Guatemala : la justice dans la mire d'un pouvoir de plus en plus autoritaire

  • il y a 10 mois
Rattrapé par la justice, le président du Guatemala Otto Perez Molina été contraint de démissionner en 2015, avant d'être condamné pour fraude et association de malfaiteurs. Dans ce pays miné par 40 ans de guerre civile, la corruption et l’impunité ne semblaient plus être une fatalité. Il s'agissait de la plus belle prise de la Commission Internationale contre l'impunité au Guatemala (CICIG). Mais cette victoire a été de courte durée. En 2018, la CICIG a été dissoute par le nouveau président, Jimmy Morales, sur lequel elle enquêtait. Depuis, la justice est dans la mire du pouvoir : des magistrats sont emprisonnés, d'autres s'exilent. Les journalistes et les avocats subissent le même sort. Le pays replonge dans l’autoritarisme. Un reportage de Laurence Cuvillier et Matthieu Comin.
Le 7 décembre 2022, un tribunal pénal guatémaltèque a condamné l'ancien président Otto Perez (2012-2015) à 16 ans de prison dans le cadre d'un scandale de fraude et de corruption dans les services douaniers qui a entraîné sa démission. Il a fait part de son intention de faire appel.Otto Perez, ancien général à la retraite, a été déclaré "pénalement responsable" d'association illicite et de complicité de fraude douanière. Il a été condamné à huit ans de prison pour chaque infraction, soit un total de seize ans – sans possibilité de libération anticipée – assortis d'une amende d'un million de dollars. En septembre 2018, d'importantes manifestations ont secoué le pays, déclenchées par la décision du président Jimmy Morales de ne pas autorise... Lire la suite sur notre site web.
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