Barbara Schulz, comédienne

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Transcription
00:00 Europe 1, 9h-11h, le club de l'été.
00:04 L'invité Barbara Schulz donc à l'affiche de cette comédie tendre décalée, ça s'appelle "Superbourré", c'est un premier film, premier film de Bastien Milot.
00:12 Qu'est-ce qui vous a fait accepter déjà, juste, est-ce que c'est le titre ?
00:16 Alors non, justement.
00:18 Je m'adresse à tous les gens qui sont là en train de dire "qu'est-ce que c'est que ce film qui s'appelle Superbourré ?"
00:22 Moi-même, quand on m'a envoyé le scénario, mon agent m'a dit "est-ce que tu veux lire un truc qui s'appelle Superbourré
00:28 avec des... un peu... pas des gens trop connus, je sais pas quoi"
00:30 J'ai dit "ah bon ?"
00:32 Il m'a dit "oui mais c'est intriguant parce que le metteur en scène a un profil particulier, il a fait la fémis, c'est un gars..."
00:36 Bon bref, j'ai commencé à lire ce scénario,
00:38 ça fait très longtemps que j'en ai pas lu un aussi bien écrit,
00:42 j'étais mais happée, c'était tellement drôle, tellement fin,
00:46 vraiment, je l'ai lu d'une traite, j'ai dit "je veux le faire !"
00:50 Non, parce que c'était pas le titre, c'était vraiment ce qu'il y a derrière.
00:54 Donc j'invite tout le monde à aller voir ce qu'il y a derrière, ce titre.
00:56 Derrière, il y a vous, notamment, vous y jouez la mère d'une commune rurale du Gers,
01:00 pour le moins alcoolisée, cette commune, pas vous, pas vous.
01:04 Vous jouez la mère de Janus qui vit sa dernière journée de lycée avant de partir,
01:10 de ce lieu magique, de ce paradis.
01:12 Problème, il ne l'a pas annoncé à sa meilleure copine Sam.
01:14 L'occasion va peut-être se présenter, puisque le soir même,
01:18 il va falloir préparer une méga fête de fin d'année,
01:20 d'où le titre Superbourré, un extrait.
01:22 - Qu'est-ce que vous faites là tous les deux ?
01:24 - Rien.
01:25 Ces deux têtes-là, je les connais.
01:27 Ces deux têtes de la couillonnade, il va y avoir une connerie.
01:30 Quand je vois vos deux têtes de fringipal, je me dis, ça va faire mouche.
01:35 Je ne sais pas ce que vous manigancez, mais j'ai l'impression que vous me prenez pour un jambon.
01:42 J'ai du blair, je suis un chasseur. J'ai du blair.
01:49 Pas de connerie avec Paulette.
01:53 - Paulette, on l'a bien reconnue. Vous avez sûrement reconnu Vincent Moschato.
01:57 A ses côtés, deux jeunes comédiens, héros du film Pierre Gommet et Nina Poletto,
02:00 qui jouent super bien. Le duo fonctionne à plein.
02:03 Et Moschato, c'est facile de ne pas rire ?
02:06 - C'est très facile de jouer avec lui, parce qu'il est vraiment un super partenaire.
02:10 Il est très inventif, il improvise, mais en revanche, c'est dur parfois de garder son sérieux.
02:14 On avait une longue scène qui a été découpée,
02:17 qui est à la fin où je me ronge les seins parce que mon fils a disparu, ne répond pas.
02:21 Mais non, il a peut-être une bassine.
02:24 Et Moschato, il m'a sorti cette scène-là.
02:28 Il me dit qu'il a tué son cousin à la chasse, je ne sais pas quoi.
02:31 Ce n'était pas dans le texte, mais j'avais du mal à tenir.
02:34 Mais c'était très joyeux de travailler avec lui.
02:36 - Et Samy Lowe, ce jeune réalisateur ?
02:38 - C'est un premier film, et c'est quelqu'un de vraiment très talentueux.
02:43 Un grand travailleur, beaucoup de finesse.
02:48 C'est marrant, c'est une vieille âme.
02:50 Ce film, c'est un mélange entre American Pie et Le Grand Chemin et les Beaux-Gosses.
02:54 - Sacré mélange !
02:56 - C'est vrai, parce qu'il y a le côté vrai, déjanté, de la jeunesse d'aujourd'hui.
03:00 Enfin, de la jeunesse de toujours.
03:02 Et en même temps, une tendresse, une poésie.
03:07 En fait, le cinéma français a su être comme ça.
03:10 C'est-à-dire de la fantaisie et en même temps des situations réelles,
03:14 avec des personnages qui ne jouent pas juste l'idée de la comédie.
03:18 Ce n'est pas une grosse comédie, c'est très drôle et en même temps, c'est très vrai.
03:22 - Est-ce que vous êtes un peu reconnue d'ailleurs ?
03:24 Vous venez de Talens ?
03:26 - Ah, quelqu'un de Talens !
03:28 - Est-ce que vous êtes reconnue en Vincent Moscato ?
03:31 Une enfance dans le Béarn, le Pays Basque, les Charentes, puis Paris.
03:35 - Oui, je suis une fille du Sud-Ouest, évidemment !
03:37 Quand on m'a dit que c'était dans le Gers.
03:39 Quand on est acteur, on est un peu de toutes les régions.
03:43 Moi, je ratisse large, puisque je commence en Charentes et jusqu'à la frontière espagnole.
03:47 Donc j'aime toutes les spécialités du coin.
03:49 Oui, je mets de la terre, j'aime la campagne.
03:54 - Et le Gers, c'est joli.
03:55 - C'est très beau, le Gers.
03:56 - Oui, parce que vous avez même accepté, vous me disiez hors micro,
03:59 "je déteste travailler l'été", mais vous avez quand même accepté de travailler un peu l'été pour ce film.
04:03 - Je déteste, mais je travaille souvent l'été.
04:05 Mais quand je peux ne pas travailler l'été, j'ai un petit côté, j'aime bien les grandes vacances.
04:10 - Mais nous aussi, on est comme vous.
04:12 - Oui, mais je suis un peu papunie, mais j'étais là tout l'été.
04:15 - Mais on n'est pas papunie, puisque vous vous rencontrez.
04:17 - Le Club de l'été continue, on poursuit avec votre parcours, le portrait sonore de Barbara Schultz.
04:21 Dans un instant, vous restez avec nous, c'est le Club de l'été, à tout de suite sur Europe.

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