Rodéos urbains : à Brest, le profil des délinquants inquiète la police

  • l’année dernière
Ce dimanche, un jeune militaire a été agressé dans le quartier Bellevue à Brest (Finistère) pour s’être plaint du bruit provoqué par des rodéos urbains. Nous sommes retournés dans ce quartier pour comprendre qui étaient les auteurs de ces infractions. La police s’inquiète de très jeunes délinquants, parfois âgés d’à peine 14 ans. De son côté, le maire de Brest reproche au ministère de l’Intérieur l’absence de moyens pour lutter efficacement contre le phénomène.

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Transcript
00:00 Quartier Bellevue à Brest, le retour des beaux jours
00:03 coïncide avec une augmentation des rodéos urbains,
00:06 constatent les habitants.
00:07 Souvent en toute impunité car les policiers sont très mobilisés
00:11 sur les manifestations du centre-ville.
00:13 Moi j'étais au rue de chaussée, moi ils passent à côté de chez moi.
00:17 Et alors ça fait quoi ? Ça fait du bordel.
00:20 Soit c'est des véhicules qui vont être volés,
00:22 soit volés dans les quartiers ou volés dans d'autres habitations,
00:25 soit ce sont des véhicules qui sont liés à des escroqueries
00:27 sur un achat qui pourrait se faire sur un site de vente en ligne.
00:31 Des deux roues très bruyants, parfois pilotées sans casque,
00:34 mais pour des raisons de sécurité,
00:36 les policiers ne peuvent pas appréhender les pilotes,
00:39 souvent de jeunes adolescents.
00:40 Ça peut être très jeune en fait.
00:41 C'est ça aujourd'hui le souci,
00:43 le souci c'est que les collègues aujourd'hui,
00:45 quand ils interviennent dans ce genre d'infraction,
00:47 ils ont toujours la méfiance et l'anxiété en fait
00:50 de se retrouver face à des jeunes qui peuvent avoir 14 ans.
00:54 Donc c'est ça le risque en fait aujourd'hui.
00:56 Dans un communiqué, le maire socialiste de la ville, François Cuyandre,
01:00 interpelle le ministre de l'Intérieur,
01:02 estimant que le manque d'effectifs de police à Brest
01:05 ne permet pas de lutter efficacement contre les rodéos urbains.
01:10 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:13 [SILENCE]

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