Autrefois banni, le tatouage d'Okinawa redécouvert par les jeunes générations
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Moeko Heshiki n'est pas une tatoueuse ordinaire: son travail à Okinawa consiste avant tout à créer un lien entre ses clients, descendants du peuple autochtone ryukyu au sud du Japon, et le hajichi, un tatouage traditionnel longtemps interdit.

Il était autrefois courant pour les femmes du royaume de Ryukyu d'arborer ces motifs monochromes réalisés à la main, en forme de fines flèches allongées ou de gros points, qui marquaient des moments importants de leur vie. Mais lorsque l'empire du Japon a annexé les îles d'Okinawa en 1879, entamant un processus d'assimilation forcée de la population locale, le hajichi a quasiment disparu, associé dans l'esprit des Japonais aux tatouages dont étaient marqués les criminels.
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