Harcèlement scolaire : des témoignages poignants

Certains de nos lecteurs et lectrices ont vécu le calvaire du harcèlement scolaire pendant leur enfance. Ce phénomène, qui touche des centaines de milliers d'enfants chaque année en France, se caractérise par des violences répétées, physiques, psychologiques ou verbales. Les conséquences sur les victimes peuvent être dévastatrices, entraînant une perte de confiance en soi, de l'angoisse, voire une dépression. Dans cet article, nous avons rassemblé quelques témoignages poignants de nos lecteurs qui ont eu le courage de partager leur expérience.

Ne pas rester seul face au harcèlement

Léa, l'une de nos lectrices, a été victime de harcèlement scolaire pendant deux ans au collège. Elle n'en avait parlé à personne, mais le harcèlement a pris fin quand elle est arrivée au lycée. Malgré cela, elle a dû faire face à des séquelles psychologiques, comme la peur et une faible estime de soi. Heureusement, grâce à sa nouvelle vie au lycée, elle a pu reprendre confiance en elle. Aujourd'hui, elle encourage les victimes à ne pas hésiter à parler à une personne de confiance ou à un professionnel pour trouver du soutien.

Déposer plainte pour faire cesser le harcèlement

Deunia, une autre lectrice, raconte que sa fille a été harcelée pendant près de deux ans à l'école primaire. Face à l'inaction de l'établissement, elle a dû faire appel à l'inspection académique. Lorsque sa fille lui a dit qu'elle voulait mettre fin à ses jours, Deunia a décidé de déposer plainte. Les faits ont cessé après une convocation à la gendarmerie. Bien qu'ils aient reçu le soutien de leur entourage, ils n'ont trouvé aucun soutien parmi les autres parents de l'école. Deunia est soulagée que le harceleur se soit ensuite attaqué à un autre camarade, mais elle ressent à la fois de la tristesse pour cette nouvelle victime.

Le harcèlement peut provoquer une phobie scolaire

Annick partage le témoignage touchant de son petit-fils qui a été victime de harcèlement en CM1. Pendant les récréations, il était régulièrement battu par un groupe d'enfants. Bien qu'il ait fait part de sa souffrance à sa mère, celle-ci pensait qu'il était simplement maladroit. Jusqu'à ce qu'elle le trouve un jour sous la douche, les fesses en sang. À partir de là, Annick a changé son petit-fils d'école. Cependant, les séquelles psychologiques sont profondes. Il reste enfermé dans sa chambre pendant des semaines, ne fait plus confiance à personne et souffre d'une phobie scolaire. I