De plus en plus d'étudiants infirmiers abandonnent dès la première année !
- l’année dernière
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Les étudiants en médecine en colère contre la réforme
Les étudiants en médecine sont nombreux à exprimer leur ras-le-bol concernant les conditions pour étudier dans le domaine de la santé. De plus, la réforme visant à allonger la durée des études ne fait qu’accentuer le mécontentement général. Face à cette situation, de nombreux élèves sont en grève et refusent d’aller en cours régulièrement, notamment les internes qui se sentent lésés. L'État encourage les étudiants à se rendre dans les déserts médicaux, ce qui ne convient pas à la majorité des jeunes et provoque des tensions.
Les étudiants qui choisissent de faire leur cursus à l'étranger
Face à cette situation compliquée, de plus en plus d’étudiants choisissent désormais de faire leur cursus à l’étranger avant de revenir exercer en France, une option qui apporte son lot d’avantages. Ainsi, des destinations comme l’Espagne, la Belgique ou encore la Roumanie sont de plus en plus plébiscitées par les étudiants qui peuvent se faire de l’expérience tout en profitant d’une autre culture.
Un taux d’abandon de plus en plus élevé chez les infirmiers
Malgré cette alternative, le secteur de la santé en France est en crise et l’étude de la Drees le prouve. Selon cette étude, les étudiants en soins infirmiers sont trois fois plus nombreux à abandonner en première année en 2021 qu’en 2011. En effet, 10% d’entre eux ont mis fin à leurs études cette année, contre 3% il y a 10 ans. La situation est particulièrement inquiétante avec 39% des abandons qui ont eu lieu en première année de scolarité.
Les chiffres révélateurs de l'étude de la Drees
L’étude de la Drees révèle également que le nombre de diplômés a baissé de 7% entre 2010 et 2021, passant de 26 500 à 24 500, alors que le nombre d’étudiants en première année est en hausse. Par ailleurs, en 2021, 87% des étudiants en première année de soins infirmiers sont des femmes. Les hommes abandonnent plus que les femmes, avec un taux d’abandon de 19% chez les hommes contre 13% chez les femmes dans la promotion de 2018. En somme, les chiffres parlent d’eux-mêmes, et la crise dans le secteur de la santé ne fait que s’aggraver, ce qui ne laisse guère de place à l’optimisme pour l’avenir.
Les étudiants en médecine en colère contre la réforme
Les étudiants en médecine sont nombreux à exprimer leur ras-le-bol concernant les conditions pour étudier dans le domaine de la santé. De plus, la réforme visant à allonger la durée des études ne fait qu’accentuer le mécontentement général. Face à cette situation, de nombreux élèves sont en grève et refusent d’aller en cours régulièrement, notamment les internes qui se sentent lésés. L'État encourage les étudiants à se rendre dans les déserts médicaux, ce qui ne convient pas à la majorité des jeunes et provoque des tensions.
Les étudiants qui choisissent de faire leur cursus à l'étranger
Face à cette situation compliquée, de plus en plus d’étudiants choisissent désormais de faire leur cursus à l’étranger avant de revenir exercer en France, une option qui apporte son lot d’avantages. Ainsi, des destinations comme l’Espagne, la Belgique ou encore la Roumanie sont de plus en plus plébiscitées par les étudiants qui peuvent se faire de l’expérience tout en profitant d’une autre culture.
Un taux d’abandon de plus en plus élevé chez les infirmiers
Malgré cette alternative, le secteur de la santé en France est en crise et l’étude de la Drees le prouve. Selon cette étude, les étudiants en soins infirmiers sont trois fois plus nombreux à abandonner en première année en 2021 qu’en 2011. En effet, 10% d’entre eux ont mis fin à leurs études cette année, contre 3% il y a 10 ans. La situation est particulièrement inquiétante avec 39% des abandons qui ont eu lieu en première année de scolarité.
Les chiffres révélateurs de l'étude de la Drees
L’étude de la Drees révèle également que le nombre de diplômés a baissé de 7% entre 2010 et 2021, passant de 26 500 à 24 500, alors que le nombre d’étudiants en première année est en hausse. Par ailleurs, en 2021, 87% des étudiants en première année de soins infirmiers sont des femmes. Les hommes abandonnent plus que les femmes, avec un taux d’abandon de 19% chez les hommes contre 13% chez les femmes dans la promotion de 2018. En somme, les chiffres parlent d’eux-mêmes, et la crise dans le secteur de la santé ne fait que s’aggraver, ce qui ne laisse guère de place à l’optimisme pour l’avenir.