Au 80e congrès du PS, les militants socialistes soulagés mais pas totalement rassurés
  • l’année dernière
« Tout n’a pas été rose… » Le 80e congrès du PS, qui se tient à Marseille du 27 au 29 janvier à Marseille, a permis au parti de s’accorder sur un nouvel organigramme, après une semaine de crise marquée par la contestation des résultats. Au point que certains militants rencontrés sur place craignaient que ce congrès puisse être le dernier du parti.

« C’est vrai que depuis quelques semaines, je n’étais pas sereine », confie Valérie. « On n’a pas montré une superbe image de notre parti, j’espère que ce pacte qui a été conclu va montrer qu’on sait se rassembler », espère la militante du Vaucluse, qui a soutenu Olivier Faure. Ce dernier est finalement reconduit à la tête du PS, tandis que son adversaire au second tour Nicolas Mayer-Rossignol, sceptique sur l’accord avec la Nupes, devient premier secrétaire délégué au côté Johanna Rolland, la maire de Nantes pro-Faure.

Un pacte dont l’interprétation varie selon les militants. « Ce pacte de gouvernance a mis Olivier Faure à la tête du parti mais ce n’est certainement pas l’élection qui l’a installé », argue Lubin, militant issu du mouvement jeune de la Loire, qui a soutenu Nicolas Mayer-Rossignol. « Donc au niveau stratégique, il n’y a pas de ligne tranchée », poursuit son camarade Rémy. À l’inverse, le fauriste Elliott l’assure : « La ligne politique a été clarifiée, c’est celle de l’union de la Nupes » défendue par Olivier Faure.
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