Gounod : Faust, Ballet
- l’année dernière
L'Orchestre Philharmonique de Radio interprète "Ballet" extrait de Faust de Gounod sous la direction de Adrien Perruchon. Extrait du concert de Noël enregistré le 21 décembre 2022 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique à Paris.
C’est au Théâtre-Lyrique, alors situé boulevard du Temple sur l’actuelle place de la République, que fut créé le 19 mars 1859 l’opéra Faust de Charles Gounod d’après l’œuvre de Goethe. Malgré un certain succès, la partition dut attendre sa reprise au Châtelet en 1862 pour connaître le triomphe, et surtout son entrée cinq années plus tard dans « La Grande Boutique » comme on surnommait alors l’Opéra de Paris.
Wagner lui-même en avait fait les frais en 1861 lors de la création parisienne de son Tannhäuser, et Verdi s’y était plié à deux reprises pour Les Vêpres Siciliennes et Don Carlos : pas de représentation à l’Opéra de Paris, ou Académie impériale de musique, sans un ballet au dernier acte, pour satisfaire le public masculin, en particulier les membres du JockeyClub possédant le privilège tacite d’arriver en plein milieu du spectacle, pour guigner les danseuses avant des retrouvailles plus intimes et souvent tarifées.
Ainsi pour la reprise de Faust en 1869 à « l’Opéra Le Peletier » (car situé alors dans cette rue du 9e arrondissement, avant son installation au Palais Garnier), Gounod composa une délicieuse musique de ballet placée au dernier acte, pendant la Nuit de Walpurgis.
Emmené par Méphisto, Faust assiste aux retrouvailles annuelles des sorcières sur le massif du Harz. Transporté dans la Méditerranée antique, il est séduit par une pléiade de beautés, Cléopâtre et les Nubiennes, Hélène et les Troyennes, puis la sculpturale hétaïre Phryné, à qui Faust tend sa coupe et ses bras, avant que n’apparaisse le fantôme réprobateur de Marguerite… C’est ainsi que se succèdent « Les Nubiennes », « Adagio », « Danse antique », « Variations de Cléopâtre », « Les Troyens », « Variations du miroir » et « Danse de Phryné. »
#Gounod #Faust #AdrienPerruchon
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C’est au Théâtre-Lyrique, alors situé boulevard du Temple sur l’actuelle place de la République, que fut créé le 19 mars 1859 l’opéra Faust de Charles Gounod d’après l’œuvre de Goethe. Malgré un certain succès, la partition dut attendre sa reprise au Châtelet en 1862 pour connaître le triomphe, et surtout son entrée cinq années plus tard dans « La Grande Boutique » comme on surnommait alors l’Opéra de Paris.
Wagner lui-même en avait fait les frais en 1861 lors de la création parisienne de son Tannhäuser, et Verdi s’y était plié à deux reprises pour Les Vêpres Siciliennes et Don Carlos : pas de représentation à l’Opéra de Paris, ou Académie impériale de musique, sans un ballet au dernier acte, pour satisfaire le public masculin, en particulier les membres du JockeyClub possédant le privilège tacite d’arriver en plein milieu du spectacle, pour guigner les danseuses avant des retrouvailles plus intimes et souvent tarifées.
Ainsi pour la reprise de Faust en 1869 à « l’Opéra Le Peletier » (car situé alors dans cette rue du 9e arrondissement, avant son installation au Palais Garnier), Gounod composa une délicieuse musique de ballet placée au dernier acte, pendant la Nuit de Walpurgis.
Emmené par Méphisto, Faust assiste aux retrouvailles annuelles des sorcières sur le massif du Harz. Transporté dans la Méditerranée antique, il est séduit par une pléiade de beautés, Cléopâtre et les Nubiennes, Hélène et les Troyennes, puis la sculpturale hétaïre Phryné, à qui Faust tend sa coupe et ses bras, avant que n’apparaisse le fantôme réprobateur de Marguerite… C’est ainsi que se succèdent « Les Nubiennes », « Adagio », « Danse antique », « Variations de Cléopâtre », « Les Troyens », « Variations du miroir » et « Danse de Phryné. »
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