Une surabondance de femmes dans les émissions matinales : Apolline de Malherbe s'en prend-elle à Léa Salamé ?
  • il y a 7 mois
Depuis 2020, Apolline de Malherbe est aux commandes de la matinale de RMC et BFMTV, succédant ainsi à "Bourdin Direct". Elle observe qu'il y a maintenant une forte présence de femmes qui lui font concurrence dans cette tranche horaire qu'elle a durement travaillé pour obtenir.

Un équilibre trouvé dans la représentation des femmes

Selon Apolline de Malherbe, la situation actuelle est le fruit d'une évolution positive. Elle explique qu'auparavant, il y avait très peu de femmes politiques et donc un déséquilibre entre les genres, non seulement dans le monde politique mais aussi dans les médias. Au fil du temps, l'émancipation des femmes dans la classe politique a été suivie par le milieu audiovisuel, ce qui a conduit à une représentation plus équilibrée. Avec humour, elle ajoute qu'il y a maintenant presque une surabondance de femmes, mais qu'elle ne va pas contester cela, étant femme elle-même.

La concurrence avec Léa Salamé

Le matin, Apolline de Malherbe se retrouve en concurrence directe avec Léa Salamé. Depuis 2014, cette journaliste d'origine libanaise anime, aux côtés de Nicolas Demorand, la matinale la plus écoutée de France sur Inter. Malgré cela, Apolline de Malherbe apprécie un monde où chacun trouve sa place et estime qu'il est important de trouver un équilibre plutôt que d'osciller entre les extrêmes.

Une approche différente de l'interview

La journaliste souligne également que les femmes ont leur place dans l'interview. Selon elle, il existe des différences entre les sexes et chacun a une approche propre de l'interview. Apolline de Malherbe se présente en tant que femme de 40 ans, mère de quatre enfants, et ses questionnements peuvent donc être similaires à ceux d'une femme au foyer. Cela peut différer de l'expérience vécue par les hommes, notamment lorsqu'Alain Duhamel parle de son époque. Elle estime que les hommes, qui ne remplissaient généralement pas les frigos et avaient rarement cette préoccupation, pouvaient percevoir l'inflation davantage sous forme de courbes économiques que dans leur panier d'achats. Elle conclut ainsi son plaidoyer féministe.
Recommandée