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La start-up Neuralink, une des entreprises d'Elon Musk, a annoncé ce jeudi sur Twitter qu'elle avait reçu l'accord des autorités sanitaires américaines pour tester des implants cérébraux connectés sur des humains. Neuralink conçoit des appareils connectés à implanter dans le cerveau pour communiquer avec les ordinateurs directement par la pensée. Ces implants doivent d'abord servir à aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques.

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Transcription
00:00 8h moins 10, retour sur le plateau de première édition avec une question.
00:04 Jusqu'où ira Elon Musk ? Il visait les étoiles avec Starlink, le voilà qui vise maintenant notre cerveau avec Neuralink.
00:12 Alors ça, la dépêche est tombée ce matin, ce projet est stupéfiant en fait.
00:18 Si on avait dit ça il y a quelques années, on serait dit "mais non, c'est de la science-fiction, ça n'arrivera jamais".
00:23 En fait l'idée c'est quoi ? C'est d'implanter, l'autorisation a été donnée par les autorités américaines, d'implanter potentiellement des puces dans un cerveau.
00:34 Exactement, ce qu'on appelle un implant neuronal, en gros c'est une puce qui fait la taille d'une pièce de monnaie qu'on va te mettre dans le cerveau
00:41 qui va analyser les signaux électriques envoyés par le cerveau, les interpréter et permettre de contrôler potentiellement n'importe quel objet électronique par la force de la pensée.
00:50 En gros l'idée c'est de relier le cerveau à la machine, l'homme à la machine avec ses petits implants.
00:56 Alors Musk il a pensé à tout, Neuralink, ils auraient leur propre clinique, on pourrait se pointer là-bas, ça mettrait 15 minutes l'opération, 15 minutes chrono,
01:03 c'est un robot qui s'occuperait de l'opération, il n'y aurait même pas d'intervention humaine, 15 minutes et on ressort avec son cerveau augmenté.
01:08 Ça nécessitait une autorisation des autorités américaines parce qu'on franchit un cap, il y a une forme de tabou qui est franchie.
01:17 Très clairement et d'ailleurs il a réalisé des tests sur des animaux depuis plusieurs années, sur des cochons, sur des singes également,
01:23 mais là évidemment passé à l'étape de l'homme, ils avaient refusé d'ailleurs la FDA, l'autorité américaine de la santé dans un premier temps,
01:29 là ils viennent d'accepter, ça veut dire qu'il va falloir trouver des volontaires, des cobayes humains quand même,
01:34 qui vont accepter de se faire implanter une puce dans le cerveau pour pouvoir ensuite faire tout un tas de choses avec.
01:39 Sauf que notre première réaction c'est d'avoir peur alors que le premier cobaye c'est un cobaye malade.
01:43 Exactement, les premières applications et c'est peut-être aussi pour faire un peu passer la pilule qu'Elon Musk le met en avant,
01:49 c'est le domaine médical, c'est-à-dire que par exemple avec ses puces électroniques, une personne handicapée va pouvoir retrouver le mouvement,
01:55 va pouvoir activer par la force de sa pensée une jambe bionique, un exosquelette comme celui que montrait Marie à l'instant.
02:02 L'étape d'après ça va être quoi ? Ça va être de pouvoir par exemple écrire par la force de la pensée,
02:06 c'est-à-dire je pense à une phrase, elle s'écrit sur l'écran de mon ordinateur ou de mon smartphone.
02:10 Et ce qu'imagine Elon Musk, et c'est ça qui est complètement vertigineux, c'est que demain ou après-demain,
02:15 monsieur et madame tout le monde puisse aller se faire implanter cette puce. Pourquoi ? Parce que, dit-il,
02:19 ce sera la seule manière pour nous les êtres humains de rester compétitifs face à l'intelligence artificielle.
02:23 Il faudra qu'on ait un cerveau augmenté.
02:25 Il faudra que tout ça soit bien bordé évidemment juridiquement, politiquement, éthiquement, ça viendra j'espère.
02:30 Merci beaucoup Anthony.

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