Burgalat remonte le temps avec ses Dragons très rock
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Burgalat remonte le temps avec ses Dragons très rock |Invicta Men's Pro Diver Stainless Steel Quartz Watch: https://amzn.to/3zkrZSD . Please help me with an order to maintain the system, thanks a lot.| La pochette est immanquable en magasin : d’un vert fluo entourant un groupe photographié dans un noir et blanc granuleux. "Bertrand Burgalat meets A. S Dragon" dit le titre, soit la rencontre, en 2001, d’un auteur-compositeur-interprète-producteur aux attaches commingeoises et de 5 musiciens qui respirent le rock’n’roll. Burgalat les a poussés dans les bras de Michel Houellebecq, qu’il a fait venir à la chanson et à la scène avant de les embarquer dans une quarantaine de concerts qui fleurent bon la fin des années soixante et les pulsions psychédéliques. L’album aujourd’hui réédité est le reflet de cette complicité face au public. On y retrouve trois reprises, de Stevie Wonder ("The tears of a clown"), Depeche Mode ("Easy tiger")…et Amanda Lear ("Follow me", version furieuse et obsédante). Et des compositions de Burgalat, chantées ou non par l’intéressé. Parmi les meilleures : "Alsthom" (et sa longue intro de basse), "Ma rencontre" (drôle évidemment, avec Philippe Katerine aux paroles), "Gris métal" (texte gainsbourien de Houellebecq : "Calme-toi mon amour, je te lécherai les muqueuses") ou "Aux Cyclades électroniques" (magistral instrumental). A.S. Dragon, "groupe underground qui l’est resté", comme l’écrit Philippe Manœuvre dans les notes de pochette, n’a pas vraiment fait des étincelles par la suite. A l’exception d’un de ses deux guitaristes, Peter Von Poehl, auteur depuis de très beaux albums mélancoliques. A la tête de Tricatel (et actuellement du Syndicat national de l’édition phonographique), Bertrand Burgalat est lui resté sur la brèche : toujours aussi créatif et insaisissable.
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