Algérie : Admissions au BRICS : Quelques explications ?
  • il y a 8 mois
Si l’Algérie n’a pas encore intégré le BRICS ce n’est que partie remise ! En observant bien, l’Algérie est déjà dans les BRICS. Elle est même un allié d’une fidélité infaillible dont les principes et la résistance à l’adversité ne sont plus à démontrer. Son admission officielle ne sera que formelle.

Des analyses « à chaud » tendent à montrer que l’Algérie a subi ce « refus » suite à une sorte de « véto » de l’Inde pour « contrer » la Chine visant à l’empêcher d’avoir « plus de pouvoir » au sein du BRICS. Rien que ça ? C’est comme si la Chine et la Russie n’ont pas déjà cette force économique, politique et militaire pour craindre qui que ce soit dans le Monde. L’Inde également ! C’est trop simpliste comme argumentation ! Spéculer ainsi, veut dire qu’il y aurait de graves divergences au sein des BRICS et donc des BRICS faibles et sans avenir. Ce qui va dans le même sens que la propagande actuelle anti BRICS des atlantistes !

D’autres commentateurs nombreux, surtout des réseaux sociaux, ont réagi avec une façon qui relève plus du sentiment (du pathos) qu’avec raison et réalisme. Ils vont jusqu’à mettre en doute le sérieux des ‘‘5’’ du BRICS qui, selon eux, ont admis des pays dont la « fidélité » serait douteuse en argumentant par la citation de leurs faits et gestes passés ; désavouant en quelque sorte les pays fidèles qui auraient subi un « échec ».

On observe donc que chacun réagit selon « ses » critères et ses sentiments sans même savoir ce dont il s’agit, comment, pourquoi ! Que dire avant de donner quelques bribes d’explications : « La patience conduit au salut, la précipitation court au malheur. » (Proverbe turc)


Quand il y a des amis (ou nouveaux amis) qui se bousculent au portillon pour se faire admettre, la première réaction est de dire aux amis sûrs et fiables d’ajourner leur demande ! Les Algériens ont ce genre de comportement lors des fêtes, quand il y a beaucoup d’invités. Ce sont les proches qui se servent en dernier.

L’Algérie à la fidélité indéfectible, dont le PIB est supérieur à celui de l’Éthiopie, peut donc attendre parce qu’elle ne pose pas de difficulté. C’est aussi le cas d’autres pays dont l’admission n’est pas discutable ni urgente.

Les adversaires peuvent déblatérer autant qu’ils peuvent, le processus reste irréversiblement sur la même voie anti-impérialiste et anti-colonialiste.

À notre sens, ce n’est ni un « refus » ni un « échec » pour les autres candidats. C’est un ajournement pour cause de priorité. En politique, il doit y avoir des raisons que notre raison ignore. Il doit y avoir des raisons géostratégiques et géopolitiques dans leurs calculs. Il doit y avoir aussi une « tactique » surtout avec ce qui se passe au Niger et les forces en présence ! Il faut également tenir compte de la Grande Route (dite de la soie) qui passe par cinq pays inté
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