Débat sur les prisonniers dans "Touche pas à mon poste" : L'ARCOM, ex-CSA, estime "que des opinions différentes ont pu s'exprimer" et ne prononce aucune sanction contre la chaîne

  • l’année dernière
L'ARCOM, ex-CSA, vient de publier une décision concernant l'émission Touche pas à mon poste du jeudi 29 septembre 2022. L'institution avait été saisie par plusieurs téléspectateurs après un débat dans l'émission sur la peine de mort, à la suite de propos sur RMC de Daniel Riolo.
Ce jour là sur RMC Daniel Riolo débattait de la possibilité pour les prisonniers d'avoir accès à internet et il avait affirmé : "Si tu me dis que c’est le mec qui a volé une pomme à l’épicerie du coin, je veux peut-être entendre qu’il ait le droit de regarder deux ou trois sites. Mais si c’est un terroriste, un violeur, un assassin, excuse-moi, mais Internet, que dalle ! Depuis des années, j’entends que la prison c’est réinsérer, éviter la récidive, le confort dans les prisons la France est sanctionnée… Ce sont des sous-citoyens qui ont fauté, qui ont causé du tort à la société ! Ce sont des sous-citoyens de mon point de vue. La prison : punition, réparation pour les victimes et ensuite on discute du reste. Donc, le petit prisonnier, parce qu’il y a une échelle de fautes, ça se discute. Mais je suis scandalisé si un terroriste, un violeur d’enfant, a le droit à la télé, à Internet, à ceci ou à cela."
C'est sur ces propos que Cyril Hanouna avait organisé un débat et visiblement cette confrontation d'idée n'a pas plus à certains téléspectateurs qui ont décidé de demander des sanctions à l'ARCOM. Une démarche vaine puisque dans sa délibération publiée sur son site internet, l'ARCOM estime que :

"L’Arcom a été alertée au sujet d’une séquence évoquant le statut de certains détenus et la peine de mort, diffusée dans l’émission T"ouche pas à mon poste !" le 29 septembre 2022 sur C8. Elle a relevé que des opinions différentes sur ces sujets d’intérêt général ont pu être exprimées par les personnes présentes en plateau. En conséquence, l’Autorité n’est pas intervenue à l’encontre de l’éditeur du service."

Recommandée