Migrants: "Dans les Alpes-Maritimes, les choses montent en puissance", affirme le président du département
Après l'arrivée de plus de 8500 migrants à Lampedusa la semaine dernière, la France redoute un afflux de migrants à sa frontière, notamment à Menton. Charles Ange Ginesy, président Les Républicains du département des Alpes-Maritimes, était en direct sur BFMTV.
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00:00 que dans les Alpes-Maritimes, les choses montent en puissance.
00:02 On a ressenti en 2022 plus de 5000 mineurs qui sont arrivés.
00:07 Et lorsque j'entends le flux migratoire qui arrive et qui est contrôlé par l'État
00:12 avec la remise des personnes adultes pour celles et ceux
00:16 qui ne peuvent pas venir sur le territoire national,
00:19 je suis inquiet parce que lorsqu'on parle des adultes,
00:23 il y a des enfants qui arrivent avec et les enfants sont sous la responsabilité
00:28 de l'aide sociale à l'enfance par le département des Alpes-Maritimes.
00:31 Or, ce flux migratoire est un flux qui est d'une vague immersive colossale.
00:39 On ne peut pas laisser les choses en l'état.
00:41 2022, c'était déjà d'une grande puissance.
00:44 5000 enfants qui sont venus dans les Alpes-Maritimes,
00:47 c'est-à-dire plus du tiers de l'émigration nationale.
00:51 Et nous en sommes aujourd'hui à un chiffre qui est à l'augmentation de 53%
00:56 par rapport à l'année dernière.
00:58 Donc j'avais alerté le gouvernement, c'était au mois d'avril,
01:02 on a eu une réunion au mois de mai.
01:04 Les choses se sont légèrement fluidifiées mais pas réglées.
01:07 Moi, ce que je demande, c'est que nous ne soyons plus sur cette responsabilité directe
01:12 parce qu'il s'agit d'un flux migratoire européen,
01:15 il s'agit de quelque chose de très fort,
01:18 il s'agit de quelque chose où les États membres de l'Europe doivent régler le problème
01:23 et ne pas laisser un département à lui seul confronter à cette vague qui ne peut être maîtrisée.
01:31 Il y a des passeurs, il y a des enfants qui souffrent,
01:33 il y a des logements que nous n'arrivons plus à tenir et à mobiliser.
01:38 Les maires dans les Alpes-Maritimes, chaque fois que je les sollicite,
01:42 me disent "non, non, on ne peut pas les récupérer, on ne peut pas vous autoriser".