Une histoire révélatrice : La cartographie choquante de la culture du viol en France sur 30 ans selon l'émission Sambre (France 2)

  • 6 months ago
#MeToo. #Faitdivers #Cultureduviol #Impunité

Un fait divers glaçant étalé sur trois décennies

La mini-série "Sambre, Radioscopie d’un fait divers" adaptée par Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur de "Laëtitia", met en scène l'affaire du "violeur de la Sambre" qui s'est déroulée sur une période de trente ans. Ce fait divers hors norme a conduit à la condamnation de Dino Scala, un père de famille en apparence ordinaire, à vingt ans de réclusion criminelle. Les actes de viol, tentatives de viol et agressions sexuelles ont tous eu lieu le long de la rivière Sambre dans le Nord de la France, touchant pas moins de 56 victimes. Le scénario de la mini-série est basé sur le livre "Sambre, Radioscopie d’un fait divers" écrit par Alice Géraud, qui est également co-scénariste de la fiction.

La genèse du projet

Jean-Xavier de Lestrade explique que lorsqu'Alice lui a présenté cette histoire et son désir d'en faire une fiction, il a vu une manière très pertinente de raconter trente ans de regard sur la culture du viol. Son intention n'était pas seulement de raconter le fait divers en lui-même, mais aussi de mettre en lumière ce que ce fait divers révèle sur la société. La mini-série, en six épisodes, met en exergue les dysfonctionnements de la police et le désintérêt de la société face à ces crimes "sans cadavre", qui ont permis une impunité de trente ans.

Six épisodes, six personnages

Chaque épisode de la mini-série se concentre sur un personnage différent. Le premier épisode met en avant la première victime, Christine, interprétée par Alix Poisson. Ce personnage représente une cartographie de la culture du viol en France sur trente ans, une réalité choquante pour l'actrice. Alice Géraud précise que Christine est inspirée de toutes les victimes et il était essentiel de ne pas les représenter individuellement. Les autres épisodes mettent en scène une juge, une maire, une scientifique et un commandant de police, tous engagés à leur manière et à différentes époques pour mettre fin à cette série de viols. Enfin, le dernier épisode est consacré au violeur lui-même, rebaptisé Enzo Salina. Pour interpréter ce rôle, Jean-Xavier de Lestrade a choisi de faire appel à Jonathan Turnbull, un acteur peu connu du grand public, afin de représenter un individu ordinaire.

Une bande originale évocatrice

Un autre élément marquant de cette mini-série est sa bande originale qui accompagne chaque épisode et reflète les différentes décennies représentées. Dès les premières notes, le s

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