La police Californienne face à des raids de dizaines de voleurs qui débarquent et pillent des boutiques de luxe ou des grands magasins sans violence
  • il y a 8 mois
Les images font le tour des réseaux sociaux et rien ne semble pouvoir arrêter ces raids de dizaines de personnes masquées et habillées en noir qui entre dans des grand magasins et les pillent devant les regards des clients et de 2 ou 3 membres de la sécurités
Les images ci-dessus ont été tournées dans le grand magasin Norstrom à Topanga Mail en Californie qui semble pour l'instant l'état le seul état touché par ce type de raid éclaira maire de la ville, Karen Bass, a annoncé la création d'un groupe d'intervention réunissant différents services des forces l'ordre du comté de Los Angeles, pour éradiquer la menace. Si «quelqu'un commet un crime, nous l'attraperons», a-t-elle déclaré, en promettant que les voleurs seront poursuivis en appliquant «toute la rigueur prévue par la loi».

En août dernier, par exemple des dizaines de personnes ont pillé un grand magasin dans un centre commercial huppé de la vallée de San Fernando. Ils sont repartis avec environ 300.000 dollars de marchandises.

Les images de ces raids coordonnés font le jeu des républicains aux États-Unis, qui répètent régulièrement que les villes dirigées par des démocrates sont enferrées dans une dérive laxiste, avec une criminalité hors de contrôle.

La réalité est plus nuancée, selon les données des forces de l'ordre dans le comté de Los Angeles, qui compte 10 millions d'habitants.

Si pour Jeffrey Ian Ross, professeur de criminologie à l’Université de Baltimore, rien n’indique que le vol à l’étalage connaisse une hausse importante dans l’ensemble du pays. Toutefois, la médiatisation des razzias et la diffusion des images sur les réseaux sociaux ont pu inspirer d’autres groupes. « C’est osé, les images sont fortes ».

Les forces de l’ordre, déjà débordées par l’augmentation des meurtres et autres crimes violents, « ne peuvent pas suivre » face au volume de marchandises volées et au nombre de personnes qui les revendent, selon Jeffrey Ian Ross.
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