Anthony Martin's Misse, entrepreneur, athlète et non-voyant : "La société sait me rappeler que j’ai des devoirs. Moi, j’essaie de lui rappeler que j’ai des droits"
  • l’année dernière
Changer le regard sur le handicap et transmettre un message fort en faveur de l’inclusion, c’est l’ambition de "Différent.e.s". Pour l’incarner, qui mieux que Salim Ejnaïni : cavalier de Jumping, sportif, conférencier, entrepreneur… et non-voyant ? Comment vit-on avec une "différence", comment apprend-on à s'accepter soi et à accepter le regard de l'autre ? Parcours cabossés, destins contrariés et incroyables leçons de vie : Salim Ejnaïni recueille les témoignages de nos invités extra-ordinaires. Des histoires fortes et inspirantes autour de la résilience et du vivre-ensemble…Sportif de haut niveau, Anthony Martin's Misse a toujours aimé relever des défis, à commencer par la vie elle-même comme il aime le dire. Non-voyant depuis ses sept ans, il n’a pas fait de son handicap une barrière, bien au contraire. Ce père de famille, également entrepreneur, fourmille d’idées et s’est toujours battu pour faire entendre sa voix et faire valoir ses droits. Pour Yahoo, il a accepté de se livrer sur son histoire, revenant notamment sur l’agression dont il a été victime il y a quelques semaines par un chauffeur Uber.Comme le rappelle la Fédération des aveugles de France, on compte dans le pays 1.7 millions de personnes déficientes visuelles dont 207 000 aveugles (pas de perception de la lumière) et malvoyants profonds (vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes) et 932 000 malvoyants moyens (incapacité visuelle sévère : en vision de loin, ils ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres ; en vision de près, la lecture est impossible). Avec l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, l’Organisation Mondiale de la Santé prévoit un doublement du nombre de déficients visuels dans les 25 prochaines années.
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