"Un candidat de "La villa des cœurs brisés" jugé pour escroquerie au sentiment sur un homme marié avec une Audi, une Apple Watch et des crédits de 30 à 35 000 euros" - titre paraphrasé.
  • il y a 10 mois
Scandale dans le monde de la téléréalité

Le candidat emblématique de la 6e saison de La Villa des cœurs brisés, Pierre Garric, comparaissait devant le tribunal d’Aix pour répondre à plusieurs chefs d’accusation pour des faits commis entre septembre 2021 et septembre 2022 aux quatre coins de la France.

Selon les informations de nos confrères de La Provence, l’influenceur aurait utilisé son statut de célébrité pour commettre des escroqueries en profitant de la crédulité de ses victimes pour obtenir des bijoux de luxe et autres billets pour des matchs de football.

Des escroqueries classiques

Des limousines, chambres d’hôtel et villas en bord de mer dont la semaine, à elle seule, coûte plus de 40 000 euros ont également été obtenues à l'aide d'un stratagème classique : profiter d’une nuit avant de partir sans laisser de trace.

Le jeune homme aurait également contacté un quinquagénaire marié auquel il aurait fait miroiter une relation charnelle pour obtenir une Audi, une Apple Watch, mais aussi des crédits allant de 30 à 35 000 euros. Un acte d'abus de confiance qui doit être débattu devant la cour.

Un abus de confiance sur fond de relation sentimentale virtuelle

Le seul fait pour lequel Pierre Garric semble reconnaître sa culpabilité serait celui de l’abus de confiance sur fond de relation sentimentale virtuelle. L'homme aurait "fait croire qu’il avait une relation sentimentale essentiellement virtuelle dans le but de lui extirper de l’argent" selon l'avocat de la victime.

L'expert psychologue en charge d'analyser Pierre Garric décrit ce dernier comme un homme "dépressif" depuis le décès de son père. Me Diamantara, avocate de la défense, estime quant à elle que son client n’aurait pas été en mesure de gérer sa notoriété.

La défense plaide l'incompétence des candidats anonymes

Pour l'avocate de la défense, il s’agit d’un candidat anonyme, sans compétence particulière, si ce n’est sa plasticité. Me Diamantara estime que "ces candidats n’ont pas d’accompagnement à la sortie de ces émissions. Toute cette période dans le faste l’a probablement poussé à continuer à avoir un certain train de vie qu’il n’a jamais eu, pour garder ses pseudos amis qui ne sont pas là aujourd’hui en audience".

Le verdict devrait être rendu le 27 juin prochain. Le jeune homme risque jusqu’à 3 ans de prison. Le scandale apporte un nouveau sujet de réflexion sur la gestion des candidats de téléréalité après l'émission.
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