Brics : le ministre des finances sud-africain explique
- il y a 9 mois
L’adhésion de l’Algérie au groupe des Brics devrait intervenir dès la prochaine étape du processus d’élargissement de ce groupe, selon les déclarations du ministre sud-africain des finances, Enoch Godongwana, reprises hier par des médias internationaux.
L’Algérie ferait probablement partie du prochain groupe de pays à rejoindre les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a ainsi anticipé le ministre sud-africain, en précisant que les discussions autour de la deuxième phase d’expansion de ce bloc sont déjà en cours.
« Je peux vous assurer que l’Algérie entrera dans les Brics, elle y parviendra », a insisté Godongwana, tout en expliquant que lors du récent sommet de ce groupe à Johannesburg, les arbitrages autour de la question des nouvelles adhésions avaient donné lieu à des débats et des décisions difficiles où il fallait aboutir à un consensus dans les délais impartis, ce qui n’aura finalement été le cas que pour les 6 pays dont l’intégration a pu être entérinée.
Il s’agit, faut-il le rappeler, de l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis qui devront ainsi devenir membres à part entière de ce groupement dès le début de l’année prochaine, alors que plus d’une quarantaine de pays avait manifesté au départ leur volonté d’y adhérer.
A l’issue des travaux du sommet de Johannesburg qui se sont achevés jeudi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait fait officiellement état de nouvelles étapes à mettre en place pour la poursuite du processus d’élargissement entamé par les Brics, soulignant que l’intégration des six nouveaux membres n’est qu’une première phase de ce processus et que « d’autres phases vont suivre ».
Les dirigeants des Brics, avait-il assuré, ont abouti à « un accord sur les lignes directrices, les normes, les critères et les procédures du processus d’expansion du groupe, en discussion depuis un certain temps ».
Aussi, avait-il affirmé, « nous avons chargé nos ministres des affaires étrangères de développer davantage le modèle de pays partenaires du groupe, ainsi qu’une liste de pays partenaires potentiels et un rapport d’ici le prochain sommet ».
Des déclarations qui laissent ainsi augurer d’une possible accession de l’Algérie, ainsi que
d’autres pays candidats, au groupement des Brics dès leur prochain sommet annuel, qui devra se tenir à Kazan en Russie en octobre 2024. Dans une allocution prononcée jeudi dernier lors des travaux du forum des Brics à Johannesburg, le ministre des finances
Laâziz Faïd n’a d’ailleurs pas manqué de réaffirmer la convergence des vues entre l’Algérie et les pays de ce groupe « en termes de vision stratégique et de principes fondamentaux ».
L’Algérie, a-t-il signifié dans le même contexte, « a pris acte de la décision annoncée par les dirigeants du Brics, invitant six nouveaux pa
L’Algérie ferait probablement partie du prochain groupe de pays à rejoindre les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a ainsi anticipé le ministre sud-africain, en précisant que les discussions autour de la deuxième phase d’expansion de ce bloc sont déjà en cours.
« Je peux vous assurer que l’Algérie entrera dans les Brics, elle y parviendra », a insisté Godongwana, tout en expliquant que lors du récent sommet de ce groupe à Johannesburg, les arbitrages autour de la question des nouvelles adhésions avaient donné lieu à des débats et des décisions difficiles où il fallait aboutir à un consensus dans les délais impartis, ce qui n’aura finalement été le cas que pour les 6 pays dont l’intégration a pu être entérinée.
Il s’agit, faut-il le rappeler, de l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis qui devront ainsi devenir membres à part entière de ce groupement dès le début de l’année prochaine, alors que plus d’une quarantaine de pays avait manifesté au départ leur volonté d’y adhérer.
A l’issue des travaux du sommet de Johannesburg qui se sont achevés jeudi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait fait officiellement état de nouvelles étapes à mettre en place pour la poursuite du processus d’élargissement entamé par les Brics, soulignant que l’intégration des six nouveaux membres n’est qu’une première phase de ce processus et que « d’autres phases vont suivre ».
Les dirigeants des Brics, avait-il assuré, ont abouti à « un accord sur les lignes directrices, les normes, les critères et les procédures du processus d’expansion du groupe, en discussion depuis un certain temps ».
Aussi, avait-il affirmé, « nous avons chargé nos ministres des affaires étrangères de développer davantage le modèle de pays partenaires du groupe, ainsi qu’une liste de pays partenaires potentiels et un rapport d’ici le prochain sommet ».
Des déclarations qui laissent ainsi augurer d’une possible accession de l’Algérie, ainsi que
d’autres pays candidats, au groupement des Brics dès leur prochain sommet annuel, qui devra se tenir à Kazan en Russie en octobre 2024. Dans une allocution prononcée jeudi dernier lors des travaux du forum des Brics à Johannesburg, le ministre des finances
Laâziz Faïd n’a d’ailleurs pas manqué de réaffirmer la convergence des vues entre l’Algérie et les pays de ce groupe « en termes de vision stratégique et de principes fondamentaux ».
L’Algérie, a-t-il signifié dans le même contexte, « a pris acte de la décision annoncée par les dirigeants du Brics, invitant six nouveaux pa