"Low Emission", "Neutre" et "Clean" "Huile" Huile ... Quelles sont les promesses vertes des géants e
- l’année dernière
#Low #Emission
https://gotopnews.com/post/1573678
Entre pragmatisme « greenwashing », les acteurs du secteur pétrolier et gazier confrontent la communauté internationale à ses contradictions : la nécessité de sortir des énergies fossiles une forte dépendance aux hydrocarbures. Et pourquoi ne pas "nommer le PDG d'un groupe de tabac pour superviser une conférence sur les médicaments anticancéreux" ? L'annonce mi-janvier nomination Sultan Al-Jaber à la présidence COP28, organisée aux Émirats arabes unis, a suscité les critiques certaines ONG. Elle a également suscité un débat aussi crucial qu'inflammable sur la place des énergies fossiles dans la transition énergétique. A tête compagnie pétrolière émiratie Adnoc et sa petite soeur dédiée aux énergies renouvelables, Masdar, le ministre l'Industrie du pays hôte conférence l'ONU sur le climat défend "une approche pragmatique" ce défi, dont dépend l'avenir planète il. Une vision de la transition "réaliste axée sur les solutions", plaide-t-il, citant les énergies renouvelables et décarbonées, mais aussi le gaz le pétrole. Pour les compagnies pétrolières et gazières, le poison est dans la recette de l'antidote. Tant pis si le consensus scientifique rappelle que l'objectif de limiter la hausse des températures à 1,5°C d'ici 2100 implique de renoncer aux énergies fossiles. Un tour de passe-passe Antonio Guterres ne mâche généralement pas ses mots lorsqu'il parle de la crise climatique. Face aux élites économiques et politiques, réunies le 18 janvier au forum mondial de Davos , le secrétaire général de l'ONU a fustigé "les producteurs d'énergies fossiles et ceux qui les soutiennent". Ils "continuent se battre pour augmenter la production, sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l'humanité", a tonné le diplomate, critiquant les engagements climatiques "douteux" ou "obscurs" nombreuses entreprises. REPLAY. Total, BNP Paribas, Nespresso... Regardez le numéro de "Cash Investigation" sur ces multinationales qui s'habillent en vert Depuis signature des accords de Paris en 2015, plus personne ne peut faire des affaires sans prétendre être d'une manière ou d'une autre sur la voie de « neutralité carbone ». TotalEnergies, Shell et BP proposent désormais du gaz naturel liquéfié estampillé "neutre en carbone", ou en partie "compensé" par des investissements dans les énergies renouvelables ou la protection des forêts. Certaines de ces pratiques ont également donné lieu à une plainte pénale et à l'ouverture, en décembre 2021, d'une enquête visant TotalEnergies pour "pratiques commerciales trompeuses". Munis plans d'action pour le climat, les champions toutes les catégories d'émissions gaz à effet serre dans l'atmosphère détaillent volontiers stratégies réduction leurs émissions : décarbonation processus d'extraction, production, transport... « Il s'agit avant tout faire leur propre
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Entre pragmatisme « greenwashing », les acteurs du secteur pétrolier et gazier confrontent la communauté internationale à ses contradictions : la nécessité de sortir des énergies fossiles une forte dépendance aux hydrocarbures. Et pourquoi ne pas "nommer le PDG d'un groupe de tabac pour superviser une conférence sur les médicaments anticancéreux" ? L'annonce mi-janvier nomination Sultan Al-Jaber à la présidence COP28, organisée aux Émirats arabes unis, a suscité les critiques certaines ONG. Elle a également suscité un débat aussi crucial qu'inflammable sur la place des énergies fossiles dans la transition énergétique. A tête compagnie pétrolière émiratie Adnoc et sa petite soeur dédiée aux énergies renouvelables, Masdar, le ministre l'Industrie du pays hôte conférence l'ONU sur le climat défend "une approche pragmatique" ce défi, dont dépend l'avenir planète il. Une vision de la transition "réaliste axée sur les solutions", plaide-t-il, citant les énergies renouvelables et décarbonées, mais aussi le gaz le pétrole. Pour les compagnies pétrolières et gazières, le poison est dans la recette de l'antidote. Tant pis si le consensus scientifique rappelle que l'objectif de limiter la hausse des températures à 1,5°C d'ici 2100 implique de renoncer aux énergies fossiles. Un tour de passe-passe Antonio Guterres ne mâche généralement pas ses mots lorsqu'il parle de la crise climatique. Face aux élites économiques et politiques, réunies le 18 janvier au forum mondial de Davos , le secrétaire général de l'ONU a fustigé "les producteurs d'énergies fossiles et ceux qui les soutiennent". Ils "continuent se battre pour augmenter la production, sachant pertinemment que leur modèle économique est incompatible avec la survie de l'humanité", a tonné le diplomate, critiquant les engagements climatiques "douteux" ou "obscurs" nombreuses entreprises. REPLAY. Total, BNP Paribas, Nespresso... Regardez le numéro de "Cash Investigation" sur ces multinationales qui s'habillent en vert Depuis signature des accords de Paris en 2015, plus personne ne peut faire des affaires sans prétendre être d'une manière ou d'une autre sur la voie de « neutralité carbone ». TotalEnergies, Shell et BP proposent désormais du gaz naturel liquéfié estampillé "neutre en carbone", ou en partie "compensé" par des investissements dans les énergies renouvelables ou la protection des forêts. Certaines de ces pratiques ont également donné lieu à une plainte pénale et à l'ouverture, en décembre 2021, d'une enquête visant TotalEnergies pour "pratiques commerciales trompeuses". Munis plans d'action pour le climat, les champions toutes les catégories d'émissions gaz à effet serre dans l'atmosphère détaillent volontiers stratégies réduction leurs émissions : décarbonation processus d'extraction, production, transport... « Il s'agit avant tout faire leur propre