son modèle et sa conception de vie.

41:11 Donc soyez confiante sur l'avenir, faites-lui confiance.

41:16 Faites-lui confiance parce que peut-être qu'il ne prend pas toujours le chemin que vous aimeriez,

41:22 mais en attendant, je ne pense pas qu'il va tant vous décevoir.

41:26 Non, mais c'était surtout pour être certaine, quoi que...

41:32 Mais ça va le faire.

41:33 Il est solide, c'est un solide alors en fait.

41:35 Il est solide pour moi, et ça va le faire.

41:38 D'accord, et on peut lui faire confiance.

41:40 Et vous pouvez lui faire confiance.

41:41 Merci à vous. Prenez soin de vous et puis n'hésitez pas à nous tenir au courant aussi.

41:46 Je ne peux pas poser une dernière petite question.

41:48 Ah, ça va être difficile, parce qu'on doit rendre l'antenne, mais n'hésitez pas, on vous reprendra pour un prochain passage à l'antenne de Sud Radio.

41:57 D'accord, merci.

41:59 Merci à vous.

42:00 Et pour conclure, je dirais être soi-même, c'est avoir gagné confiance en soi.

42:05 Allez, on se donne rendez-vous demain, le sujet sera sur votre petite voix.

42:10 Est-ce qu'elle nourrit votre saboteur ?

42:12 Eh bien, n'hésitez pas à témoigner à l'antenne au 0826 300 300.

42:17 Passez une belle fin de journée, prenez soin de vous, et la place est aux vraies voix avec Philippe David et Cécile Levenibus.

42:21 Bonsoir Philippe.

42:22 Bonsoir Alexandre.

42:23 Alors évidemment, des vraies voix dans l'actu chaude, bouillante, brûlante.

42:29 À 17h30, le grand débat, la nomination de Gabrielle Attal va-t-elle donner un nouvel élan au quinquennat Macron ?

42:36 Oui, parce qu'on peut dire qu'avec l'impopularité d'Elisabeth Borne et l'impopularité d'Emmanuel Macron,

42:42 l'arrivée de celui qui était le ministre le plus populaire et le deuxième personnage le plus populaire auprès des Français derrière Édouard Philippe,

42:48 est-ce que ça peut, pour vous, donner un coup de pouet, un coup de boost, comme vous voulez, au quinquennat Macron, au second quinquennat Macron ?

42:56 Vous pensez que Gabrielle Attal, c'est l'homme qui va relancer le quinquennat ?

43:00 Ou vous pensez que non, il n'y a rien à faire ?

43:02 Un seul numéro, le 0826 300 318, heure 35, le coup de projecteur.

43:09 Gabrielle Attal à Matignon, c'est ? Réponse 1, un tremplin pour d'Élysée, réponse 2, la fin de ses ambitions.

43:15 Oui, Matignon, ça a été le cimetière des ambitions présidentielles de nombre de personnes,

43:20 que ce soit Jacques Chirac en 86, ou en 88 plutôt, que ce soit Lionel Chospin, que ce soit Édouard Balladur, que ce soit Manuel Valls.

43:28 Est-ce que vous pensez que, pour Gabrielle Attal, ça peut être la fin de ses ambitions présidentielles, ou un tremplin pour l'Élysée ?

43:34 Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.

43:38 Avec Cécile de Ménibus, ce soir, un trio de vrais voix qui se connaît bien,

43:42 Philippe Bilger, Françoise Degoy, Jean Dorido.

43:44 Bonne émission.

43:45 Sud Radio, à votre écoute, 16h17, Alexandre Delovane.