Tim Dup : "Je voulais griffer l’image super-sage que je peux avoir"

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Tim Dup : "Je voulais griffer l’image super-sage que je peux avoir" |Invicta Men's Pro Diver Stainless Steel Quartz Watch: https://amzn.to/3zkrZSD . Please help me with an order to maintain the system, thanks a lot.| A 28 ans, Timothée Duperray, alias Tim Dup, en a un peu marre qu’on loue sa "maturité" alors qu’il affiche un visage "tellement juvénile". Qu’il se rassure : ces clichés journalistiques vont s’estomper d’eux-mêmes, l’âge ayant prise sur lui comme sur tout le monde. Il n’empêche : on reste impressionné par la justesse de son regard sur le monde, par son sens mélodique inouï, par la puissance émotionnelle de tous ses albums. Le 4e, qui sort le 4 février, s’appelle "Les immortelles", en référence aux fleurs corses qu’il connaît depuis ses jeunes années, une partie de sa famille étant originaire de l’île de Beauté. "La Corse est un endroit qui cristallise plein de choses pour moi, explique Tim Dup. Il y a cette part entre ombre et lumière qui ressemble tellement à la vie. Nous sommes dans une phase, notamment climatique, assez orageuse, ténébreuse. Cela peut appeler la violence, une certaine radicalité. Et pourtant, je reste dans l’idée qu’on peut accéder à une forme d’espérance : au milieu des questionnements et des doutes reste l’envie de trouver du soleil, du partage." Ce soleil, on le perçoit sur la pochette de l’album, où de jeunes gens nus, photographiés de dos, regardent la mer. "Cette image correspond à mon disque, que je voulais comme une mise à nu, un abandon, un retour à quelque chose d’un peu primaire, d’enfantin. La prise de vue s’est déroulée sur une île du Frioul (près de Marseille ; NDLR). On est arrivés dans une espèce de grand flou, de peur : la plupart n’avaient jamais posé nus. Chacun est donc arrivé, sur ces rochers sauvages, avec sa pudeur, son inconfort et son rapport à l’intimité. Et cela a donné une confession très pudique, désexualisée, sans obscénité aucune. Mais avec quand même la volonté de griffer l’image super-sage que je peux avoir." Tim Dup parle souvent d’intimité. On la retrouve de façon bouleversante dans le traitement de sa voix, qui, à l’écoute, paraît d’une proximité absolue. "J’ai trouvé une nouvelle voix, qui tend vers l’aigu, et s’assume de plus en plus comme telle – aérienne. Le fait d’avoir mon propre studio et de me retrouver tout seul au sous-sol dans une pièce assez petite a permis cette prise de conscience. J’ai donné du grain à ma voix à l’enregistrement puis je l’ai mise en avant, frontalement, lors des arrangements, avec le piano. Tout ce qui se place autour, les synthés, les guitares, les bruits de la rue ou de la nature, ce sont des virgules, des éclats." Dans une formule minimaliste qui, loin d’être répétitive, est d’une absolue sophistication, obtenue

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