A chaque nouvelle grande compétition de football, le cumul des sommes misées bat des records : 141 millions d'euros pour l'Euro 2016, 382 pour la Coupe du monde 2018 et enfin 435 millions d'euros pour le championnat d'Europe disputé en juin 2021.

Les jeunes sont les plus exposés : parier depuis son téléphone est facile, les matchs sont toujours plus nombreux et les influenceurs multiplient les partenariats pour encourager à faire confiance à tel ou tel pronostiqueur. Les risques d'addiction sont connus : un premier pari gagnant, et le joueur fait tout pour retrouver ce shoot d'adrénaline.

Si, contrairement aux addictions aux drogues dures ou à l'alcool, il n'existe pas vraiment de risque pour la santé, les associations et autorités voient de plus en plus arriver sur leurs bureaux des cas de personnes surendettées, qui se mettent en danger financièrement et qui peuvent faire sombrer leurs familles avec elles.

Alors, que faire quand on est autant endetté ?

Existe-t-il des moyens de s'en sortir ?

Et à quel point ces dettes ont-elles un impact sur la vie des joueurs en détresse ?

Sur leur travail, leur santé, leur santé mentale, leurs relations sociales ?

Comment faire pour envisager un avenir avec des dizaines de milliers d'euros à rembourser ?