Menaces de mort envers Vianney après son tweet d'indignation : une situation rappelant le drame du Bataclan
- 6 months ago
La montée de la susceptibilité dans une société hostile à la parole
De nos jours, le simple fait de prendre la parole peut entraîner de nombreux problèmes. Les personnalités publiques en sont malheureusement les premières victimes. En effet, exprimer son opinion, rendre hommage à des victimes ou dénoncer certains faits peut déclencher une vague de haine et même des menaces de mort. C'est ce qu'a récemment vécu Vianney.
Le chanteur de 32 ans a été invité par Léa Salamé dans sa matinale sur France Inter le mardi 7 novembre 2023. En plus de déclarer son amour pour la France, Vianney, qui a pris la décision de faire une pause dans sa carrière pour se consacrer à sa famille, a souhaité aborder le conflit israélo-palestinien. Il a tout d'abord regretté la montée de la susceptibilité : "On peut offenser tout le monde avec une simple phrase. Même quand je m'exprime, je sais qu'à un moment donné, sans le vouloir, tout peut déraper", a-t-il déploré. "Il y a une sensibilité ambiante de folie. Je ne sais pas à quoi c'est dû. Je ne suis pas doué pour l'analyser", a-t-il ajouté.
Des menaces de mort après un hommage
Léa Salamé a ensuite réagi en rappelant que par le passé, de nombreux artistes n'hésitaient pas à s'engager pour la société. "Jean-Jacques Goldman, Touche pas à mon pote, les Restos du Cœur... Aujourd'hui, il est vrai que les artistes ont peur", constate la journaliste, avant de demander à son invité si cette situation le frustre. Vianney a alors saisi l'occasion pour faire une révélation glaçante.
Il a rappelé avoir partagé un hommage le 7 octobre dernier après l'attentat commis par le Hamas. "Mais pour moi, c'était normal, je n'y ai pas réfléchi. À un moment donné, il y a des gens qui sont décapités, éventrés, tués... ça rappelle étrangement ce que nous avons vécu au Bataclan, donc j'ai partagé cet hommage", a-t-il confié. Cependant, suite à cet hommage, Vianney a reçu "des milliers de menaces de mort". "Des menaces de viol envers ma femme... il y a une violence folle. C'est pour cela que je comprends la peur de mes collègues qui ont du mal à s'exprimer", a-t-il admis, affecté par ces événements. Malgré les menaces reçues, l'artiste affirme qu'il restera toujours dans l'empathie s'il y a de l'émotion en face de lui, et qu'il mettra toujours la peur de côté, même s'il doit être placé sous protection, une situation qu'il a déjà vécue.
Parole, liberté d'expression, violence, menace de mort
De nos jours, le simple fait de prendre la parole peut entraîner de nombreux problèmes. Les personnalités publiques en sont malheureusement les premières victimes. En effet, exprimer son opinion, rendre hommage à des victimes ou dénoncer certains faits peut déclencher une vague de haine et même des menaces de mort. C'est ce qu'a récemment vécu Vianney.
Le chanteur de 32 ans a été invité par Léa Salamé dans sa matinale sur France Inter le mardi 7 novembre 2023. En plus de déclarer son amour pour la France, Vianney, qui a pris la décision de faire une pause dans sa carrière pour se consacrer à sa famille, a souhaité aborder le conflit israélo-palestinien. Il a tout d'abord regretté la montée de la susceptibilité : "On peut offenser tout le monde avec une simple phrase. Même quand je m'exprime, je sais qu'à un moment donné, sans le vouloir, tout peut déraper", a-t-il déploré. "Il y a une sensibilité ambiante de folie. Je ne sais pas à quoi c'est dû. Je ne suis pas doué pour l'analyser", a-t-il ajouté.
Des menaces de mort après un hommage
Léa Salamé a ensuite réagi en rappelant que par le passé, de nombreux artistes n'hésitaient pas à s'engager pour la société. "Jean-Jacques Goldman, Touche pas à mon pote, les Restos du Cœur... Aujourd'hui, il est vrai que les artistes ont peur", constate la journaliste, avant de demander à son invité si cette situation le frustre. Vianney a alors saisi l'occasion pour faire une révélation glaçante.
Il a rappelé avoir partagé un hommage le 7 octobre dernier après l'attentat commis par le Hamas. "Mais pour moi, c'était normal, je n'y ai pas réfléchi. À un moment donné, il y a des gens qui sont décapités, éventrés, tués... ça rappelle étrangement ce que nous avons vécu au Bataclan, donc j'ai partagé cet hommage", a-t-il confié. Cependant, suite à cet hommage, Vianney a reçu "des milliers de menaces de mort". "Des menaces de viol envers ma femme... il y a une violence folle. C'est pour cela que je comprends la peur de mes collègues qui ont du mal à s'exprimer", a-t-il admis, affecté par ces événements. Malgré les menaces reçues, l'artiste affirme qu'il restera toujours dans l'empathie s'il y a de l'émotion en face de lui, et qu'il mettra toujours la peur de côté, même s'il doit être placé sous protection, une situation qu'il a déjà vécue.
Parole, liberté d'expression, violence, menace de mort