Enseignante mortellement poignardée à Saint-Jean-de-Luz: "Nous n'avons pas la possibilité d'avoir recours à des soins psychologiques en urgence" déplore Carole Zerbib proviseure-adjointe à Paris

  • l’année dernière
Après la mort d'une professeure de Saint-Jean-de-Luz poignardée par un élève ce matin, Carole Zerbib proviseure du lycée Voltaire à Paris et membre du bureau national du SNPDEN-UNSA déplore le manque de moyens pour soigner les troubles psychiatriques des élèves. 
Le lycéen mis en cause souffrirait de troubles psychiatriques. 

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Transcript
00:00 Une question également sur ce lycéen, d'après les informations que nous avons, il est atteint de troubles psychiatriques.
00:07 Est-ce que ce type de profil d'élève est signalé justement à la direction des établissements et comment vous les gérez ?
00:16 Alors ça dépend, oui, il y a des élèves pour lesquels on peut nous signaler des difficultés,
00:25 alors qu'ils sont soit passagères ou alors soit des troubles plus profonds,
00:30 et bien là, avec la famille, avec le médecin scolaire, avec le service médico-social, on gère, on peut arriver à gérer ces élèves.
00:40 Nous avons quand même, je le rappelle, vocation à accueillir tous les élèves.
00:47 C'est ça l'éducation nationale, on accueille tous les élèves.
00:50 Maintenant, en cas de difficulté, se pose quand même la question de l'accompagnement et Véronique Sèvres, sur votre plateau, l'a justement rappelé.
00:58 Il n'est pas facile d'obtenir rapidement un accompagnement sur le plan psychologique dans des situations d'urgence.
01:09 Et dans les établissements scolaires, nous n'avons pas la possibilité d'avoir recours à des soins
01:15 ou à un accompagnement psychologique en urgence pour des élèves.
01:20 Là se pose cette question de ce moyen-là.
01:25 On l'a vu, et particulièrement au retour de la crise du Covid,
01:30 on a vu quand même des élèves de plus en plus mal et en difficulté, avec des difficultés sur le plan psychologique.
01:36 Il faut que l'institution puisse accompagner ces élèves.
01:41 Notre but, c'est qu'on puisse les garder au sein de l'école, mais avec un accompagnement si le besoin s'en fait sentir.

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